dimanche 31 juillet 2022

1188 - Laughing Stock


Entre Modern Guilt et Morning Phase, mardi après-midi (était-ce lundi ?), j’ai écouté Mark Hollis, seul album solo de. Moment de grâce, d’apesanteur.

Qui m’a donné envie de réécouter Laughing Stock, successeur du sublime Spirit of Eden et dernier album de Talk Talk. Plus sombre que son prédécesseur, moins apaisé que Mark Hollis, Laughing Stock est un album qui peut sembler difficile d’accès tant il radicalise les leçons de Spirit of Eden. Longues plages presque immobiles. Parties vocales fragiles. Instruments qui n’apparaissent que le temps de quelques notes. Structures peu palpables. Faussement intellectuel. Totalement instinctif. Laughing Stock est libre mais ne part pas dans tous les sens, ne verse pas dans le n’importe quoi. La vraie liberté. Une liberté intimidante.

Laughing Stock
Talk Talk
Polydor 1991 / ????

01 - Myrrhman
02 - Ascension Day
03 - After the Flood
04 - Taphead
05 - New Grass
06 - Runeii

samedi 30 juillet 2022

1187 - Coral Island


Natacha m’a donné envie de réécouter In the Forest de The Coral, titre d’ouverture de l’album Magic and Medicine. Je me suis fait l’album entier hier mardi en fin d’après-midi. Mais avant ça, vers seizeures, j’ai commencé par Coral Island, dernier opus en date des Liverpuldiens, sorti au printemps 2021.

Je n’avais pas fait le rapprochement jusqu’alors mais les similitudes avec le dernier Kula Shaker m’ont frappé - sans même parler de la trajectoire des deux groupes. Ainsi, 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs) a été présenté par Kula Shaker comme un double album mais tient sur un seul CD. Au contraire, Coral Island est un « vrai » double album, sur deux CD, dont la durée totale aurait pu être contenue sur un seul disque. Les deux albums sont bâtis autour d’un concept pas forcément utile et sont émaillés d’interventions parlées entre les chansons. Là où Coral Island va plus loin encore, c’est en proposant dans le livret les textes de ces petits épisodes narratifs… mais pas les paroles des chansons. Enfin, si les deux albums ne dépayseront pas (et même raviront) les fans des albums précédents, ils leur manquent peut-être sûrement un titre fort ou une vraie prise de risque pour ressortir dans la discographie des groupes.

Coral Island
The Coral
Modern Sky UK / Run On Records 2021

CD1
01 - Welcome to Coral Island
02 - Lover Undiscovered
03 - Change your Mind
04 - Mist on the River
05 - Pavillions on the Mind
06 - Vacancy
07 - My Best Friend
08 - Arcade Hallucinations
09 - The Game She Plays
10 - Autumn has Come
11 - The End of the Pier

CD2
01 - The Ghost of Coral Island
02 - Golden Age
03 - Faceless Angel
04 - The Great Lafayette
05 - Strange Illusions
06 - Take me Back to the Summertime
07 - Telepathic Waltz
08 - Old Photographs
09 - Watch you Disappear
10 - Late Night at the Borders
11 - Land of the Lost
12 - The Calico Girl
13 - The Last Entertainer 

vendredi 29 juillet 2022

1186 - Modern Guilt


Je suis souvent déçu par les albums de Beck. Des singles excellents mais des albums trop mal remplis. Midnite Vultures m’avait laissé froid malgré Sexx Laws. Odelay est trop foutraque pour être satisfaisant malgré Devil’s Haircut et The New Pollution. Saw Lightning et Everlasting Nothing ne sauvent pas Hyperspace. Quant à Mellow Gold, malgré Loser, je ne l’ai pas acheté après l’avoir emprunté à la médiathèque de Versailles - je viens juste de jeter ma carte d’adhérent, ce mercredi matin. Bref, les albums de Beck, bof.
À trois exceptions près. Les deux sublimes albums folk, Sea Change et Morning Phase, d’une beauté certes un peu triste mais inaltérable, même après des dizaines d’écoutes. Et Modern Guilt.
Je ne misais pourtant pas sur ce disque quand je l’ai emprunté à la médiathèque. Un album de Beck dont je n’avais pas entendu parler - je ne lis plus la presse musicale avec autant d’assiduité qu’avant. Produit par Danger Mouse - ça sentait la fausse bonne idée.
Ç’en était une excellente. Tous les effets modernes, les beats, les sons sont au service des chansons qui ne sont pas des prétextes à des effets tape-à-l’œil. Et s’il y a des singles, des tubes parmi ces dix morceaux (l’album dépasse à peine la demi-heure), c’est presque par accident, par hasard, tant l’album est homogène et ne contient rien que l’on puisse accuser d’être du remplissage. Et, bonus, Chan Marshall chante sur deux chansons.

Modern Guilt
Beck
XL Recordings 2008

01 - Orphans
02 - Gamma Ray
03 - Chemtrails
04 - Modern Guilt
05 - Youthless
06 - Walls
07 - Replica 
08 - Soul of a Man
09 - Profanity Prayers
10 - Volcano

jeudi 28 juillet 2022

1185 - The Hindu Times


Mes DVD single aussi, ils sont déjà en carton… mais curieusement, je vais avoir beaucoup moins de mal à m’en passer… y compris du premier d’entre eux, celui de The Hindu Times d’Oasis. Ne me demandez pas à quoi ressemble la démo, je ne l’ai pas écouté depuis 20 ans. Quant au documentaire qui complète la tracklist, s’il est sûrement plein de fook et de fookin’, je ne sais plus à quoi il ressemble…

The Hindu Times
Oasis
Helter Skelter 2002

01 - The Hindu Times 
02 - The Hindu Times (demo)
03 - 10 Minutes of Noise and Confusion Pt One (North America, June 2001)

mercredi 27 juillet 2022

1184 - The Blues and the Abstract Truth


Je fais les cartons. Lentement. Mais sûrement. Il n’y a presque plus de livres disponibles à la maison. Je me suis laissé de côté Dracula de Bram Stoker. Et d’ici à la publication de ce billet, je devrais avoir récupéré ma dernière commande Gibert : Sept Fous de Roberto Arlt, recommandé par un (désormais ex)-collègue à qui je confiais mon amour des auteurs sud-américains, argentins en particulier. Je commence à démonter les meubles. Les bibliothèques, les fameuses Billy de chez Ikea. Dans une de ses bibliothèques était rangée ma collection de disques jazz et classique. Je les ai donc mis en carton, mes disques jazz et classique.
Le dernier disque de jazz que j’aurai écouté à Versailles aura été The Blues and the Abstract Truth d’Oliver Nelson. Accompagné d’un casting de rêve. C’est Thomas qui me l’avait conseillé, cet album. Je l’avais emprunté à la médiathèques de Versailles. Peu de temps avant d’en acheter un exemplaire. J’ai découvert depuis qu’il existe une autre couverture, l’originale qui plus est, qui a l’air plus belle.
Formidable album. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi je l’aime. Je ne sais pas expliquer pourquoi. C’est rarement bon signe. The Blues and the Abstract Truth constitue une exception. Le charme de cet album semble étonnamment très technique. Une technique qui confine à la magie puisqu’elle fonctionne même sans comprendre. Une structure, une façon de composer, des arrangements particuliers. Je n’ai pas compris les articles que j’ai lus à propos de ce disque. Je ne ferai pas semblant. Je ne vais donc rien dire de plus. Et attendre. Quelques semaines. Un mois. Avant de pouvoir le remettre sur la platine.

