Roky Erickson est mort. Hier ou avant-hier ou il y a quelques jours, je n'ai pas lu l'article du Nme.com jusqu'au bout, je n'ai pas pu.
Dire que j'ai rendu hier à la bibliothèque Easter Everywhere, un des albums du groupe... Le panthéon du psychédélisme se vide peu à peu, les dieux vivants du rock sous acide - Syd Barrett, Arthur Lee... - auront bientôt tous disparu.
J'ai découvert les 13th Floor Elevators par deux biais. Par le fascicule TRIBU[TE] consacré au psychédélisme déjà évoqué sur ce blog et par une bande dessinée en deux ou trois planches publiée dans Rock & Folk au début des années 2000. Les deux sources évoquent un chanteur-leader instable (Roky Erickson, donc), les drogues, les électro-chocs, les périodes d'internement...
Les Ascenseurs du 13ème étage (quel nom de groupe !) furent les premiers (dès 1966) à utiliser le mot psychédélisme pour qualifier leur propre musique (c'est le nom de leur album). La pochette du disque est une petite perle graphique, une explosion hallucinée de couleurs vives... Il n'y a que musicalement que la mutation n'est pas totalement achevée, les guitares tournoient et descendent en vrilles, Rocky chante / hurle, les effets sonores évoquent des lendemains de fête difficiles mais les morceaux restent assez sages dans leur construction : un garage-rock qui donnera naissance aussi bien au psychédélisme qu'au punk, dix- douze ans plus tard.
Mon édition de l'album est un CD vinyl-replica (qui imite la présentation vinyle, avec notamment de nombreuses notes - originales ? - au dos de la pochette) édité par Sunspots et supposé être limité à 1500 exemplaires. Un disque qui m'est très précieux.
I'm gonna miss you, Roky...
Dire que j'ai rendu hier à la bibliothèque Easter Everywhere, un des albums du groupe... Le panthéon du psychédélisme se vide peu à peu, les dieux vivants du rock sous acide - Syd Barrett, Arthur Lee... - auront bientôt tous disparu.
J'ai découvert les 13th Floor Elevators par deux biais. Par le fascicule TRIBU[TE] consacré au psychédélisme déjà évoqué sur ce blog et par une bande dessinée en deux ou trois planches publiée dans Rock & Folk au début des années 2000. Les deux sources évoquent un chanteur-leader instable (Roky Erickson, donc), les drogues, les électro-chocs, les périodes d'internement...
Les Ascenseurs du 13ème étage (quel nom de groupe !) furent les premiers (dès 1966) à utiliser le mot psychédélisme pour qualifier leur propre musique (c'est le nom de leur album). La pochette du disque est une petite perle graphique, une explosion hallucinée de couleurs vives... Il n'y a que musicalement que la mutation n'est pas totalement achevée, les guitares tournoient et descendent en vrilles, Rocky chante / hurle, les effets sonores évoquent des lendemains de fête difficiles mais les morceaux restent assez sages dans leur construction : un garage-rock qui donnera naissance aussi bien au psychédélisme qu'au punk, dix- douze ans plus tard.
Mon édition de l'album est un CD vinyl-replica (qui imite la présentation vinyle, avec notamment de nombreuses notes - originales ? - au dos de la pochette) édité par Sunspots et supposé être limité à 1500 exemplaires. Un disque qui m'est très précieux.
I'm gonna miss you, Roky...
The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators
The 13th Floor Elevators
International Artists 1966 - Sunspots 2002
01 - You're Gonna Miss Me
02 - Rollercoaster
03 - Splash 1
04 - Reverberation (Doubt)
05 - Don't Fall Down
06 - Fire Engine
07 - Thru the Rhythm
08 - You Don't Know
09 - Kingdom of Heaven
10 - Monkey Island
11 - Tried to Hide
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