Je fais les cartons. Lentement. Mais sûrement. Il n’y a presque plus de livres disponibles à la maison. Je me suis laissé de côté Dracula de Bram Stoker. Et d’ici à la publication de ce billet, je devrais avoir récupéré ma dernière commande Gibert : Sept Fous de Roberto Arlt, recommandé par un (désormais ex)-collègue à qui je confiais mon amour des auteurs sud-américains, argentins en particulier. Je commence à démonter les meubles. Les bibliothèques, les fameuses Billy de chez Ikea. Dans une de ses bibliothèques était rangée ma collection de disques jazz et classique. Je les ai donc mis en carton, mes disques jazz et classique.
Le dernier disque de jazz que j’aurai écouté à Versailles aura été The Blues and the Abstract Truth d’Oliver Nelson. Accompagné d’un casting de rêve. C’est Thomas qui me l’avait conseillé, cet album. Je l’avais emprunté à la médiathèques de Versailles. Peu de temps avant d’en acheter un exemplaire. J’ai découvert depuis qu’il existe une autre couverture, l’originale qui plus est, qui a l’air plus belle.
Formidable album. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi je l’aime. Je ne sais pas expliquer pourquoi. C’est rarement bon signe. The Blues and the Abstract Truth constitue une exception. Le charme de cet album semble étonnamment très technique. Une technique qui confine à la magie puisqu’elle fonctionne même sans comprendre. Une structure, une façon de composer, des arrangements particuliers. Je n’ai pas compris les articles que j’ai lus à propos de ce disque. Je ne ferai pas semblant. Je ne vais donc rien dire de plus. Et attendre. Quelques semaines. Un mois. Avant de pouvoir le remettre sur la platine.
The Blues and the Abstract Truth
Oliver Nelson
American Jazz Classics 2012
01 - Stolen Moments
02 - Hoe-Down
03 - Cascades
04 - Yearnin’
05 - Butch and Butch
06 - Teenie’s Blues
07 - Screamin’ the Blues
08 - The Meetin’
09 - Walk Away
10 - Trane Whistle
11 - Whole Nelson
12 - Stolen Moments (first take aka « The Stolen Moment »)
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