samedi 30 avril 2022

1096 - Tubular Bells


Nous avons revu le film L’Exorciste il n’y a pas longtemps. La partie de piano inquiétante de la bande originale est, au départ, l’introduction de Tubular Bells, album instrumental de Mike Oldfield.

J’ai commandé le disque il y a peu en me disant que ça risquait d’être chiant, passée l’introduction… peut-être à cause de cet a priori, je n’ai pas encore dépassé la moitié du disque… on verra plus tard.

Tubular Bells
Mike Oldfield
Mercury 2009 (?)

01 - Tubular Bells (part one)
02 - Tubular Bells (part two)
03 - Mike Oldfield’s Single
04 - Sailor’s Hornpipe (original version with Viv Stanshall)

vendredi 29 avril 2022

1095 - Give us a Kiss


Je n’avais pas seulement des disques en retard à écouter mais également des DVD à regarder. Je profite que Natacha soit en stage de yoga tous les soirs pour regarder les films qui a priori ne l’intéresse pas. Mardi soir, ce fut La Ballade de Narayama, film japonais assez perturbant, palme d’or à Cannes en 1983. Mercredi, 20 000 Jours sur Terre, objet cinématographique de Nick Cave entre auto-fiction et documentaire. Interviews de Nick et de certains collaborateurs passés (Blixa Bargeld, Kylie Minogue…), plongée dans ses processus créatifs, fouilles dans ses archives, vidéos en concert (Higgs Boson Blues, Jubilee Street, Stagger Lee…), sessions en studio d’enregistrement pour l’album Push the Sky Away (la chanson titre, Higgs Boson Blues, les outtakes Animal X, Give us a Kiss)… 90 minutes passionnantes (sans compter les 30 minutes de bonus) qui ne risquent pas de modérer mon admiration pour l’Australien.

Nick Cave n’est pas mon chanteur ni mon songwriter favori, les Bad Seeds ou Grinderman ne sont pas mes groupes préférés, leurs albums ne sont pas les plus importants dans ma collection, ce n’est pas ça… je les adore mais ce n’est pas à ce niveau que ça se joue… Nick Cave est mon exemple… celui dont le travail, la méthode, l’ambition, le dévouement à son art sont des exemples… que je n’arrive pas à suivre.

Give Us a Kiss et sa face B, Jubilee Street enregistrée en concert, extraites de 20000 Days on Earth ont été publiées sur un 10’’, mon format de vinyle favori.

Give Us a Kiss
Nick Cave & the Bad Seeds
Bad Seed Ltd. 2014

A - Give Us a Kiss
B - Jubilee Street (live from Sidney Opera House)

jeudi 28 avril 2022

1094 - Coming from Reality


Qu’écouter ce matin ? Inspection des rayonnages de disques… tiens, Sixto Rodriguez, ça fait longtemps… plutôt Coming from Reality. J’ai beaucoup plus écouté Cold Fact, son premier album, je le connais bien mieux… mais pourquoi, au fait ? d’où vient cette impression que Cold Fact est plus réussi ?

C’est les vacances, on a davantage de temps. Enquête, inspection piste par piste - ou presque - de l’album, quelque chose que je ne fais jamais sur ce blog.

On commence avec Climb up on my Music. Excellente entrée en matière. Dynamique, énergique, rien à redire. Suit A Most Disgusting Song. C’est peut-être bien le morceau qui me donne une impression timorée de Coming from Reality. Un spoken words ennuyeux aux rimes un peu trop appuyées, comme le ferait un collégien appliqué. La déception est vite effacé par I Think of You, très jolie ballade et par Heikki’s Suburbia Bus Tour, aux accents dylanesques, ceux qui habitaient l’excellente Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again sur Blonde on Blonde - tiens je n’ai écrit de billet sur Blonde on Blonde !?
Le problème de rimes trop appuyées - je parle de cette façon d’accentuer la dernière syllabe, comme une sorte de faux accent tonique qui donne l’impression qu’il insiste sur le fait que ça rime (en -ing, c’est de l’anglais…) revient sur Silver Words… ça passe un peu mieux dans une chansonnette romantique. Sandrevan Lullaby-Lifestyles est heureusement magnifique. Long morceau non épique, qui emporte et fait voyager tout en douceur avec ses deux minutes d’introduction et sa conclusion instrumentale un peu décalée. To Whom it may Concern qui suit est clairement moins racée, plus commerciale, un morceau grand public - je l’aurais choisi comme single. It Started out so Nice, patauge un peu, entre ballade et spoken words. Vient ensuite Halfway up the Stairs, morceau pop qui me convainc en moins de 30 secondes avec le clavier en intro et la mélodie des premiers vers. L’album se clôture avec Cause - une façon détournée de ne rien dire de la chanson - avant l’arrivée de trois titres bonus, enregistrés deux ans plus tard, probablement lors de sessions pour un avorté troisième album. 
Et ces trois morceaux feront regretter que ce troisième album n’ait jamais été fini. En particulier Can’t Get Away, dont les vibrations soul de l’instrumentation nous amène du coté de la Motown.

Bilan ? Un disque à ne plus laisser de côté. Coming from Reality est peut-être un peu moins lisse que Cold Fact, il n’en est pas moins bon, les deux font assurément la paire.

Coming from Reality
Sixto Rodriguez
Light in the Attic 2009

01 - Climb up on my Music
02 - A Most Disgusting Song
03 - I Think of You
04 - Heikki’s Suburbia Bus Tour
05 - Silver Words ?
06 - Sandrevan Lullaby-Lifestyles
07 - To Whom it may Concern
08 - It Started out so Nice
09 - Halfway up the Stairs
10 - Cause
11 - Can’t Get Away
12 - Street Boy
13 - I’ll Slip Away

mercredi 27 avril 2022

1093 - Silver Apples


C’est quoi ça ? m’a demandé Natacha quand j’ai reçu le disque il y a quelques jours. Ça va pas te plaire… déjà que tu as souffert avec Kraftwerk. En effet, Natacha n’apprécie que très modérément Radio-Activity… mais est carrément allergique à Trans Europe Express qui l’oppresse, lui file le cafard, le bourdon et certainement d’autres insectes… bref, Kraftwerk, à ne pas remettre sur la platine en sa présence.

