jeudi 31 août 2023

1584 - Countless Branches


Rentrant ce mardi d’une visite matinale aux jardins de l’évêché, j’étais d’humeur maussade, mi-aubergine mi-piment. Ça ne s’était pas passé comme attendu, ce n’était pas totalement du temps perdu non plus. Oui, le temps presse, dès la fin de la semaine… bref…
J’ai sorti Bill Fay des rayonnages. Je vous ai déjà parlé de ce singer-songwriter ultra-talentueux qui ne connut aucun succès dans les années 70, connut une éclipse de plusieurs décennies avant de revenir dans son grand âge sur le devant de la scène et de publier de nouveau des albums 40 ans après ses premiers opus. Une leçon pour tous ceux qui essaient de créer et se sentent dans l’impasse.
Bill aura 80 dans quelques jours, le 9 septembre. Les derniers journalistes à l’avoir croisé décrivent un homme très affaibli. Countless Branches, son dernier album paru sera probablement son dernier tout court. C’est la suite de Who is the Sender ?, le disque d’un vieillard apaisé, débarrassé de ses visions eschatologiques, et reconnaissant pour tout ce que la vie et l’amour lui ont apporté. Je crois que j’ai versé une larme.

Countless Branches
Bill Fay
Dead Oceans 2020

01 - In Human Hands
02 - How Long, How Long
03 - Your Little Face
04 - Salt of the Earth
05 - I will Remain Here
06 - Filled with Wonder Once Again
07 - Time’s Going Somewhere
08 - Love will Remain
09 - Countless Branches
10 - One Life
11 - Tiny
12 - Don’t Let my Marigolds Die (live in the studio)
13 - The Rooster
14 - Your Little Face (acoustic version)
15 - Filled with Wonder Once Again (band version)
16 - How Long, How Long (band version)
17 - Love will Remain (band version)

mercredi 30 août 2023

1583 - The Electric Lady Session


Dernier disque commandé en Allemagne en complément de Dead to the World, un autre 10’’, des Fleet Foxes cette fois, The Electric Lady Session. Quatre titres extraits de leur troisième album enregistrés en studio mais en direct et en public. Une grosse quinzaine de minutes en apesanteur. Un disque magique. D’une beauté subtile. Presque religieuse. On en ressort plus léger, un peu secoué. Je ne sais comment l’exprimer, l’expliquer, faire le lien mais la photo de couverture résume parfaitement la musique contenue dans les sillons du vinyle. Elle a quelque chose d’un volcan éteint. Elle ne rugit pas, elle n’explose pas, elle impose pourtant sa majesté, on s’y rend comme pour une simple balade et l’on en revient bouleversé, comme d’un pèlerinage.

The Electric Lady Session
Fleet Foxes
Nonesuch 2017

A1 - Cassius, -
A2 - - Naiads, Cassadies
B1 - Mearcstapa
B2 - On Another Ocean (January / June)

mardi 29 août 2023

1582 - Home Again EP


Réduction des frais de port, suite, j’ai commandé un des premiers e.p. de Michael Kiwanuka - ou, plus exactement, une réédition - un 10’’ (mon format préféré, je le rappelle) intitulé Home Again, comme son premier album. On retrouve évidemment la chanson titre en face A, sa nostalgie, sa mélancolie contenue, d’une beauté simple et irrésistible à la fois. Les faces B, disponibles uniquement sur ce disque, ne sont pas en reste, d’une soul sans exubérance mais d’une maîtrise absolue. Un auteur-compositeur-interprète qui se permet de laisser de tels morceaux de côté en a forcément énormément sous le pied ou est totalement inconscient. Les albums Love & Hate et Kiwanuka montrent que la première hypothèse doit être privilégiée.

Home Again EP
Michael Kiwanuka 
Communion Records 2018

A - Home Again
B1 - Now I’m Seeing
B2 - They Say I’m Doing Just Fine

lundi 28 août 2023

1581 - Here Come the Tears


Donc Brett Anderson et Bernard Butler fondent Suede au début des années 90 mais Bernard quitte le groupe pendant l’enregistrement du second album sur fond de désaccord artistique et de guerre d’égos. Brett poursuit avec Suede jusqu’au début des années 2000. Il met alors le groupe en pause, se lance dans une carrière solo avant de former un nouveau groupe, The Tears  avec Bernard. Groupe qui ne durera que deux trois ans avant qu’une nouvelle guerre entre les 2 B ne sépare définitivement (?) les deux compères. Brett ne tarda pas à reformer Suede - qui existe encore aujourd’hui.

L’album Here Come the Tears, seul témoignage (avec deux singles) de ce court rabibochage entre Anderson et Butler, est plutôt très agréable mais peine à se démarquer radicalement du groupe qui a révélé les deux leaders concurrents. Je l’ai commandé après avoir réuni toute la discographie de Suede.

