samedi 31 décembre 2022

1341 - Atom Heart Mother


Quel sera le dernier disque écouté en 2022 ? Le premier en 2023 ? Questions sans intérêt que celles liées à un simple changement de date… mais auxquelles j’ai pourtant quelquefois répondu sur ce blog - il faut bien trouver un sujet pour les billets.

Nous ne serons pas chez nous pour ce réveillon du 31.
Peut-être n’y aura-t-il pas de musique ce soir, je ne sais. S’il y en a, ce sera peut-être du Pink Floyd. 2022 fut réellement pour Natacha et moi une année Pink Floyd. J’en ai beaucoup acheté, on nous en a beaucoup donné, nous en avons beaucoup écouté.
Peut-être sera-ce Pink Floyd, disais-je, car nous avions offert à Cricri il y a quelques années, je ne me souviens plus de l’occasion - a-t-on besoin d’une occasion pour offrir quelque chose ? - deux CD du Floyd. Les mêmes éditions que nous nous sommes achetées cette année (ou presque) de The Dark Side of the Moon et Atom Heart Mother, le fameux album à la vache.

C’est d’ailleurs chez Cricri et David que j’avais entendu pour la première fois Atom Heart Mother. Album bien étrange m’avait-il alors semblé. Impression confirmée à présent que je l’ai écouté à la maison… mais on parlera plus tard, avec le vinyle - ça a son importance, le vinyle… comme pour Meddle.

Atom Heart Mother
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2016

01 - Atom Heart Mother
02 - If
03 - Summer ‘68
04 - Fat Old Sun
05 - Alan’s Psychedelic Breakfast 

vendredi 30 décembre 2022

1340 Bis - Last Nite


- 01 août 2023 -

Le post numéro 1340 initial était un doublon. Je ne sais pas comment je fais pour me planter encore alors que je vérifie à chaque fois que le disque dont je parle n’a pas déjà fait l’objet d’un billet. Je suis nul. Presque aussi nul que les deux soi-disant live présents en face B de l’édition australienne (achetée à la FNAC Strasbourg courant 2001 ou 2002) de Last Nite des Strokes. Déjà que When it Started n’était pas géniale…

Last Nite
The Strokes
RCA 2001

01 - Last Nite
02 - When it Started
03 - Last Nite (live)
04 - Take It or Leave It (live)

1340 - What Became of the Likely Lads


Peut-être disais-je.

Finalement, non.

What Became of the Likely Lads
The Libertines
Rough Trade America 2005

01 - What Became of the Likely Lads (reworked version)
02 - Skag and Bone Man (live at Brixton Sat. 6/3/04)
03 - Time for Heroes (live at Brixton Sat. 6/3/04)
04 - The Delaney (live at Brixton Sat. 6/3/04)
05 - Boys in the Band (live at Brixton Sat. 6/3/04)
06 - Don’t Look Back into the Sun (Mick Jones version)
07 - What Became of the Likely Lads (album version)

jeudi 29 décembre 2022

1339 - Sitar Concertos and Other Works


Les voisins faisaient trop de bruit hier soir. Enfin, pas vraiment trop de bruit mais les conditions climatiques, atmosphériques ou je ne sais quoi faisaient qu’on les entendait particulièrement bien hier soir. En tendant à peine l’oreille, j’aurais pu saisir chaque mot de leur conversation - l’envie m’en a étrangement manqué.
Natacha, ça l’a gonflée d’entendre ainsi le blabla des autres, elle était fatiguée en plus - un peu par ma faute, je l’avoue - elle m’a demandé de mettre de le musique, un truc calme, pour couvrir le bruit, du Ravi Shankar par exemple. Cherchant mon premier Ravi et ne le trouvant pas, le hasard m’a fait mettre le doigt sur la tranche de la compilation Sitar Concertos and Other Works (2 CD) que je me rappelais à peine avoir achetée - c’était sur Rakuten, qui s’appelait peut-être encore PriceMinister à l’époque.
Natacha s’est endormie (sur mes genoux) pendant que le premier disque tournait sur la platine. À son réveil, elle s’étonna t’as changé de disque ? C’est le problème de nombreuses compilations et de celle-ci en particulier : assembler des choses qui n’ont que peu de rapport entre elles. Entre le très traditionnel (au sens indien, j’entends) Morning Love et le très occidentalisé Concerto for Sitar & Orchestra, c’est un gouffre quasi infranchissable qui s’ouvre devant l’auditeur. De quoi être déconcerté (pour sitar et orchestre).

Sitar Concertos and Other Works
Ravi Shankar / Yehudi Menuhin / London Symphony Orchestra / André Previn / London Philharmonic Orchestra / Zubin Mehta
Warner Classics 2005 / 2013 (?)

CD1
01 - Morning Love
02 - Rāga Piloo
03 - Prabhāti
04-07 - Concertos for Sitar & Orchestra

CD2
01 - Rāga : Purlyā Kalyan
02 - Swara-Kakāli
03-06 - Rāga Mālā - A Garland of Ragas (Concerto No. 2 for Sitar & Orchestra)

mercredi 28 décembre 2022

1338 - Desire


Alors certes, il y a Bringing it all Back Home qui est pour moi insurpassable. Bien sûr, il y a Highway 61 Revisited, ne serait-ce que pour Ballad of a Thin Man. Et Blonde on Blonde, c’est pour les chiens ? Oui, c’est une porte ouverte à enfoncer que Dylan a pondu un petit paquet de superbes albums. Et un petit paquet de belles daubes aussi mais là n’est pas le sujet.
Ce qui m’étonne davantage, c’est que si peu de monde mette Desire au même niveau ou à peine en dessous des trois précités. Le violon. La voix féminine qui contrebalance le chant de Dylan - qui divise toujours autant. L’alternance de morceaux lents et rapides. Et quels morceaux ! Hurricane ! Isis ! Mozambique ! One More Cup of Coffee ! Zut, je suis en train de tous les citer. C’est simple, il n’y a rien que je n’aime pas sur Desire.