Silver Apples est en effet un autre groupe (un duo en fait) pionnier de la pop (?) électronique, à la fois plus ancien et plus radical que leurs homologues allemands. Silver Apples compile sur un seul CD les deux premiers albums du groupe, Silver Apples (1968) et Contact (1969).

Contrairement à ce que je pensais, le premier contact de Natacha avec la musique de Silver Apples s’est très bien passé. Elle rentrait du boulot, la bien nommée Dancing Gods habitait le salon de son esprit chamanique avec ses pulsations étranges et ses incantations (j’utilise à dessein le mot afin de placer ce lien que Natacha ne peut s’empêcher de cliquer chaque fois que je le fais apparaître) destinées à des dieux inconnus, ça l’a fait sourire… à moins qu’elle ait été en train de se moquer de ma danse de la pluie.

Les deux albums sont ainsi, entre oscillations (c’est le titre très pertinent du premier morceau) électro-magnétiques, rythmes dansants et chant situé à égale distance du mantra et de l’imprécation. De la magie noire.

Silver Apples
Silver Apples
MCA Records 1997 (?)

01 - Oscillations
02 - Seagreen Serenades 
03 - Lovefingers
04 - Program
05 - Velvet Cave
06 - Whirly-Bird
07 - Dust
08 - Dancing Gods
09 - Misty Mountain
10 - You and I
11 - Water
12 - Ruby
13 - Gypsy Love
14 - You’re not Foolin’ Me
15 - I Have Known Love
16 - A Pox on You
17 - Confusion
18 - Fantasies

mardi 26 avril 2022

1092 - At the Lighthouse


Lundi. Premier jour des vacances. Premier vrai jour des vacances.
Nous n’avons pas prévu de partir pendant ces deux semaines. Natacha n’a même pas posé de congés. Je reste donc à la maison. Des dizaines de projets en tête - je n’en ferai pas le quart, je le sais.

Parmi mes objectifs des deux semaines à venir, prendre le temps d’écouter, réécouter les disques (qui me semblent) négligés de ma collection. Je me suis fait une petite liste. Dans celle-ci, en tête, deux enregistrements en concert de jazz, l’un de Donald Byrd, l’autre du quintette de Cannonball Adderley, At the Lighthouse.
C’est ce second qui, après un très matinal Aphrodite’s Child, a eu droit d’accompagner en premier ma journée de travail. Que de regrets. Oui, regrets. De ne pas le mettre plus souvent sur la platine. Car c’est un disque d’une énergie et d’un swing incroyables. Un album qui rend heureux, qui donne le sourire. Le son, de plus, y est exceptionnellement bon pour un enregistrement public de 1960, le son des instruments paraît net et le public pas trop envahissant.
Voilà des vacances qui s’ouvrent merveilleusement.

At the Lighthouse
The Cannonball Adderley Quintet
Jazz Images 2018

01 - Sack O’Woe
02 - Big "P"
03 - Blue Daniel
04 - Azule Serape
05 - Exodus
06 - What is this Thing Called Love ?
07 - Blue Daniel # 2
08 - Azule Serape # 2
09 - Big "P" # 2

lundi 25 avril 2022

1091 - The Assassination ofJesse James by the Coward Robert Ford (Music from the Motion Picture)


C’était le Record Store Day hier samedi. Disquaire Day chez les françouzes que nous sommes. Journée dédiée aux disquaires indépendants. Publication de nombreux inédits et d’éditions limitées (majoritairement en vinyles) uniquement disponibles en boutique… jusqu’à ce que des connards profiteurs petits malins vendent leurs achats investissements du jour sur EBay ou autre au triple quadruple quintuple décuple du prix initial…

Pour ma part, je n’ai rien trouvé de suffisamment intéressant. J’achète rarement lors du Disquaire Day finalement. Il y a eu un Wilco. Un Nick Cave. Et rien d’autre dont je me souvienne sur le moment. Cette fois, des enregistrements de Nico, des démos de Lou Reed et un live d’Iggy Pop m’ont fait envie… quelques minutes. Puis je me suis demandé combien de fois a priori je les écouterais vraiment. Et je me suis ravisé. Au prix où sont les vinyles, en particulier ceux du Disquaire Day, il faut savoir être raisonnable.
Puisque j’étais chez Gibert, j’en ai tout de même profité pour fouiller les bacs. Un Pink Floyd. Et, dans les bacs à soldes, braderie, la B.O. de L’Assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford. Très beau film. Très contemplatif certes, pas très rapide - au cinéma, lors d’une séance débutant à 22h ou 22h30, j’avais piqué du nez - magnifique tout de même.

Natacha m’a fait un moue dubitative. C’est bien ça ? Je lui ai montré le nom sur la pochette. Ah, Ok. Nick Cave et son complice Warren Ellis y font du Nick Cave et du Warren Ellis sans la voix ni les textes du premier. Ce qui paraît antinomique tant Nick Cave marque sa musique par son phrasé, ses intonations et ses mots… mais ne l’est pas à l’écoute de ces quatorze instrumentaux qui sonnent vraiment comme du Nick Cave.
Un nouveau regard sur l’œuvre d’un artiste pour lequel mon admiration grandit sans cesse.

