1522 - Flowers & Football Tops

J’ai été étonné, consultant la liste des publications sur Discogs, de constater qu’il me manque tant de disques du groupe. Je pensais posséder toutes les éditions de tous les singles maintenant que j’ai même réuni les CD promotionnels. Mais non. De Flowers & Football Tops, par exemple, je n’ai que le deuxième 45 tours, pas le premier… celui-là propose la chanson titre en version live. Je n’ai pas la force ce soir de l’écouter. Les rares fois que j’écoute Flowers & Football Tops, c’est avec mille précautions, en étant sûr de mon état de forme, physique et mental. Pour ne pas m’effondrer. Ce soir, je ne suis pas certain. Quant à la face B, c’est aussi un enregistrement public… de Polmont on my Mind, un des morceaux les plus faibles du premier album du groupe.

Flowers & Football Tops

Glasvegas

Columbia 2009

A - Flowers & Football Tops (live at Polmont)

B - Polmont on my Mind (live at Polmont)

1521 - Here Comes the Sun

Sixième et dernier - youpi, je vais devoir y retourner - 45 tours de la série achetée il y a quelques semaines, celui de Richie Havens Here Comes the Sun / Youngerman. Sur lequel je n’avais aucun doute bien que j’ignorasse tout du bonhomme et de sa reprise du classique harrisonien des Beatles. L’instinct, encore une fois… mais cette fois, l’instinct ne m’avait point trompé et je ne fus déçu, pas du tout. L’excellente Here Comes the Sun est comme jouée sous excitants et chantée d’une voix cassée. Réinvention totale sans pour autant la moindre trahison. Youngerman, une composition cette fois, revient à un style plus traditionnel, entre folk, blues et soul. Un peu prévisible mais pas désagréable. Quand c’est bien fait, ce n’est pas désagréable d’être dans le confort.

Here Comes the Sun

Richie Havens

Disc’AZ 1970

A - Here Comes the Sun 

B - Youngerman

1520 - Plastic Man

Des six 45 tours achetés chez Point Show il y a quelques semaines, c’est Plastic Man de The Swampseeds que j’avais choisi le premier. Non que je connusse alors le groupe ou la chanson - je n’avais jamais entendu parler de l’un ou de l’autre auparavant. Du pur instinct. La sensation en sortant le vinyle d’inventer un trésor oublié de tous ou presque. Je ne sais si c’est le nom du groupe (littéralement les graînes de marécage), la couverture ou quelque chose de moins palpable, de plus insaisissable…

Cherchant sur Discogs, je découvre que The Swampseeds n’ont publié que trois 45 tours dans leur carrière (en 68-69). Et Plastic Man est le seul à avoir bénéficié d’une sortie en Europe (et même uniquement en France !) et cette publication est la seule dans la brève histoire du groupe à être enveloppée dans une couverture illustrée… une rareté donc…

Alors mon sixième sens ? Pas terrible à vrai dire. Plastic Man dans ses meilleurs passages m’évoque étrangement la Same Old Song des Four Tops - ou plutôt la version francophonée de Clauclaude - sans la magie du morceau de la Motown… Can I Help You est un peu meilleure, assez heavy et énergisante au départ avec un clavier qui lorgne du côté du Spencer Davis Group… mais n’est pas Steve Winwood qui veut… et la composition n’est pas de la durée adéquate, trop courte pour toutes les complications (a priori de bonnes idées pourtant) que le groupe souhaite apporter.

Plastic Man

The Swampseeds

Epic 1969

A - Plastic Man

B - Can I Help You

1519 - Scorpio Rising

Commandé en même temps que Karma Police, reçu ce lundi, Scorpio Rising de Death in Vegas avec Liam, single extrait de l’album du même nom. On y retrouve le titre en version originale. Une version live (live, vraiment ? - que signifie live pour eux ?). Et trois remixes. Où l’on a le plaisir (non, ce n’est pas (totalement) ironique) d’entendre Liam chanter un titre devenu planant (The Polyphonic Spree mix) ou se mettre au reggae (les deux versions par The Scientist). Un peu ridicule mais pas déplaisant.