Desire
Bob Dylan
Columbia 2003

01 - Hurricane
02 - Isis
03 - Mozambique
04 - One More Cup of Coffee
05 - Oh, Sister
06 - Joey
07 - Romance in Durango
08 - Black Diamond Bay
09 - Sara

mardi 27 décembre 2022

1337 - Animals (2018 remix)


J’ai longtemps hésité avant d’acheter Animals de Pink Floyd. Le dernier album avant The Wall. The Wall que je n’aime pas. Qu’a priori je n’aime pas. Je n’en connais que l’hymne anti-école un peu stupide. Animals, coincé entre Wish You Were Here - que je ne trouve que très partiellement réussi - et The Wall, je ne savais pas quoi en attendre. Un remix de 2018, à la très bonne réputation et apparemment très attendu des fans, est sorti cette année. Il m’a fait de l’œil plusieurs semaines avant que je ne cède. En même temps que.

Je glisse la bête dans la platine. Il y eut plusieurs écoutes. Dont une avec Natacha. Qui aime probablement encore plus le Floyd que moi. Et qui, d’un autre côté, peut être également beaucoup plus cinglante que moi. Plusieurs écoutes disais-je.
Et je ne sais toujours pas quoi en penser. Tous les ingrédients sont réunis… mais il manque quelque chose. Je ne trouve pas l’album nul, non. C’est même pas désagréable. Seulement, il ne se passe rien. En moi, j’entends, il ne se passe rien. Ça ne me touche pas. Trop carré peut-être. Trop lisse peut-être. Trop travaillé. Pas assez fou.
On réessaiera plus tard. Et si je trouve une version originale de l’album (non remixée, donc), je la prendrai aussi. Pour aborder par un autre versant.

Animals (2018 remix)
Pink Floyd 
Pink Floyd Records 2022

01 - Pigs on the Wing 1
02 - Dogs
03 - Pigs (Three Different Ones)
04 - Sheep
05 - Pigs on the Wing 2

lundi 26 décembre 2022

1336 - Caroline


Fin d’année. L’heure des bilans. À ce qu’il paraît. Pour ma part, les bilans, je pense qu’on peut les faire quand on le veut, pas besoin de date pour cela. Si ça rassure les gens ou je ne sais qui que tout le monde fasse son ses des bilans en même temps, je ne vais pas les empêcher. Ni les contredire ou protester. Non non. Mais qu’on ne compte pas sur moi pour bilaner bilanter ou je ne sais quoi. Je ne suis pas en état. Et je ne parle pas uniquement de mon état d’ébriété.
Par contre en revanche cependant, ça ne m’empêche pas de profiter des bilans dressés par les autres. Plus ou moins pertinents et intéressants… il y a même un gars au Monde qui a réussi à pondre un bilan des séries qu’il n’a pas vues… il y en a qui ont un vrai talent pour être payé à rien foutre. Bref, j’ai consulté la liste des 25 meilleurs ‘premiers’ albums de 2022. Les 25 meilleurs albums par des groupes ou artistes n’ayant jamais publié d’album avant 2022 - j’essaie d’être clair. Selon le NME, précisons. Et quand je dis consulter, je veux dire que j’ai écouté - et jusqu’au bout - au minimum une chanson de chacun de ces 25 premiers albums. Pour certains 2 voire 3 chansons.
Pour être exactement exact, il n’y a qu’un - un seul - album dont j’ai écouté sur YouTube 3 morceaux. Caroline. De Caroline. Et je suis allé commander dès le lendemain chez Point Show - ils ne l’avaient pas en rayon - le disque, je l’ai reçu avant-hier, vendredi.
Caroline ? Caroline ? Du post-rock, quoi que cela veuille bien signifier ou non. Un collectif dont je n’ai pas vraiment compris qui sont les membres et les simples aides, le les leaders et les exécutants. Une façon de remuer longuement et lentement le couteau dans une plaie minuscule et d’amener avec passion le non-évènement à son paroxysme. Ce pourrait être monotone, c’est grinçant. Ce pourrait être triste, c’est déchirant. Ce pourrait être répétitif, c’est passionnant. Ce pourrait sonner faux, ça l’est parfois… et je remercie Caroline de prouver que la musique existe encore en 2022.

Le NME a également publié une liste des 50 meilleurs albums - tout court - de 2022. Je n’ai pas eu la patience de tout - vraiment ? de la K-Pop ? - écouter même si je connaissais une partie desdits albums. Caroline en faisait partie. Dois-je cependant rappeler que le NME est loin d’être une référence ? 

Caroline
Caroline
Rough Trade 2022

01 - Dark Blue
02 - Good Morning (Red)
03 - Desperately 
04 - IWR
05 - Messen #7
06 - Engine (Eavesdropping)
07 - Hurtle
08 - Skydiving onto the Library Roof
09 - Zilch
10 - Natural Death

dimanche 25 décembre 2022

1335 - Meddle


Cher Gérard,

Nous ne nous connaissons pas. Tu n’as jamais entendu parler de moi. A priori - sait-on jamais ? De toi, je ne sais que le peu que m’en a dit Natacha - tu fus officiellement son oncle, il y a bien longtemps, elle non plus, tu ne la connais pas vraiment. Bref, on n’est pas là pour raconter nos vies… enfin, disons, pas pour raconter la tienne… raconter la mienne, c’est un peu le principe, ici, même si, tu as raison, on s’en fout un peu de ma vie… mais ce n’est pas le sujet, non.
Non, si je m’adresse à toi aujourd’hui, c’est pour te dire que si tu recherches ton exemplaire de Meddle de Pink Floyd offert par ta sœur Marie il y a exactement 51 ans (oui 3 x 17, ce n’est pas anodin comme nombre) pour la Noël 71, c’est moi qui l’ai. Il était chez Marie-Claire. Je l’ai sorti du carton dans lequel il dormait depuis des dizaines d’années il y a quelques semaines. Si ça se trouve, d’autre aussi t’appartenaient à l’origine. Il n’est pas trop abîmé, il sonne encore très bien. Après un bon nettoyage, il sera presque parfait.
S’il te venait l’idée étrange de vouloir le récupérer… on trouvera un moyen de s’arranger… mais comme tu ne liras pas ce message, la négociation n’aura pas lieu.
Je ne te souhaite pas un joyeux Noël, c’est une fête que je ne célèbre plus depuis quelques années déjà, mais c’est tout comme, le coeur y est.