The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford (Music from the Motion Picture)
Nick Cave and Warren Ellis
Mute 2019

A1 - Rather Lovely Thing
A2 - Moving On
A3 - Song for Jesse
A4 - Falling
A5 - Cowgirl
A6 - The Money Train
A7 - What Must be Done
B1 - Another Rather Lovely Thing
B2 - Carnival
B3 - Last Ride Back to KC
B4 - What Happens Next
B5 - Destined for Great Things
B6 - Counting the Stars
B7 - Song for Bob

dimanche 24 avril 2022

1090 - Nuages


J’ai participé une fois à un concours de nouvelles. Pas deux fois. Une seule. C’était il y a treize ou quatorze ans, nous habitions Paris, un flyer dans une librairie pour le concours « je vous écris de Paris… » m’avait convaincu de tenter ma chance - je parle d’un temps où je n’avais même pas imaginé La Montre.
Le texte, Lettre à Django, que j’ai envoyé n’était pas bon. Je n’en étais pas satisfait. Trop ambitieux pour mes maigres moyens. Trop contraint par le nombre de mots autorisés. Le texte commençait chez les bouquinistes, sur les quais de Seine, évoquait le film Accords et Désaccords de Woody Allen, la rue de Ménilmontant (photo de couverture de la compilation Nuages de Django Reinhardt) et s’achevait Place de la Bastille (nous habitions à deux pas) à regarder les voitures tourner au son de Deccaphonie (morceau présent, en dernière position, sur Nuages) et de Countdown de Coltrane. J’ai encore une impression du texte quelque part dans mes archives… je le sortirai peut-être un jour du tiroir où je l’ai caché, peut-être pas.
Quand j’ai vu les résultats du concours - que je ne m’imaginais pas gagner - j’avais été dégoûté. Le texte vainqueur était une soupe de clichés cueillis au cours d’une promenade dans tout Paris (vraiment tout Paris, pas un quartier épargné) dont la longueur ne se contentait pas de dépasser la limite autorisée mais s’autorisait à la tripler - non, je n’exagère pas. Un texte primé nullissime et qui ne respecte pas le règlement ? Je me suis depuis promis de ne jamais participer de nouveau à un concours de nouvelles.

J’avais acheté Nuages chez Gibert, quelques temps après avoir vu Accords et Désaccords à la télévision. Tout ne m’avait pas totalement convaincu sur le disque mais j’avais ressenti un énorme coup de coeur pour Deccaphonie, le même que j’avais ressenti pour Countdown quelques années plus tôt. Étrangement, ces deux morceaux, pourtant si différents, m’évoquent des ronds-points à la circulation parfois fluide, parfois plus heurtée, en cas de forte affluence…
Ma Lettre à Django, finalement, était une première ébauche de ce billet…

Nuages
Django Reinhardt
Gitanes Jazz Productions 2002

01 - Blues for Ike
02 - September Song
03 - Night and Day
04 - Insensiblement
05 - Manoir de mes Rêves
06 - Nuages
07 - Brazil
08 - Confessin’
09 - Le Soir
10 - Chez Moi
11 - I Cover the Waterfront
12 - Deccaphonie

samedi 23 avril 2022

1089 - Squares / Won


Quelque euros (en points de fidélité) à dépenser rapidement sur Rakuten avant que leur validité n’expire. Dévolu jeté sur le single Squares / Won du Beta Band. D’occasion. Et une double déception.

La déception ne vient pas de la première face A. J’ai déjà dit mon amour pour Squares, la chanson… et même plutôt deux fois qu’une. Non, musicalement, c’est Won, la seconde face A, et la face B qui ne m’inspirent guère. Du hip-hop tel que je ne l’apprécie pas. Et que je ne réécouterai probablement pas souvent - qui a dit jamais ?
L’autre déception vient du disque lui-même, annoncé en très bon état. La pochette est nickel, certes… mais le disque présente plein de rayures… qui, heureusement, ne gênent pas la lecture. Décidément, on ne peut pas faire confiance à tout le monde… il y a toujours des profiteurs ou des incompétents.

Bref, un achat précipité… et que je regrette un peu.

Squares / Won
The Beta Band
Regal 2001

01 - Squares
02 - Won
03 - Dance O’er the Border 

vendredi 22 avril 2022

1088 - Science of Silence


La flemme d’écrire un vrai billet… j’utilise donc ma carte DVD-single avec Science of Silence de Richard Ashcroft. Objet sur lequel je n’ai rien à dire. Ce qui n’est pas un jeu de mot sur le titre.

La réponse à la question posée la dernière fois que j’ai utilisé ce joker du DVD single est : bof - ça ne m’a pas remué outre mesure.

Science of Silence
Richard Ashcroft
Hut Recordings 2003

01 - Science of Silence (album version)
02 - Science of Silence (live performance)
03 - Bright Lights (footage)

jeudi 21 avril 2022

1087 - Gunsight


J’ai découvert Gunsight, deuxième et dernier album de Gun, par hasard, en furetant dans les bacs de la médiathèque de Versailles - qui ne réouvre ses portes qu’en juin, rappelons-le. L’acheter n’a pas été une mince affaire, il y a peu de rééditions (comme, je pense, il y eut peu d’exemplaires vendus à l’origine, en 69…) et bien qu’elles n’intéressent que peu de monde - preuve que cette histoire d’offre et de demande est une vaste fumisterie - elles coûtent rapidement non un bras mais au moins une ou deux phalanges.

Gunsight, mêlant guitares lourdes et passages incongrus (que vient foutre cette espèce de flamenco ?), est un album typique de son époque, lorsque le hard-rock naissant et le psychédélisme se confondaient encore, comme chez les derniers Yardbirds, chez Morgen ou chez Andromeda.
Quant à savoir pourquoi certains de ces disques sont devenus culte, pourquoi certains de ces groupes ont laissé leur nom dans l’histoire et d’autres non… pour Gun, un début de réponse est peut-être dans cette photo - même les affreux (physiquement, hein… ne me faites pas dire ce que jamais je ne songerai à penser) Kinks sont sexy à côté.

Gunsight
Gun
Repertoire Records 2002

01 - Head in the Clouds
02 - Drown yourself in the River
03 - Angeline 
04 - Dreams and Screams
05 - Situation Vacant
06 - Hobo
07 - Lady Link Part One
08 - Oh Lady You
09 - Lady Link Part Two
10 - Long Haired Wild Man
11 - Hobo (single version)
12 - Don’t Look Back
13 - Runnin’ Wild

mercredi 20 avril 2022

1086 - Flowers & Football Tops


Même colis. Et pour les mêmes raisons de port, le CD promotionnel de Flowers & Football Tops de Glasvegas
Cette fois-ci cependant, j’ai écouté le disque avant d’écrire le billet, ce que je n’avais pas fait pour Geraldine.
La radio edit de Flowers & Football Tops a le (maigre) mérite de m’épargner la coda (je ne suis pas certain du terme technico-musical…) qui me fait chialer à chaque fois. L’instrumental quant à lui… c’est quoi l’intérêt ? Faire un karaoké ? Ça va mettre une ambiance de feu…

Flowers & Football Tops
Glasvegas
Columbia 2008

01 - Flowers & Football Tops (radio edit)
02 - Flowers & Football Tops (album version)
03 - Flowers & Football Tops (instrumental)

mardi 19 avril 2022

1085 - The Real Folk Blues


Mais cette compilation, ce disque Levi’s Music, pourquoi ce besoin maintenant, (presque) subitement ?

