samedi 31 juillet 2021

0823 - 1979


Aujourd’hui paraît en précommande - et probablement à un prix indécent - un vinyle d’un concert acoustique de Billy Corgan de 1998. Voilà un objet à côté duquel je ne peux me permettre de passer même si la facture risque d’être salée. Au menu, essentiellement des extraits d’Adore, évidemment, 1979 et quelques faces B ou titres rares (voire inédits à l’époque) : Jupiter’s Lament, Let me Give the World to You, Blissed and Gone et Set the Ray to Jerry.

Le single 1979 (avec Set the Ray to Jerry comme face B - je ne sais si le Jerry en question est le même que chez KS) extrait de Mellon Collie est sorti en deux CD dans le commerce. Deux CD qui sont réunis en un seul dans le coffret The Aeroplane Flies High. 1979, c’est le single new-wave des Citrouilles. Celui aussi d’une certaine nostalgie. Les faces B restent plus ou moins dans le même style, qu’elles soient composées et chantées par James (The Boy, Believe) ou Billy (les autres). Ma préférée ? Ugly - évidemment.

Détail amusant, D’Arcy, la bassiste du groupe n’était pas présente lors de la sortie patin à roulettes et n’apparaît donc pas sur la pochette (moche mais très eighties - donc dans le thème) du disque : c’est un mec avec une perruque et du rouge à lèvres qu’on aperçoit à gauche.

Dommage tout de même que la chanson-titre ne s’intitule pas 1982.

1979
The Smashing Pumpkins
Virgin 1996

01 - 1979
02 - Ugly
03 - The Boy
04 - Cherry
05 - Believe
06 - Set the Ray to Jerry

vendredi 30 juillet 2021

0822 - Summerwind


Suis-je capable d’écrire un billet sur un disque que je n’ai pas écouté ? Oui, certainement, ce ne serait pas la première fois. Que dire alors de Summerwind dont je n’ai pas entendu la moindre note ? Que puis-je raconter si ce n’est pourquoi je l’ai acheté ?

Summerwind est l’album de jazz d’un (contre-)bassiste et d’un trompettiste que j’évoquais l’autre jour. Le trompettiste c’est Paolo Fresu, un Italien dont je ne ferai pas semblant d’avoir entendu parler avant d’acheter ce disque. Le contrebassiste, c’est Lars Danielsson, dont je possède les deux volumes de Liberetto, ses albums en collaboration avec le génialissime Tigran au piano, et dont je connais un ou deux autres disques - en attente sur ma liste d’achats.. C’est donc Lars (et cette étonnante configuration en duo basse / trompette) la première raison pour laquelle j’ai acheté Summerwind.

La seconde, c’est la pochette. Les pochettes du label ACT sont souvent délicieuses - dommage que les pochettes de Vijay Iyer laissent la place au médiocre Anish Kapoor... Un fond blanc et la reproduction d’une œuvre d’un artiste contemporain plutôt minimaliste. C’est ici un peintre norvégien, Olav Christopher Janssen qui s’y colle. Sa fleur, à mon très humble avis ne vaut pas les Martin Noël - que j’avais pris beaucoup de plaisir à copier - de Liberetto mais reste très rafraîchissante.

La troisième, ce sont les titres proposés. Une nouvelle version des Feuilles Mortes (ici cachées sous le titre anglophone de Autumn Leaves), standard parmi les standards, c’est toujours bon à prendre. Un Suédois et un Italien qui intitulent leurs morceaux Le Matin ou De la Solitude Mesurée, ça éveille plus que de la curiosité… quant à choisir d’interpréter du Bach façon jazz (Wachtet auf, Ruft uns die Stimme), c’est un défi qui peut se révéler fabuleux

Enfin, quatrième raison, puisqu’il ne faut pas se le cacher : c’était la période des soldes… et un disque, a priori fort alléchant, à -70%, ça ne se refuse pas !

Summerwind
Lars Danielsson, Paolo Fresu
ACT 2018

01 - Autumn Leaves
02 - Saluto Dardamente
03 - Le Matin
04 - Stilla Storm
05 - Jag Lyfter Ögat Mot Himmelen
06 - Un Vestido y un Amor
07 - Drexciya
08 - Dardusó
09 - Stanna Tid
10 - Sleep Safe and Warm
11 - April in Dardegna
12 - Amigos
13 - Wachtet auf, Ruft uns die Stimme
14 - Dardocentro
15 - De la Solitude Mesurée

jeudi 29 juillet 2021

0821 - Rock en Seine La Compilation


Kate Nash évoquais-je il y a deux jours. Je ne connais d’elle que son single Foundations. Depuis quinze ans ou quelque chose comme ça, découvert sur VH1 à l’époque où on était équipé du câble, en colocation. C’est kitsch, mal chanté avec un accent à couper au couteau et illustré par un clip naze juste comme il faut. J’adore brailler ce texte dont je ne sais quelle est la part d’ironie et de premier degré.

Passer Foundations est bien la seule occasion de mettre sur la platine cette compilation offerte à l’entrée du festival Rock en Seine 2008 et une bonne (?) raison de l’avoir conservée, au delà de ma simple collectionnite. Il faudra tout de même que je fasse l’effort de jeter de nouveau une oreille aux Roots et à Tricky… mais pas aux horribles Dirty Pretty Things. Ni aux 6 premiers groupes de la compilation, des franciliens vainqueurs d’un tremplin… s’ils n’ont pas percé depuis c’est qu’ils ne valaient pas le coup, non ? si ? Bon, ok, je leur donnerai une chance aussi… mais avec un a priori négatif.

Rock en Seine La Compilation
2008

01 - Bully (Fortune)
02 - Clandestine (Brooklyn)
03 - Cave in Hell (Narrow Terence)
04 - Million Miles (Da Brasilians)
05 - Faluja (Molecule)
06 - Bumpy (Latitudz)
07 - Get Busy (The Roots)
08 - Council Estate (Tricky)
09 - Truth Begins (Dirty Pretty Things)
10 - Foundations (Kate Nash)

mercredi 28 juillet 2021

0820 - Zombie


En même temps que je récupérai chez mes parents mes vieux CD 2 titres (certains en comprennent en réalité 3), j’en ai profité pour piquer - avec l’approbation de papa, j’ai argumenté qu’il avait de toute façon l’album No Need to Argue - celui de Zombie des Cranberries.