The Blues and the Abstract Truth
Oliver Nelson
American Jazz Classics 2012

01 - Stolen Moments
02 - Hoe-Down
03 - Cascades
04 - Yearnin’
05 - Butch and Butch
06 - Teenie’s Blues
07 - Screamin’ the Blues
08 - The Meetin’
09 - Walk Away
10 - Trane Whistle
11 - Whole Nelson
12 - Stolen Moments (first take aka « The Stolen Moment »)

mardi 26 juillet 2022

1183 - New Shores


Je suis très influençable. Même dans mes goûts. Une remarque sur un de mes disques peut me le gâcher. Parfois définitivement. Surtout si cette remarque vient de Natacha. Je suis d’autant plus susceptible d’être influencé si je ne suis pas sûr et certain de mon disque. Si c’est un disque que j’apprécie sans être persuadé que c’est un bon disque. Peu importe, me direz-vous, si j’aime le disque, l’avis des autres, même celui de Natacha ne devrait avoir aucune importance. Et vous aurez raison… mais je n’ai pas l’intention d’entamer une psychothérapie donc on va en rester là, ok ?

Il y a donc des disques que je n’ose soumettre à l’avis parfois tranché de ma chère et tendre. De peur qu’elle ne les aime pas et que le doute s’installe à l’écoute. Ou que le léger doute, déjà présent, ne prenne de l’ampleur. Exemple : New Shores unique album de Black Submarine. Black Submarine ? Un des multiples projets musicaux post-The Verve du bassiste Simon Jones et du guitariste Nick McCabe - leur seul projet commun me semble-t-il. Un album que l’on devine composé au cours de longs bœufs assez libres, sans véritable travail d’écriture, mais qui se présente sous la forme assez classique (pour ne pas dire rigide) de 13 chansons. Un album sombre mais pas vraiment triste. Intense mais pas oppressant. Un album presque électronique sous certains aspects mais sur lequel tous les musiciens jouent d’instruments « traditionnels ». Un album sur lequel plusieurs voix se succèdent au micro et qui sonne pourtant homogène.
Un album, on l’aura compris, pleins de contradictions. À l’image de mes sentiments à son encontre.

New Shores
Black Submarine
2014

01 - Black Submarine
02 - Here so Rain
03 - Heart First
04 - The Love in Me
05 - Move me a Mountain
06 - Is This all we Feel ?
07 - Everything that Happened to me is You
08 - Lover
09 - Heavy Day
10 - You’ve Never Been Here
11 - Just a Second Away
12 - Starting
13 - Together

lundi 25 juillet 2022

1182 - Fresh Cream


Je suis pas grand fan de Clapton. Allez savoir pourquoi. Un a priori - on a ceux qu’on mérite. Derek and the Dominos, je leur avais tout de même donné leur chance, j’avais emprunté l’album Layla and Other Assorted Songs à la bibliothèque. Ça ne m’avait pas enthousiasmé, loin de là. Peut être d’ailleurs à cause de mes a priori négatifs vis à vis de Clapton. Ça n’avait pas beaucoup plus à Natacha non plus. Blind Faith aussi j’avais tenté. Sans plus de résultat. Alors, Cream, j’avais même pas essayé.

Puis, il y eut Kula Shaker. Et Govinda. La version live du single Hush. Avec le passage You’re the Sun / And as you shine on me / I Feel Free emprunté à Cream. J’ai longtemps cherché le 45 tours de I Feel Free de Cream. Jamais trouvé. Ni à Décibul. Ni à Gibert. Ni ailleurs. Alors, au bout d’un an un an et demi deux ans, j’ai commandé le premier album du groupe, Fresh Cream. Sans me faire d’illusions. Sans rien en attendre.

Et, révélation, j’adore cet album. I Feel Free donc mais aussi I’m so Glad, N.S.U. ou Four Until Late (superbe reprise de Robert Johnson) pour n’en citer que quelques-unes sont autant de chansons réjouissantes, de celles qui restent et tournent en tête très longtemps sans jamais agacer. De celles qui pourraient me donner envie d’explorer plus profondément la discographie de Clapton mais aussi celle de ses deux comparses.

Fresh Cream
Cream
Polydor 1966 / 1967 / ????

01 - I Feel Free
02 - N.S.U.
03 - Sleepy Time Time
04 - Dreaming
05 - Sweet Wine
06 - Spoonful
07 - Cat’s Squirrel
08 - Four Until Late
09 - Rollin’ and Tumblin’
10 - I’m so Glad
11 - Toad

dimanche 24 juillet 2022

1181 - Traffic


À propos de Traffic, second album de Traffic, j’ai failli dans ce billet parler de déception. D’énorme déception. Plus grande encore que pour Caravan dont j’ai reçu l’album le même jour, dans le même colis. Plus grande car, pour Traffic, je n’étais pas vierge, j’avais déjà leur premier album. Et je l’ai aimé. Je l’ai même plus qu’aimé. À tel point qu’il me fallait, après ce premier album, savoir la suite. Et vite. Très vite.

Failli parler de déception. Car la première écoute fut désastreuse. Un soufflé qui retombe plus rapidement encore qu’il n’était monté. Le disque a glissé sur moi. Totalement. Pffiout - vous vous choisirez une autre onomatopée si celle-ci ne vous convient pas. Rien. Et la seconde écoute, un ou deux jours plus tard n’a guère été différente. Et la troisième… je l’ai même oublié la troisième écoute si elle a eu lieu.

Mais lundi, en prévision de ce billet, je lui ai redonné une chance, à ce Traffic. Avec quelque réticence. Je l’ai ressorti de l’oubli où j’avais décidé de le ranger. Et il s’est passé quelque chose. J’ai retrouvé je ne sais quoi de l’ambiance de fête, de groupe, de communauté, de déconnante, de Mr. Fantasy. J’ai retrouvé ce son si particulier du groupe. Oh, ce n’est pas encore une merveille, un disque dont je ne peux plus me passer… mais il faut parfois laisser du temps (au temps ?), se laisser le temps de digérer un peu. Et se laisser le temps de revenir un peu en arrière. De redonner une chance.
Je vais sûrement, pour plein de raisons, ralentir pendant quelques temps mes achats de disques. À moi d’en faire un mal pour un bien et de mieux écouter et réécouter et réréécouter ceux que je possède déjà. Il y a sûrement des découvertes et des redécouvertes à faire.