Presque, parce que Natacha m’avait déjà demandé de la lui trouver, cette compilation, il y a quelques années de ça. Chou blanc. Ou à un prix pas raisonnable… hors de question de mettre une (petite, n’exagérons rien) fortune dans quinze titres qu’on peut trouver sur des centaines d’autres supports. On n’en avait plus reparlé. Et j’avais oublié…

Puis, il y a trois ou quatre semaines, chez Décibul, je me suis pris une compilation de Muddy Waters parue chez les excellents Chess Records (qui fut le label de Muddy Waters), The Real Folk Blues. Douze titres de blues électrique aux rythmiques lourdes et à la voix grasse. Avec, pour ouvrir le bal, Mannish Boy… qui a servi dans une pub Levi’s… Natacha a alors reparlé de sa compilation… dénichée pour 5 ou 6 euros en trois clics sur Discogs.

The Real Folk Blues
Muddy Waters
Chess 1981

A1 - Mannish Boy
A2 - Screamin’ & Crying
A3 - Just to be with You
A4 - Walking in the Park
A5 - Walking Blues
A6 - Canary Bird
B1 - Same Thing
B2 - Gypsy Women
B3 - Rollin’ and Tumblin’
B4 - 40 Days & 40 Nights
B5 - Little Geneva
B6 - You Can’t Lose What You Ain’t Never Had

lundi 18 avril 2022

1084 - Levi’s Music


Réduire - ou plutôt optimiser - les frais de port, disais-je… car ma cible véritable, le disque que je voulais acheter avant tout, c’était une compilation. Levi’s Music. Des morceaux utilisées dans les publicités Levi’s à la fin des années 80 et au début des années 90. Rappelez-vous, le beau gosse (si on aime le genre boys-band) qui se foutait en calbute dans la laverie automatique devant des filles proches de l’évanouissement… en fond musical, c’était plutôt bon, voire très bon…
On avait tout ou presque tout ce qui est compilé ici - il devait ne me manquer, d’important, que 20th Century Boy, qu’il faudra tout de même que je trouve en 45 tours - mais Natacha tenait à avoir cette compilation qu’elle avait eu entre les mains (et copié sur K7) dans son adolescence et avec laquelle elle avait découvert Marvin Gaye, Sam Cooke… un disque ça peut aussi être une madeleine de Proust, un souvenir du temps de l’innocence…

Levi’s Music
Virgin 1994

01 - Wonderful World (Sam Cooke)
02 - I Heard it through the Grapevine (Marvin Gaye)
03 - Stand by Me (Ben E. King)
04 - When a Man Loves a Woman (Percy Sledge)
05 - C’mon Everybody (Eddie Cochran)
06 - Mannish Boy (Muddy Waters)
07 - Ain’t Nobody Home (B.B. King)
08 - Can’t Get Enough of your Love (Bad Co)
09 - The Joker (Steve Miller Band)
10 - 20th Century Boy (T. Rex)
11 - Should I Stay or Should I Go (The Clash)
12 - Piece of my Heart (Erma Franklin)
13 - Ring of Fire (Johnny Cash)
14 - Heart Attack and Vine (Screamin’ Jay Hawkins)
15 - Inside (Stiltskin)

dimanche 17 avril 2022

1083 - Tableaux d’une Exposition


Pour ne plus me coucher trop tôt et mieux dormir, après le film du soir si nous en regardons un ou après que Natacha soit partie se coucher, je m’écoute un disque - pas forcément en entier - avant d’aller au lit. Ce disque pré-dodo, j’essaie de le choisir un peu original, de le choisir parmi les disques que j’écoute moins souvent, peu souvent.
Jeudi soir, je me suis ainsi passé la face A des Tableaux d’une Exposition de Moussorgsky. Au piano par Vladimir Ashkenazy - la face B propose ces Tableaux dans une version orchestrale signée Maurice - non, pas moi, même si j’aurais pu - Ravel. 30 à 35 minutes par face, c’est trop, bien trop, le son en pâtit un peu - il me semble avoir lu que la limite pour ne pas dégrader le son est 20 minutes par face - il faudra que je m’en trouve un autre enregistrement de ces Tableaux, plus chaud, plus clair.
J’ai acheté ce vinyle au Facteur Cheval - ça fait longtemps que je n’y suis pas allé, tiens. C’est mon collègue de musique - pas celle qui fait taper du Queen, celui qui organise et dirige les grands concerts de la chorale du collège tous les ans - qui m’avait parlé de ces Tableaux d’une Exposition il y a quelques années - un concert qu’il dirigeait où l’oeuvre serait jouée, je crois. J’étais tombé par hasard - le hasard n’existe pas - sur le disque au Facteur Cheval quelques jours après. 2 ou 3 euros, ça valait le risque d’acheter quelque chose que je ne connaissais pas… et puis une œuvre russe qui contient toute une partie intitulée Limoges, je ne peux qu’être curieux.
Les œuvres ont vraiment été inspirées par des tableaux, ce qui explique les titres étranges. Certains de ces tableaux ont été détruits depuis, ceux qui subsistent ne sont pas terribles. La pochette - assez laide, non ? - ignore donc logiquement ces tableaux qui ont inspirés Modeste pour ses compositions et propose à la place des pastiches de Picasso, Léger, Chagall, Klee, Bonnard (?) d’après ce que j’ai pu identifier. Pour ma part, mes passages préférés sont les morceaux Promenade qui représentent la déambulation du visiteur dans l’exposition, entre les tableaux.

Tableaux d’une Exposition
Modest Moussorgsky / Vladimir Ashkenazy - Zubin Mehta - Orchestre Philharmonique de Los Angeles
Decca 1967 / ????