Les Cranberries ont mauvaise réputation dans le milieu du rock. La faute aux opinions politiques pas assez progressistes de feu Dolorès O’Riordan… il serait dommage de se priver pour autant d’une (ou deux) poignées de singles ultra-efficaces dont les Cranberries avaient le secret. Parmi ces derniers, Zombie, qui se penche, sur fond de guitares presque métal, sur le sort des enfants pris dans la tourmente de la guerre. En face B, on trouve un autre de ces gros singles, le premier d’entre eux chronologiquement, Linger, extrait du premier album, enregistré en concert.

Zombie
The Cranberries
Island Records 1994

01 - Zombie
02 - Waltzing Back (live)
03 - Linger (live)

mardi 27 juillet 2021

0819 - OK Computer OKNOTOK

 

OK Computer de Radiohead est devenu, aussi étrange que cela puisse sembler, un de nos albums préférés de fin de soirée - comprenez soirées alcoolisées, évidemment. Le disque que l’on met sur la platine pour conclure en beauté un bon moment et se laver les esgourdes (c’est de l’argot de vieux) après du Keane, du Killers, du Queen et autres Kate Nash… d’autant plus étrange qu’il y a deux ans presque jour pour jour, j’avais billetisé OK Computer au milieu d’une série de chroniques à propos de disques que Natacha adore détester… ce n’était pas tout à fait vrai pour le troisième album des Oxfordiens - ça l’est moins encore aujourd’hui.

Il était donc temps que j’achète un deuxième (enfin un troisième) exemplaire de OK Computer… puisqu’il faut toujours posséder plusieurs exemplaires des chefs-d’œuvre. Une bonne excuse pour me commander OKNOTOK, édition anniversaire des 20 ans de l’album. Sur le premier CD, l’album remasterisé. Sur le second, les faces B de singles (je connaissais la plupart d’entre elles) et quelques titres inédits enregistrés à l’époque, dont Lift sorti en single pour promouvoir cette réédition. Nos soirées désormais se finiront peut-être avec deux disques de Radiohead d’affilée.

OK Computer OKNOTOK
Radiohead
XL Recordings 2017

CD1
01 - Airbag
02 - Paranoid Android
03 - Subterrenean Homesick Alien 
04 - Exit Music (for a Film)
05 - Let Down
06 - Karma Police
07 - Fitter Happier
08 - Electioneering
09 - Climbing Up the Walls
10 - No Surprises
11 - Lucky
12 - The Tourist

CD2
01 - I Promise
02 - Man of War
03 - Lift
04 - Lull
05 - Meeting in the Aisle
06 - Melatonin
07 - A Reminder
08 - Polyethylene (Parts 1 & 2)
09 - Pearly
10 - Palo Alto
11 - How I Made my Millions

lundi 26 juillet 2021

0818 - Pet Sounds


En route pour la plage et l’océan aujourd’hui. L’occasion - même si ce ne devrait pas être la seule occasion - d’écouter les Beach Boys sur la route. Avec une bonne compilation de leurs tubes surf-rock… et Pet Sounds, le chef d’œuvre du groupe sur lequel Brian Wilson et ses cousins dépassent la simple énumération de spots de surf et leur style adolescent pour montrer leur aisance dans la construction de mini-symphonies pop ultra-sophistiquées. Wouldn’t it be Nice, Sloop John B, I Know There’s an Answer ou God Only Knows sont autant de modèles de ce que devrait toujours être une chanson. Le tout avec des harmonies vocales absolument renversantes, leur marque de fabrique reconnaissable entre toutes. Pas le temps (et nul besoin) de développer davantage : la plage m’attend.

Pet Sounds
The Beach Boys
Capitol 2001

01 - Wouldn’t it be Nice
02 - You Still Believe in Me
03 - That’s not Me
04 - Don’t Talk (Put your Head on my Shoulder)
05 - I’m Waiting for the Day
06 - Let’s go Away for Awhile 
07 - Sloop John B
08 - God Only Knows
09 - I Know There’s an Answer
10 - Here Today
11 - I just wasn’t Made for these Times
12 - Pet Sounds
13 - Caroline No
14 - Hang On to your Ego
15 - Wouldn’t it be Nice
16 - You Still Believe in Me
17 - That’s not Me
18 - Don’t Talk (Put your Head on my Shoulder)
19 - I’m Waiting for the Day
20 - Let’s go Away for Awhile 
21 - Sloop John B
22 - God Only Knows
23 - I Know There’s an Answer
24 - Here Today
25 - I just wasn’t Made for these Times
26 - Pet Sounds
27 - Caroline No

dimanche 25 juillet 2021

0817 - Different Gear, Still Speeding


Numéro hors-série sur Oasis de Rock & Folk, toujours. Quelques pages sont consacrées à l’après-Oasis. Enfin aux deux albums de Beady Eye, Different Gear, Still Speeding et BE et au premier album des High Flying Birds. Pas un mot sur les albums suivants de Noel ni sur les albums solo de Liam. En terme d’exhaustivité, on a connu mieux…

L’autre jour, en voiture, fouillant la playlist de Natacha, je suis justement tombé sur du Beady Eye. Ce n’était pas un album mais quatre titres enregistrés en direct pour une radio. Tous extraits du premier album, Different Gear, Still Speeding. Millionaire m’a semblé bien poussive dans ces conditions. The Beat Goes On ressemble un peu trop à une chanson d’un groupe qui voudrait sonner comme Oasis quand ils veulent sonner comme les Beatles. The Roller a plutôt bien vieilli, il est étrange qu’Oasis ne l’ait jamais utilisée (Gem avait déjà la chanson en stock pour Heathen Chemistry). Quand à Three Ring Circus, elle a constitué une plutôt bonne surprise - je m’attendais au pire.

Je me suis aperçu à ce moment que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas jeté une oreille à cet album que le frérot m’avait ramené de Brest ou de Paris quand on habitait Compiègne. Quand j’ai envie de me passer un Beady Eye - ce qui n’arrive pas tous les jours - c’est BE que je privilégie systématiquement semble-t-il. Il faut dire que le titre de l’album est nul et que des titres de chansons comme Four Letter Word (Love ? Fuck ? Shit ?) ou pire, Beatles & Stones ne donnent guère envie.
Du coup, je ne me souviens même pas de ce à quoi peuvent ressembler la plupart des chansons. À part les quatre de la session radio évoquée plus haut, je me rappelle Bring the Light, un rock’n’roll façon Jerry Lee Lewis ou Little Richard, qui avait été beaucoup critiqué à sa sortie (je n’avais pas trouvé la chanson si nulle que ça) et The Morning Son, conclusion un peu convenue dans sa montée finale mais qui faisait le job.

Pour le reste du disque, il faudra attendre qu’on rentre sur Versailles… mais j’ai d’autres disques à écouter auparavant.