Traffic
Traffic
Island Records 2018

01 - You Can All Join In
02 - Pearly Queen
03 - Don’t be Sad
04 - Who Knows What Tomorrow may Bring
05 - Feelin’ Alright ?
06 - Vagabond Virgin
07 - (Roamin’ Thro’ the Gloamin with) 40000 Headmen
08 - Cryin’ to be Heard
09 - No Time to Live
10 - Means to an End
11 - Here we go Round the Mulberry Bush
12 - Am I what I was or am I what I Am
13 - Withering Tree
14 - Medicated Goo
15 - Shanghai Noodle Factory

samedi 23 juillet 2022

1180 - In the Land of Grey and Pink


Après la découverte de Soft Machine, j’ai fait - comme d’habitude - des recherches internet… qui m’ont mené à la dite Scène de Canterbury, mouvement regroupant groupes de rocks psychédélique et progressif. Et à Caravan, considéré comme le groupe le plus important du mouvement. Entre prog-rock et jazz-rock, avec des touches de psychédélisme et pop baroque (ne dit-on pas pop barock ?). J’ai beaucoup lu sur le groupe et sur ses albums. Beaucoup. Surexcité. Comme si un nouveau continent s’ouvrait devant moi. De vastes étendues à découvrir. Librement. Extase promise.

J’ai failli sur Rakuten acheter 3, 4 ou 5 albums d’un coup de Caravan. Au dernier moment, hésitation. Allais-je vraiment dépenser 60 à 80 euros pour un groupe dont je n’avais jamais entendu une seule note - car je n’avais même pas fait un tour sur YouTube. J’ai joué la sécurité. Je n’en ai acheté qu’un. Celui réputé leur chef-d’œuvre. Leur meilleur. In the Land of Grey and Pink - à chaque fois j’ai envie d’inverser les deux couleurs dans le titre.

J’ai bien fait de ne pas prendre de risques. De longs soli de clavier, c’est ce qui ressort en premier. Dans un style jazzy plus que jazz. La différence ? Le jazzy m’ennuie. Des choeurs très jolis, certes… mais je cherche du beau. Disons-le, Caravan semble être le groupe que je pensais que Pink Floyd était avant que j’achète (récemment) leurs albums. Des morceaux parfaitement composés, arrangés et interprétés… mais trop bavards, trop polis, trop bien faits. Sans folie. Sans émotion qui m’atteint.

Pour ne pas finir sur cette note pessimiste, je dois avouer que depuis que je l’ai réécouté la dernière fois, il y a deux jours, lundi, un ou deux refrains me sont restés en tête. C’est un début. Ça donne envie de m’y plonger une nouvelle fois, plus tard. Tout n’est pas perdu pour Caravan. Dans quelques semaines mois peut-être aurai-je honte de ce que j’ai osé dire dans ce billet. Et je m’achèterai un paquet de disques du groupe et d’autres de la Canterbury Scene.

In the Land of Grey and Pink
Caravan
Deram / Decca 2001

01 - Golf Girl
02 - Winter Time
03 - Love to Love You (and Tonight Pigs will Fly)
04 - In the Land of Grey and Pink
05 - Nine Feet Underground
06 - I don’t Know its Name (alias the World)
07 - Aristocracy
08 - It’s Likely to Have a Name Next Week
09 - Group Girl
10 - Dissassociation / 100% Proof

vendredi 22 juillet 2022

1179 - Pink Moon


Après avoir regardé un épisode de Better Call Saul, hier soir, lundi, vers 22h-22h30, j’ai mis sur la platine Five Leaves Left de Nick Drake. Parfait album à écouter de nuit. Parfait album tout court. Que je n’écoute pas assez souvent, de manière incompréhensible.

Tout aussi incompréhensibles les années qui séparent mon acquisition de Five Leaves Left de celle de Pink Moon, troisième et dernier album de Nick Drake - il mourut trois ans après la sortie du disque, pauvre, dépressif, asocial. Je ne m’étendrai pas sur le temps encore plus long qui s’est écoulé avant que je n’achète Bryter Layter.
Dans la foulée ou presque, dans la continuité plutôt, j’ai réécouté Pink Moon ce mardi matin pendant que je travaillais à mon prochain recueil. Pink Moon est plus sec encore que Five Leaves Left. Moins d’une demi-heure. Plus aucun accompagnement. Juste Nick, sa voix, sa guitare, trois notes de piano. Le folk à l’état pur. Tout en émotions. Tout en fausse simplicité. Incompréhensible que les trois disques de Nick Drake aient été de complets échecs commerciaux à leur sortie, entre 68 et 71.

Incompréhensible enfin la pochette cartonnée qui entoure le boîtier plastique de ma réédition CD de Pink Moon. Le but ? Vendre Nick Drake comme un beau gosse à menton à fossette à la Travolta ? En faire une icône glamour ? Pourquoi chercher à cacher la couverture originale, à la fois surréaliste et tristissime ? Pas assez vendeuse cette couverture ?


Pink Moon
Nick Drake
Island Records 2000

01 - Pink Moon
02 - Place to Be
03 - Road
04 - Which Will
05 - Horn
06 - Things Behind the Sun
07 - Know
08 - Parasite
09 - Free Ride
10 - Harvest Breed
11 - From the Morning

jeudi 21 juillet 2022

1178 - Songs for Judy

Il est impossible, à moins d’être pété de thunes, de suivre le rythme actuel des publications de Neil Young. Entre ses albums, studio ou live, récemment enregistrés, ses albums studio abandonnés depuis des années et ressortis des placards (Toast, avec Crazy Horse, est le dernier date après Hitchhiker et Homegrown) et des albums live inédits, il faut avoir un sacré porte-monnaie pour suivre. Alors quand il se met à publier en plus des Bootleg Series, sur le modèle de ceux de Dylan, c’est-à-dire publier de manière officielle des albums autrefois pirates, on ne sait plus où donner du biffeton.
Les trois premiers disques de ces Bootleg Series sont des enregistrements en concert solo des années 70. On ne les compte plus les enregistrements de concerts solo de Neil. Young Shakespeare, Massey Hall, Sugar Mountain, Cellar Door ou Songs for Judy en sont autant d’exemples parmi les Performance Series (à ne pas confondre donc avec les Bootleg Series) publiés au cours des 15 dernières années.
Est-ce trop ? Évidemment non. Car tout concert de Neil Young seul avec sa guitare folk ou son piano droit est une petite merveille. Les concerts se ressemblent, les setlists s’étoffent de nouveaux titres mais se renouvellent pas vraiment, les interprétations ne varient guère et pourtant chaque nouveau disque live apporte sa propre vérité, sa propre ambiance, sa propre beauté. Chaque nouveau disque live sait se rendre indispensable dans la discographie pléthorique du Loner. Et on en redemande… même si on ne peut pas tous les acheter.