A - Promenade - Gnomus - Promenade - Le Vieux Château - Promenade - Tuileries - Bydlo - Promenade - Ballet des Poussins dans leurs Coques - Samuel Goldenberg et Schmuyle - Limoges : Marché - Les Catacombes - La Cabane sur des Pattes de Poule - La Grande Porte de Kiev
B - Promenade - Gnomus - Promenade - Le Vieux Château - Promenade - Tuileries - Bydlo - Promenade - Ballet des Poussins dans leurs Coques - Samuel Goldenberg et Schmuyle - Limoges : Marché - Les Catacombes - La Cabane sur des Pattes de Poule - La Grande Porte de Kiev

samedi 16 avril 2022

1082 - Geraldine


J’ai reçu aujourd’hui un cd promotionnel du single Geraldine de Glasvegas, disque au menu assez répétitif - la même chanson dans trois versions différentes. Un disque qui faisait partie de ma wantlist sur Discogs mais que je ne prévoyais pas d’acheter si vite. Il était cependant disponible chez un vendeur auprès de qui je commandais un autre disque… réduction des frais de port en faisant une commande groupée.

La pochette n’a rien d’exceptionnel. Le contenu musical, je l’ai déjà dit, n’a pas un intérêt immense… mais pour le collectionneur, l’inutile est parfois essentiel.

Geraldine
Glasvegas
Columbia 2008

01 - Geraldine (radio edit)
02 - Geraldine (album version)
03 - Geraldine (instrumental)

vendredi 15 avril 2022

1081 - Traffic cd1


Il me semble avoir acheté cette autre (le cd2 est identique au disque bonus de l’édition limitée de Word gets Around) édition du single Traffic des Stereophonics au Virgin Megastore de Rennes pendant des vacances. Je n’en suis pas certain… mais c’est probablement ce que j’ai de plus intéressant à dire sur ce disque.

Allez, on fera mieux demain. Ou peut-être pas.

Traffic cd1
Stereophonics
V2 1997

01 - Traffic (radio edit)
02 - Tie me Up, Tie me Down
03 - Chris Chambers
04 - Traffic (album version)

jeudi 14 avril 2022

1080 - Anyway that you want me / Step into the Breeze


Voilà bien un disque que je pensais, il y a 20 ans, ne jamais trouver, le premier disque de Spiritualized : le double single (la face B est notée AA) Anyway that you want me / Step into the Breeze… et pas en « simple » CD, en 7’’ !!!

C’est l’avantage d’Internet et des sites de vente en ligne, on trouve tout, facilement… c’est aussi le manque de charme, il n’y a plus de rêve impossible pour le collectionneur.

Anyway that you want me / Step into the Breeze
Spiritualized
Dedicated 1990

A - Anyway that you want me
AA - Step into the Breeze

mercredi 13 avril 2022

1079 - Highly Evolved


Dépense urgente de quelques euros à faire sur Rakuten. Il ne me restait que trois ou quatre jours pour utiliser mes points fidélités. Le single Highly Evolved des Vines, d’occasion, me permettait de tout dépenser sans avoir à ajouter le moindre centime.

Chanson titre énorme, on le savait déjà. Couverture moins réussie que celle de Get Free. Face B qui sonne comme une démo (je crois d’ailleurs qu’une chanson du même titre existe sur le deuxième album du groupe, peut-être une version retravaillée). Bref, pas grand chose à signaler en fait.

PS : j’ai pris le temps d’écouter Bookends. Confirmation : je le trouve terne, presque ennuyeux, rien sur le disque n’arrive à la cheville de Mrs. Robinson. Dire que le texte au dos de la pochette en parle comme du meilleur album du groupe…

Highly Evolved
The Vines
Heavenly 2002

01 - Highly Evolved
02 - Sun Child

mardi 12 avril 2022

1078 - La Flûte de Pandit Hari Prasad Chaurasia


On remonte encore le cours des disques passés ce samedi matin. Le premier sur la platine était un disque de musique indienne, le dernier du genre (pour l’instant) que j’ai acheté chez Gibert : La Flûte de Pandit Hari Prasad Chaurasia. J’ai acheté cinq disques de musique indienne chez Gibert au cours des deux dernières semaines. Un de gottuvadhyam. Un de sarod. Un de musique vocale masculine. Un de musique vocale féminine. Et, donc, un de flûte.
Le seul qui ne bénéficiait pas de l’approbation autocollante Coup de Coeur parmi les cinq. Peu importe, je voulais autre chose… la flûte, ça me paraissait être suffisamment différent… et puis, cette pochette… il y a plusieurs disques de la même série qui offrent des variations de couleurs sur le même motif… magnifique.
Un disque calme, planant, relaxant, chaleureux, réconfortant… peut-être un peu passe-partout, un peu trop easy-listening… et encore… et puis un disque de flûte qui ne fait pas flipper Souris, c’est toujours ça de pris.

La Flûte de Pandit Hari Prasad Chaurasia
Pandit Hari Prasad Chaurasia
Disques Espérances 1985

A - Rag Lalit (Rupak & Tintal)
B1 - Rag Jog (Madhya Laya & Drut, Tintal)
B2 - Dhun Sur Rag Misra Khamaj (Dadra & Drut Tintal)

lundi 11 avril 2022

1077 - Mr. Fantasy


Le truc bizzarre, je ne le lui avais pas passé de but en blanc, à froid, à Natacha, je ne suis pas comme ça. Non, ce n’était même que le troisième disque de la matinée. Le second - oui, je m’amuse à rebours - était Mr. Fantasy de Traffic.