Here Come the Tears
The Tears
Indepediente 2005

01 - Refugees
02 - Autograph
03 - Co-Star
04 - Imperfection
05 - The Ghost of You
06 - Two Creatures 
07 - Lovers
08 - Fallen Idol
09 - Brave New Century
10 - Beautiful Pain
11 - The Asylum
12 - Apollo 13
13 - A Love as Strong as Death

dimanche 27 août 2023

1580 - Two Times


Le problème, c’est toujours les frais de port. Le disque de Nono, en le commandant seul - ou presque - ça me doublait le prix. Du coup, j’ai pris trois autres disques chez le même vendeur. Dont le 45 tours de Two Times de The Blakes. Je dois être le seul gars au monde à acheter en 2023 un single de The Blakes. Je ne sais ce que ça fait de moi. Un original ou un crétin. La différence n’est pas énorme, les deux me vont. La face B, Die, est plutôt sympa. Plus représentative, niveau style musical, de l’album que la face A à vrai dire. Tiens, d’ailleurs, ça m’a donné envie de le réécouter ce premier album - ils en ont commis trois autres (dont je n’ai jamais entendu une note) avant de disparaître - toujours aussi sympa.

Two Times
The Blakes
Light in the Attic 2007

A - Two Times
B - Die

samedi 26 août 2023

1579 - New Noises Vol. 170


Un disque n’arrivant jamais seul - n’est-ce pas proverbial ? - un sampler accompagnait le Rolling Stone acheté pour Dead to the World. J’ai pris des notes en écoutant le CD. Je me doutais sûrement de quelque chose. Deux pages (A5) de notes. Qui peuvent se résumer ainsi : de la merde pour Ricains. Voix nasales, arrangements country, composition déficiente. J’ai bien fait de garder trace de cette écoute de New Noises Vol. 170 (170 ?!? - espérons qu’il y eut de meilleurs crus) : il n’y en aura jamais d’autre a priori.

En attendant, faut que je me remette à la langue de Peter Handke… ça parle même de Pulp et de Sparks - message pour ceux qui prétendaient que je n’avais jamais évoqué ces derniers sur ce blog.


New Noises Vol. 170
Rolling Stone 2023

01 - Stolen Moments (Lucinda Williams)
02 - Exhausting Lover (Ben Folds)
03 - Wind (Bill Pritchard)
04 - Try to Fail Again (Palila)
05 - Everything at Once (Rodney Crowell)
06 - Death Wish (Jason Isbell and the 400 Unit)
07 - Warm by the Fire (Lloyd Cole)

vendredi 25 août 2023

1578 - Dead to the World


Nous parlions, Natacha et moi, de la disparition du format single. Même Nono, il n’en fait plus ? L’aîné des Gallagher semblait le dernier espoir. Non, je ne crois pas, pas même Nono… mais je vais tout de même vérifier… mais de singles pour Council Skies, il n’y en a pas eu…
à part un 45 tours offert avec le numéro du mois de mai de l’édition allemande du magazine Rolling Stone. Je ne pouvais pas laisser passer tel objet, je l’ai commandé dès notre retour de vacances. La pochette reprend celle de l’album mais en couleurs. Dead to the World occupe la face A. Le remix par Robert Smith de Pretty Boy, la face B.

Dead to the World
Noel Gallagher’s High Flying Birds
Sour Mash / Rolling Stone 2023

A - Dead to the World
B - Pretty Boy (Robert Smith remix)

jeudi 24 août 2023

1577 - De Stijl


J’ai mis White Blood Cells des White Stripes sur la platine samedi. C’était toujours aussi excellent. Jouissif. Incroyable album. Du coup, lundi après-midi, moment de faiblesse, j’ai redonné une chance à Elephant, son successeur. Désolé, c’était nul. Ça m’a agacé à un point. J’ai coupé à mi-album. Je n’ai pas osé enchaîner avec De Stijl - formidable titre d’album au passage - je n’aurais pas été objectif. Peur d’être dégoûté.

De Stijl
The White Stripes
XL Recordings 2001

01 - You’re Pretty Good Looking (for a Girl)
02 - Hello Operator
03 - Little Bird
04 - Apple Blossom
05 - I’m Bound to Pack it Up
06 - Death Letter
07 - Sister, do you Know my Name ?
08 - Truth Doesn’t Make a Noise
09 - A Boy’s Best Friend
10 - Let’s Build a Home
11 - Jumble, Jumble
12 - Why Can’t You be Nicer to Me ?
13 - Your Southern Can is Mine

mercredi 23 août 2023

1576 - Abbey Road


Le cellophane autour de l’album Abbey Road des Beatles arborait la pastille ronde du Prix Vert Nouveauté de la FNAC. 19 euros 99. Étrange, me dis-je. Effectivement, cette réédition 2 CD date de 2019, c’est loin d’être une nouveauté. Et à la caisse, j’insistai pour qu’on me fasse payer le prix indiqué au dessus du code barre, sur l’étiquette collée au dos de la pochette et non ce fameux prix vert. L’hôtesse de caisse dut obtempérer, c’est la loi. Je ne payai donc que 17 euros…