Songs for Judy
Neil Young
Reprise Records 2018

01 - Songs for Judy Intro
02 - Too Far Gone
03 - No One Seems to Know
04 - Heart of Gold
05 - White Line
06 - Love is a Rose
07 - After the Gold Rush
08 - Human Highway
09 - Tell me Why
10 - Mr Soul
11 - Mellow my Mind
12 - Give me Strength
13 - A Man Needs a Maid
14 - Roll Another Number
15 - Journey Through the Past
16 - Harvest
17 - Campaigner
18 - Old Laughing Lady
19 - The Losing End
20 - Here we are in the Years
21 - The Needle and the Damage Done
22 - Pocahontas
23 - Sugar Mountain

mercredi 20 juillet 2022

1177 - The Rocky Horror Picture Show : Absolute Treasures


Le voilà notre mon dernier CD versaillais. Je ne vais probablement plus acheter de disques pendant quelques semaines. On a suffisamment de volume à déménager sans s’en rajouter, même un CD. Et, le déménagement, il faut le financer. Économies - je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières, non. Il ne me reste qu’un disque à recevoir à Versailles. Le vinyle de. Quant au nouveau Suede, un combo vinyle-CD-12’’ bonus, prévu pour septembre, il devrait arriver à Limoges si le transfert de courrier de La Poste est fiable.

Mon notre dernier CD versaillais. The Rocky Horror Picture Show : Absolute Treasures. La B.O. du film. C’est Natacha qui le voulait, ce disque. Bonne idée pensais-je. Commande quelques jours à peine après qu’elle m’en a soumis l’idée. Reçu aujourd’hui, lundi midi. On l’a écouté ce soir. Natacha n’a rien dit. Je l’ai vu sourire à un ou deux moments. Alors je n’ai rien dit non plus. Sur le moment.

J’ai trouvé le disque atroce sur les premières plages puis rigolo le temps de quelques morceaux puis fatigant, irritant. Sans les images, une comédie musicale perd grandement de son intérêt. Et je ne suis à la base pas grand fan des comédies musicales. Non, pas un disque pour moi, ce Absolute Treasures. D’autant que j’ai eu Touch-A, Touch-A, Touch Me en tête une partie de la soirée. Agaçant à la longue. Jusqu’à ce que je passe, vers 22h15, après avoir regardé un épisode de Better Call Saul, Five Leaves Left de Nick Drake pour faire reset.

Bizzarrement, bien que le disque m’a déplu, ça ne m’a pas vacciné contre le film. J’en ai pas un mauvais souvenir du film, je crois que c’était marrant. Je dis ça, la dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a 17 ou 18 ans… et j’en tenais une belle… mais ça ne peut que m’intriguer un film - dans lequel des travestis pervertissent un couple frigide - qui plaît autant à ma femme qu’à ma mère. Il doit y avoir quelque chose qui m’a échappé.

Plus sérieusement, va falloir que je m’achète autre chose. Je ne peux pas avoir acheté tant de bons CD ici pour terminer là-dessus…

The Rocky Horror Picture Show : Absolute Treasures
The Complete Soundtrack from the Original Movie
Ode Records / The Orchad 2015

01 - Science Fiction / Double Feature
02 - Dammit Janet
03 - Over at the Frankestein Place
04 - The Time Warp
05 -Sweet Transvestite
06 - The Sword of Damocles 
07 -  I can make you a Man
08 - Hot Patootie - Bless my Soul
09 - I can make you a Man (reprise)
10 - Touch-A, Touch-A, Touch Me
11 - Once in a While
12 - Eddie
13 - Planet Schmanet et Janet
14 - Planet Hot Dog
15 - Rose tint my World
16 - I’m Going Home
17 - Super Heroes
18 - Science Fiction / Double Feature (reprise)

mardi 19 juillet 2022

1176 - We Love Life


J’ai failli mettre Let it Die de Feist sur la platine, hier, dimanche, pour redécouvrir. Natacha a fait la moue quand j’ai proposé le disque pour sonoriser notre poursuite de la mise en carton des bibliothèques. Je n’ai pas insisté. Je lui ai mis Pulp à la place.  Different Class. Sans lui demander son avis, cette fois. Pas besoin. Un de ses trois cinq disques préférés. Peut être son préféré.
Je l’ai mis aujourd’hui le Feist. Pendant que Natacha était au boulot. Elle avait raison de mouer. C’est pas terrible. Un peu chiant. Je suis allé malgré tout au bout du disque tout en essayant de mettre un point final au premier texte de mon prochain recueil - impossible étant donné que j’ai supprimé (temporairement peut-être, définitivement peut-être) toute la ponctuation. On pourra pas dire que la musique m’a perturbé, empêché de me concentrer, c’est sûr.

Après Feist, interrogation. Que passer ? J’ai commencé à ranger la pile de disques qui traînaient à côté de la platine. Different Class, parmi ceux-ci, m’a donné la solution. J’ai mis We Love Life de Pulp. Je crois que c’est la première fois que j’écoute un Pulp seul depuis que je suis avec Natacha. Depuis quinze ans. Quand je mets du Pulp, ce n’est pas que pour moi - même si j’apprécie Pulp - c’est aussi et surtout pour Natacha. Et même avant ça, j’avais juste écouté l’exemplaire de This is Hardcore emprunté à la bibliothèque de la Robertsau. Pulp, c’est pour moi, une musique de couple, de mon couple.

Nous avons acheté We Love Life, dernier album de Pulp, 20 ans d’âge, il y a 6 mois (ou à peine moins) seulement. Natacha adore pourtant Bad Cover Version, l’un des singles extraits de l’album… mais la version album n’est pas la version du clip. L’album nous plaît à tous deux, je crois. À moi plus qu’à Natacha cependant, c’est certain. C’est même probablement mon préféré de Pulp. Moins daté que Different Class, l’album définitif de la britpop - je m’aperçois qu’il n’a pas encore fait l’objet d’un billet, il va falloir remédier à ça. Moins sophistiqué, plus direct que This is Hardcore. Plus consistant que His ‘n’ Hers. En plus, l’album est produit par Scott Walker - si c’est pas la classe ultime.

We Love Life est mon album de Pulp.

We Love Life
Pulp
Island Records 2001 / 2009 (?)