Different Gear, Still Speeding
Beady Eye
Beady Eye Records 2011

CD
01 - Four Letter Word
02 - Millionaire
03 - The Roller
04 - Beatles & Stones
05 - Wind Up Dream
06 - Bring the Light
07 - For Anyone
08 - Kill for a Dream
09 - Standing on the Edge of Noise
10 - Wigwam
11 - Three Ring Circus
12 - The Beat Goes On
13 - The Morning Son

DVD
01 - RAK Them Out
02 - Bring the Light (video)
03 - Four Letter Word (video)
04 - Song of the Stage (video)

samedi 24 juillet 2021

0816 - The Point of No Return


Hier (jeudi), à Vassivière, j’ai entrepris de traverser le lac à la nage… enfin, une partie du lac, une petite anse, n’exagérons rien. Il n’y avait pas long - je suis incapable d’évaluer la distance - et Natacha n’était pas bien loin sur son paddle mais ma condition physique est telle que je me suis posé la question si j’allais y arriver ou si j’allais couler. Je me suis retourné pour évaluer la distance parcourue, la distance à parcourir et savoir s’il fallait mieux rebrousser chemin. Trop tard, j’avais dépassé le moitié du trajet, le point de non retour. En légère panique, j’ai essayé de penser à autre chose qu’à mes bras qui commençaient à faiblir. C’est à ce moment que je me suis dit que Point of No Return, ce serait un bon titre de chanson - j’ai toujours cette ambition, un jour... Rentré sain et sauf - je n’ai jamais été en danger, en réalité, j’ai juste besoin de retrouver une bonne condition physique - j’ai cherché sur Discogs si le titre était déjà pris. C’est le cas.

Par les Soundtrack of our Lives. Un 45 tours (7’’) que j’ai acheté chez Gibert. Il y en avait tout un paquet, des 45 tours du groupe suédois, en un ou deux exemplaires. J’avais pris un exemplaire de chaque pour mon frère qui est un fan absolu du groupe. Et un deuxième exemplaire quand il était disponible, pour moi. Dont The Point of No Return donc.
Honnêtement, je ne me rappelle plus la chanson. Ni sa face B. Il y a trop longtemps que je n’ai pas écouté le disque. Par peur. À cause de ma platine sur laquelle de nombreux 45 tours ne passent plus. Et je ne sais pas d’où vient le problème. Du coup, je n’ose pas passer de disques, de peur de les bousiller… Surtout ceux qui sont un peu rares. Et celui-ci n’existe qu’à 200 exemplaires… ce qui n’en fait pas un objet de grande valeur financière pour autant… car les Soundtrack of our Lives est resté un groupe très sous-estimé et, donc, un peu trop confidentiel. Leurs disques ne s’arrachent pas. La faute à des albums pas tout à fait à la hauteur des prestations scéniques (j’ai vu le groupe trois fois sur scène : trois claques).
Le problème de platine devrait être résolu sous peu. C’est en tout cas le projet et l’objectif. Et je pourrai réécouter The Point of No Return et l’autre 45 tours des Soundtrack of our Lives que je possède.

Correction du 23/02/23 : il s’agit, je m’en aperçois en l’écoutant aujourd’hui, non d’un 45 tours mais d’un 33 tours 7’’.

The Point of No Return
The Soundtrack of our Lives
Longfellow Deeds 2011

A - The Point of no Return
B - Second Life Replay (live)

vendredi 23 juillet 2021

0815 - Big Science


De Laurie Anderson, je ne savais que deux choses. Qu’elle avait été la femme de Lou Reed - elle est peut-être même sa veuve. Et une reprise par Spiritualized de Born Never Asked, sur Pure Phase.

Passage des deux Portes à Versailles, un antiquaire (brocanteur plutôt) tient une boutique dans laquelle je ne suis curieusement jamais entré alors que le foutoir qui semble y régner m’attire un peu trop naturellement. Devant la porte, il y a toujours un bac de vinyles à 1 ou 2 euros. Des disques atroces la plupart du temps - musette et Richard Clayderman - je ne fouille que rarement dans le bac. Un jour, il y avait Big Science de Laurie Anderson en tête, pas besoin de farfouiller. Je vérifie la liste des pistes. Born Never Asked en fait partie. Vendu ! - ou plutôt, Acheté !

Je n’ai écouté qu’une fois le disque en 12 ou 18 mois, depuis que je l’ai. J’ai trouvé ça chiant. Intellectualisant sans être vraiment intelligent. Born Never Asked est le seul morceau qui a retenu mon attention - probablement parce que je le connaissais déjà. Il faudrait que je réécoute pour paraître moins définitif, non ?

Big Science
Laurie Anderson
Warner 1982

A1 - From the Air
A2 - Big Science
A3 - Sweaters
A4 - Walking and Falling
A5 - Born Never Asked
B1 - O Superman (for Massenet)
B2 - Example #22
B3 - Let X = X
B4 - It Tango

jeudi 22 juillet 2021

0814 - Lyla


Est-ce que le hors-série de Rock & Folk m’a davantage donné envie de me repasser le single Lyla ? Pas vraiment. Là aussi, la pochette est plutôt réussie… et c’est bien tout. Lyla est sans intérêt - sauf, éventuel, en concert, celui de faire chanter en chœur les Britons imbibés de bière tiède. Eyeball Tickler est une tentative de faire un rock cinglant à la Stooges - on dira que ce n’est pas totalement raté mais loin d’être une réussite ; elle ne vaut même pas un Put Yer Money Where Yer Mouth Is. Quant à Won’t Let You Down… qui a eu l’idée de demander à Liam de se pincer le nez pendant qu’il chantait ? Déjà que la composition n’est pas terrible mais si, en plus, les (petits, tout petits) défauts de la voix sont mis autant en avant, ça devient terrible, horrible et d’autres mots en -ible.

Lyla
Oasis
Helter Skelter 2005

01 - Lyla
02 - Eyeball Tickler
03 - Won’t Let You Down

mercredi 21 juillet 2021

0813 - The Essential


Leonard Cohen a sorti son premier album à 33 ans, âge canonique dans le milieu du folk (dit-on de la folk ?). Avant cela, il était romancier et poète. Poète, il l’est resté puisque ses chansons sont avant tout des poèmes mis en musique.

Si j’évoque Cohen aujourd’hui, c’est parce que j’ai lu une anecdote sur lui pas plus tard qu’hier. Il était invité dans une émission de radio. Il y lut un de ses poèmes. La lecture finie, le présentateur / intervieweur lui demanda ce que signifiait le poème. Il y eut un long, très long blanc. Puis Leonard Cohen lut son poème une seconde fois.