Abbey Road commence par deux morceaux parmi les meilleurs des Beatles, Come Together et Something. Dur pour McCartney (la niaise Maxwell’s Silver Hammer et le tentative rock de Oh! Darling) de prendre la suite. Octopus’s Garden, pourtant pas un chef d’œuvre, tout en naïveté, arrive à point nommé pour relancer l’album. Avant que I Want You (She’s so Heavy) - que je ne pouvais écouter sur le vinyle - écrase tout sur son passage. Here Comes the Sun ouvre la seconde partie (la face B) de l’album. Décidément, sur Abbey Road, les Beatles ont su mettre tous leurs atouts aux débuts. Because offre de belles (très) belles harmonies vocales mais semble ne pas véritablement adopter de structure. Suit le fameux medley. Des bouts de chansons inachevées de McCartney et Lennon mis bout à bout - mais qui occupent des plages séparées. Et je dois dire que prises, séparément ces pistes ne m’enthousiasment pas totalement mais que l’ensemble, en revanche, fonctionne à merveille. Un feu d’artifice bourrés de bonnes idées.

Le deuxième CD propose les chansons de l’album, dans l’ordre de l’album mais dans des versions différentes (démos, prises alternatives).

Abbey Road
The Beatles
Apple Records 2019

CD1
01 - Come Together
02 - Something
03 - Maxwell’s Silver Hammer
04 - Oh! Darling
05 - Octopus’s Garden
06 - I Want You (She’s so Heavy)
07 - Here Comes the Sun
08 - Because
09 - You Never Give Me Your Money
10 - Sun King
11 - Mean Mr. Mustard
12 - Polythene Pam
13 - She Came in through the Bathroom Window
14 - Golden Slumbers
15 - Carry that Weight
16 - The End
17 - Her Majesty

CD2
01 - Come Together (take 5)
02 - Something (studio demo)
03 - Maxwell’s Silver Hammer (take 12)
04 - Oh! Darling (take 4)
05 - Octopus’s Garden (take 9)
06 - I Want You (She’s so Heavy) (Trident Recording Session & Reduction Mix)
07 - Here Comes the Sun (take 9)
08 - Because (take 1 - instrumental)
09 - You Never Give Me Your Money (take 36)
10 - Sun King (take 20)
11 - Mean Mr. Mustard (take 20)
12 - Polythene Pam (take 27)
13 - She Came in through the Bathroom Window (take 27)
14 - Golden Slumbers / Carry that Weight (takes 1-3)
15 - The End (take 3)
16 - Her Majesty (takes 1-3)

mardi 22 août 2023

1575 - Quartet


J’achète, j’ai acheté beaucoup de disques en une année à Limoges. De styles très différents… seul un domaine pâtit réellement de notre déménagement : le partie jazz de ma collection. À part d’un Coltrane (formidable) fraîchement sorti des cartons de Impulse !, j’ai l’impression de ne pas avoir énormément étendu mon territoire de ce côté de la musique. Le rayon jazz est ridicule (et moche) à la FNAC - tout l’opposé de celui de Gibert Versailles, le plus beau du magasin - et celui de Point Show manque de quelque chose, je ne sais quoi, pour que je parvienne à m’y plonger et à en ressortir des disques sur lesquels je suis prêt à miser. Ma non-fréquentation de la médiathèque n’aide pas non plus à approfondir ma connaissance de la musique jazz.
C’est d’ailleurs à la médiathèque de Versailles que j’ai découvert Quartet, album d’Archie Shepp et Bill Dixon. Quatre morceaux free où les soli tordent le thème, le font grincer, chevroter, sautiller, l’allongent et le réduisent en poussière. L’édition que je possède, commandée quelques mois après cette découverte, propose à la suite un enregistrement par chacun des deux leaders séparés, Archie Shepp sur les plages 5 à 7, Bill Dixon sur les plages 8 à 14.



Quartet
Archie Shepp / Bill Dixon
‘In’ Crowd Records 2013

01 - Trio
02 - Quartet
03 - Somewhere
04 - Peace
05 - Where Poppies Bloom (Where Poppies Blow)
06 - Like a Blessed Baby Lamb
07 - Consequences  
08 - Winter Song 1964 Section I
09 - Winter Song 1964 Section II
10 - Winter Song 1964 Section III
11 - Winter Song 1964 Section IV
12 - Winter Song 1964 Section V
13 - Winter Song 1964 Coda
14 - The 12th December

lundi 21 août 2023

1574 - Talking Heads : 77


Alors, bien sûr, il y a Psycho Killer… oui, il y a Psycho Killer… que nous avons transformé en Psycho Kitten quand nous l’écoutons avec un verre en trop dans le pif et que Souris - notre chat - proteste qu’il est tard, l’heure d’aller se pieuter… mais le reste de l’album ? les dix autres morceaux de Talking Heads : 77 ?

J’ai profondément envie d’aimer Talking Heads : 77. Je crève d’envie d’aimer le premier album des Talking Heads. Pourtant, il y a quelque chose qui fait que ça ne veut pas, ça ne fonctionne pas chez moi. Je ne sais quoi. Peut-être le son de cette réédition CD pourrie, probablement vendue à bas prix - je ne me souviens plus ni où ni quand je l’ai achetée. Ou alors c’est que, malgré mon envie, ce style d’étudiants en art qui mêlent humour décalé et sérieux de la haute ambition artistique me laisse et me laissera toujours sur le carreau. Ça marche parfaitement sur Psycho Killer - qui était la seule chanson que je connaissais en achetant le disque - mais sur 11 chansons, ça m’use.