Avec tous mes échos,

MLM

Meddle
Pink Floyd
Harvest 1971

A1 - One of these Days
A2 - A Pillow of Winds
A3 - Fearless
A4 - San Tropez
A5 - Seamus
B1 - Echoes

samedi 24 décembre 2022

1334 - Kimono my House


Ils ont tout pour que je les déteste, Sparks. Un chanteur avec une coupe de cheveux à faire pâlir d’envie Brian May et à la voix de Castrat-fiore (décidément, ça ressemble à Queen). Son frère claviériste et principal compositeur du groupe qui gomine ses (de plus en plus rares) cheveux en arrière pour mieux mettre en avant sa fine, très très fine moustache. Ils sont laids, misent sur l’humour et une espèce de glam dérangeant.
Sauf qu’ils sont capables de sortir sur un mégatube imparable comme This Town ain’t Big Enough for the Both of Us. Et que, sur le même album, Kimono my House en l’occurrence, il y a un morceau appelé Thank God It’s not Christmas. Je ne peux qu’adorer.

Kimono my House
Sparks
Universal / Island 2006

01 - This Town ain’t Big Enough for the Both of Us
02 - Amateur Hour
03 - Falling in Love with Myself Again
04 - Here in Heaven
05 - Thank God it’s not Christmas
06 - Hasta Mañana, Monsieur
07 - Talent is an Asset
08 - Complaints
09 - In my Family
10 - Equator 
11 - Barbecutie
12 - Lost and Found
13 - Amateur Hour (at Fairfields Halls 09/11/1975)

vendredi 23 décembre 2022

1333 - Perfect Lovesong


Pas du genre à m’arrêter en aussi bon chemin - ok, ce n’est peut-être pas l’expression la mieux choisie pour me décrire en ce moment - j’ai aussi pris Perfect Lovesong de The Divine Comedy. Extrait de Regeneration. Là aussi, le CD2, sans autre raison que c’est le premier qui m’est tombé sous la main.
Si on juge un groupe à ses chansons hors album, The Divine Comedy s’en sort plutôt bien avec Thinking the Unthinkable… mais on savait déjà que The Divine Comedy était un superbe groupe (même si, ne réalité, c’est presque un projet solo), depuis longtemps on le savait…
Le disque propose aussi Oh Yeah une reprise de Roxy Music. J’avais essayé Roxy Music il y a 20 ans ou quelque chose comme ça. J’avais détesté. Il faudra que je réessaie, il serait temps, non ?

PS : et il faut bien le dire, ces deux disques achetés ce mardi m’ont permis d’écrire des billets rapidement. Pratique avant de s’absenter deux jours…

Perfect Lovesong CD2
The Divine Comedy 
Parlophone 2001

01 - Perfect Lovesong
02 - Thinking the Unthinkable
03 - Oh Yeah 

jeudi 22 décembre 2022

1332 - Filmstar


Voilà, on me propose des singles, moi, je peux pas résister. J’adore ça, les singles. Je ne suis pas incapable de résister. Pas totalement. Je résiste un jour ou deux ou trois ou quatre. Mais après je craque. Surtout quand, comme ici, ils sont sous cellophane d’origine - qui commence à légèrement coller au plastique du boîtier. J’y suis donc retourné ce mardi matin, chez Point Show, juste après m’être fait faire une coupe de Heinrich von Zimmel (sans le postiche) - mais la coiffeuse n’a rien à voir là-dedans.
J’ai pris Filmstar (le CD2) de Suede, extrait de Coming Up. J’ai déjà toutes les faces B de Suede, sur les rééditions… mais pas toutes les versions live. Il y en a deux ici, Saturday Night, également extraite de Coming Up et Rent, une reprise des Pet Shop Boys.

Filmstar CD2
Suede
Nude Records 1997

01 - Filmstar
02 - Rent (live)
03 - Saturday Night (live)

mercredi 21 décembre 2022

1331 - Flashdance… What a Feeling


Comme hier, 45 tours de Natacha récupéré chez sa maman. Irene Cara, c’est mieux que Cook da Books tout de même, on ne va pas le cacher. Face B inutile. Tout ça aussi, on l’avait déjà sur CD.

Flashdance… What a Feeling
Extrait de la la Bande Originale du Film « Flashdance »
Casablanca 1983

A -Flashdance… What a Feeling (Irene Cara)
B - Love Theme from « Flashdance » (instrumental) (Helen St. John)

mardi 20 décembre 2022

1330 - Bande Originale du Film ‘La Boum 2’


Le 45 tours Bande Originale du Film ‘La Boum 2’. Récupéré hier chez Marie-Claire. Un disque de Natacha, il va sans dire. La chanson principale, Your Eyes, interprétée par Cook da Books est une soupe sirupeuse - si si, ça existe. La face B, Rockin’ at the Hop, un rock & roll, un rockabilly tel que je les déteste. À donner envie de réécouter l’affreuse face A.
Au moins, c’est plus court que le CD.

Bande Originale du Film ‘La Boum 2’
Cook da Books / Paul Hudson / Vladimir Cosma
Carrere 1982

A - Your Eyes (Cook da Books)
B - Rockin’ at the Hop (Paul Hudson)

lundi 19 décembre 2022

1329 - Yoga



Natacha, il y a un petit moment déjà avait acheté un coffret de musiques dites relaxantes - à mes oreilles ça sonne comme musique d’ascenseur, désolé - pour accompagner ses séances de yoga. Depuis elle a découvert Ravi Shankar et Kula Shaker.