Si ça ne vous donne pas envie d’écouter le baryton canadien déclamer The Stranger Song, Who by Fire, If it be your Will ou Hey, That’s no Way to Say Goodbye (tout le premier disque de ce The Essential est formidable - j’ai plus de réserves vis-à-vis du second disque), je ne peux plus rien pour vous.

The Essential
Leonard Cohen
Columbia 2002

CD1
01 - Suzanne
02 - The Stranger Song
03 - Sisters of Mercy
04 - Hey, That’s no Way to Say Goodbye
05 - So Long, Marianne
06 - Bird on a Wine
07 - The Partisan
08 - Famous Blue Raincoat
09 - Chelsea Hotel #2
10 - Take this Longing
11 - Who by Fire
12 - The Guests
13 - Hallelujah
14 - If it be your Will
15 - Night Comes On
16 - I’m your Man
17 - Everybody Knows
18 - Tower of Song

CD2
01 - Ain’t no Cure for Love
02 - Take this Waltz
03 - First we take Manhattan
04 - Dance me to the End of Love (live)
05 - The Future
06 - Democracy
07 - Waiting for the Miracle
08 - Closing Time
09 - Anthem
10 - In my Secret Life
11 - Alexandra Leaving
12 - A Thousand Kisses Deep
13 - Love Itself

mardi 20 juillet 2021

0812 - The Hindu Times


J’ai acheté un hors-série de Rock & Folk consacré à Oasis aujourd’hui. Je l’ai feuilleté dans la voiture entre deux virages de la route de Vassitruc (j’aime bien remplacer la dernière syllabe des noms géographiques par truc, comme Remiretruc), ça n’a pas l’air génial… avec des critiques toujours autant (si ce n’est davantage) à côté de la plaque… c’est pas grave, ça fera un peu de lecture marrante un de ces quatre et ça rappelle une époque pas si lointaine où j’achetais tout magazine (ou presque) avec les Gallagher en couverture… vague nostalgie.

De là à avoir envie de se refaire le single The Hindu Times ? Probablement pas, non. La chanson titre est nulle, lourde, plate, l’ai-je déjà dit ? OuiJust Getting Older est la copie carbone de sa démo… ça valait le coup de la garder trois ans sous le coude pour la publier telle quelle ou presque. Quant à Idler’s Dream, c’est une jérémiade au piano de Noel qui ne vaut que pour la petite montée finale par tous (?) les membres du groupe en choeur.

Mais j’aime beaucoup la photo de la pochette.

The Hindu Times
Oasis
Helter Skelter 2002

01 - The Hindu Times
02 - Just Getting Older
03 - Idler’s Dream

lundi 19 juillet 2021

0811 - Rock & Folk Monster CD n°2


En écoutant Cowboys and Indians dans la voiture aujourd’hui, sur le chemin de l’étang de Sagnat, je me suis aperçu que j’ai fait une erreur avant-hier. En effet, les Jeevas, sur leur second album, reprennent Have you ever Seen the Rain ? et non Who’ll Stop the Rain ? (autre chanson de CCR - il y avait de quoi confondre) qui est elle reprise par les Stereophonics
…mais personne ne m’a signalé la confusion. Pas même les rares qui ont consulté le billet sur Cowboys and Indians. Puisque personne ne fait attention aux tracklists que je retranscris consciencieusement à la fin des billets, je vous condamne à lire celle qui suit. Il y a peut-être quelques morceaux pas mal sur ce Rock & Folk Monster CD n°2.

Rock & Folk Monster CD n°2
Avril 2003

01 - Evalia (Placebo)
02 - We’re an American Band (Grand Funk)
03 - Upside Down (Hoggboy)
04 - The Harder they Come (Joe Strummer & Long Beach Dub Allstars)
05 - Chicken (The Eighties Matchbox B-Line Disaster)
06 - Up Above (April March)
07 - Like a Stone (Audioslave)
08 - Mon Heroine (Daisybox)
09 - Diamonds and Guns (Transplants)
10 - Kerouac (Valérie Lagrange)
11 - Streetlight (Envious, Obvious) (Tom McRae)
12 - Smack (Bettie Searveert)
13 - Everything you Learned (The Hellboys)
14 - Mondiale Idée (Blankass)
15 - Vicious (Lou Reed)
16 - Route 66 (Reverend Blues Gang)
17 - Femme Fatale (Emilie Simon)

dimanche 18 juillet 2021

0810 - Local Boy in the Photograph


Local Boy in the Photograph, troisième version, l’édition sœur de celle d’hier. Avec une troisième variation sur la pochette. Une version en session radio de Not Up to You. Une reprise chiante des horribles (et chiants) Eagles. Et le clip (tout aussi pixelisé et illisible en 2021 que celui qu’on évoquait hier) de Traffic (scénario : le groupe joue dans la rue dans leur bled gallois). Rien de folichon…

… mais j’ai fait dédicacer mon exemplaire par les trois membres du groupe lors de leur passage en 99 à La Laiterie à Strasbourg. Si c’est pas la classe internationale, ça…

Local Boy in the Photograph
Stereophonics
V2 1998

01 - Local Boy in the Photograph
02 - Not Up to You (live on XFM)
03 - The Last Resort
04 - Traffic (video)

samedi 17 juillet 2021

0809 - Local Boy in the Photograph


Nous sommes demain (aujourd’hui donc) le 17, l’occasion de faire plein de bisous à ma chérie d’aaamour et de nous rappeler que les années précédentes, au cours de l’été, nous avions fait des séries de billets sur les disques / groupes que Natacha n’aime pas. Je ne sais pas encore s’il y aura une telle série cet été - qui, météoroligiquement parlant ne ressemble guère à un été - mais prenons tout de même le temps d’évoquer les Stereophonics (y a-t-il un groupe que Natacha aime détester davantage ?) avec une autre version du single Local Boy in the Photograph. Variation des couleurs de la couverture. Une face B qui est un extrait de l’album Words Gets Around. Et l’autre qui est une reprise poussive de CCR (j’essaie de faire plaisir à Pip’ - on se reportera de préférence à la secte crispianiste pour une reprise correcte). Le tout sur un enhanced CD puisqu’il y a le clip de Local Boy in the Photograph (dont je n’ai aucun souvenir) dans un format ultracompressé (pixelisation à mort) et aujourd’hui illisible par la plupart des ordinateurs. Bref rien de bien intéressant.