Pas grave, je réécouterai encore et encore. Et peut-être que j’achèterai une réédition mieux foutue. Et d’autres albums du groupe. Il faudrait peut-être qu’on écoute l’album entier avec Natacha et pas seulement Psycho Killer. Elle saura sûrement me donner les clefs si, elle-même, ça lui plaît. Car j’ai vraiment envie d’aimer les Talking Heads.

Talking Heads : 77
Talking Heads
Sire ????

01 - Uh-Oh, Love Comes to Town
02 - New Feeling
03 - Tentative Decisions 
04 - Happy Day
05 - Who is It ?
06 - No Compassion
07 - The Book I Read
08 - Don’t Worry about the Government
09 - First Week / Last Week… Carefree
10 - Psycho Killer
11 - Pulled Up

dimanche 20 août 2023

1573 - I Get Along



Mes deux exemplaires du e.p. I Get Along, je crois les avoir achetés au Virgin Megastore de Strasbourg. Je me trompe peut-être. Je ne sais plus si j’ai acheté les deux en même temps ou à des dates bien séparées. Ni si je possédais déjà mon exemplaire du single Don’t Look Back into the Sun - la chanson en question étant le principal intérêt du disque.
C’est un disque pour le marché américain. C’est donc un disque mal foutu, comme souvent - pourquoi, après tout, donner de la confiture à des cochons ? Le morceau titre, très punk (et très bon), est issu du premier album. Il s’enchaîne très mal avec Don’t Look Back into the Sun qui sonne comme une démo en comparaison - on passe d’un son très épais à un son beaucoup plus aéré qui semble presque faiblard. Comment gâcher une petite merveille.
La version vinyle du e.p. a un gros avantage par rapport au CD. Elle isole les deux premiers titres de la daube qui suit. Trois chansons ni fun ni bien foutues. Indignes d’être fixées sur microsillon. De quoi donner du grain à moudre à ceux qui considéraient les Libertines comme des pitres tout juste aptes à réussir vaguement une bonne mélodie de temps à autre au milieu de beaucoup de bruit pour rien.

I Get Along
The Libertines
Rough Trade America 2003

A1 - I Get Along
A2 - Don’t Look Back into the Sun
B1 - The Delaney
B2 - Mayday
B3 - Skag & Bone Man

samedi 19 août 2023

1572 - Disraeli Gears


En 2004 - je viens de vérifier la date - une version deluxe de Disraeli Gears, second album de Cream, fut publiée et couverte d’éloges par Rock & Folk que je lisais à l’époque comme une bible. Je ne sais plus ni où ni comment j’ai eu accès à l’album - était-ce une précédente réédition CD empruntée je ne sais où ? des mp3 téléchargés par biais pas tout à fait légaux ? directement sur les bornes d’écoute d’une FNAC ? - je me rappelle seulement avoir détesté.
Était-ce la piètre qualité sonore de cette première source ? - ça n’aurait pas été une première… était-ce parce que j’attendais un festival psychédélique que Disraeli Gears n’est pas ? était-ce parce que j’étais de mauvais humeur et de mauvaise foi ? sont-ce mes goûts qui ont évolué ? Le résultat est le même : j’avais tort, Disraeli Gears est excellent (presque) de bout en bout. Supérieur même à Fresh Cream - qui m’a convaincu donner une seconde chance à Disraeli Gears - dont il est le successeur.
Non ce n’est pas le feu d’artifice psyché que la couverture laisse présager. Non, ce n’est pas l’album de pur blues qu’on imagine d’un disque de Clapton. C’est pile entre les deux. Un équilibre d’autant plus précieux qu’il est précaire. On regrettera seulement le chant faiblard sur Blue Condition et le final inutile façon cabaret décadent… pas de quoi faire de l’ombre aux petites merveilles que sont Strange Brew, Sunshine of Your Love, Tales of Brave Ulysses

Disraeli Gears
Cream
Polydor ????

01 - Strange Brew
02 - Sunshine of Your Love
03 - World of Pain
04 - Dance the Night Away
05 - Blue Condition
06 - Tales of Brave Ulysses
07 - Swlabr
08 - We’re Going Wrong
09 - Outside Woman Blues
10 - Take it Back
11 - Mother’s Lament

vendredi 18 août 2023

1571 - Atom Heart Mother


Comme de Meddle, on ne profite pleinement de Atom Heart Mother « l’album à la vache » de Pink Floyd qu’en vinyle - le mien vient de chez Marie-Claire, merci encore et encore. Ce n’est que par la division en deux faces qu’on peut saisir toute l’ambition, la démesure d’un groupe qui ose un instrumental (en collaboration avec Ron Geesin, compositeur autodidacte) de plus de vingt minutes et qui ne semble n’avoir pour limite que le manque de place sur le disque…
D’un autre côté, les trois dernières fois que j’ai écouté Atom Heart Mother, c’était en voiture, les mp3 encodés à partir du CD