PS : Passons sous silence que tous ces remixes (excepté le live) se trouvaient déjà sur le CD bonus de mon édition de l’album, je ne m’en souvenais pas…

Scorpio Rising

Death in Vegas with Liam Gallagher

BMG UK 2003

01 - Scorpio Rising (album version)

02 - Scorpio Rising (The Polyphonic Spree mix)

03 - Scorpio Rising (The Scientist mix)

04 - Scorpio Rising (live XFM @ulu)

05 - Scorpio Rising (The Scientist dub)

(video)

1518 - Astral Weeks

J’ai acheté ma réédition vinyle d’Astral Weeks de Van Morrison à la Fédération Nationale d’Achat des Cadres de Dijon - facile de m’en souvenir, je n’ai pas acheté beaucoup de disques à Dijon, question de blé.  Ce jour-là un vieux Don Juan sur le retour, endimanché comme le Pingouin - l’un des ennemis de Batman - malgré la chaleur oppressante de l’été bourguignon, tentait d’impressionner sa dernière conquête - une grande décolorée qui tentait sous ses douze couches de peinture de paraître dix ou quinze ans de moins que son âge déjà avancé et ne faisait que souligner celui-ci - en donnant des conseils aux petits jeunes qui traînaient parmi les disques. Ça, c’est super bien, clignait-il de l’œil auprès du post-ado qui hésitait devant un Rolling Stones. Très bon choix, approuvait-il auprès de la jeune brune qui s’apprêtait à repartir avec un Who. Vous devriez essayer ça, conseillait-il à un autre qui ne lui avait rien demandé, en désignant Harvest de Neil Young. Et sa fausse blonde de se pâmer devant tant de culture musicale… c’est vrai, le gars avait l’air d’un fin connaisseur. Les Stones, les Who, Neil - surtout Harvest - c’est pas à la portée du pékin moyen.

J’allais me casser, indisposé par la présence de ce couple bruyant, lui qui brassait du vent et elle qui s’enivrait du parfum de chacun des pets de son acolyte, quand la couverture de Astral Weeks, ce chef d’œuvre que je ne connaissais que de réputation, je l’avoue, s’est présentée à moi. Je jetai un regard noir au vieux con pour lui passer l’envie de tenter d’éblouir à mes dépens le vieux con qu’il espérait se taper le soir… mais je crois qu’il ne l’avait pas envisagé, la beauté de Young Lovers Do et des 7 autres merveilles pop-blues-jazz-folk d’avant-garde qui composent l’autre pierre angulaire de la discographie foisonnante - sans même compter EUX - de l’Irlandais, c’était quelque chose qui lui était visiblement étranger. Heureusement. Autrement, probable qu’il m’aurait gâché ce splendide album avant même que je n’en ai écouté une seule note.

Astral Weeks

Van Morrison

Seven Arts Records 2009

A1 - Astral Weeks

A2 - Beside You

A3 - Sweet Thing

A4 - Cyprus Avenue

B1 - Young Lovers Do

B2 - Madame George

B3 - Ballerina

B4 - Slim Slow Slider

1517 - Love is All

Ah, la pub Sironimo - il a fallu qu’on recherche le nom de cette marque depuis absorbée par Teisseire - qui reprenait le court-métrage d’animation de The Butterfly Ball, avec la grenouille  qui jouait de la guitare en chantant Love is All, petite pépite pop comme on semble ne plus savoir en faire actuellement…

On a entendu la chanson dans je ne sais plus quel programme tv vendredi soir. Natacha a commencé à chantonner. J’ai pu exhiber très fièrement la pochette du single (publié en CD 2 titres en France en 91) que j’avais reçu - coïncidence ? - le jour même, en même temps que Karma Police et d’autres disques commandés en début de semaine chez Rakuten.

Je suis un sale hippie.

Love is All

The Butterfly Ball

Charles Talar Records 1991

01 - Love is All

02 - No Solution

1516 - Karma Police

Promo chez Rakuten en début de semaine sur les disques, pour célébrer la fête de la musique. Pour bénéficier de la ristourne, il me manque quelques euros au montant total. Je complète ma commande avec le CD2 du single Karma Police. État neuf selon l’annonce. Je reçois le disque ce vendredi. Sous cellophane, impec’.

Je pose le disque sur le platine, plein d’a priori. Des remixes de Climbing Up the Wall, l’un des trésors de Ok Computer - qui ne compte presque que des trésors, il faut bien le dire - vraiment ? Karma Police ouvre naturellement le bal, version album. Rien à redire, évidemment. Je lis pendant ce temps les notes de pochette. Le premier remix contient un sample d’un morceau chanté par Astrud Gilberto - qui nous a malheureusement quittés il y a peu - voilà qui suscite ma curiosité… et adoucit mes a priori.

Et effectivement, ces remixes sont plutôt réussis. D’un morceau trip-hop torturé à la Portishead, à l’origine assez claustrophobe, ils font un morceau trip-hop davantage à la Massive Attack - rendons à Natacha ce qui est à Natacha, c’est elle qui a dit que ça sonnait comme du Massive Attack - ajoutant une touche plus jazzy et une atmosphère moins suffocante.

Des remixes que je risque de réécouter. Excellent investissement.