Local Boy in the Photograph
Stereophonics
V2 1998

01 - Local Boy in the Photograph
02 - Who’ll Stop the Rain
03 - Check my Eyelids for Holes
04 - Local Boy in the Photograph (video)

vendredi 16 juillet 2021

0808 - Live at Reading


En allant ce matin à la FNAC de Limoges, j’avais une idée très précise des disques que je cherchais. Bien entendu ce que je cherchais ne s’y trouvait pas et, bien entendu, j’ai trouvé d’autres disques à acheter. Le second ‘bien entendu’ que je viens d’utiliser n’est pas si évident - il est même clairement abusif. En effet, les chances que je déniche des disques intéressants dans une FNAC où le rayon disques est réduit à la portion congrue (alors même que je n’étais pas loin de repartir bredouille de ma dernière visite à la FNAC Parly 2 pourtant bien mieux fournie) étaient finalement assez faibles.

D’autres disques disais-je. Six exactement. Que je connais plus ou moins. Sur quelques titres seulement. Ou dont je n’ai qu’une vague idée du style et du contenu musical. Je ne sais pas quand je les découvrirai. Peut-être pas avant trois semaines. Il n’y a qu’un lecteur CD ici. Et je ne me vois pas imposer à tout le monde du Thelonious Monk ou un duo trompette / contrebasse. Je passerai peut-être, si l’occasion se présente, le Cat Stevens ou l’Etta James.

Pour ce qui est du Live at Reading de Nirvana, au moins, il n’y aura pas de surprises : du riff joué à cent à l’heure, de la batterie qui claque, des lignes de basse simples et bien rondes, un chant toujours à la limite du cri, le tout bourré d’énergie (voire de violence) même si pas très juste.

Live at Reading
Nirvana
Geffen 2009

01 - Breed
02 - Drain You
03 - Aneurysm
04 - School
05 - Silver
06 - In Bloom
07 - Come as you Are
08 - Lithium
09 - About a Girl
10 - Tourette’s
11 - Polly
12 - Lounge Act
13 - Smells like Teen Spirit
14 - On a Plain
15 - Negative Creep
16 - Been a Son
17 - All Apologies
18 - Blew
19 - Dumb
20 - Stay Away
21 - Spank Thru
22 - The Money will roll right In
23 - D-7
24 - Territorial Pissings

jeudi 15 juillet 2021

0807 - Orchestral Works


J’avais déjà deux enregistrements de la Symphonie Concertante de Szymanowski, pas encore celui des Indispensables de Diapason, quand j’ai repéré ce Orchestral Works de Szymanowski (qui inclut un enregistrement de la Symphonie Concertante) dans la discothèque de papa. J’ai été jaloux. Jaloux de la couverture. Bien plus belle que celles des deux disques que je possédais. Oui, la couverture, ça compte aussi…

J’ai pensé à lui piquer le disque - il ne l’aurait probablement pas remarqué. Mon honnêteté me perdra, je l’ai commandé… plusieurs années plus tard… il y a quelques semaines, mois. Reçu sans problème. Sauf que - et c’est la première fois que ça m’arrivait - le CD1 ne fonctionnait pas. Pas du tout. Un défaut du disque. Remboursement compliqué, nouvelle commande, je crois que j’ai perdu quelques euros dans l’affaire. Je l’ai finalement ce (double) disque.

Puis, en y regardant de plus près, j’ai compris que cette édition était une compilation et que l’enregistrement de la Symphonie Concertante qui s’y trouvait, je l’avais déjà… mais, maintenant, je l’ai derrière une plus jolie pochette.

Orchestral Works
Karol Szymanowski
EMI 2008

CD1
01-03 - Violin Concerto n°1 Op.35
04-06 - Violin Concerto n°2 Op.61
07-09 - Symphonie Concertante Op.60

CD2
01-03 -Symphonie n°3 Op.27 ‘Song of the Night’
04 - Litany toi the Virgin Mary Op.59
05 - Demeter Op.37b
06-11 - Stabat Mater Op.53

mercredi 14 juillet 2021

0806 - Durand Jones & The Indications


Qu’ont en commun Bill Fay (le septuagénaire) et Durand Jones (accompagné des Indications) ? Un label qui, visiblement, bosse excellemment bien. Car, en plus de la folk du premier et de la funk-soul des seconds, Dead Oceans (c’est le nom dudit label) a également publié, entre autres, l’album du retour des shoegazers de Slowdive et quelques albums des bruitistes de A Place to Bury Strangers (on en reparlera) - le catalogue est touffu et varié.

Durand Jones & the Indications est un album que j’ai pris presque au hasard à la médiathèque (il était, si je me souviens bien, sur le présentoir des recommandations) et dont je suis aussitôt tombé amoureux. Il faut dire que, comme celui des Black Pumas auquel j’ai très envie de le comparer, l’album débute par un roulement de batterie à tomber et propose tout du long de ses trente trois trop courtes (quoique, on y gagne certainement en intensité à ne pas trop s’étaler) minutes une palette de styles, d’ambiances et d’émotions apte à conquérir les plus récalcitrants à la soul (existent-ils ces gens sourds à la soul ?).

Si j’ajoute (mon préféré) J.P. Bimeni, cela fait donc trois excellentes raisons de croire en la musique de l’âme aujourd’hui.

Durand Jones & The Indications
Durand Jones & The Indications
Dead Oceans 2016 / 2018

01 - Make a Change
02 - Smile
03 - Can’t Keep my Cool
04 - Groovy Babe
05 - Giving Up
06 - Is it any Wonder ?
07 - Now I’m Gone
08 - Tuck ‘N’ Roll

mardi 13 juillet 2021

0805 - Who is the Sender ?


Après le merveilleux Time of the Last Persecution, trop majestueux, trop crépusculaire, trop intense pour la critique et le public de 1971, Bill Fay n’a rien publié (malgré quelques passages en studio) pendant 40 ans avant Life is People en 2012. Entre temps, il avait été redécouvert par une plus jeune génération de musiciens (Jeff Tweedy de Wilco en tête) et la réédition de ses deux premiers albums en 2005 lui avait permis d’accéder au statut d’artiste culte.

Who is the Sender ? est le second album du retour solo de Bill Fay et également son deuxième album à avoir rejoint ma collection. On y retrouve le barde assagi, l’allure d’un gentil papy, la barbe moins hirsute. Le prophète de l’apocalypse a laissé place à un vieux sage qui regarde passer les oies (magnifique morceau d’ouverture), reste un pacifiste un rien utopiste (War Machine), s’interroge sur ce don qui lui fait écrire des chansons magnifiques (la chanson titre), avant de s’autoriser, sans amertume, à revisiter son ancien répertoire (I Hear You Calling).
Ce n’est pas une renaissance ni une résurrection… c’est une invitation à apprécier la vie pour ce qu’elle est, à accepter ce qu’elle a à offrir sans lui en demander plus, à ne pas renoncer à ses rêves. Une leçon que je m’efforce d’apprendre sans toujours y parvenir.