Yoga
Tranquil Music to Relax the Mind and Revive the Body
Union Square Music 2008

CD1. Eastern Chill
01 - Choosing the Divine
02 - Eternal Sattva
03 - Song Charm
04 - Embracing Resonance 
05 - Unhindered Way
06 - When the Chime Chimes
07 - Silent Dialogue
08 - While the Wind Blows

CD2. Urban Calm
01 - Urban Pearl
02 - Nordik Resonance
03 - Virtual Fields
04 - Fluorescent Glimmer
05 - Electrospell
06 - Soundglider
07 - Echolad
08 - Etherpulse

CD3. Meditation
01 - Luminescence
02 - Solar
03 - Blue Mountain
04 - Eclipse
05 - Believe
06 - Cascade
07 - Floating Shadows
08 - Celestial Beings
09 - Crystal Lake
10 - Storyteller’s Song
11 - Soulful Plains
12 - Guiding Light

dimanche 18 décembre 2022

1328 - Live


Point Show, faut fouiller. Un peu partout. Il y a des endroits cachés, que je n’avais pas repérés. Ou il y a eu des changements de disposition. Découverte il y a quelques jours d’un petit stock de singles et assimilés. Du Blur, du Suede période Coming Up, du Divine Comedy période Regeneration. D’autres peut-être. Neufs. Sous blister - il faudra dire cellophane en français, ce n’est guère plus joli - d’origine.
Cet e.p. live 6 titres enregistrés aux Pays-Bas est l’objet discographique le plus proche que j’ai trouvé pour l’instant du deuxième CD de l’album Bustin’ + Dronin’, ma première visite en territoire bluresque et que j’envisage toujours de m’acheter un jour ou l’autre.
Six titres donc, tous extraits de l’album faux-amicalement éponyme, sauf Popscene, single hors album. Dont l’enseignement principal est que l’album enregistré en public au Japon, Live at the Budokan, semble de plus en plus indispensable.

Live
Blur
EMI / Food / Parlophone 1997

01 - Country Sad Ballad Man
02 - M.O.R.
03 - Popscene
04 - Death of a Party
05 - Song 2
06 - On your Own

samedi 17 décembre 2022

1327 - Can’t Stand Me Now


On prend les mêmes (ou presque, c’est une autre édition) et on recommence. Une troisième fois même puisqu’il y avait aussi eu un 7’’ publié - pour lequel j’ai écrit un vrai billet !
On aura compris que j’ai du temps à gagner, à consacrer à d’autres travaux que ce blog en ce moment. Promis, on revient bientôt avec de vrais bons disques, pas des singles achetés par automatisme. Quoique.

Can’t Stand Me Now
The Libertines
Rough Trade 2004

01 - Can’t Stand Me Now
02 - Cyclops
03 - Dolly Boys
04 - Can’t Stand Me Now (video)

vendredi 16 décembre 2022

1326 - Can’t Stand Me Now


Tiens, je n’avais pas encore consacré de billet au single Can’t Stand me Now des Libertines ? Ça m’étonne… Bon, ben, c’est fait.
Si ça se trouve, la face B est moins nulle que dans mon souvenir - je mens, je n’en ai aucun souvenir de la face B. Ou alors c’est celle qui sonnait vaguement reggae ? Je vérifie ? Non, j’ai mieux sur la platine en ce moment.

Can’t Stand Me Now
The Libertines
Rough Trade 2004

01 - Can’t Stand Me Now
02 - Never Never

jeudi 15 décembre 2022

1325 - Beyond the Pale


Beyond the Pale, premier et jusqu’alors - à moins que je ne me buse - unique album de Jarv Is… vrai-faux ou faux-vrai - comment savoir ? - groupe de Jarvis Cocker après les aventures pulpeuses puis solitaires, je l’ai trouvé dans les bacs à soldes des vinyles de Gibert à Versailles au printemps dernier. Je l’en ai extrait par réflexe pour Natacha avant de me rappeler que Natacha n’était même pas vraiment fan de Pulp ni de Jarvis. Elle aime bien This is Hardcore, adore Razzmatazz, ne dit pas non à la moitié de His ‘n’ Hers, là n’est pas la question… mais elle est fan de Different Class. C’est Different Class qu’elle vénère et porte dans son coeur plus que le groupe ou le chanteur. Pour preuve, l’album solo du Jarvis, elle ne l’écoute jamais - je crois me souvenir que c’est un cadeau qu’on lui a fait, que ce n’est pas elle qui l’a acheté - et quand je l’ai mis sur la platine ce matin, c’est exactement comme si je le découvrais pour la première fois… et c’était pas terrible comme première impression - je lui redonnerai une chance dans quelques annéesiècles.
Conséquence logique, j’allais le reposer parmi les soldés, ce Beyond the Pale… quand je réalisai soudainement que moi, j’en avais envie. Inexplicablement. Conséquence logique, je l’ai pris. En plus, c’était pas cher, c’était soldé - je l’ai dit ?
C’est un album que j’écoute régulièrement. Ce qui doit signifier qu’il me plaît voire que je l’aime. Bien que je ne comprends pas vraiment le trip. Ce n’est pas un album compliqué, loin de là. C’est un style. Étrange. Un peu kitsch. Un peu volontairement mal foutu. Ou tout le contraire. Je ne comprends pas, je dis. Et je ne comprends pas pourquoi j’aime ça… mais j’aime, c’est l’essentiel diront certains - je ne suis pas certain d’être de ceux qui s’en contentent.

Beyond the Pale
JARV IS…
Rough Trade 2020

A1 - Save the Whale
A2 - Must I Evolve ?
A3 - Am I Missing Something ?
B1 - House Music all Night Long
B2 - Sometimes I am Pharaoh
B3 - Swanky Modes
B4 - Children of the Echo

mercredi 14 décembre 2022

1324 - Porcupine


Ça sonne un peu comme du U2 par moments. Même le chanteur, des fois, il a des intonations à la Bono.

Et, il faut le reconnaître - même si pour la similarité avec Bono, je vois pas trop - Natacha n’a pas totalement tort. Les Liverpuldiens d’Echo & The Bunnymen, dans leurs moments les plus faibles descendent au niveau du meilleur des Irlandais. Elle aurait pu ajouter que la production parfois légèrement datée partageait les quelques mauvais tics de l’époque, ceux qui parfois pourrissent un peu les merveilles mélodiques des Smiths par exemple.

Sauf que les chansons d’Echo and the Bunnymen sonnent toujours aussi acérées en 2022 et que U2 n’a jamais réussi à sortir un morceau qui emporte tout sur son passage comme The Cutter ou Porcupine - je ne parle même pas de The Killing Moon, sur un autre album. Ok, on me citera One ou With or Without You. D’accord, d’accord. Remballez tout de même votre camelote du pays des Corrs, j’ai envie d’être de mauvaise foi là tout de suite.