Mr. Fantasy est le dernier disque en date que j’ai acheté - en même temps qu’un exemplaire de Fresh Cream de Cream. Je l’ai commandé, d’occasion, après m’être souvenu qu’il me restait un peu d’argent sur mon compte tirelire chez Gibert.
J’étais bien décidé, mercredi dernier, non celui d’avant, à l’emprunter à la médiathèque de Versailles ou à l’acheter s’ils ne l’avaient pas au catalogue. La bibliothèque était fermée, j’ai commandé le disque quelques jours après. Car ça fait plus de vingt ans que j’ai entendu parler de Mr. Fantasy pour la première fois. Il était plus que temps d’en savoir, d’en entendre davantage.
C’était dans le fascicule Tribu[te] sur le psychédélisme, avec Pink Floyd en couverture, 16 pages lues et relues qui m’ont donné envie d’écouter, m’ont fait découvrir Ladies and Gentlemen, les Ascenseurs du 13ème étage, Loveless, Love, Quiksilver Messenger Service, les Flaming Lips… et m’ont éloigné pour des années de Kula Shaker… aucune source d’information n’est parfaite…


Pourquoi avoir mis tant de temps à me pencher sur un Mr. Fantasy à la critique dithyrambique ? Je ne sais pas trop, une succession de rendez-vous manqués… pourquoi était-ce devenu d’un coup si urgent ? Pour plein de raisons, certaines trop compliquées à expliquer et d’autres que je préfère garder secrètes pour l’instant.

Toujours est-il que la description de Mr. Fantasy, les éloges faits à cet album n’étaient pas usurpés. Pure merveille. Musique inventive et se réinventant à chaque moment. Instrumentation ultra-riche. Idées de production excellentes (ce remontoir sur House for Everyone !!!)…
Et ceux qui pensent que le format album est dépassé feraient bien de se pencher sur ce disque… au bout de 10 titres l’album s’achève et un second, complètement différent débute : le même album. Les mêmes titres à deux trois exceptions près dans un ordre radicalement changé font de la version britannique (les dix premiers titres) et de la version américaine (les deux suivants) deux œuvres jumelles, complémentaires qu’on écoute l’une après l’autre sans sensation de redite. L’illustration parfaite qu’un album n’est pas qu’une collection de chansons, c’est une construction, une intention, une vision complète d’artiste.

Sinon, des groupes évoqués dans ce Tribu[te], il me reste Soft Machine à écouter. C’est pour très bientôt.

Mr. Fantasy 
Traffic
Island Records 1967 / 1968 / 20??

01 - Heaven is in your Mind
02 - Berkshire Poppies
03 - House for Everyone
04 - No Face, No Name, No Number
05 - Dear Mr. Fantasy
06 - Dealer
07 - Utterly Simple
08 - Coloured Rain
09 - Hope I Never Find me There
10 - Giving to You
11 - Paper Sun
12 - Dealer
13 - Coloured Rain
14 - Hole in my Shoe
15 - No Face, No Name, No Number
16 - Heaven is in your Mind
17 - House for Everyone
18 - Berkshire Poppies
19 - Giving to You
20 - Smiling Phases
21 - Dear Mr. Fantasy
22 - We’re a Fade you Missed This

dimanche 10 avril 2022

1076 - Radio-Activity


Dans la collection de mon père, il y a un disque qui m’a toujours fasciné : Trans-Europe Express de Kraftwerk. La tronche des quatre membres du groupe, qu’on dirait en plein congrès d’avocats fiscalistes, la musique totalement synthétique et les paroles en français prononcées avec un accent allemand très marqué : nous sommes les mannequins !!! nous sommes les mannequins !!! - je crois que l’album existe avec les textes chantés en anglais et en allemand… à vérifier - tout concourrait à ce que je sois subjugué à chaque fois que je sortais l’étrange objet des rayonnages.

Aussi, l’autre jour, quand je suis tombé chez Décibul, sur un exemplaire de Radio-Activity, l’album précédant Trans-Europe Express dans la discographie du groupe, je savais que je ne serais pas déçu. Comment l’être par un album qui commence par un son de compteur Geiger, chante la radioactivité discovered by Mme Curie et s’achève sur un morceau intitulé Ohm Sweet Ohm ?

Évidemment, Natacha, la voie et la voix de la raison, est plus sceptique. Alors que je chantonnais Radioactivity sur le chemin du retour du Monoprix, elle m’a demandé : c’est ton truc bizzarre de ce matin,  là ?

Radio-Activity
Kraftwerk
Capitol 1975

A1 - Geiger Counter
A2 - Radioactivity
A3 - Radioland
A4 - Airwaves
A5 - Intermission
A6 - News
B1 - The Voice of Energy
B2 - Antenna
B3 - Radio Stars
B4 - Uranium
B5 - Transistor
B6 - Ohm Sweet Ohm

samedi 9 avril 2022

1075 - Singles Box : Union City Blue

(Suite de la série)

Sur les quinze singles proposés dans la Singles Box de Blondie, il n’y en a que deux qui en couverture ne proposent pas une photo de la seule Debbie Harry. L’un des deux est Union City Blue.

Côté zizique, Union City Blue n’est pas une chanson agréable mais pas inoubliable au niveau de la composition… la voix de Debbie y fait cependant mouche. On n’en dira pas autant de Living in the Real World, morceau qui essaye d’être punk sans y parvenir et qui ne met pas en valeur les capacités vocales de Debbie.

Singles Box : Union City Blue
Blondie
EMI 2004

01 - Union City Blue
02 - Living in the Real World

vendredi 8 avril 2022

1074 - Bookends


Des quatre albums de Simon & Garfunkel que je possède - il ne me manque que Parsley, Sage, Rosemary and Thyme… que j’ajoute immédiatement à ma wishlist sur Rakuten - Bookends est celui que je connais le moins. La faute à une chanson et à un film. Mrs. Robinson m’écrase le disque de tout le poids du souvenir de Dustin Hoffman en jeune diplômé qui refuse de faire carrière, découvre le sexe avec une femme mariée mais tombe amoureux de la fille de celle-ci. Mrs. Robinson, pour moi, fait de Bookends un album totalement déséquilibré. Phénomène que je ne ressens pas avec Sounds of Silence et la chanson titre.
Peut-être parce que je n’ai pas écouté Bookends assez sérieusement dans son intégralité… Oui, quand j’écoute Bookends, je passe rapidement à la plage 10, néglige les autres. C’est un tort, certainement. Les autres chansons, je peux à peine dire à quoi elles ressemblent. Je réécouterai ça ce soir ou demain ou plus tard. J’ai pas mal de nouveautés à découvrir ou à explorer plus à fond en ce moment.