Who is the Sender ?
Bill Fay
Dead Oceans 2015

01 - The Geese are Flying Westward
02 - War Machine
03 - How Little
04 - Underneath the Sun
05 - Something Else Ahead
06 - Order of the Day
07 - Who is the Sender ?
08 - The Freedom to Read
09 - Bringing it on Lord
10 - A Page Incomplete
11 - A Frail and Broken One
12 - World of Life
13 - I Hear You Calling (Studio Reunion)

lundi 12 juillet 2021

0804 - Stop the Clocks


De Stop the Clocks, best-of d’Oasis publié avant la sortie Dig out your Soul, j’ai aussi acheté l’édition triple vinyle. L’objet est fatalement beaucoup plus beau que le coffret CD. À part ça, rien de bien plus intéressant… mais on ne se refait pas, on est collectionneur ou on ne l’est pas : je n’avais pas pu résister.

Stop the Clocks
Oasis
Sony 2006

A1 - Rock ‘N’ Roll Star
A2 - Some Might Say
A3 - Talk Tonight
B1 - Lyla
B2 - The Importance of Being Idle
B3 - Wonderwall
C1 - Slide Away
C2 - Cigarettes & Alcohol
C3 - The Masterplan
D1 - Live Forever
D2 - Acquiesce
D3 - Supersonic
E1 - Half the World Away
E2 - Go Let it Out
E3 - Songbird
F1 - Morning Glory
F2 - Champagne Supernova
F3 - Don’t Look Back in Anger

dimanche 11 juillet 2021

0803 - Once Upon a Time in America


Nous prenons la voiture ce soir (vendredi - j’ai pris un jour d’avance sur les billets de ce blog) direction les vacances. Qui dit trajet en voiture dit Kula Shaker, (probablement) Noel Gallagher’s High Flying Birds et, bien entendu, les Jeevas : 1, 2, 3, 4 est devenu un passage obligé de nos trajets routiers.

Pour s’échauffer, avant de partir, j’ai passé le single Once Upon a Time in America, extrait dudit album des Jeevas, acheté en même temps qu’un paquet de singles, notamment de The Verve. En face B, She Speaks, excellente chanson que nous connaissions déjà de l’édition japonaise de 1, 2, 3, 4 et, parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, une auto-reprise (en concert) de Crispian Mills : 303, extraite de K, dans une version un peu ralentie.

Once Upon a Time in America
The Jeevas
Cowboy Musik 2002

01 - Once Upon a Time in America
02 - She Speaks
03 - 303 (Brighton Rocks Live)

samedi 10 juillet 2021

0802 - The Secret Migration


Ce jeudi matin était visiblement le moment où j’avais envie de redonner une chance à des albums que je n’ai que peu écoutés. Parce qu’ils m’ont déçu, parce qu’ils ne brillent pas autant que leurs prédécesseurs,  parce que j’en attendais plus que ce qu’ils m’ont donné au moment de leur sortie. Après And Nothing Hurt de Spiritualized, fouillant dans ma discothèque, j’ai eu envie de passer The Secret Migration de Mercury Rev.

Étonnant. Je n’ai jamais envie d’écouter The Secret Migration. C’est un album médiocre. À mille lieues de Deserter’s Songs et de All is Dream. C’est du moins le souvenir que j’en avais - je l’ai déjà dit. J’avais tort. Et je n’ai aucune idée d’où venait cet avis plutôt tranché - je préfère ne pas savoir à vrai dire. Tort car le groupe y enchaîne sans effort apparent les perles pop, radieuses, tendres, mélancoliques, tout en sentiments subtils, dans une ambiance faussement linéaire. Une petite merveille. Il est impossible à la fin de l’album de ne pas avoir gardé deux ou trois mélodies en tête, Secret for a Song et In a Funny Way pour ne citer que les plus flamboyantes.

Comment ai-je pu me tromper à ce point ? Ai-je beaucoup de petits trésors ainsi négligés parmi mes disques ?

À peine l’album terminé, je me le suis passé une seconde fois.

The Secret Migration
Mercury Rev
V2 2005

01 - Secret for a Song
02 - Across yer Ocean
03 - Diamonds
04 - Black Forest (Lorelei)
05 - Vermillion
06 - In the Wilderness
07 - In a Funny Way
08 - My Love
09 - Moving On
10 - The Climbing Rose
11 - Arise
12 - First-Time Mother’s Joy (Flying)
13 - Down Poured the Heavens

vendredi 9 juillet 2021

0801 - Dido and Aeneas


Nous allons ce soir (jeudi) à l’opéra. Ni à Bastille ni à Garnier ni à celui du Rhin… non, à l’Opéra Royal ! Celui de Versailles et de son château. Nous en profiterons pour tourister, l’opéra en question était inaccessible lors de nos dernières visites chez Louis croix-bâton-vé.

Nous allons voir David et Jonathas (j’espère qu’ils joueront Est-ce que tu viens pour les Vacances ?) de Marc-Antoine (et non Joseph) Charpentier, un opéra baroque. J’ai été invité par la production. Des parents d’élèves m’offrent une place pour Natacha. Car quelques élèves de la classe dont j’étais professeur principal font partie des choeurs et auront même quelques soli pour briller individuellement.

Opéra baroque ? Je n’ai que Dido and Aeneas (Didon et Énée dans la langue de Charpentier) de Henry (et non Jeanne) Purcell en stock, un disque que papa avait en double - comment fait-il pour avoir autant de doubles ? Picolerait-il encore plus que moi ? - et qu’il m’a gentiment donné il y a quelques mois. Je l’ai écouté une ou deux fois à ce moment-là sans que ça me remue outre mesure. Peut-être ce soir aurai-je la révélation et l’envie d’écouter de l’opéra baroque tout l’été…

Dido and Aeneas
Henry Purcell - Emma Kirby / David Thomas / Taverner Players / Taverner Choir / Andrew Parrott
Diapason 2015

01 - Acte I
02 - Acte II Scène 1
03 - Acte II Scène 2
04 - Acte III

jeudi 8 juillet 2021

0800 - Sound of Drums


Sound of Drums est le plus étrange des singles de Kula Shaker. Probablement parce qu’il est sorti trop tôt. Publié au printemps 1998 avant que l’enthousiasme généré en Angleterre par K ne retombe, Sound of Drums est le premier extrait de Peasants, Pigs and Astronauts, alors espéré sous peu… et qui ne sortira finalement qu’un an plus tard.