Atom Heart Mother
Pink Floyd
Harvest 1970

A - Atom Heart Mother
B1 - If
B2 - Summer ‘68
B3 - Fat Old Sun
B4 - Alanis Psychedelic Breakfast

jeudi 17 août 2023

1570 - The Magic Whip


J’avais un bon d’achat sur Rakuten qui expirait le 8 août. Aux alentours du 5 j’ai donc commandé pour le dépenser - hors de question de gâcher. Comme je suis dans une période Blur - j’ai écouté le dernier (encodé avant le départ) en cachette pendant les vacances, quand Natacha allait courir - j’en ai profité pour me prendre le seul album du groupe qui manquait à me collection. C’est ainsi que The Magic Whip avec ses airs de disque japonais (obi, idéogrammes…) qu’il n’est pas m’attendait dans ma boîte aux lettres cette après-midi à mon retour. À quoi ressemble-t-il ce cru 2015 ? Aucune idée, on verra ça demain… je suis crevé.

The Magic Whip
Blur
Parlophone 2015

01 - Lonesome Street
02 - New World Towers
03 - Go Out
04 - Ice Cream Man
05 - Thought I was a Spaceman
06 - I Broadcast
07 - My Terracotta Heart
08 - There are too many of Us
09 - Ghost Ship
10 - Pyongyang
11 - Ong Ong
12 - Mirrorball

mercredi 16 août 2023

1569 - I Get Along



L’e.p. I Get Along des Libertines, destiné au marché américain, je l’ai en CD et en vinyle. Il sera donc temps d’en reparler plus tard, quand je n’aurai pas à faire mes au revoir à l’océan. (cf.)

I Get Along
The Libertines
Rough Trade 2003

01 - I Get Along
02 - Don’t Look Back into the Sun
03 - The Delaney
04 - Mayday
05 - Skag & Bone Man

mardi 15 août 2023

1568 - Isn’t Anything


Un billet rapide - il est déjà plus de 23 heures - pour rappeler à tous ceux qui l’auraient oublié que My Bloody Valentine, à la toute fin des années 80, tout début des années 90 fut le meilleur groupe du monde - peut-être l’est-il toujours… et que leurs deux albums majeurs, Isn’t Anything (ici dans une réédition vinyle de 2003 achetée, si je me le rappelle bien, au Virgin Megastore des Champs aux alentours de 2010 - je possédais déjà un exemplaire CD depuis longtemps) et Loveless gardent intactes leur force et leur inventivité 30-35 ans après leur publication.

Isn’t Anything
My Bloody Valentine 
Plain Recordings 2003

A1 - Soft as Snow (but Warm Inside)
A2 - Lose my Breath
A3 - Cupid Come
A4 - (When You Wake) You’re Still in a Dream
A5 - No More Sorry
A6 -  All I Need
B1 - Feed me with your Kiss
B2 - Sueisfine
B3 - Several Girls Galore
B4 - You Never Should
B5 - Nothing Much to Lose
B6 - I Can See It (but I Can’t Feel It)

lundi 14 août 2023

1567 - Back to Black


J’ai découvert Amy Winehouse de la même façon et à la même période que The Enemy : le clip de Rehab passait en bouche sur la chaîne musicale anglaise que je regardais tout le temps (était-ce VH1 ?). Et comme The Enemy, je n’écoute plus beaucoup Amy… mais pour des raisons opposées.
Back to Black est difficile à écouter car c’est un album trop fort, trop plein d’émotions, de sentiments sans compromis, de rage de vivre à fond quitte à en crever. C’est un testament, un journal intime, une confession impudique. Et le destin d’Amy a prouvé que rien dans ces 10 chansons, dans Rehab, dans You Know I’m no Good, dans Back to Black - je cite les morceaux les plus forts de l’album - n’était du chiqué, de la pose, de la fiction.
Je n’écoute plus beaucoup Amy car c’était la meilleure. Et on ne peut pas lutter bien longtemps avec les meilleurs.

Back to Black
Amy Winehouse
Universal 2007

01 - Rehab 
02 - You Know I’m no Good
03 - Me & Mr Jones
04 - Just Friends
05 - Back to Black
06 - Love is a Losing Game
07 - Tears Dry on their Own
08 - Wake Up Alone
09 - Some Unholy War
10 - He Can Only Hold Her

dimanche 13 août 2023

1566 - Riot City Blues


En 2006, Primal Scream décide de se la jouer Rolling Stones à fond. Ça donne Riot City Blues. Le disque est mal aimé. Les critiques comme les fans le considèrent comme un des plus faibles du groupe. Alors certes, c’est pas XTRMNTR ou More Light… mais moi, j’aime beaucoup ce côté rétro, cette espèce de pause dans la discographie d’un groupe qui se sera essayé au dub, à la techno, voire à la dance… un retour en arrière pour mieux prendre de l’élan.