01 - Weeds
02 - Weeds II (The Origin of the Species)
03 - The Night that Minnie Temperley Died
04 - Trees
05 - Wickerman
06 - I Love Life
07 - The Birds in Your Garden
08 - Bob Lind (The Only Way is Down)
09 - Bad Cover Version
10 - Roadkill
11 - Sunrise

lundi 18 juillet 2022

1175 - 1962-1966


Mon premier vrai cours d’anglais eut lieu en classe de quatrième. En sixième, j’avais choisi l’allemand comme LV1. Certes, à l’école primaire, en CM2 (ou dès le CM1 ?), une assistante prenait les élèves en demi-classe une heure par semaine mais, de ce que je m’en souviens, on n’apprenait pas grand chose. L’anglais, en classe, n’a jamais été ma passion. Euphémisme pour dire que je m’y suis toujours fait absolument chier, en cours d’anglais. D’où ma méconnaissance presque totale de la grammaire de la langue de Shakespeare.
Ce que je sais de l’anglais, je l’ai appris en musique et en film ou série. Et tout d’abord dans les livrets des disques de mes parents. Le best-of de Lennon et, surtout, l’album rouge (qui ne porte pas ce titre (c’est 1962-1966) et qui n’est d’ailleurs même pas un album mais une compilation) des Beatles. Je pense avoir appris par coeur Love me Do à l’âge de 8 ou 9 ans. Ce n’est certes pas un exploit, il n’y a qu’un couplet (répété 4 fois) de quatre vers et un refrain pas plus long mais il faut bien commencer par quelque chose. Les autres chansons de cet album rouge ont suivi. Puis, quelques années plus tard, celles de l’album bleu, bien plus riche - j’ai probablement su dire morse en anglais avant de connaître le nom de bien d’autres animaux.

Disons-le, le début de l’album rouge n’est pas terrible : Love me Do que j’évoquais plus haut c’est pas loin du degré zéro de la composition et l’écriture. La compilation a ce mérite d’illustrer parfaitement la trajectoire incroyable des Beatles. Passer en quatre années de Love me Do à Revolver - tout en se produisant sur scène incessamment à travers le monde et en tournant quelques films - n’a probablement aucun équivalent dans l’histoire de la musique pop et rock. Et encore, de Revolver, justement, l’album rouge ne propose que Eleanor Rigby (sur laquelle aucun Beatles ne joue d’instrument) et Yellow Submarine et non les morceaux les plus expérimentaux comme Tomorrow Never Knows - la progression des Beatles apparaît alors comme une succession de pas de géants.

Mes chansons préférées sur 1962-1966 ? Day Tripper (le riff) - Girl (le zzzzz) - In my Life (que d’émotion) - Norwegian Wood (le sitar).

Malheureusement, pour l’horrible Michelle, pas besoin de parler l’engliche.

1962-1966
The Beatles
Apple Records 1963 / ????

CD1
01 - Love Me Do
02 - Please Please Me
03 - From Me to You
04 - She Loves You
05 - I Want to Hold Your Hand
06 - All my Loving
07 - Can’t Buy me Love
08 - A Hard Day’s Night
09 - And I Love Her
10 - Eight Days a Week
11 - I Feel Fine
12 - Ticket to Ride
13 - Yesterday

CD2
01 - Help !
02 - You’ve Got to Hide Your Love Away
03 - We Can Work It Out
04 - Day Tripper
05 - Drive my Car
06 - Norwegian Wood (this Bird has Flown)
07 - Nowhere Man
08 - Michelle
09 - In my Life
10 - Girl
11 - Paperback Writer
12 - Eleanor Rigby
13 - Yellow Submarine

dimanche 17 juillet 2022

1174 - C’mon You Know


Autre album que je n’arrive pas à ne pas aimer : C’mon You Know, dernier album studio de Liam Gallagher - je précise studio puisqu’il a sorti un album live (que je n’ai pas encore (?) acheté) le même jour que ce C’mon You Know. Pochette assez laide et un rien démago. Titre idiot. Et les avant-goûts (Everything’s Electric co-écrit par Dave Grohl, la chanson titre…) distillés au cours des mois précédant la publication, je ne les trouvais franchement pas terribles. J’hésitais vraiment à l’acheter, cet album… mais, tout de même, ça me faisait bizzarre, très bizzarre, d’ignorer un disque de Liam.

C’est l’édition deluxe avec deux titres bonus pour le même prix (quasiment) que l’édition normale qui m’a décidé. Commandée sur le site de Gibert, payée par la vente d’une dizaine de livres de poche que je ne déménagerai pas. Reçue le jour même où j’achetais à Gibert (boulevard sainmiche) le dernier Kula Shaker et un Pink Floyd - j’en profite pour mettre dans ce billet le bon lien, celui d’hier n’était pas le bon.

C’est donc plein d’a priori négatifs que j’ai écouté ce nouvel album de Liam. Et c’était probablement le bon état d’esprit dans lequel se mettre pour découvrir ce nouvel opus. Pour se préserver préparer une bonne surprise. Car ce fut bien pour moi une bonne surprise. Les morceaux qui sonnaient mal (Everything’s Electric en tête) sur YouTube, sur l’iPad, sonnent bien mieux sur la hi-fi. L’album réserve son lot de passages obligés (Too Good for Giving Up tente de renouer avec les qualités de Once) et d’inattendus (les choeurs de More Power, pas sans rappeler ceux de You Can’t Always Get What You Want, les batteries étonnamment modernes), paraît varié sans être linéaire. Un album sur lequel Liam semble résolument regarder de l’avant - sans pour autant s’être débarrassé de son rétroviseur.
Un morceau qui se détache ? J’aime beaucoup The Joker (rien à voir avec le Steve Miller Band ou sa reprise par Fatboy Slim), l’un des deux bonus de cette édition deluxe, très révélateur de cette nouvelle approche, plus dans l’air du temps, de Liam. On verra maintenant si le plaisir tient sur la durée.

C’mon You Know
Liam Gallagher
Warner Records 2022

01 - More Power
02 - Diamond in the Dark
03 - Don’t go Halfway
04 - C’mon You Know
05 - Too Good for Giving Up
06 - It was not Meant to Be
07 - Everything’s Electric
08 - World’s in Need
09 - Moscow Rules
10 - I’m Free
11 - Better Days
12 - Oh Sweet Children
13 - The Joker
14 - Wave

samedi 16 juillet 2022

1173 - 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)


On en a parlé et parlé sur ce blog, de Kula Shaker. Encore et encore. Et encore. Depuis plus de deux ans et demi. Car on en a écouté à la maison, en voiture et ailleurs (?), du Kula Shaker. Depuis notre découverte de leur reprise de Hush. On a exploré toute leur discographie (ou presque, il nous manque quelques disques, une poignée, pour que nous soyons complets), album après album, single après single, éditions courantes et éditions plus rares. Kula Shaker est devenu une obsession.
Mais 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs) marque une étape supplémentaire dans notre relation fanatique avec Kula Shaker. C’est le premier disque du groupe que nous avons attendu, le premier publié depuis qu’on s’intéresse au groupe. Plus ou moins annoncé depuis dix-huit mois, avec un premier morceau Whatever It Is (I’m Against It) dévoilé il y a plus d’un an, l’album s’est même beaucoup beaucoup fait attendre.