Cette précipitation n’est pas sans conséquence. Le visuel de la pochette, un peu étrange, n’est pas raccord avec celui de l’album et des autres singles qui en sont extraits. Et les faces B sont un peu déroutantes. Hurry on Sundown est une reprise - jusque là rien de très choquant. Reflections of Love est un instrumental soi-disant tiré d’un court-métrage que personne n’a vu - bon, ok, la B.O. d’un film qui n’existe pas, pourquoi pas… Quant à Fairyland, plutôt très sympa comme chanson, elle a été écrite et chantée par un certain Don Pecker… qui semble n’avoir jamais écrit ni chanté une autre chanson de toute sa vie, s’il existe effectivement - là, ça devient franchement louche. À moins que tout ceci soit une forme d’humour très anglaise.

Le plus drôle dans tout ça ? Il existe une deuxième édition de Sound of Drums plus bizzarre encore.

Sound of Drums
Kula Shaker
Columbia 1998

01 - Sound of Drums
02 - Hurry on Sundown (Hari Om Sundown)
03 - Reflections of Love (from the short film ‘Reflections of Love’)
04 - Fairyland

mercredi 7 juillet 2021

0799 - When we all Fall Asleep, Where do we Go ?


C’est la fin d’une année difficile. Très difficile. Et merveilleuse aussi quelque part. Une année où je me suis senti utile, vraiment utile. Où je me suis impliqué autant que possible. Au point d’être au bord de la rupture. Émotionnellement. Et je n’ai aucun regret. Bien au contraire.

Parmi les élèves dont j’ai particulièrement pris soin, il y avait Jacqueline (NDA : le prénom a été modifié). Une certaine complicité est née entre elle et moi. Il serait trop long d’expliquer pourquoi mais aujourd’hui, elle m’a offert trois cadeaux : du mascara, une lotion démaquillante et le premier album de Billie Eilish. When we all Fall Asleep, Where do we Go ? est son titre. Je ne l’ai pas encore écouté - je réserve cela pour demain - je vais probablement détester (c’est de la musique de jeunes - je suis vieux) mais ces trois cadeaux (et les autres cadeaux offerts et surtout les petits mots et cartes écrits par les élèves de la même classe) me touchent plus que de raison…

When we all Fall Asleep, Where do we Go ?
Billie Eilish
Darkroom 2019

01 - !!!!!!!
02 - Bad Guy
03 - Xanny
04 - You Should see me in a Crown
05 - All the Good Girls go to Hell
06 - With you were Gay
07 - When the Party’s Over
08 - 8
09 - My Strange Addiction
10 - Buy a Friend
11 - Ilomilo
12 - Listen Before I Go
13 - I Love You
14 - Goodbye
15 - When I was Older (Music Inspired by the Movie Roma)
16 - Bitches Broken Heart 
17 - Everything I Wanted 

mardi 6 juillet 2021

0798 - Rock & Folk Monster CD n°35


Appel manqué cette après-midi sur mon portable. Numéro inconnu. Le répondeur annonce qu’un message a été laissé. J’écoute. Dix secondes de Aux Champs-Élysées par Joe Dassin. Et c’est tout. Je n’ai pas rappelé le correspondant.

L’anecdote est peu intéressante, je le concède, mais a le mérite d’être véridique. Et de m’autoriser une introduction originale voire amusante - je vous laisse chercher le lien - pour ce numéro 35 des Monster CD de Rock & Folk sur lequel je n’ai que peu à dire. Je m’abstiendrai donc d’aller plus loin.

Rock & Folk Monster CD n°35
Juillet 2011

01 - Third Person (The Goldberg Sisters)
02 - Walking Papers (Booker T. Jones)
03 - The End of the Line (The Love me Nots)
04 - Sea Salt (John Vanderslice)
05 - Somebody’s Been Sleeping (Dennis Coffey)
06 - Tiny Head (The Luyas)
07 - Oll Korrect (The Bishops)
08 - Rearrange (Miles Kane)
09 - Minds Under Construction (Bootsy Collins)
10 - Queen Turner (Eux Autres)
11 - Hits Me (The Cars)
12 - Millionaire (Beady Eye)
13 - Safe (in the Heat of the Moment) (Duran Duran)
14 - Dance (if you Wanna) (Vivian Girls)
15 - Rave On (Julian Casablancas)
16 - Old Old Wood (Elysian Fields)
17 - Keep your Eyes on Me (The Buttshakers)
18 - I Feel so Blue (Fabienne Delsol)
19 - Swim Club (The Cave Singers)
20 - Baby Says (The Kills)
21 - Microphone Boy (Missils Airlines)

lundi 5 juillet 2021

0797 - L.A. Woman


C’était hier (avant-hier au moment où ce billet sera publié) le cinquantième anniversaire de la mort de Jim Morrison. À Paris - une belle mort, donc. Je ne suis pas un grand admirateur des Doors ni de feu leur leader, je l’ai déjà dit, mais il y a des circonstances où il est difficile de ne pas rendre hommage.

Nous possédons deux albums des Portes, l’album homonyme et L.A. Woman. J’ai hésité, hier, à la FNAC, à prendre The Soft Parade, à 7 euros, j’ai renoncé. Je ne peux dire, étant donné que je connais absolument pas cet album, si j’ai bien fait ou non… un album qui a donné son nom à un groupe que j’ai beaucoup aimé doit bien comprendre quelques bons passages, non ?

En prévision de ce billet, j’ai donc mis, cette après-midi, juste après l’arrivée à Tignes des coureurs, L.A. Woman sur la platine. J’étais plein de bienveillance, mon a priori était étonnamment positif, j’étais prêt à dire le plus grand bien de l’album. Vraiment. Si, si. Riders on the Storm est plutôt réussie - c’est la seule dont je me souvenais. Heureusement d’ailleurs, qu’il y a Riders on the Storm. Car avant ça… j’ai détesté le disque. D’une totale vacuité. Désolé, Jim… j’ai essayé. Je réessaierai, promis.

L.A. Woman
The Doors
Elektra / Rhino 2007

01 - The Changeling
02 - Love her Madly
03 - Been Down so Long
04 - Cars Hiss by my Window
05 - L.A. Woman
06 - L’America
07 - Hyacinth House
08 - Crawling King Snake
09 - The WASP (Texas Radio and the Big Beat)
10 - Riders on the Storm
11 - Orange County Suite
12 - (You Need Meat) Don’t go Further

dimanche 4 juillet 2021

0796 - Ciné Dancing



J’ai Eye of the Tiger, la chanson rockitsch de Survivor utilisé dans je ne sais quel opus de la série des Rocky, en tête depuis quelques jours. La faute à une reprise façon fausse bossa-nova, vraie soft pop d’ascenseur entendue dans une publicité (pour une bagnole, je crois) diffusée pendant le Tour de France. Conséquence première, je le chantonne ce Eye of the Tiger. Conséquence secondaire, Natacha se moque… et elle a raison. Conséquence finale, j’ai honte.