Karma Police

Radiohead

Parlophone 1997

01 - Karma Police

02 - Climbing Up the Walls (Zero 7 remix)

03 - Climbing Up the Walls (Fila Brazillia remix)

1515 - All Sparks

Il est près de 23h jeudi, j’avais plus important à faire ce soir que d’écrire ce billet - pour ceux qui se posent la question, nous tentions de sauver un hérisson. J’abats donc une fois encore un joker single d’Editors - il y en a tellement, j’en ai tellement, que dire à chaque fois ? - ceci dit, je crois que c’est le dernier.

All Sparks

Editors 

Kitchenware Records 2006

01 - All Sparks

02 - Come Share the View

03 - Find Yourself a Same Place

04 - Time to Slow Down

05 - French Disko

1514 - Faith

The Cure - que j’évoquais hier encore, ailleurs - va bientôt sortir un nouvel album. Peut-être même deux. Et c’est une excellente nouvelle. N’en déplaise à tous ceux qui s’arrêtent aux cheveux ébouriffés de Robert Smith, à son rouge à lèvres qui déborde jusqu’au milieu de la joue et à la réputation cafardeuse du groupe. Oui, je l’attends avec impatience ce nouvel album. Avec curiosité tout du moins, beaucoup de curiosité… même si je ne possède pas encore - un jour, peut-être, sûrement - tous les albums du groupe.

Le dernier que j’ai acheté, c’est une réédition vinyle de Faith. Avec la carte cadeau offerte par mes anciens collègues de Versailles. Je l’ai peu écouté ce vinyle en (à peu près) 9 mois. Une seule fois, je crois bien. Deux peut-être… mais j’ai bien plus écouté les mp3 (téléchargement légal offert pour l’achat du vinyle) en voiture.

Non, c’est vrai, The Cure et Faith en particulier, ce n’est pas d’une extrême joyeuseté. Certes, la voix de Robert Smith peut rebuter... mais les rythmiques - certes dues à un batteur déficient - n’appartiennent qu’à eux. Leur façon de créer une ambiance brumeuse, cotonneuse par un combinaison savante entre guitares et claviers également…

Et puis, merde, oui, c’est triste, lugubre parfois… mais c’est beau… et c’est tout ce qui compte.

Faith

The Cure

Fiction Records 2016

A1 - The Holy Hour

A2 - Primary

A3 - Other Voices

A4 - All Cats are Grey

B1 - The Funeral Party

B2 - Doubt

B3 - The Drowning Man

B4 - Faith

1513 - Goodbye

Je n’avais jamais vu l’émission Rembob’INA sur LCP avant ce dimanche soir. Je crois que je n’avais jamais regardé la chaîne LCP avant ce dimanche soir - pourquoi aurais-je eu envie de regarder LCP ? qui regarde LCP ?

Ce dimanche soir donc, j’ai regardé Rembob’INA. Je zappais - ça m’arrive - et je suis tombé sur cette émission consacrée aux archives de la télévision. Ce dimanche soir, le thème était la musique en direct sur les antennes. Il y eut du Paul Personne - je ne connaissais que de nom, pas mal en première écoute - du FFF - je ne savais pas qu’il était aussi heavy - du Rory Gallagher, toujours aussi brut de décoffrage. Et il y eut Cream qui jouait I’m so Glad.

Le lendemain, désespéré par ma situation professionnelle, je suis allé en ville faire ce que je fais de mieux : dépenser de l’argent, en livres (un recueil de Pierre Reverdy) et en disque. Je n’étais pas très inspiré en arrivant chez Point Show, n’avais pas d’idée précise. C’est en farfouillant au hasard dans les bacs que j’ai extirpé Goodbye, en excellent état, dernier album du trio claptonien Cream.

Le disque sent la fin de l’aventure. Mi-live, mi-studio. Comme s’il avait été impossible de terminer un album complet. C’est d’ailleurs la partie concert qui se révèle la plus passionnante - malgré la présence de George Harrison sur un des morceaux enregistrés en studio - et notamment les neuf minutes intenses de I’m so Glad.

Goodbye

Cream

Polydor 1969

A1 - I’m so Glad

A2 - Politician

B1 - Sitting on Top of the World

B2 - Badge

B3 - Doing that Scrapyard Thing

B4 - What a Bringdown

1512 - Soundtrack from the Film « More »

La version CD (pressage américain) de More que j’avais déjà (déjà !) en vinyle. Dans la boîte aux lettres ce midi. Rien à ajouter. Ah, si… contrairement aux vinyles, il y a un livret.