Une si longue attente n’est jamais bonne. Impatience. Doute. Espérances démesurées. Redoute. On passe par tous les états quand on attend si longtemps. Et quand le titre de l’album, titre assez effroyable, il faut le reconnaître, est révélé, on doute plus encore. Et quand la couverture, plutôt réussie esthétiquement mais, sur le fond, affichant un syncrétisme assez naïf pour ne pas dire un peu niais, est à son tour rendue publique, on commence à craindre le pire. Puis, on reprend confiance, on se dit que la musique, elle, sera… sera quoi ?

Et puis le voilà enfin à la maison, prêt à être déposé sur la platine, ce sixième album du groupe, six ans après le précédent qui lui-même avait été publié après une pause de six ans - qui a dit fainéants ? - prêt à délivrer sa vérité. Ça n’a pas été facile non plus de l’obtenir. FNAC.com au 1er juillet m’annonçait encore une livraison prévue pour le 24 juin… aucun magasin FNAC ne semblait en posséder un exemplaire en rayon. Gibert n’en avait qu’à son magasin du boulevard Saint Michel (qui est en couverture de l’album, d’ailleurs). Il a fallu aller le chercher à Paris. Bon ok, ça n’a pas été si difficile.

On se prépare psychologiquement avant d’écouter un disque qu’on attend depuis longtemps. On sait qu’on va être déçus. Parce que tous les Kula Shaker nous ont déçus à la première écoute. Parce qu’un album qu’on attend depuis trop longtemps ne peut pas être à la hauteur de l’attente qu’il a suscitée. Puis on y va. On se lance. On lance le disque.

Des petits sketches comiques qui vont vite m’agacer - il faudra les passer bientôt - des morceaux qui passent les uns après les autres. Rien d’atroce… mais rien qui ne m’accroche vraiment si ce n’est les deux morceaux que je connais déjà (Whatever It Is (I’m Against It) et The Once and Future King, single dévoilé une ou deux semaines avant la sortie de l’album), mon coeur se serre au fur et à mesure, petite souffrance. C’est idiot mais je souffre quand un disque d’un groupe que j’aime ne me plaît pas. Enfin, une chanson retient vraiment mon attention… After the Fall (pt. 2 & 3)… ah zut, le disque est fini… mouais… on se met un petit Pink Floyd puis on va se coucher.

Le lendemain, nouvel essai. Ça sonne vraiment Beatles ça. Ça aussi… mais c’est pas si mal. Pas si niais qu’à la première écoute. Ça aussi, tiens. On enchaîne même deux écoutes complètes (bon, les sketches avec Crispian en chaire, on les sautera dès la fois suivante). On conquiert les chansons une par une. Il y a du mieux, il y a du bien… mais je ne suis toujours pas certain d’être totalement convaincu.

Week-end à Limoges. Pour trouver un appartement. Et pour un entretien d’embauche. Et pour visiter l’exposition de David à Saint-Léonard-de-Noblat (allez-y). Nous n’avons pas pris le temps d’encoder le disque. Après cinq ou six écoutes à la maison, on va devoirse passer du disque trois quatre cinq jours.
Pendant le week-end, plusieurs chansons de l’album me sont venues en tête. J’ai chantonné plusieurs chansons. Je les ai yahourtées avec plaisir. C’est bon signe. Très bon signe.

En écrivant ces quelques lignes, je me rappelle mes premières écoutes - désastreuses - de Standing on the Shoulder of Giants d’Oasis. C’est aujourd’hui, un album que j’adore et chéris. Je souhaite le même destin à 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)

1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)
Kula Shaker
Strange F.O.L.K. Records 2022

01 - Intro (Dearly Beloved)
02 - Whatever It Is (I’m Against It)
03 - Hometown 
04 - Burning Down
05 - Love in Separation
06 - Segue (Let us Pray)
07 - Gingerbread Man 
08 - Farewell Beautiful Dreamer
09 - Where Have all the Brave Knights Gone ?
10 - Segue (Raining Buckets)
11 - 108 Ways to Leave your Narcissist
12 - After the Fall (pt. 1)
13 - Don’t Forsake Me
14 - 303 Revisited
15 - The Once and Future King
16 - Shattered Bones
17 - After the Fall (pt. 2 & 3)
18 - Closing Words (Windows of our Hearts
19 - Bumblebee
20 - Coda (Cinema Club)

vendredi 15 juillet 2022

1172 - Let it Die


Je n’avais pas prévu d’écrire sur Let it Die de Leslie Feist aujourd’hui. Mais l’étape passionnante du jour m’a fait dormir devant la tévé… puis j’ai essayé (en vain) de remplir deutrois cartons… bref, je n’ai pas pris eu le temps de rédiger les articles envisagés pour aujourd’hui et demain (et deux pieds comme disait Steve Chainel sur l’antenne d’Eurosport cet après-midi). Du coup, je fais vite.
Vite avec Let it Die car je n’ai que peu à dire sur un album que je n’ai pas fréquenté depuis dix ans au moins. Acheté en soldes quelques mois après The Reminder, son successeur, il ne m’avait pas convaincu lors des deutrois tentatives que je lui avais octroyées. Peut-être lui accorderai-je dans les jours qui viennent, avant sa mise en carton, une nouvelle chance.

Let it Die
Feist
Polydor 2005

01 - Gatekeeper
02 - Mushaboom
03 - Let it Die
04 - One Evening
05 - Leisure Suite
06 - Lonely Lonely
07 - When I was a Young Girl
08 - Secret Heart
09 - Inside and Out
10 - Tout Doucement
11 - Now at Last
12 - Gatekeeper (full mix)

jeudi 14 juillet 2022

1171 - Love will Tear us Apart


Réédition là aussi. Achetée le même jour, au même endroit.
La différence pour Love will Tear us Apart, single le plus connu de Joy Division, est que ce n’était pas la première fois que je le voyais dans les bacs de la FNAC Parly 2. C’était même la troisième fois qu’il se proposait à moi, qu’il me suppliait, m’implorait de l’emporter. Mais j’hésitais. Parce que ce n’était qu’une réédition et que j’espérais (j’espère toujours !?!) trouver un premier pressage. Et parce que le cellophane était abîmé et que je craignais un peu pour l’état du disque.
J’ai fini par craquer. Après tout, mes deux autres singles de Joy Division sont aussi des rééditions - certes plus anciennes - et réédition n’est pas un gros mot… et si le disque avait été esquinté, la FNAC me l’aurait remboursé moyennant une éventuelle engueulade de ma part.
La pochette est superbe - comme toujours chez Factory - le disque en parfait état, les deux versions - le groupe visiblement aimait ses deux enregistrements réalisés à quelques semaines d’intervalle - de la chanson titre excellentes, l’autre face B tout autant. Pourquoi avoir attendu trois visites à la FNAC pour me laisser tenter ?