Ça pourrait être pire, vous me direz, ce pourrait être Take my Breath Away de Berlin que j’ai en tête… mais on peut toujours faire pire… on pouvait aussi faire mieux… et même beaucoup mieux… par exemple, l’excellentissime Call Me de Blondie - il paraît que le groupe prépare un nouvel album… outch, ça fait peur… mais je digresse, je digresse…

Et encore, je ne cite que des morceaux compilés sur ce Ciné Dancing, le premier du nom : Natacha en possède plusieurs numéros… mais bon, on va se passer un (autre) disque - j’en ai trois nouveaux d’aujourd’hui - pour se laver les oreilles et l’esprit.

Ciné Dancing
BMG 1993

01 - (I’ve Had) The Time of my Life (Bill Medley & Jennifer Warnes)
02 - You can Leave your Heart On (Joe Cocker)
03 - Mustang Sally (The Commitments)
04 - When the Going Gets Tough, the Tough Get Going (Billy Ocean)
05 - Ghostbusters (Ray Parker Jr.)
06 - Eye of the Tiger (Survivor)
07 - Footloose (Kenny Loggins)
08 - Chase (Moroder)
09 - Call Me (Blondie)
10 - Fame (Irene Cara)
11 - Axel F (Harold Faltermeyer
12 - I want your Sex (George Michael)
13 - Oh Pretty Woman (Roy Orbison)
14 - Unchained Melody (The Righteous Brothers)
15 - Take my Breath Away (Berlin)
16 - It’s Only Mystery (Arthur Simms)
17 - Calling You (Jevetta Steele)

samedi 3 juillet 2021

0795 - Piano Sonatas Op.31 Complete


Je possède souvent plusieurs enregistrements des œuvres de musique savante (je n’aime pas l’appellation musique classique, d’ailleurs impropre pour parler de Beethoven - l’appellation musique savante n’est guère plus belle) que j’aime. Pas des trois sonates op. 31 de Beethoven. Pas encore, en tout cas. Non, je n’en ai qu’un seul enregistrement - mais quel enregistrement ! Par Glenn Gould !

Glenn Gould, ai-je besoin de le rappeler, est le meilleur car il est l’unique - ce qui est plus rare encore que d’être simplement unique - car il était fou et génial et névrosé, le savait et se moquait bien de ce que l’on pouvait en penser.

Le problème avec Glenn Gould, c’est que son interprétation n’est jamais très loin de la réinterprétation - il n’y a qu’à écouter ses différents enregistrements des Variations Goldberg qui se ressemblent déjà si peu entre elles. Dès lors, fasciné par « La Tempête » de Gould, j’ai peur de me confronter à d’autres enregistrements de sonate de Beethoven. Et si elle ne ressemblait en rien à ce que jouait Glenn ? Et si je n’aimais « La Tempête » que par Glenn ?
Il faudra bien vérifier un jour, non ? Et écouter, acheter d’autres interprétations de ces sonates de ce bon vieux Ludwig van… mais ce n’est pas pressé, si ?

Piano Sonatas Op. 31 Complete
Glenn Gould - Ludwig van Beethoven
Columbia / Sony - 1973 / 2007

01-03 - Sonata n°16 in G Major, Op. 31 n°1
04-06 - Sonata n°17 in D Minor Op. 31 n°2 ‘ The Tempest ’
07-10 - Sonata n°18 in E-Flat Major, Op. 31 n°3

vendredi 2 juillet 2021

0794 - Such a Shame


J’ai corrigé ce matin les copies du brevet de mathématiques. Ça n’a pas pris bien longtemps, le sujet était bien pourri… honteux même : such a shame

Je corrigeai en banlieue de Versailles qui est aussi celle de Paris. Je suis donc allé en train au centre de correction, rentré par le même moyen de transport. Gare des Chantiers. J’ai profité que je me trouvais rue des États Généraux pour faire un tour au Facteur Cheval. Où j’ai déniché le Maxi 45 tours de Such a Shame de Talk Talk avec It’s my Life en face B.

J’ai déjà dit plusieurs fois mon amour de Talk Talk et mon admiration pour Mark Hollis. J’avais davantage en tête les derniers albums du groupe et l’album solo du chanteur à la voix de baryton que la pop synthétique de leurs débuts. Même si j’ai toujours aimé Such a Shame. Tout le monde a en tête, je pense, le clip dans lequel Mark Hollis porte si bien le bonnet.

Les deux morceaux sur ce Maxi 45 tours (qui n’est qu’un single 12’’… le marketing…) approchent des 7 minutes. Sur It’s my Life, ça ne m’a pas particulièrement choqué mais sur Such a Shame, on a vraiment l’impression d’écouter un remix tant la construction du morceau est complexe, plein de passages pas très utiles et qui font perdre un peu de force au morceau… un peu seulement… car cette voix était tout de même extraordinaire… il faudra tout de même que j’écoute la version album ou que je dégote une édition radio, plus concentrée, plus ramassée.

Such a Shame
Talk Talk
Pathé Marconi / EMI 1984

A - Such a Shame
B - It’s my Life (US Mix)

jeudi 1 juillet 2021

0793 - Perfect


Adore fut un tel échec - critique et commercial - que Virgin et les Smashing Pumpkins décidèrent d’arrêter les frais après deux singles seulement : Ava Adore et Perfect. Qui dit peu de singles dit peu de faces B. Elles existaient pourtant ces faces B, en témoignent les bootlegs (on en reparlera) rassemblant les démos enregistrées par Billy pour l’album ou les titres inédits publiés sur Judas O, disque bonus du Greatest Hits (intitulé Rotten Apples) du groupe (on en reparlera aussi).

Question faces B, Billy a justement été très peu généreux en 98. Deux titres pour Ava Adore. Aucun pour Perfect. Sur cette édition - j’ai étrangement une édition australienne du single, dénichée au WOM de Fribourg ou de Karlsruhe - de Perfect, on retrouve un des remixes dont j’ai déjà vaguement parlé et une chanson écrite par James Iha dans son style caractéristique. Style qui tranche franchement avec le son des Pumpkins, même en cette période où le groupe s’était assagi.

Quel gâchis.

Perfect
The Smashing Pumpkins
Virgin 1998

01 - Perfect
02 - Summer
03 - Perfect (Nellee Hooper Mix)