Riot City Blues
Primal Scream
Columbia 2006

01 - Country Girl
02 - Nitty Gritty
03 - Suicide Sally & Johnny Guitar
04 - When the Bomb Drops
05 - Little Death
06 - The 99th Floor
07 - We’re Gonna Boogie
08 - Dolly (Sweet Rock and Roll)
09 - Hell’s Comin’ Down
10 - Sometimes I Feel so Lonely

samedi 12 août 2023

1565 - Howl


Mêmes causes, mêmes effets. Leur batteur écarté / viré / démissionnaire / en congé (rayer les mentions inutiles), le Black Rebel Motorcycle Club réduit à un duo, s’offre une parenthèse purement acoustique après avoir fait hurler les guitares sur leurs opus précédents. Toutes proportions gardées - ne me faites pas dire ce que je ne pense même pas - Howl est en quelque sorte le Adore des BRMC.
Ça donne un album folk teinté de gospel voire de soul blanche. C’est très beau, c’est réjouissant et même très frais… pendant une moitié de disque, en particulier sur le titre d’ouverture Shuffle Your Feet ou sur le premier single Ain’t no Easy Way. Ça patauge un peu par la suite, le disque est un peu longuet et on frôle l’ennui. Belle tentative… mais on applaudit le retour d’un batteur.

Howl
Black Rebel Motorcycle Club
Echo 2005

01 - Shuffle Your Feet
02 - Howl
03 - Devil’s Waitin’
04 - Ain’t no Easy Way 
05 - Still Suspicion Holds you Tight
06 - Fault Line
07 - Promise
08 - Weight of the World
09 - Restless Sinner
10 - Gospel Song
11 - Complicated Situation
12 - Sympathetic Noose
13 - The Line / Open Invitation

vendredi 11 août 2023

1564 - Flowers & Football Tops


Le peu que j’ai à dire du single - édition CD - Flowers & Football Tops ressemble fort au peu que j’en ai dit à propos d’un des 45 tours du même titre. Excepté que Cruel Moon, la face B, proposée ici en session radio, n’était pas un morceau de Glasvegas mais du mini album A Snowflake Fell (and it Felt like a Kiss) dont ce n’était pas le morceau le plus marquant.

PS : C’est au tour de Robbie Robertson, leader de The Band de partir. Hommage.

Flowers & Football Tops
Glasvegas
Columbia 2009

A - Flowers & Football Tops
B - Cruel Moon (live)

jeudi 10 août 2023

1563 - 13


Après avoir acheté The Ballad of Darren, c’est tout naturellement que j’ai eu envie de me replonger dans 13, bien des années après ma dernière écoute il me semble. Et je crois que ce fut le même choc qu’en 1999. Car il ne faut pas se fier au gospel de Tender et à la ballade rock Coffee & TV, les deux principaux singles de l’album : 13 est un disque foncièrement expérimental. Des décharges électriques, des bidouillages électroniques, du bruit, des accélérations brutales, des ralentissements inattendus, Blur se livrait sans retenue. Le groupe eut d’ailleurs du mal à survivre et Think Tank, le successeur de 13, fut l’album de la séparation.
Ajoutons à ce concours d’éloges une pochette peinte par Graham Coxon, guitariste du groupe, comme toutes les pochettes des singles - que je compte bien acquérir d’ici quelques temps - extraits de 13, il n’y a plus de quoi bouder son plaisir… même s’il est vrai que 13 peut se révéler épuisant…

PS : Sixto Rodriguez vient de passer l’arme à gauche. Hommage. Et plutôt deux fois qu’une.

13
Blur
Food 1999

01 - Tender
02 - Bugman
03 - Coffee & TV
04 - Swamp Song
05 - 1992
06 - B.L.U.R.E.M.I.
07 - Battle
08 - Mellow Song
09 - Trailerpark
10 - Caramel
11 - Trimm Trabb
12 - No Distance Left to Run
13 - Optigan 1

mercredi 9 août 2023

1562 - Don’t Believe the Truth


J’ai été méchant la dernière fois que j’ai parlé de l’album Don’t Believe the Truth, sixième opus d’Oasis… ce qui ne signifie pas que j’avais tort… l’édition européenne ne bénéficie même pas de l’instrumental Can Y’see it Now ?, plagiat sympathique d’un obscur morceau de Pulp. Il semble qu’il y a un DVD dans cette édition… j’en avais oublié l’existence alors pouvoir dire ce que contient ce documentaire appelé The Ear has no Memory

Don’t Believe the Truth
Oasis
Helter Skelter 2005

CD
01 - Turn Up the Sun
02 - Mucky Fingers
03 - Lyla 
04 - Love like a Bomb
05 - The Importance of Being Idle
06 - The Meaning of Soul
07 - Guess God Thinks I’m Abel
08 - Part of the Queue
09 - Keep the Dream Alive
10 - A Bell will Ring
11 - Let There be Love

DVD
01 - The Ear has no Memory
02 - Lyla Promo Video

mardi 8 août 2023

1561 - Let it Be


Il y a pire que la pourtant très pénible Let it Be - tout ce qu’on peut détester chez McCartney - il y a sa détestable - que Macca adore - face B, You Know my Name (Look Up the Number) - tout ce qui peut être pénible chez Lennon. 45 tours probablement acheté 2 euros chez Décibul, Versailles - mais je me trompe peut-être.