Love will Tear us Apart
Joy Division
Factory 2020

A - Love will Tear us Apart
B1 - These Days
B2 - Love will Tear us Apart

mercredi 13 juillet 2022

1170 - A Thousand Trees - Acoustic EP


Mise en carton. Des livres pour l’instant. Les disques, ce sera plus tard… mais Natacha espère déjà que quelqu’uns de ces disques disparaîtront. Je ne peux pas lui donner tort… mais non, je les garde tous… même ce A Thousand Trees - Acoustic EP des Stereophonics, deux titres extraits de l’album dans des versions acoustiques pas inoubliables, une face B qui ne l’est pas plus, inoubliable, et une reprise atroce du classique Summertime.

A Thousand Trees - Acoustic EP
Stereophonics
V2 1997

01 - A Thousand Trees 
02 - Home to Me
03 - Looks like Chaplin
04 - Summertime

mardi 12 juillet 2022

1169 - Relics


Quelques heures à Vassivière.
Découverte du (très beau) bled à Poupou, nouvel écrin de l’exposition de David - si vous passez du côté de St Léonard de Noblat, n’hésitez pas à faire le détour.

Et j’ai peut-être bien décroché un boulot.
Et on a peut-être bien trouvé un appartement.

Ajoutez à ça Relics de Pink Floyd, compilation de titres des années soixante (deux extraits de The Piper at the Gates of Dawn, des singles signés Barrett de la même période, les faces B de ces mêmes singles, des morceaux de la B.O. de More, un morceau (que Natacha adore : elle a raison) de A Saucerful of Secrets, un inédit (Biding my Time, plutôt jazzy) et, surtout, la version studio de Careful with that Axe Eugene, la raison essentielle de mon achat), dans la boîte aux lettres lors du retour à Versailles : ça ressemble à un bon week-end, non ?

Relics
Pink Floyd
Pink Floyd Records 1971 / 2016

01 - Arnold Layne
02 - Interstellar Overdrive
03 - See Emily Play
04 - Remember a Day
05 - Paintbox
06 - Julia Dream
07 - Careful with that Axe Eugene
08 - Cirrus Minor
09 - The Nile Song
10 - Biding my Time
11 - Bike

lundi 11 juillet 2022

1168 - Flashdance


Je plaide non coupable.

Flashdance (Original Soundtrack from the Motion Picture)
Casablanca 1983 / ????

01 - Flashdance… What a Feeling (Irene Cara)
02 - He’s a Dream (Shandi)
03 - Love Theme from Flashdance (Helen St. John)
04 - Manhunt (Karen Kamon)
05 - Lady, Lady, Lady (Joe Esposito)
06 - Imagination (Laura Branigan)
07 - Romeo (Donna Summer)
08 - Seduce me Tonight (Cycle V)
09 - I’ll be Here where the Heart Is (Kim Carnes)
10 - Maniac (Michael Sembello)

dimanche 10 juillet 2022

1167 - NME Presents : Festival


Journée off. Compilation inutile… et inutilisée.

NME Presents : Festival
15 Songs to Soundtrack your Summer
NME 2006

01 - Na Na Na Na Naa (live) (Kaiser Chiefs)
02 - On the Campaign Trail (The Automatic)
03 - (Little) Bubble (The Ordinary Boys)
04 - Killer (demo) (Boy Kill Boy)
05 - Missed that Sun (747s)
06 - The Only Difference Between Martyrdom and Suicide is Press Coverage (Panic! at the Disco)
07 - Leave me Alone (live) (Razorlight)
08 - Our Lawyer made us Change the Name of this Song so we don’t Get Sued (Fall Out Boy)
09 - Outsiders (live) (Franz Ferdinand)
10 - Damage (The Cooper Temple Clause)
11 - Low Happening (Howling Bells)
12 - Got to Get (Your Eyes) (Archie Bronson Outfit)
13 - Upon this Tidal Wave of Young Blood (Clap Your Hands Say Yeah)
14 - Kidz (acoustic) (Plan B)
15 - Gravity’s Rainbow (Van She remix) (Klaxons)

samedi 9 juillet 2022

1166 - Trans Europe Express


J’ai acheté Trans Europe Express de Kraftwerk dans un bac à soldes chez Gibert. Pas bien chère, donc, cette réédition vinyle d’un des albums mythiques des proto-technoïdes germains. Réédition anglophone. Le morceau que je connaissais depuis trente ans (le vinyle de papa) sous le titre Les Mannequins devient Showroom Dummies. Je chante en français par dessus le disque, les habitudes ont la vie dure. Je crois qu’il existe aussi une version germanophone. Il me reste donc deux versions de Trans Europe Express à acheter.

Ce ne sera cependant pas pour tout de suite. Car Natacha déteste Trans Europe Express. Et Kraftwerk par extension. Radio-Activity, ça la fait sourire trois minutes mais il ne faut pas trop insister ; Trans Europe Express, ça la stresse profondément. À écouter en son absence.

Trans Europe Express
Kraftwerk
Kling Klang 2009 / 2???

A1 - Europe Endless
A2 - Hall of Mirrors
A3 - Showroom Dummies
B1 - Trans Europe Express
B2 - Metal on Metal
B3 - Abzug
B4 - Franz Schubert 
B5 - Endless Endless

vendredi 8 juillet 2022

1165 - Fire


Fire, album d’Electric Six. Achat récent. Souvenir d’heures à se bidonner devant les clips vidéo de Gay Bar et, surtout, de Danger ! High Voltage - si vous ne connaissez pas, il faut aller voir ça… à tenir cependant hors de portée des enfants - il y a quinze ans.

L’album est marrant avec son mélange de rock indé ricain (parfois un peu costaud) et de funk sur fond de rythmiques presque disco mais il faut avouer que, sans les images, ça n’a pas la même saveur. C’est le problème des clips vidéo : ils prennent souvent le pas sur la musique.