Autre album disais-je ? c’est là mon regret. J’ai acheté cette réédition de Porcupine en soldes chez Gibert quelques mois ou plus après avoir acheté celle de Ocean Rain de la même façon. Et en même temps que Porcupine, il y en avait d’autres des Echo and the Bunnymen au même prix avec le même genre de bonus, faces B, versions différentes… et je ne les ai pas achetées. Je suis trop con.

Porcupine
Echo & the Bunnymen
Warner Strategic Marketing 2003

01 - The Cutter
02 - The Back of Love
03 - My White Devil
04 - Clay
05 - Porcupine
06 - Heads will Roll
07 - Ripeness
08 - Higher Hell
09 - Gods will be Gods
10 - In Bluer Skies
11 - Fuel
12 - The Cutter (alternate version)
13 - My White Devil (alternate version)
14 - Porcupine (alternate version)
15 - Ripeness (alternate version)
16 - Gods will be Gods (alternate version)
17 - Never Stop (Discotheque)

mardi 13 décembre 2022

1323 - Blue Day


Je crois que je ne possédais que Slowdive, l’album faux-amicalement éponyme de, dont j’étais tombé éperdument amoureux - je l’écoute encore régulièrement avec un bonheur intact - quand m’est apparu Blue Day, surgi d’un bac à vinyles de la FNAC Parly 2. Que je possédasse alors déjà un autre - davantage, non, c’est certain - album de Slowdive ou non ne change pas grand chose, nous admettrons par conséquent que le seul Slowdive avait rejoint ma collection quand j’achetai Blue Day.

J’en ai eu envie de suite, évidemment, de ce Blue Day. Et puis, il y avait le sticker sur la pochette plastique qui enveloppait la couverture bleue : limited edition of 3000 numbered copies on white marbled vinyl. Là, je ne pouvais résister, je l’ai pris, je ne pouvais risquer qu’un autre le prenne pendant mes joursemaines d’hésitation.
Avec le recul, 3000 exemplaires, ça doit représenter le double du nombre de personnes intéressées en 2020 (on en trouve encore aisément des copies neuves, sous cellophane, en vente sur le net). Il y avait pas le feu au plan d’eau des Suisses pour me le prendre. Et le vanté blanc marbré, c’est joli mais les veinures blanches sur fond blanc c’est bien bien moins distinguable que la composition suprématiste de Kasimir. En plus, même si ça n’a aucune importance ici, chose qu’il faudra que je me rappelle si un jour j’arrive à businesser un peu dans le milieu du vinyle, on ne voit absolument pas les rayures, ni les petites ni les grosses sur un vinyle blanc - j’ai toujours pas réessayé mon Feist, je crois.
Ce que je n’avais pas lu, c’était la suite du sticker. 1992 compilation album including bla-bla-bla. Blue Day est une compilation de morceaux sortis sur des e.p. publiés au début des années 90. Tous ces extended plays, ils ont été ensuite mis en bonus des albums originaux de Slowdive, ceux publiés chez Creation. Tous les morceaux, je les ai eus dans l’année sur CD… heureusement que je ne les possédais pas encore ces albums réédités car j’adore mon vinyle de Blue Day, je me le passe plus souvent que tout album du groupe… sauf le faux-amicalement éponyme, il va de soi.

Blue Day
Slowdive
Music on Vinyle

A1 - Slowdive
A2 - Avalyn 1
A3 - Morningrise
A4 - She Calls
B1 - Losing Today
B2 - Shine
B3 - Albatros

lundi 12 décembre 2022

1322 - Strawberry Fields Forever / Penny Lane


Mon 45 tours Strawberry Fields Forever / Penny Lane, je l’ai acheté à York, chez le disquaire situé dans la même rue que la boutique Oxfam où je faisais semblant de taffer pendant mon stage ouvrier. Payé trois fois rien, il ne vaut (financièrement) pas plus, ce disque, ce qui n’a aucune importance. Avec sa pochette verte Parlophone, je pensais que c’était un disque pour jukebox. Bah non, a priori. Il semble qu’il y en avait qui étaient vendus ainsi, sans véritable couverture. Je sais pas à quoi peuvent ressembler les couvertures de Strawberry Fields… je le saurai quand j’en trouverai, ce sera la surprise… car des 45 tours de Strawberry Fields, j’en achèterai d’autres si j’en dégote. Un tel attelage, imaginez. Strawberry Fields Forever. Et Penny Lane. Ok, Penny Lane, je m’en suis souvent moquée, je l’ai souvent dénigrée. Mais c’est de la faute de Strawberry Fields Forever. Après une telle chanson, tout est nul. Tout. Absolument tout. Sauf A Day in the Life évidemment. Allez, je l’admets, Penny Lane, c’est cool… mais je m’en moquerai quand même la prochaine fois que je l’écoute.

Strawberry Fields Forever / Penny Lane
The Beatles
Parlophone 1967

A - Strawberry Fields Forever
B - Penny Lane

dimanche 11 décembre 2022

1321 - The Madcap Laughs


Une bonne partie de mercredi et une bonne partie de jeudi, sauf quand j’étais en train de violenter mes voisins avec la machine à écrire à moins que ce ne soit le vice du versa, je me suis occupé de trier mes affaires, mes documents, mes archives et d’en utiliser une grande partie pour décorer mon bureau, pour en faire mon bureau, un endroit à mon image et dans lequel je pourrais m’épanouir ou plutôt me réépanouir, au risque de faire s’évanouir Natacha - mais bon, ça va, elle a l’air de trouver ça (encore) supportable. J’ai encore des cadres à ajouter, je les ai achetés ce matin même, je n’ai plus qu’à les remplir, mais l’esprit est là.
Quand j’aurai un vrai bureau à moi cependant et, par là, je veux dire soit un petit atelier soit une pièce à moi rien qu’à moi dans une maison ou un appartement dont on serait proprio, je ne me contenterai pas de gruyèré ou d’emmentalé - je ne sais plus lequel à des trous et non l’autre - les murs, je m’attaquerai aussi au parquet. Une lame claire, une lame sombre. Une sur deux. Mon hommage à Syd Barrett. La photo de couverture de The Madcap Laughs est prise dans son salon - allez avoir ce qu’il avait fait des meubles, peut-être n’avait-il pas pensé à s’en procurer.