Let it Be
The Beatles
Apple 1970

A - Let it Be
B - You Know my Name (Look Up the Number)

lundi 7 août 2023

1560 - Begin Here

Il nous restait une heure ou quelque chose comme ça avant de partir en vacances. Il me restait devrais-je dire. Natacha avait à faire, j’ai la chance d’avoir moins à préparer. Bref, on ne va pas rentrer dans les détails. En attendant, j’eus envie d’écouter les Zombies. Oui, ça arrive, ça m’arrive d’avoir soudainement envie des Zombies.
Et là, hésitation. Begin Here ? Avec la formidable, la plus que parfaite, l’excellentissime - on aura compris toute l’admiration que j’ai pour la chanson - She’s not There. J’hésite, oui. Car il y a She’s not There et quelques autres morceaux de très bonne facture… mais il y a aussi des longueurs, des chansons beat en pilotage automatique, une reprise parmi un million d’autres de Summertime… oui, Begin Here n’est qu’à moitié - au tiers ? - une réussite alors j’hésite.
Et finalement, je me décide, je vais à la facilité, vers la perle, vers le chef d’œuvre absolu Odessey and Oracle. C’est le problème quand on produit un album de la qualité de Odessey and Oracle. Tout autre disque paraît un peu dispensable… sauf s’il contient She’s not There.

Begin Here
The Zombies
Big Beat Records 1999

01 - Road Runner
02 - Summertime
03 - I Can’t Make Up my Mind
04 - The Way I Feel Inside
05 - Work ‘n’ Play
06 - You’ve Really Got a Hold on Me / Bring it on Home to Me
07 - She’s not There
08 - Sticks and Stones
09 - Can’t Nobody Love You
10 - Woman
11 - I don’t Want to Know
12 - I Remember when I Loved Her
13 - What More can I Do 
14 - I’ve Got my Mojo Working
15 - It’s Alright with Me
16 - Sometimes
17 - Kind of Girl
18 - Tell Her No
19 - Sticks and Stones (alternate take)
20 - It’s Alright with Me (alternate take)
21 - I Know She Will (demo)
22 - I’ll Keep Trying (demo)

dimanche 6 août 2023

1559 - Supernatural Superserious


Je ne sais plus pourquoi j’ai le single Supernatural Superserious de R.E.M. dans ma collection. Je ne collectionne pas les singles du groupe de Michael Stipe, pas même les albums - même si j’y songe. Le plus probable est que j’ai vu le disque à la FNAC ou chez Gibert et l’ai pris pour mon frère qui lui était un fan du groupe… mais que mon frère l’avait déjà acheté de son côté.
La chanson est un rock indé un peu costaud joué à toute blinde à la manière de ce que le groupe produisait dans ses dernières années. La face B est un instrumental qui, au contraire, me semble peu ressembler à du R.E.M.. Écrite en collaboration avec un musicien extérieur au groupe, il est possible qu’elle soit issue d’une sorte de jam.

Supernatural Superserious
R.E.M.
Warner Bros. 2008

01 - Supernatural Superserious
02 - Airliner

samedi 5 août 2023

1558 - We’ll Live and Die in these Towns


2006-2007. Je vis en collocation avec des camarades de promo. Ça nous permet d’habiter un grand appartement meublé rue de la Roquette, dans le 11ème. Tout confort. Presque du luxe. On a même le câble. Je regarde très très régulièrement les clips sur les chaînes britonnes. C’est là que je découvre The Enemy, je ne sais plus par quel(s) single(s), Had Enough, Away from Here ou It’s not OK
Le trio aux coupes de cheveux en provenance des années 60, aux morceaux soft-punk toutes guitares dehors et aux revendications sociales me plaît bien. Du sous-Jam… mais je n’aime pas les Jam… j’achète l’album We’ll Live and Die in these Towns chez Gibert puis tous les singles que je trouve, chez Gibert également ou au Virgin Megastore des Champs. Singles qui aujourd’hui permettent de remplir mes journées de flemme.
Je ne renie pas mon amour passé pour The Enemy… mais que tout ceci paraît bien vain aujourd’hui.

We’ll Live and Die in these Towns
The Enemy
Warner 2007

01 - Aggro
02 - Away from Here
03 - Pressure
04 - Had Enough
05 - We’ll Live and Die in These Towns
06 - You’re Not Alone
07 - It’s not OK
08 - Technodanceaphobic
09 - 40 Days and 40 Nights
10 - This Song
11 - Happy Birthday Jane

vendredi 4 août 2023

1557 - True Skies


Je ne me souviens plus comment, où j’ai entendu parler la première fois de The Shining, formé autour de deux anciens membre de The Verve, le bassiste Simon Jones et le guitariste Simon Tong. Je me rappelle très bien en revanche avoir écouté en boucle l’album True Skies en ligne - proposé en écoute libre sur le site officiel du groupe - et d’avoir bien galéré après pour le dénicher chez le disquaire.
Il y a un petit moment que je ne l’ai pas mis sur la platine. Ça se compte en années. Il faudrait que je l’encode pour pouvoir l’hurler en voiture. Je me souviens des chansons, des paroles, elles me reviennent facilement. La musique de The Shining était en effet peu novatrice. Du bon gros rock façon post-britpop vaguement psychédélique, toujours à la recherche du refrain qui trotte en tête. Natacha n’a pas aimé, l’une des rares fois où je lui ai fait écouter. Elle a probablement raison, c’est sûrement pas terrible comme disque… mais j’ai droit aussi d’aimer des trucs pourris.
Le groupe était probablement déjà dissous quand True Skies s’est retrouvé dans les bacs. Simon Jones a formé un autre groupe avec Nick McCabe qui n’a sorti qu’un album. Simon Tong a trouvé un nouveau job auprès de Damon Albarn. Les autres membres de The Shining sont retournés à l’anonymat dont ils n’étaient jamais vraiment sortis.