Fire
Electric Six
XL Recordings 2003

01 - Dance Commander
02 - Electric Demons in Love
03 - Naked Pictures (of your Mother)
04 - Danger ! High Voltage
05 - She’s White
06 - I Invented the Night
07 - Improper Dancing
08 - Gay Bar
09 - Nuclear War (on the Dance Floor)
10 - Getting into the Jam
11 - Vengeance and Fashion
12 - I’m the Bomb
13 - Synthesizer

jeudi 7 juillet 2022

1164 - My Mistakes were Made for You


Avant de partir pour mon pénultième jour au collège, vers huit heures moins dix, écoute du e.p. My Mistakes were Made for You des Last Shadow Puppets, choisi un peu au hasard - certains prétendent qu’il fait bien les choses - dans mes rayonnages. Il y a bien longtemps que je ne l’avais pas écouté, cet e.p.

Trois temps sur cet e.p. La chanson-titre, d’abord, version album. Impeccable.
Puis trois titres live. Dont deux reprises. Une de Lee Hazlewood en duo avec Alison Mosshart des Kills. Une de Burt Bacharach (My Little Red Book, que je connaissais dans sa version par Love). Deux choix peu surprenants tant le premier album du duo-trio sonne comme un classique de pop sixties-seventies classieusement orchestrée. Les versions en public en revanche ne mettent pas vraiment en valeur les qualités du groupe qui semble un peu balourd pataud sans les arrangements de cordes et de cuivres.
Enfin, quatre titres en version acoustique. Sympathiques mais inférieurs aux versions studio.

Après, il était temps d’aller jouer au foot avec les élèves au collège. J’en ai profité pour retomber sur mon poignet blessé.

My Mistakes were Made for You
The Last Shadow Puppets
Domino 2008

01 - My Mistakes were Made for You
02 - Separate and Ever Deadly (live from New Theatre, Oxford)
03 - Paris Summer (featuring Alison Mosshart) (live from The Olympia Theatre, Paris)
04 - My Little Red Book (live from New Theatre, Oxford)
05 - The Age of the Understatement (acoustic)
06 - Standing Next to Me (acoustic)
07 - The Meeting Place (acoustic)
08 - My Mistakes were Made for You (acoustic)

mercredi 6 juillet 2022

1163 - Baby 81


Je n’ai pas envie d’écouter Baby 81 des Black Rebel Motorcycle Club aujourd’hui. De nouveau, ça ne signifie pas que c’est un mauvais album - je n’ai pas dit non plus que ç’en était un bon. C’est l’album que j’ai le moins écouté des BRMC, le dernier du groupe que j’ai acheté. Je ne peux guère en dire plus.

Ne vous fiez pas au titre, Baby 81 n’a rien à voir avec Natacha.

Baby 81
Black Rebel Motorcycle Club
RCA 2007

01 - Took Out a Loan
02 - Berlin
03 - Weapon of Choice
04 - Windows
05 - Cold Wind
06 - Not what you Wanted
07 - 666 Conducer
08 - All you do is Talk
09 - Lien on your Dreams
10 - Need Some Air
11 - Killing the Light
12 - American X
13 - Am I Only

mardi 5 juillet 2022

1162 - Dandys Rule OK


À y réfléchir rapidement, il y a probablement chaque jour dans ma discothèque plus de disques que je n’ai pas envie d’écouter que de disques que j’ai envie d’écouter. Je dis probablement parce que je n’ai pas fait le compte exact, il n’y a pas d’étude statistique cachée là-dessous. Je dis chaque jour parce que les disques que je n’ai pas envie d’écouter et ceux que j’ai envie d’écouter ne sont pas tout le temps les mêmes - un disque est susceptible de passer d’une catégorie l’autre à chaque moment.
Il y a plein de raisons pour lesquelles un disque peut ne pas me faire envie. Question d’état d’esprit. De mood - rien de tel qu’un bon anglicisme pour être parfaitement approximatif. L’avoir trop écouté dernièrement. Ne pas l’avoir écouté depuis longtemps et, donc, m’en méfier - sorte de cercle vicieux. Avoir vécu une mauvaise dernière écoute. Bref, on ne va pas chercher à être exhaustif de ce côté-là.
Ne pas avoir envie d’écouter un disque est totalement décorrélé de la qualité dudit disque, il va sans dire. On a d’ailleurs parfois envie d’écouter un mauvais disque - en tout cas ça m’arrive.

Aujourd’hui, je n’ai pas envie d’écouter Dandys Rule OK, premier album des Dandy Warhols. Il faut bien avouer que je n’ai pas souvent envie de l’écouter. Et si je n’ai pas envie de l’écouter, je ne vois aucune raison d’écrire un billet à son propos.

Dandys Rule OK
The Dandy Warhols
Capitol 1996

01 - Introduction by Young Tom
02 - The Dandy Warhols’ T.V. Theme Song
03 - Ride
04 - Best Friend
05 - Not Your Bottle 
06 - (Tony, it’s a Song Called) Lou Weed
07 - Nothin’ to Do
08 - The Coffee and Tea Wrecks
09 - Genius
10 - Dick
11 - Just Try
12 - Nothing (Lifestyle of a Tortured Artist for Sale)
13 - Grunge Betty
14 - Prelude : It’s a Fast-Driving Rave-Up with The Dandy Warhols Sixteen Minutes
15 - It’s a Fast-Driving Rave-Up with The Dandy Warhols Sixteen Minutes
16 - Finale : It’s a Fast-Driving Rave-Up with The Dandy Warhols Sixteen Minutes

lundi 4 juillet 2022

1161 - Une Rentrée 2004 - Vol. 1


Avant le volume 2, il y avait eu un Volume 1. Il y a peut-être des trucs intéressants sur ce Volume 1, à côté de ce que je connais déjà - Libertines, Interpol, l’idole de Natacha… - il faudra que je réexplore tous ces samplers un jour ou l’autre… mais là, j’ai déjà les nouveaux albums de Kula Shaker et de Liam… et tant d’autres disques à écouter.

Une Rentrée 2004 - Vol. 1
Les Inrockuptibles 2004

01 - Rock El Casbah (Rachid Taha)
02 - Bad Ass Strippa (Jentina)
03 - Shopping Bags (De La Soul)
04 - Mouth’s Cradle (Björk)
05 - Length of Love (Interpol)
06 - Just Couldn’t Tie me Down (The Black Keys)
07 - Can’t Stand me Now (The Libertines)
08 - Broken Bones (Sons and Daughters)
09 - Any Minute Now (Soulwax)
10 - Ground of Original Nature (Terranova)
11 - Someone Like You (Fast Track) (Super Discount feat. Camille)
12 - Gogol (Gonzales)
13 - My Good Deed (Shearwater)
14 - Strawberry Stain (Maggie Cheung)
15 - Rudi Can’t Fail (demo) (The Clash)
16 - A Sonic Memorial Soundwalk (Paul Auster)