Soundtrack from the Film «  More »

Pink Floyd

Pink Floyd Records 2016

01 - Cirrus Minor

02 - The Nile Song

03 - Crying Song

04 - Up the Khyber

05 - Green is the Colour

06 - Cymbaline

07 - Party Sequence 

08 - Main Theme

09 - Ibiza Bar

10 - More Blues

11 - Quicksilver

12 - A Spanish Piece

13 - Dramatic Theme

1511 - All Sparks

J’ai écouté ce soir une de mes trois ou quatre éditions du single All Sparks d’Editors. Pour préparer ce billet. Ne pas n’avoir rien à dire. La chanson titre est toujours aussi efficace. Son remix est inutile et ridicule. La face B, From the Outside, assez anecdotique. Je n’ai pas regardé le clip, je l’ai vu suffisamment de fois, à Francfort, lors de mon stage de fin d’études - j’allumais la tévé le matin après que le réveil sonne pour ne pas me rendormir.

Rien à voir, je tiens à saluer mon lecteur de Singapour. Près de 300 pages (articles) lus en 3 jours. Enfin, lus… le rythme est incroyable… un billet toutes les 4 minutes… métronomique ou presque… peu de pauses… ça sent le robot ou l’algorithme… ce blog est devenu un champ d’expérimentation, un lieu de travaux pratiques pour informaticien… si je me trompe, s’il y a une vraie personne à Singapour qui lit ces lignes, qu’il me fasse un signe, en commentaire par exemple.

All Sparks

Editors

Kitchenware Records 2006

01 - All Sparks

02 - From the Outside

03 - All Sparks (Cicada remix)

04 - All Sparks (video)

1510 - Star Wars

[…] and I don’t like Star Wars chantait Freddie la Reine.

Après The Whole Love et Speak into the Rose, je me suis mis à suivre d’un œil - le bon, le directeur - et d’une oreille l’actualité de Wilco. Star Wars est justement l’album qui suit - 4 ans tout de même les sépare - The Whole Love dans la discographie du groupe de Jeff Tweedy. Et le groupe, à l’époque, décida de mettre le disque sur Internet, de l’offrir gratuitement, sous forme de mp3 sur son site officiel, quelques joursemaines avant la publication physique chez tous les bons (et les mauvais) débits de musique.

Autant dire que je l’ai téléchargé… et que je l’ai peu écouté. Les mp3, c’est nul, écouter de la musique sur son ordi, ça fait chier, et je n’utilise que peu les écouteurs de mon téléphone portatif - pour économiser mes esgourdes… et, en plus, ça ne me semblait pas terrible comme album - je ne parle même pas de la couverture…

Ça fait désormais 10 mois que je conduis tous les jours. J’ai pris tous les mauvais réflexes ou presque de ceux qui se prétendent bon conducteur. Et j’écoute la musique enregistrée dans mon iphon - Gaston, y a mon iphon qui son. Ça ne fait que quelques joursemaines que j’ai pensé à ajouter Star Wars à ma playlist… mais ça ne fonctionne toujours pas. Des chansons qui me donnent l’impression d’être volontairement, faussement, légèrement mal foutues. Pour cacher le fait qu’elles n’ont que peu d’intérêt. Du prétendu expérimental qui dissimule la pauvreté des idées. Peut-être changerai-je d’avis d’ici quelques aller-retour boulot-dodo… si j’accorde à l’album autant de trajets. Peu de chance cependant que je l’achète un jour en disque.

Star Wars

Wilco

dBpm Records 2015

01 - EKG

02 - More…

03 - Random Name Generator

04 - The Joke Explained

05 - You Satellite

06 - Taste the Ceiling

07 - Pickled Ginger

08 - Where do I Begin

09 - Cold Slope

10 - King of You

11 - Magnetized

1509 - Some Might Say

Some Might Say était prévue sur la setlist d’Oasis, il y a 21 ans jour pour jour, au Transbordeur à Lyon (Villeurbanne)… mais un problème technique sur la guitare de Noel lors de Don’t Look Back in Anger avait forcé le groupe à écourter le concert, qui s’était vu amputer de l’interprétation du premier single n°1 des ventes (au Royaume-Uni) de la discographie du groupe… ils ont quand même joué I am the Walrus pour finir.

Bon anniversaire mon aaamour.

Some Might Say

Oasis

Creation 1995

01 - Some Might Say

02 - Talk Tonight

03 - Acquiesce

04 -  Headshrinker

1508 - Long Cool Woman

10 heures de retard… c’est bien trop pour que je me mette à écrire un vrai billet… ce billet, par conséquent n’aura pas valu votre attente, votre impatience va être déçue.

45 tours acheté en même temps que.

Long Cool Woman

The Hollies

Polydor 1972

A - Long Cool Woman

B - Cable Car

1507 - All Right Now

Face A : un vieux tube de classic rock. Pas une pépite ciselé mais un morceau agréable à écouter. Face B : je n’ai jamais entendu un sillon aussi prolifique en craquements et en bruits parasites. Ça a son charme.

Voilà pour All Right Now de Free, troisième des six 45 tours achetés chez Point Show il y a 3 petites semaines.