True Skies
The Shining
Zuma 2002

01 - Quicksilver
02 - Young Again
03 - Find a Reason
04 - Crest of an Ocean
05 - Show You the Way 
06 - I Wonder How
07 - I am the One
08 - Danger
09 - Find Your Way Home
10 - What You See
11 - Until the End
12 - Quicksilver - Outro

jeudi 3 août 2023

1556 - Up the Bracket


Natacha, depuis la salle de douche, à l’autre bout de l’appartement ou presque, a cru que c’était Souris (notre chat) qui hurlait… non, c’était le début de Up the Bracket que je passais quelques heures avant que nous partions en vacances.
Aussi étrange que ça me paraît, je n’avais pas encore écrit de billets sur les singles du premier album des Libertines ? J’en ai pourtant quelques uns dans ma collection. D’un autre côté, cette édition de Up the Bracket n’a que peu d’intérêt. Up the Bracket et Boys in the Band (qui aurait pu voire dû être la face A du single) sont les versions album. Quant à Skag & Bone Man, c’est un joyeux bordel sans queue ni tête ni intérêt musical… des singles des Libertines, il y en a des mieux.

PS : évoquant les Libertines, j’ai découvert un nouveau doublon sur ce blog. Nécessité de produire un nouveau billet : j’ai bissé le 1340 avec les Strokes

Up the Bracket
The Libertines
Rough Trade 2022

01 - Up the Bracket
02 - Boys in the Band
03 - Skag & Bone Man

mercredi 2 août 2023

1555 - A Song for the Lovers


Je ne me souviens plus si j’ai eu le single A Song for the Lovers avant ou après l’album Alone with Everybody. Je pense que le single est venu plus tard. Je n’en suis pas certain.
La photo de couverture m’a longtemps impressionné. Cette façon qu’a Richard Ashcroft d’embrasser son épouse Kate Radley (ex-Spiritualized) en la saisissant par la nuque et la mâchoire, comme s’il la dévorait. J’ai essayé avec Natacha, un jour, il y a longtemps, elle n’a pas apprécié - j’ai dû mal m’y prendre.
Si la chanson-titre était probablement le meilleur morceau de l’album, les faces B auraient eu du mal à y trouver leur place. (Could be) A Country Thing, City Thing, Blues Thing bénéficie d’un bon son, d’arrangements sympathiques et d’une voix en forme mais reste une composition un peu timide et longuette. Quant à Precious Stone, c’est assez rare pour le signaler avec l’ex-leader de The Verve, le chant n’est pas à la hauteur…

A Song for the Lovers
Richard Ashcroft
Hut Recordings 2000

01 - A Song for the Lovers
02 - (Could be) A Country Thing, City Thing, Blues Thing
03 - Precious Stone

mardi 1 août 2023

1554 - The Great Genius of Sarod


J’avais envie de l’odeur d’encens ce vendredi après-midi. Alors certes, la musique de cathédrale peut très bien accompagner l’encens et, si j’ai acheté quelques disques de musique religieuse ces derniers mois, c’est bien pour me mettre dans une certaine ambiance de travail. Cependant, hier, c’était d’Inde dont j’avais envie pour sonoriser mon encens et mon labeur. J’ai choisi The Great Genius of Sarod de Ali Akbar Khan (accompagné de Swapan Chaudhuri) - ma collection lui doit aussi un disque fabuleux sur lequel il fit chanter sa seconde épouse - et sa photo de couverture hideuse (le genre de photo qu’on attend d’une pochette de DVD d’une saison de Derrick - justement, le disque est allemand), acheté chez Gibert Versailles, comme tant d’autres de mes disques de musique classique indienne.

Deux ragas, un par face. Le premier incite longuement à la rêverie, doux, léger, avant que les percussions n’apportent plus de rythme et que le tempo ne s’accélère franchement. Comme un réveil plein d’entrain après une méditation régénératrice. Le second raga repart sur le même rythme. Et c’est une déferlante de plus de vingt minutes. Sans ralentissement. On ne sait plus si c’est de la joie, de la rage, l’énergie du désespoir ou le feu de la passion qui anime les deux joueurs. Sûrement un peu de tout cela à la fois.

Le disque, très propre à l’œil nu a malheureusement besoin d’un bon nettoyage. Craquements. Petits sauts.  Pas de quoi bouder son plaisir…

The Great Genius of Sarod
Ali Akbar Khan
Chhanda Dhara 1983

A - Rag Lome
B - Rag Bihag