La saison 2 de Disco 1950 commence bien mal avec la nouvelle de la disparition de l’excellent Tony Allen.
Mon histoire avec Tony Allen est une succession de rendez-vous manqués. J’ai emprunté à la médiathèque (et aimé) plusieurs albums solo du génial batteur qu’était Tony Allen mais ne les ai pas encore achetés ou commandés... J’avais très envie d’aller le voir l’an dernier à un festival d’électro à Jouy - la porte à côté - mais avais, de mémoire, une réunion avec des parents d’élèves ce soir-là (non, votre fils / fille n’est pas que nul(le) c’est aussi une grosse feignasse... c’est le cumul des deux qui explique le 5 de moyenne... avec un peu de travail, on pourrait atteindre 8, rassurez-vous)... Je n’ai pas encore essayé ses albums avec Fela Kuti...
Bref, pour lui rendre hommage, je dois me contenter de l’album The Good, The Bad & The Queen, le seul (à moins d’un honteux oubli) dans ma discothèque où Tony Allen joue... J’emploie le verbe contenter non parce The Good, The Bad & The Queen est un mauvais album, loin de là, il est même plutôt très bon mais parce que c’est un album de rock / pop anglaise assez classique, très éloigné de l’Afrobeat que Tony Allen contribua à créer.
The Good, The Bad & The Queen, donc, est un supergroupe (c’est ainsi qu’on appelle la réunion dans un seul groupe de membres ou d’anciens membres de groupes célèbres) formé par Damon Albarn (Blur, Gorillaz...), Paul Simonon (The Clash), Simon Tong (The Verve, The Shining) et Tony Allen. Leur premier album (qui, étrangement, donna son nom au groupe, et non l’inverse) dont il est ici question est une espèce d’album-concept centré sur la ville de Londres. C’est surtout une superbe collection de superbes chansons comme Damon Albarn n’en avait jamais écrite, même aux meilleures heures de Blur. History Song ou Kingdom of Doom, pour ne citer qu’elles, sont certes plus austères que les pétillantes Girls & Boys ou Charmless Man mais proposent une mélodie et des arrangements bien plus raffinés... Dommage que le groupe ait attendu dix ans pour sortir un second album - que je n’ai pas écouté...
Quant à la batterie sur The Good, The Bad & The Queen... Tony Allen est évidemment sous-employé... ce n’est qu’un disque de rock... pas besoin d’un virtuose... McCarroll (un autre Tony) aurait tout aussi bien fait l’affaire... et ça aurait été plus marrant.
The Good, The Bad & The Queen
The Good, The Bad & The Queen
Thirteen Limited / EMI 2007
01 - History Song
02 - 80’s Life
03 - Northern Whale
04 - Kingdom of Doom
05 - Herculean
06 - Behind the Sun
07 - The Bunting Song
08 - Nature Springs
09 - A Soldier’s Tale
10 - Three Changes
11 - Green Fields
12 - The Good, The Bad & The Queen
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