The Madcap Laughs est le premier album solo de Syd après son éviction du Floyd. Enregistré de bric et de broc avec l’aide de David Gilmour qui l’a remplacé au sein du groupe. On y retrouve le style inimitable des chansons de Syd mais en version définitivement déglinguée, parfois proches de simples démos. Inoubliables cependant. À cause des intonations uniques, d’un instinct mélodique inégalable. Et d’un charisme que la folie n’avait pas encore réussi à complètement éteindre.

The Madcap Laughs
Syd Barrett
Harvest ????

01 - Terrapin
02 - No Good Trying
03 - Love You
04 - No Man’s Land 
05 - Dark Globe
06 - Here I Go
07 - Octopus
08 - Golden Hair
09 - Long Gone
10 - She Took a Long Cold Look
11 - Feel
12 - If it’s in You
13 - Late Night
14 - Octopus (take 1 & 2)
15 - It’s No Good Trying (take 5)
16 - Love You (take 1)
17 - Love You (take 3)
18 - She Took a Long Cold Look at Me (take 4)
19 - Golden Hair (take 5)

samedi 10 décembre 2022

1320 - The SP and Moon Demo Tapes


Je sens que je vais le regretter. Encore. Mais c’est cher faut dire. Mais je vais le regretter. Mais c’est cher. 80 $. Hors frais de port. Qui doublent presque le prix. Mas je vais le regretter dans quelques temps quand le compte en banque sera bien plein et que je me dirai que j’aurais pu la faire cette grosse dépense. Mais tout de même 80 $. Voire 120 ou 150 avec les taxes et le port. Je vais le regretter mais c’est trop tard. Les Rubano Tapes Vol. 2 sont sold out. Comme le volume 1 le fut très rapidement. Les Rubano Tapes, ce sont des vinyles édités par les Pumpkins eux-mêmes (disons par Billy Corgan) (comme le furent le live au Viper Room (que j’ai acheté, pas encore chroniqué) et un concert de 93 au Japon (que je regrette lui aussi de ne pas avoir acheté)) consacrés aux premières années du groupe, la période avant Gish que j’évoquais il y a peu et que j’ai écouté avant hier encore.

J’ai un bootleg des années pré-Gish des Pumpkins. The SP and Moon Demo Tapes. Un regroupement de deux K7 autoproduites vendues lors des concerts des années 88-90 - et des Peel Sessions pour remplir le CD. Plutôt sympas, la plupart des titres ici ne me semblent pas faire partie des Rubano Tapes. Dommage. Car un enregistrement propre nickel de Sun, j’aurais pas pu résister. Peut-être pour le volume 3.

The SP and Moon Demo Tapes
The Smashing Pumpkins
? 1995

01 - Jennifer Ever
02 - East
03 - Nothing and Everything
04 - Sun (remix)
05 - She (live)
06 - Spiteface
07 - Honeyspider (alternate)
08 - With You
09 - Egg
10 - Rhinocerous (alternate)
11 - By June
12 - Stars Fallin
13 - Daughter
14 - Daydream
15 - Psychodelic
16 - Spoken #1
17 - Spoken #2
18 - Spoken #3
19 - Spoken #4
20 - Siva
21 - Girl Named Sandoz
22 - Smiley 

vendredi 9 décembre 2022

1319 - Gimme Some Truth


C’était le 8 décembre hier. J’ai acheté en mp3 (elle n’existe pas en support physique) la reprise par Kula Shaker de Gimme Some Truth. Uniquement parce qu’on était le 8 décembre.

Gimme Some Truth
Kula Shaker
Strange F.O.L.K. 2022

01 - Gimme Some Truth

jeudi 8 décembre 2022

1318 - Pyramid Song


Là aussi, il me restait de l’argent Rakuten. Les crédits offerts pour le DVD de et pour la saison 2 de The Good Fight. Juste de quoi me payer un single ou un truc de ce prix là. J’ai choisi un Pyramid Song (extrait de Amnesiac) de Radiohead. Annoncé Comme Neuf.
Oh, pas de problème à ce niveau, le disque était encore sous cellophane. En revanche, c’est pas l’édition que j’avais commandée. Moi, c’était le CD2 que j’avais choisi - au pif, je l’admets. Et c’est le CD1 que j’ai reçu. Réclamation ? Bof, la flemme. Le CD1, je ne l’avais pas non plus. On verra plus tard pour le 2. Ou pas. Le futur le dira. Les faces B de ce CD1 ne sont pas terribles.

Pyramid Song CD1
Radiohead
Parlophone 2001

01 - Pyramid Song
02 - The Amazing Sounds of Orgy
03 - Trans-Atlantic Drawl

mercredi 7 décembre 2022

1317 - Life is People


Je n’ai pas écouté Life is People aujourd’hui. Life is People est un bon album. Un très bon album. Même si c’est celui que j’aime le moins dans la splendide, l’impeccable discographie de Bill Fay. Question de son. Quelques concessions à une certaine modernité incongrue dans la production parfois boursouflée.
Je n’ai pas écouté Life is People. Une chanson comme Be at Peace with Yourself aurait pourtant été de circonstances. Non, j’ai écouté le premier album de Bill Fay qui a déjà fait l’objet d’un billet sur ce blog. Ce pourquoi j’ai choisi Life is People pour le numéro du jour. Je l’ai écouté deux fois ce Bill Fay. Il m’a apporté de la joie. Malgré ses quelques chansons tristes. Il m’a apaisé. Et j’ai relu ce que j’avais écrit sur un autre album de Bill Fay, Who is the Sender ?, ça aussi ça m’a fait du bien.

PS : avant d’aller me coucher, j’ai écouté Be at Peace with Yourself.