Bookends
Simon & Garfunkel
Columbia 2001

01 - Bookends Theme
02 - Save the Life of my Child
03 - America
04 - Overs
05 - Voices of Old People
06 - Old Friends
07 - Bookends Theme 
08 - Fakin’ It
09 - Punky’s Dilemma
10 - Mrs. Robinson (from the motion picture « The Graduate »)
11 - A Hazy Shade of Winter
12 - At the Zoo
13 - You don’t know where your Interest Lies
14 - Old Friends (demo)

jeudi 7 avril 2022

1073 - Popscene


En tant que fan d’Oasis, j’ai une relation compliquée avec Blur. J’étais proche de dire « j’ai forcément une relation compliquée avec Blur »… puis je me suis aperçu que je n’avais plus 14 ans et que je ne suis plus sommé de choisir entre les Gallagher et Damon Albarn.

À 14 ans cependant, j’avais choisi. Don’t Look Back in Anger plutôt que Country House ou Charmless Man. Morning Glory et non The Great Escape, acheté plus tard et d’occaz’. Et quand, j’ai décidé de me pencher un peu plus sérieusement sur le groupe de Graham Coxon, ce ne fut pas sans méfiance et j’ai tout d’abord emprunté un disque du groupe à la bibliothèque de la Robertsau (quartier de Strasbourg).
Ce premier disque du groupe (peut-être le deuxième, après The Great Escape) était étonnamment un import japonais Bustin’ + Dronin’. Un double album proposant sur un premier CD quelques (6 de mémoire) titres en live et sur un deuxième CD des remixes de morceaux de Blur - l’album homonyme. J’avais fait une copie (sur K7 - je vous parle d’un temps…) du premier - elle prend certainement la poussière à Strasbourg - négligé le second.

J’avais un peu oublié ce disque emprunté il y a environ 23 ans… jusqu’à ce que je tombe, il y a quelques semaines, au sein d’une compilation youtubée, sur le clip de Popscene. Piqûre de rappel… je connais cette chanson… elle faisait partie des morceaux live de Bustin’ + Dronin’… mais ne l’ai sur aucun disque. Vérification, pour en avoir le coeur net, sur Leisure et Modern Life is Rubbish… je les maitrise toujours aussi peu. Pas de trace de Popscene

J’ai cherché Bustin’ + Dronin’ sur le net… je ne suis pas contre le fait de payer 12 euros… à condition que le Obi soit dans le lot… ce qui n’est que très rarement le cas. J’ai alors commandé le single - hors album, donc - Popscene. Exemplaire comme neuf. Chanson top, faces b sympas… de quoi donner envie d’acheter d’autres singles de Blur ? Natacha va grimacer…

Popscene
Blur
Food 1992

01 - Popscene
02 - Mace 
03 - Badgeman Brown

mercredi 6 avril 2022

1072 - Chine - Musique Classique Vivante


Après avoir sorti des bacs de vinyle des 33 tours de jazz et de musique indienne chez Gibert mercredi dernier, j’eus l’idée d’aller vérifier s’il n’avait pas en rayon le CD Orgues-à-Bouche, Rituel des Murung, un disque que je recherche depuis des années mais pas au point d’accepter de mettre 50 euros, prix auquel on le trouve sur le net. Pas de miracle, pas d’orgues-à-bouche chez Gibert… mais un CD du même (excellent) label (Ocora) : Chine - Musique Classique Vivante. Superbe couverture et des morceaux dont les titres sonnent comme de petits poèmes : on prend même si on connaît pas du tout le disque.

Petite crainte tout de même. Alors, on fait traîner avant la première écoute. Le seul nouveau disque que je n’ai pas pris le temps de découvrir ce week-end. Premier passage sur la platine ce matin. Mes craintes semblent tout d’abord justifiées. Ça sonne un peu kitsch, un peu lisse. De la musique de restaurant chinois. Qu’on écoute en se gavant de nems.
Puis, ça se complexifie. Des rythmes se font moins attendus, les sons plus étranges, l’ensemble étrangement moderne… oserais-je psychédélique ? Un très bon achat en fin de compte… de quoi donner envie d’autres disques Ocora.

Chine - Musique Classique Vivante
Cercle d’Art Populaire
Ocora 2002

01 - Yu Da Ba Jiao (la pluie frappe les feuilles de bananier)
02 - Hantian Lei (tonnerre en temps de sécheresse)
03 - Wujiang Huange (chant de joie du fleuve Wu)
04 - Hua Bangzi
05 - Da Qi Ban
06 - Wu Bangzi
07 - Jindiao (air de Jin)
08 - Zhao Jun Yan (lamentation de Zhao Jun)
09 - Xiao Yuer Gao (la lune est haute)
10 - Han Que Zheng Mei (l’hiver, la pie lutte pour la prune)
11 - Long Chuan (bateaux-dragon)
12 - Ting Quan (écouter la source)
13 - Yangguan San Jie ((trois variations sur) la passe de Yangguan)
14 - Zhuangtai Qiu Si (songe d’automne devant la coiffeuse)
15 - San Wu Qi (trois-cinq-sept)
16 - Xingjie (passacaille)

mardi 5 avril 2022

1071 - The Times


Près de cent numéros, plus de trois mois, qu’on n’a pas chroniqué un petit Neil. Ça fait (trop) longtemps.

Un petit Neil, donc. Avec l’e.p. The Times, l’un des derniers disques du Loner à avoir rejoint ma collection. De quoi s’agit-il ? De morceaux enregistrés seul, en live depuis chez lui, pendant le confinement de 2020 - il appelait ces concerts par video Fireside Sessions. On retrouve sur cette compilation des Fireside Sessions, des morceaux de HarvestHaws & Doves, Living with WarAfter the Gold Rush… et d’une reprise de Dylan.

Sinon, Neil n’est toujours pas reparti en tournée depuis l’épidémie de Covid… mais sort des enregistrements inédits de concerts par dizaines… The Times et tous ces albums live sont une façon comme une autre de faire patienter les fans.