All Right Now

Free

Island Records 1970

A - All Right Now

B - Mouthful of Grass

1506 - Trainspotting

Reçu aujourd’hui le CD de la bande originale de Trainspotting. Je n’ai pas vu le film depuis plusieurs années après l’avoir visionné une bonne quinzaine de fois autour entre mes quinze - vingt-cinq ans. Pourtant, après tant de temps sans avoir regardé les aventures de Renton, Sick Boy, Spud et les autres, Lust for Life reste attaché à la scène d’ouverture dans les rues d’Edimbourg, Atomic (par Sleeper, pas par Blondie) et les 9 minutes de Born Slippy restent associés à une sortie en boîte au cours de laquelle les personnages se révèlent, Perfect Day m’évoque toujours une overdose au cours de laquelle on a l’impression de s’enfoncer dans le sol. Et, en plus, il y a une chanson de Pulp, une de Blur et une autre de Primal Scream - la chanson titre - dont je n’ai que peu de souvenir.

Trainspotting

Music from the option Picture

EMI Premier ????

01 - Lust for Life (Iggy Pop)

02 - Deep Blue Day (Brian Eno)

03 - Trainspotting (Primal Scream)

04 - Atomic (Sleeper)

05 - Temptation (New Order)

06 - Nightclubbing (Iggy Pop)

07 - Sing (Blur)

08 - Perfect Day (Lou Reed)

09 - Mile End (Pulp)

10 - For What You Dream of (Bedrock featuring KYO)

11 - 2:1 (Elastica)

12 - A Final Hit (Leftfield)

13 - Born Slippy (Underworld)

14 - Closet Romantic (Damon Albarn).             

1505 - Pumping on Your Stereo

Au moins, pour Pumping on Your Stereo, j’ai reçu l’édition que je souhaitais, pas comme Moving… en revanche, le boîtier plastique et la couverture sont percés… un coup de vrille ou de perceuse foret 1mm de rayon… ajoutons les petites rayures sur le disque - qui certes ne gênent pas l’écoute - on est loin du « très bon état » annoncé… quand les vendeurs seront-ils plus honnêtes ? ou moins incompétents ?

Et puisque je réclame de l’honnêteté, autant que je me l’applique à moi-même. Si je continue d’acheter les singles de Supergrass, c’est pour moi. J’arrête de prétendre que c’est pour Natacha : elle ne les collectionne pas

Pumping on Your Stereo

Supergrass

Parlophone 1999

01 - Pumping on Your Stereo

02 - What a Shame

03 - Lucky (No Fear)

1504 - Moving

Ce billet n’est pas un doublon. C’est le disque que je possède en double. J’avais commandé une autre édition de Moving de Supergrass. Pochette différente. Faces B différentes. J’ai reçu la même. J’ai été remboursé. J’ai toujours le disque. Sous cellophane. Je pourrais le revendre 50 cents ou 1 euro. Autant le garder ainsi, neuf.

Moving

Supergrass

Parlophone 1999

01 - Moving

02 - Believer

03 - Faraway (acoustic version)

1503 - Supersonic

J’ai acheté ma réédition de Supersonic, premier single d’Oasis, à la FNAC ou au Virgin, à Strasbourg, ou en Allemagne, dans un WOM, en 1997 ou 1998 - ah, si je pouvais être plus précis… à l’époque où j’ai acheté tous les singles passés du groupe, à la suite de la grande révélation de D’You Know What I Mean ?.

La photo de couverture déchire, la chanson-titre est immense, la version démo de Columbia serait parfaite si la version album n’était encore meilleure… le single serait un chef d’œuvre si I Will Believe - soi disant dans une version live, j’en ai toujours douté - n’était aussi insignifiante de médiocrité et si la ballade acoustique Take me Away chantée par Noel - le premier morceau que j’ai appris à jouer entièrement à la guitare, preuve que je ne déteste pas le morceau, contrairement à ce que laissera penser la fin de la phrase - ne préfigurait un certain nombre de pleurnicheries auxquelles le compositeur alors unique du groupe nous soumet régulièrement depuis 30 ans.

Tout était là chez Oasis, dès le premier disque, le meilleur comme le moins bon à venir, encore en germe.

Supersonic

Oasis

Creation 199?

01 - Supersonic

02 - Take me Away

03 - I Will Believe (live)

04 - Columbia (white label demo)

1502 - It’s my Life

It’s my Life, second si je ne me trompe album de Talk Talk, est mon dernier achat en date. Je me le suis procuré en même temps que les ballets de Stravinsky chez Point Show. Fouillant sans but précis dans un bac à vinyle, cette réédition de 2017 s’est imposée à moi, comme une évidence. Il me fallait un version normale, classique, une version album donc, de Such a Shame - j’avais déjà une version single.

