lundi 4 avril 2022

1070 - London 1966 / 1967


Hier soir, après avoir constaté que, comme d’habitude, les samedi soirs télévisuels étaient peu inspirés et peu inspirant, j’ai mis sur la platine CD trois chansons de Brel, Mathilde - hommage non intentionnel à une voisine qui déménage - Ces Gens-Là et Amsterdam en prélude à l’écoute d’une reprise par un groupe franc-comtois de prog-rock de cette seconde - on en reparle sous peu.

Pour continuer dans le prog-space-rock-planant, nous avons ensuite mis The Dark Side of the Moon dans les enceintes - le vinyle, pas le CD - après avoir pris soin d’éloigner Souris qui a toujours autant de mal à ne pas flipper devant l’introduction horlogère de Time. La deuxième face (celle qui est cachée ?) de l’album est décidément plus faible que la première - Natacha et moi sommes d’accord sur ce point. Le problème, c’est qu’on peut rien mettre après The Dark Side of the Moon me dit Natacha après que l’aiguille a regagné le bord de la platine… et là, je ne suis pas d’accord.

J’ai allumé le téléviseur. Qu’est-ce que tu fais ? me demande-t-elle, effarée. Je n’ai pas répondu pas. J’ai démarré l’application YouTube de notre box Orange. Pink Floyd. Live at Pompeii. Un film que j’avais vu il y a plus de quinze ans. Que Natacha n’avait jamais vu. De longs instrumentaux bourrés d’improvisations, d’expérimentations sonores voire d’une pincée de n’importe quoi. Natacha a adoré. Il va falloir que je lui achète tous les albums du Floyd… enfin, ceux qui précèdent The Wall, faut pas déconner non plus.

En attendant, ce matin, comme premier disque de la journée, je lui ai mis London 1966 / 1967. Un e.p. que j’ai acheté lors de sa sortie en 2005 et qui regroupe deux instrumentaux de Pink Floyd époque Barrett (Natacha a même remarqué la faute de frappe au revers du digipack : Barrett est orthographié Barratt) datant d’avant la sortie de The Piper at the Gates of Dawn : Interstellar Overdrive dans une version beaucoup plus longue que celle figurant sur ledit album et Nick’s Boogie, un morceau inédit signé Nick Mason (et donc axé essentiellement sur la batterie) qui servit de base à un morceau sur Meddle ou Obscured by Clouds, je ne sais plus… deux albums que Natacha attend avec impatience - j’exagère peut-être un peu.

Ce soir, en écrivant ceci, j’ai mis First Utterance sur la platine, autre album dément… c’est visiblement moins le trip de ma chérie…

London 1966 / 1967
Pink Floyd
Snapper Music 2005

01 - Interstellar Overdrive
02 - Nick’s Boogie

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