Life is People
Bill Fay
Dead Oceans 2012

01 - There is a Valley
02 - Big Painter
03 - The Never Ending Happening
04 - This World
05 - The Healing Day
06 - City of Dreams
07 - Be at Peace with Yourself
08 - Jesus, etc.
09 - Empires
10 - Thank You Lord
11 - Cosmic Concerto (Life is People)
12 - The Coast no Man can Tell

mardi 6 décembre 2022

1316 - Honestly


Il me restait trois euros et quelques cents sur Rakuten en bon d’achat juste avant de déménager de Versailles vers Limoges. Utilisables quelques jours encore seulement. Fallait que j’essaye utilise avant qu’ils soient perdus. Je pris ce cd promo d’Honestly de Zwan. Aucun intérêt hors collection. Mais pile poil exactement précisément ce qu’il me restait à dépenser, frais de porcinet compris.

Comme neuf disait le vendeur. Et là, je dois dire que même l’autre fils de koala allergique à l’eucalyptus qui m’avait refilé son Chabrier n’aurait pas osé - quoique, les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît… je suppose que vous avez déjà vu les Tontons Flingueurs - prétendre que ce disque est comme neuf. Une pochette qui a été découpée (certes au cutter) et qui a été mal introduite dans un nouveau boîtier plastique, occasionnant des plis légèrement disgracieux.

Oh, je me suis plains. Le vendeur m’a dit que ça venait d’une radio, m’a proposé une ristourne. Refusée, j’en voulais pas de son épave. Là, c’est Rakuten, qui d’habitude ne pose aucune difficulté pour rembourser le client est roi et tout le toutim, s’est mis à me demander des photos, des demandes manuscrites en quatre exemplaires, une promesse de ne pas leur faire d’infidélité avec Amazon, un test salivaire et une copie de mon casier judiciaire vierge. Bref, j’ai pas eu envie de me défriser le pubis et j’ai gardé mon disque pourri. Je viens de le retrouver sous un tas de papiers.

Honestly
Zwan
Martha’s Music / Reprise Records 2002

01 - Honestly

lundi 5 décembre 2022

1315 - (Collection)


Je savais pas quoi mettre sur la platine. Absolument pas. Ce matin. Ou hier soir, je sais plus - je perds quelques repères temporels en ce moment. J’ai regardé dans les coins de ma discothèque, ceux où je ne cherche jamais. J’ai pris le premier volume de la compilation de Souchon, (Collection), (j’ai déjà billetisé l’autre volume, il y a un petit moment). Pas par hasard puisque je ne crois pas au hasard. Sans y réfléchir, disons. Quoique, allez savoir ce que je pense sans même m’en apercevoir.

Bref, ça commence par Allô Maman Bobo. Natacha m’a fait remarquer très gentiment et même diplomatiquement que c’était peut-être pas le choix le plus pertinent là, tout de suite, à ce moment là. Elle avait raison. Je m’en étais un peu rendu compte, je suis pas idiot, avant qu’elle le dise. Sans réagir pour autant. Heureusement qu’elle était là. J’ai coupé avant la fin de la chanson. Je lui ai demandé si elle avait une idée de quoi mettre à la place. La téloche.

(Collection)
Alain Souchon
RCA 2001

01 - Allô Maman Bobo
02 - J’ai dix Ans
03 - Bidon
04 - Jamais Content
05 - On Avance
06 - Y’a de la Rumba dans l’Air
07 - Le Bagad de Lann Bihoué
08 - Somerset Maugham
09 - On S’Aime Pas
10 - Banale Song
11 - Papa Mambo
12 - La P’tite Bill elle est Malade
13 - S’Asseoir par Terre
14 - Rame
15 - Manivelle
16 - Poulailler’s Song
17 - L’Amour en Fuite
18 - Le Dégoût

dimanche 4 décembre 2022

1314 - Abbey Road


Il paraît - je me rappelle l’avoir lu quelque part - que Lou Reed voulait que le premier album du Velvet se termine par I’ll be your Mirror et envisageait de trafiquer le dernier sillon du vinyle pour que le diamant revienne perpétuellement en arrière. L’album se serait achevé par la phrase I’ll be your Mirror en boucle, ad libitum, à l’infini. Géniale idée. Dommage qu’elle ne fut pas mise en œuvre (refus de Warhol ? difficulté technique à la réaliser ? et, donc, coût surélevé pour un album dont huit exemplaires et demi ont été vendus à l’époque ?).

Je n’ai pas écouté The Reminder de Feist en vinyle (en CD, oui) depuis que j’ai changé de platine. Je ne sais si le problème persiste. Sur l’ancienne platine, à différents endroits, des sillons étaient répétés sans cesse. Étonnamment, ça ne choquait pas toujours à l’écoute. Sur Sealion, ça conférait au passage un vrai côté gospel. C’est au bout de de quelques minutes d’une phrase répétée et répétée et répétée qu’on se disait qu’il y avait un truc. Il faudra que je vois si le défaut persiste avec la nouvelle platine. Après tout, il n’y a aucune raison que j’ai abîmé mon exemplaire de The Reminder que j’avais acheté neuf.

J’ai un problème similaire avec le vinyle d’Abbey Road. Remarquez que je ne dis pas mon exemplaire d’Abbey Road. C’est Natacha qui, il y a dix ans ou quelque chose comme ça, l’avait récupéré chez sa maman où elle l’avait laissé, quelques années après l’avoir chouravé sauvé de chez sa tante - les récentes scènes de pillage n’étaient en rien les premières, on l’aura compris.
La pochette est impeccable. Le disque ne présente à l’œil que de minuscules rayures d’usage auxquelles il est difficile d’échapper pour un objet de plus de cinquante ans. D’ailleurs le disque se lit magnifiquement. Incroyable début Lennon / Harrison avec Come Together et Something suivi de petites crottes mccartneysiennes et d’un énorme étron Starkeystes. Et voici qu’arrive le plat de résistance. Le morceau que je voulais découvrir, redécouvrir. I Want You - aucun rapport avec le tube dylanien dylanesque. 7 minutes ou presque. 14 mots pour tout texte. Une structure à la fois de blues simple et de rock progressif… mais non. Un sillon faillit, une ligne est répétée en boucle. Sans que ça choque immédiatement. C’est à force d’entendre la même ligne encore et encore qu’on se dit qu’il y a quelque chose qui foire - j’étais proche de dire qui ne tourne pas rond… comme sur l’ancienne platine. À l’oeil, en scrutant la surface noire du disque, je ne suis pas certain de déceler un vrai défaut. Faut-il pour compenser, que j’ajoute du poids sur l’aiguille ? Au risque d’esquinter et l’aiguille et le disque. Un nettoyage en profondeur du disque - j’envisage l’achat d’une machine prévue à cet effet, surtout si j’ai l’opportunité de passer pro - suffirait-il à régler le problème - et celui de The Reminder ?