Je n’en espérais pas grand chose, hors des hits Such a Shame et It’s my Life. J’avais tort. Si l’on passe au-delà des omniprésents claviers qui sonnent souvent méchamment années 80, c’est un très bel album, très équilibré, sur lequel aucune chanson n’a été négligé, sur lequel on ne sent pas de remplissage. Il n’y a guère que la couverture - comme souvent chez Talk Talk - qui est laide.

It’s my Life

Talk Talk

Parlophone 2017

A1 - Dum Dum Girl

A2 - Such a Shame

A3 - Renée

A4 - It’s my Life

B1 - Tomorrow Started

B2 - The Last Time

B3 - Call in the Night Boy

B4 - Does Caroline Know ?

B5 - It’s You

1501 - Adore : Fox Theatre, Atlanta Georgia - August 4, 1998

Je le disais hier, j’ai (fortement) envisagé de réunir l’intégralité des concerts de la tournée Adore. En audio… pas en vidéo. C’est que les concerts en DVD, je ne les regarde pas des masses, c’est ennuyeux à regarder - à mon humble avis. Celui (complet !) enregistré à Atlanta au milieu de l’été 98 et sujet du DVD (7ème disque) du coffret de la réédition de Adore, je l’ai regardé lors de l’acquisition du coffrer, il y a quelques années, mais je n’ai pas eu le temps de le visionner de nouveau cette semaine… alors que j’ai réécouté tous les disques… on remédiera à ça dans la semaine.

PS : Le coffret, très soigné, contient également un livret certes pas exhaustif mais agréable et des photos (cartes postales) en bonne qualité.

Adore : Fox Theatre, Atlanta Georgia - August 4, 1998

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - To Sheila

02 - Behold ! The Night Mare

03 - Pug

04 - Crestfallen

05 - Ava Adore

06 - Tear

07 - Annie Dog

08 - Perfect

09 - Thru the Eyes of Ruby

10 - Tonight, Tonight

11 - Once Upon a Time

12 - The Tale of Dusty and Pistol Pete

13 - Bullet with Butterfly Wings

14 - Shame

15 - For Martha

16 - Blank Page

17 - Transmission

1500 - Adore : Kissed Alive Too

Quand j’ai acheté mes premiers bootlegs - et notamment mon premier bootleg de la tournée Adore - j’ai rêvé de réunir des enregistrements de tous les concerts de la tournée 98 des Pumpkins. C’était plus qu’un rêve, un projet à long terme. Très long terme même, les bootlegs ne sont pas les disques les moins chers, loin de là - le prix n’est malheureusement pas tout à fait en relation avec la qualité sonore. Puis j’eus Internet. Et assez vite, à disposition, des mp3 en veux-tu, en voilà… réunir les enregistrements désirés n’était plus un challenge ni même difficile - plus du tout intéressant, donc.

Le sixième disque du coffret Adore propose justement des prises en direct, en studio (Sao Paulo - sans public), plutôt acoustique (Chicago et Sao Paulo) ou violemment électrique, renouant avec le métal de Mellon Collie (Los Angeles). La sélection s’achève avec un enregistrement de la reprise de Joy Division qui concluait les concerts de la tournée lors d’une répétition.

Adore : Kissed Alive Too

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - Ava Adore (Sao Paulo session)

02 - Daphne Descends (Sao Paulo session)

03 - The Tale of Dusty and Pistol Pete (Sao Paulo session)

04 - Tear (Sao Paulo session)

05 - Shame (with Mancow / Chicago)

06 - Blank Page (with Mancow / Chicago)

07 - To Sheila (Nashville / Ryman Auditorium)

08 - Money (That’s What I Want) (Los Angeles / Dodger Stadium)

09 - X.Y.U. (Los Angeles / Dodger Stadium)

10 - Transmission (Chicago / Rehearsal)

1499 - Adore : Malice, Callous and Fools

Inédits (dont Let me Give the World to You, joué lors de la tournée), versions alternatives (celle de Blissed and Gone est affreuse), morceaux qui ont finalement été  conservés pour des disques ultérieurs… le quatrième CD du coffret Adore, intitulé Malice, Callous and Fools, enrichit encore la période 97-98 des Pumpkins et prouve que le groupe aurait pu publier s’il l’avait voulu un double album pour Adore. L’aurais-je autant aimé, cet album, si ça avait été le cas ?

Détail amusant, Because You Are est indiqué comme face B… ce qui est totalement faux, le morceau est resté inédit jusqu’au disque bonus du Greatest Hits sorti en 2001 ou 2002 - on en reparlera.