PS : Rien à voir… maintenant que j’y pense… plutôt que First Utterance, album psyché-folk satanique, c’est Just a Poke que j’aurais dû passer à Natacha, hier soir, pour conclure le week-end

The Times
Neil Young
Reprise Records 2020

01 - Alabama
02 - Campaigner
03 - Ohio
04 - The Times they are A-Changin’
05 - Lookin’ for a Leader 2020
06 - Southern Man
07 - Little Wing

lundi 4 avril 2022

1070 - London 1966 / 1967


Hier soir, après avoir constaté que, comme d’habitude, les samedi soirs télévisuels étaient peu inspirés et peu inspirant, j’ai mis sur la platine CD trois chansons de Brel, Mathilde - hommage non intentionnel à une voisine qui déménage - Ces Gens-Là et Amsterdam en prélude à l’écoute d’une reprise par un groupe franc-comtois de prog-rock de cette seconde - on en reparle sous peu.

Pour continuer dans le prog-space-rock-planant, nous avons ensuite mis The Dark Side of the Moon dans les enceintes - le vinyle, pas le CD - après avoir pris soin d’éloigner Souris qui a toujours autant de mal à ne pas flipper devant l’introduction horlogère de Time. La deuxième face (celle qui est cachée ?) de l’album est décidément plus faible que la première - Natacha et moi sommes d’accord sur ce point. Le problème, c’est qu’on peut rien mettre après The Dark Side of the Moon me dit Natacha après que l’aiguille a regagné le bord de la platine… et là, je ne suis pas d’accord.

J’ai allumé le téléviseur. Qu’est-ce que tu fais ? me demande-t-elle, effarée. Je n’ai pas répondu pas. J’ai démarré l’application YouTube de notre box Orange. Pink Floyd. Live at Pompeii. Un film que j’avais vu il y a plus de quinze ans. Que Natacha n’avait jamais vu. De longs instrumentaux bourrés d’improvisations, d’expérimentations sonores voire d’une pincée de n’importe quoi. Natacha a adoré. Il va falloir que je lui achète tous les albums du Floyd… enfin, ceux qui précèdent The Wall, faut pas déconner non plus.

En attendant, ce matin, comme premier disque de la journée, je lui ai mis London 1966 / 1967. Un e.p. que j’ai acheté lors de sa sortie en 2005 et qui regroupe deux instrumentaux de Pink Floyd époque Barrett (Natacha a même remarqué la faute de frappe au revers du digipack : Barrett est orthographié Barratt) datant d’avant la sortie de The Piper at the Gates of Dawn : Interstellar Overdrive dans une version beaucoup plus longue que celle figurant sur ledit album et Nick’s Boogie, un morceau inédit signé Nick Mason (et donc axé essentiellement sur la batterie) qui servit de base à un morceau sur Meddle ou Obscured by Clouds, je ne sais plus… deux albums que Natacha attend avec impatience - j’exagère peut-être un peu.

Ce soir, en écrivant ceci, j’ai mis First Utterance sur la platine, autre album dément… c’est visiblement moins le trip de ma chérie…

London 1966 / 1967
Pink Floyd
Snapper Music 2005

01 - Interstellar Overdrive
02 - Nick’s Boogie

dimanche 3 avril 2022

1069 - I Started a Joke


Les Bee Gees est typiquement le groupe que l’on adore détester et que l’on déteste adorer… mais on n’a pas le choix… parce que les frères Gibb déchirent, c’est aussi simple que ça… on parle tout de même de gars qui ont réussi à rendre Barbara Streisand écoutable et même agréable (le mégatube Woman in Love).

On pourra toujours se moquer de leur période disco voix de falsetto-j’ai-mon-pantalon-qu’est-trop-serré, la réalité, c’est que Night Fever, You Should be Dancing, More than a Woman, How Deep is your Love, c’est excellent - et ça ne souffre aucune contestation.

Et le pire, c’est qu’avant cette période disco, ils étaient encore meilleurs, capables de balancer des ballades pop de dingue tous les quatre matins. La meilleure preuve ? L’incroyable I Started a Joke. Le 45 tours (b-facé par une Swan Song certes un peu moins convaincante) était l’un de mes achats du jour chez Décibul, hier.

I Started a Joke
Bee Gees
Polydor 1968

A - I Started a Joke 
B - Swan Song

samedi 2 avril 2022

1068 - Singles Box : Dreaming


On poursuit. On s’approche de la fin de ce coffret.

Je crois que je n’avais jamais écouté le single Dreaming avant de préparer (c’est un bien grand mot) ce billet. La chanson en tout cas ne me disait pas grand chose. Sa face B, qui porte très bien son nom - zzzzzzz - encore moins.

Pas grand chose, pas tout à fait exact. La mélodie du pré-refrain et le refrain me rappellent une autre chanson. Sur laquelle je ne parviens pas à remettre un nom… ah si, maintenant, que je me passe le morceau une seconde fois, en écrivant ces lignes, ça me revient… une chanson des atroces Killers… ça ne se ressemble peut-être que dans ma tête… je n’ai pas envie d’écouter les bushistes de Las Vegas - on doit avoir ça sur une compilation de merde ou une autre - pour vérifier… et puis, je me demande si ça ne me rappelle un second morceau, un autre… peu importe.

À part ça, Dreaming, c’est sympa, un peu facile, superbe batterie, super voix, mais composition passe-partout, loin des meilleurs morceaux du groupe… mais à la fin de la chanson, je tape quand même du pied en écoutant - ce qui prouve que le single a atteint son but.

Singles Box : Dreaming
Blondie
EMI 2004

01 - Dreaming
02 - Sound Asleep

vendredi 1 avril 2022

1067 - …There and Then


Oui, on l’a en double, la VHS de …There and Then d’Oasis… mon exemplaire… celui de Natacha…mais pas en DVD… faudra remédier à ça… ou pas…
… la dernière fois, j’avais oublié les points de suspension… au début  du titre… corrigé cette fois… plutôt deux fois qu’une…

…There and Then
Oasis
SMV Enterprises 1996

01 - Swamp Song
02 - Acquiesce
03 - Supersonic
04 - Hello
05 - Some Might Say
06 - Roll with It
07 - Morning Glory
08 - Round are Way
09 - Cigarettes and Alcohol
10 - Champagne Supernova
11 - Cast no Shadow
12 - Wonderwall
13 - The Masterplan
14 - Don’t Look Back in Anger
15 - Live Forever 
16 - I am the Walrus
17 - Cum on Feel the Noize