Je laisse provisoirement ces questions de côté. Et j’écoute, la face B, Here Comes the Sun… même si celui-ci ne pointera pas le bout de ses rayons aujourd’hui… comme depuis une éternité me semble-t-il.

Abbey Road
The Beatles
Apple Records 1969

A1 - Come Together
A2 - Something
A3 - Maxwell’s Silver Hammer
A4 - Oh! Darling
A5 - Octopus’s Garden
A6 - I Want You (She’s so Heavy)
B1 - Here Comes the Sun
B2 - Because
B3 - You Never Give me Your Money
B4 - Sun King
B5 - Mean Mr. Mustard
B6 - Polythene Pam
B7 - She Came in through the Bathroom Window
B8 - Golden Slumbers
B9 - Carry that Weight
B10 - The End
B11 - Her Majesty

samedi 3 décembre 2022

1313 - Disarm


Déjà à l’annonce de la mort de Peter Green, j’avais essayé. Mal essayé puisque je n’avais pas écouté la formation initiale du groupe, au style très blues, dans laquelle jouait Peter Green - il faudra que je creuse, ça a l’air pas mal, ça.
Cette fois, c’est Christine McVie qui s’en est allé. Alors j’ai réessayé. La bonne période cette fois, celle qui correspond à la présence de la défunte. Le soft-rock, le rock FM des années 70. Soi disant bourré de méga-tubes. 40 millions d’albums vendus sur la période. Oui, j’ai réessayé encore une fois. Mais non, je ne comprends toujours pas, je n’aime toujours pas Fleetwood Mac. Ça me passe totalement au dessus.

Il y a une reprise d’une chanson de Fleetwood Mac période mi-seventies sur le single Disarm des Pumpkins : Landslide.

Disarm
The Smashing Pumpkins 
Hut Recordings 1994

01 - Disarm
02 - Landslide
03 - Dancing in the Moonlight

vendredi 2 décembre 2022

1312 - Here Comes the Whistleman


Quand j’avais raconté à Thomas ma découverte émerveillée de Roland Kirk cette nuit du réveillon 2016, le spectacle fantastique de ce gars capable de jouer de trois saxophones à la fois, de chantonner tout en ayant une flûte de nez dans le pif, le show incroyable de cet homme-orchestre-à-vent, il m’avait demandé « mais musicalement, ça vaut le coup ? ».

À cette question, je ne suis pas certain de réponse.
Car les albums de Roland Kirk que je connais, les deux que je possède, Volunteered Slavery comme Here Comes the Whistleman (acheté en occase chez Gibert Versailles en même temps que et) peinent à retranscrire la folie des shows hauts en couleur de Roland Kirk. Ce sont de bons disques, pas de problème, mais est-ce vraiment tout ce que j’attends d’un gars qui est capable de jouer de plusieurs instruments à la fois et s’amuse à donner des coups de sifflet aléatoires pendant des morceaux ?
J’ai passé Here Comes the Whistleman cette après-midi ou ce matin, je ne sais plus, pendant que Natacha télétravaillait. C’est même elle qui a retourné le disque, j’avais le chat sur la poitrine, allongé que j’étais sur la banquette. Et elle m’a dit quelque chose comme C’est sympa ça, c’est agréable à écouter. Je ne crois pas que c’est ce que j’attends d’un disque de Roland Kirk, d’être agréable à écouter… oh, je continuerai à en acheter quand j’en trouverai… mais je vais surtout chasser les DVD de ses concerts.

Here Comes the Whistleman
Roland Kirk
Atlantic 1967 / ????

A1 - Roots
A2 - Here Comes the Whistleman
A3 - I wished on the Moon
B1 - Making Love After Hours
B2 - Yesterdays
B3 - Aluminum Baby
B4 - Step Right Up

jeudi 1 décembre 2022

1311 - Meddle


École Navale, automne 2003. Le Major - je crois que c’était son grade, j’ai un doute - Le Corre - je ne suis pas certain de l’orthographe - dont le nom m’a inspiré un grand nombre de détournements - Le Corre-Billard, -Moran, -Au Pied, -Nez à Piston, -But et Choléra, -Vidé, -Beau et le Renard… - vieux réac buté doublé d’un vieux pervers alcoolique, le genre de type capable de regarder, le nez crevassé rouge violacé à dix centimètres de l’écran, un économiseur d’écran pendant de longues très longues minutes - prenant garde à ce que personne en touche au clavier ou à la souris - à condition que celui-ci fasse défiler des images de jeunes femmes en sous-vêtements ou en maillots de bain - anecdote véridique, je suis témoin - semblait n’avoir qu’une mission : veiller à ce que nous soyons rasés de près et que nos coupes de cheveux soient réglementaires. Inspection tous les jours. Matin et soir. Et dès qu’il prenait l’un d’entre nous en faute ou à la limite, il gueulait sa phrase fétiche - son vocabulaire n’était de toute façon pas très étendu et se limitait à quelques phrases-leitmotive - : « On n’est pas chez Pink Floyd, ici ». Pauvre con, il ne doit toujours pas avoir réalisé (s’il n’est pas mort - ce qui ne serait pas un mal pour l’humanité) que les mecs de Pink Floyd, sous leur allure négligée de barbus, moustachus aux cheveux longs, étaient certainement de bien plus gros bosseurs que lui et avaient certainement été utiles et même indispensables à bien plus de monde qu’il ne l’aura jamais été.

Ce matin, credi, j’ai acheté Meddle en CD chez Point Show. Car des bons disques - et des disques de Pink Floyd en particulier - il faut en avoir plusieurs exemplaires, sous plusieurs formats de préférence. En plus, avec le CD, il y a un livret, ce qui n’est pas le cas avec les vinyles.

Meddle
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2016

01 - One of these Days
02 - A Pillow of Winds
03 - Fearless
04 - San Tropez
05 - Seamus
06 - Echoes