Adore : Malice, Callous and Fools

The Smashing Pumpkins 

Virgin 2014

01 - Let me Give the World to You (Adore outtake)

02 - Tear (from digital transfer)

03 - Cross (Adore outtake)

04 - Because you Are (Adore B-side)

05 - Jersey Shore (Sadlands demo)

06 - Shame (take 1)

07 - Summer (instrumental / Adore outtake)

08 - Blissed and Gone (drone version)

09 - Heaven (instrumental / Sadlands demo)

10 - Daphne Descends (Matt Walker reimagined / 2014)

11 - Saturnine (Matt Walker reimagined / 2014)

12 - Behold ! The Night Mare (alternate vocal)

13 - Perfect (acoustic demo / Adore outtake)

14 - Do You Close Your Eyes ? (Adore outtake)

15 - The Beginning is the End is the Beginning

1498 - Adore : Chalices, Palaces and Deep Pools

Le quatrième CD du coffret de la réédition de Adore, intitulé Chalices, Palaces and Deep Pools, débute par un son saturé, très électrique et l’on se dit que l’on va avoir droit à la partie la plus rugueuse des Pumpkins millésime 1998, partie qui fut, à l’époque, largement mise de côté. Ce n’est pas tout à fait le cas. Ce quatrième disque est pour le moins éclectique, entre démos de morceaux qui resteront largement acoustiques (To Sheila, Once Upon a Time), morceaux plus heavy qui sortiront sur d’autres albums (Cash Car Star, Eye), nouvelles moutures, pas forcément nécessaires (mais pas atroces non plus) de grands moments de l’album (Pug, Crestfallen), chutes de studio dont on se demande pourquoi ils n’ont pas été utilisés (Waiting), instrumentaux abandonnés en route (O Rio, It’s Alright), face B (Czarina)… une balade un peu au hasard qui confirme toute la richesse d’un album et toute l’inventivité de Billy à l’époque, un peu occultée par la profusion de titres publiés sur Mellon Collie et ses faces B.

Adore : Chalices, Palaces and Deep Pools

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - For Martha (symphonic snippet / instrumental)

02 - Crestfallen (Matt Walker reimagined / 2014)

03 - To Sheila (early banjo version)

04 - Ava Adore (Puffy Combs remix 1998)

05 - O Rio (instrumental / Sadlands demo)

06 - Waiting (Adore outtake)

07 - Once Upon a Time (Sadlands demo)

08 - Eye (2014 mix / from ‘The Lost Highway’ soundtrack)

09 - Saturnine (for piano and voice)

10 - Cash Car Star (Matt Walker reimagined / 2014)

11 - Pug (Matt Walker reimagined / 2014)

12 - Perfect (no strings version)

13 - It’s Alright (instrumental / Adore outtake)

14 - Czarina (take 1 / Adore outtake)

15 - Indecision (Sadlands demo)

16 - Blank Page (early version)

1497 - Adore : In a State of Passage

Billy est seul en couverture du troisième CD de la réédition en coffret de Adore intitulé In a State of a Passage. Ce n’est pas un hasard, l’essentiel des enregistrements de ce disque est du travail solo. Des démos des morceaux les moins sophistiqués et les moins électriques de l’album (Tale of Dusty and Pistol Pete, Annie Dog) ou des faces B (Once in a While), ballades inédites presque pop (Do You Close Your Eyes when You Kiss Me ?, Valentine, Chewing Gum), chansons qui ne finiront (parfois très réarrangées) que sur des disques obscurs (Blissed and Gone, My Mistake), instrumentaux pour bande originale. Le disque que je connais le mieux parmi les quatre CD bonus, un de mes bootlegs réunissait déjà une partie de ces démos.

Adore : In a State of Passage

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - Blissed and Gone (Sadlands demo)

02 - Christmastime (Sadlands demo)

03 - My Mistake (Sadlands demo)

04 - Sparrow (Sadlands demo)

05 - Valentine (Sadlands demo)

06 - The Tale of Dusty and Pistol Pete (Sadlands demo)

07 - What If ? (Streeterville demo)

08 - Chewing Gum (CRC demo)

09 - The Tale of Dusty and Pistol Pete (CRC demo)

10 - The Ethers Tragic (instrumental / 2014 mix / CRC demo)

11 - The Guns of Love Disastrous (instrumental / 2014 mix / CRC demo)

12 - Annie Dog (take 10 / CRC demo)

13 - Once in a While (2014 mix / CRC demo)

14 - Do You Close Your Eyes When You Kiss Me ? (CRC demo)

15 - For Martha (take 1 / CRC demo)

16 - My Mistake (take 1 / CRC demo)

17 - Blissed and Gone (CRC demo)

18 - For Martha (take 2 / instrumental / CRC demo)

1496 - Adore : Adore (Mono)

Le deuxième CD du coffret de la réédition de Adore propose l’album en version mono remasterisée. Celle qui était auparavant limitée à l’édition vinyle. Ce n’est pas qu’un gadget, les mixes sont différents. Les différences sont la plupart du temps assez subtiles mais For Martha, par exemple, perd plus d’une minute au passage. Et il n’y a pas, comme sur la version stéréo, 17, extrait de 17 secondes d’une démo de Blissed and Gone.

Adore : Adore (Mono)

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - To Sheila

02 - Ava Adore

03 - Perfect

04 - Daphne Descends

05 - Once Upon a Time

06 - Tear

07 - Crestfallen

08 - Appels + Oranjes

09 - Pug

10 - The Tale of Dusty and Pistol Pete

11 - Annie Dog

12 - Shame

13 - Behold ! The Night Mare

14 - For Martha

15 - Blank Page

1495 - Adore : Adore

2 juin. Adore a 25 ans aujourd’hui. Et c’est toute ma jeunesse qui est vieille. Adore, tel que je le vois aujourd’hui est l’album du passage à l’âge adulte, celui avec lequel je suis devenu adulte ou, tout du moins, celui avec lequel je m’apprêtai à devenir adulte ou quelque chose qui ressemble à ça - adulte, je ne suis pas certain de l’être encore totalement, peut-être ne le serai-je jamais.

Adore c’est l’album des premières amours déçues. Le disque des idées noires et le disque qui console. Le recueil des chansons de l’espoir malgré tout. L’album de la beauté de la noirceur. La bande-son d’une période qui s’achève et ne reviendra pas et quelque part, c’est un soulagement. Une sorte de nostalgie sans tristesse.

Les Pumpkins ont réédité tous leurs albums sauf Machina - c’est pour très bientôt nous promet-on depuis très longtemps - sous forme de coffrets avec inédits, démos et vidéo de concerts. Je ne les ai pas tous (encore) achetés. Trop chers, certains… mais Adore, je ne pouvais faire sans. Le premier disque du coffret est l’album d’origine simplement remasterisé.

Adore : Adore

The Smashing Pumpkins

Virgin 2014

01 - To Sheila

02 - Ava Adore

03 - Perfect

04 - Daphne Descends

05 - Once Upon a Time

06 - Tear

07 - Crestfallen

08 - Appels + Oranjes

09 - Pug

10 - The Tale of Dusty and Pistol Pete

11 - Annie Dog

12 - Shame

13 - Behold ! The Night Mare

14 - For Martha

15 - Blank Page

16 - 17

1494 - Stravinsky : Ballets

Pour la première fois, nous sommes allés hier mercredi à l’Opéra de Limoges. Soirée Stravinsky. L’Oiseau de Feu. Et Le Sacre du Printemps. Par un corps de ballet de Biarritz. Charmant spectacle. Surtout dans sa première moitié, L’Oiseau de Feu (dont je n’avais jamais entendu d’interprétation auparavant) avec des costumes excellemment choisi et un premier danseur extraordinaire. Le Sacre du Printemps, partition magnifique, pâtissait d’une mise en scène un peu plus kitsch, avec deux danseurs grimés en vieux croulants sous des masques en latex. Dommage également, l’absence d’un orchestre. Une bande-son enregistrée. C’est bien peu à redire, en vérité.

En souvenir de cette belle soirée, en rentrant du taf ce jeudi soir, Point Show, Stravinsky : Ballets dirigés par Riccardo Chailly. On écoutera ça ce week-end.

Stravinsky : Ballets

I. Stravinsky / R. Chailly - The Cleveland Orchestra - Royal Concertgebouw Orchestra

Decca 2003

CD1

01-15 - Petrouchka (1947 version)

16-28 - Le Sacre du Printemps (1947 version)

CD2

01-11 - L’Oiseau de Feu - Suite (1945 version)

12-14 - Jeu de Cartes 

15-24 Apollon Musagète (1947 version)

1493 - Troubadours Vol. 1

Je n’écoute pas tous mes disques avec la même facilité, on s’en doute. Un disque pop se prête pour moi à bien plus de circonstances qu’un disque plus exigeant qui requerra des conditions propices. Certains disques ne s’écoutent qu’à certains moments. Pour Troubadours Vol. 1, acheté sur un coup de tête, un coup de coeur, un coup de folie, chez Point Show, il y a près d’un mois, le moment n’est pas encore venu. Il trône, fabuleuse décoration que constitue la superbe pochette à côté de la platine depuis quatre semaines mais n’en a pas encore vu le diamant.

Troubadours Vol. 1

Clemencic Consort

Harmonia Mundi 1977

A1 - A l’Entrada del Temps Clar

A2 - Quand Amors Trbèt Partit

A3 - Vida et Razos

A4 - Barons de mon dan Convit

B1 - Quand vei la Lauzeta Mover

B2 - Vida

B3 - Calenda Maia