Nous sommes au Franprix, Natacha et moi, je crois que c'est un dimanche matin, après avoir fait le marché. Dans les enceintes du magasin, la voix de Gwen Stefani. Elle chante It's My Life. Pas la merde de Bon Jovi, l'autre morceau, celui de... de... de... zut, qui chantait ça ? cette voix, je la connais... sûr, que je la connais...
Rentré à la maison (nous habitions à deux pas), je cherche sur Wikipédia, l'omnisciente encyclopédie en ligne. Je mets un peu de temps à trouver les bonnes informations. Premièrement la reprise n'est pas de Gwen Stefani mais de No Doubt... Enfin, je trouve... c'est une reprise de Talk Talk. Comment ai-je fait pour ne pas reconnaître la voix de Such a Shame ? une voix inoubliable et un visage tout aussi inoubliable sous son bonnet en laine (je parle du clip de Such a Shame).
J'en profite pour lire l'article consacré au groupe de Mark Hollis. J'y apprends que le groupe, après ses succès commerciaux s'était peu à peu éloigné du format pop et est aujourd'hui considéré comme l'un des précurseurs du post-rock, notamment avec ses albums Spirit of Eden et Laughing Stock. J'emprunte le premier des deux nommés à ma visite suivante à la médiathèque.
Et c'est un choc. Un choc amoureux.
Passons sur la pochette, laide, même si j'aime les macareux...
Six morceaux seulement. Six morceaux, pas six chansons. Six morceaux qui prennent le temps d'installer une ambiance, qui ne prennent aucun raccourci, qui ne se soumettent à aucun format. Six morceaux qui ne se soucient que de faire, d'inventer de la musique. Six morceaux dont chaque fragment a été longuement étudié, fignolé, réfléchi. Six morceaux non écrits mais construits, note par note, piste par piste. Six morceaux de studio. Six morceaux pourtant sans prise de tête, sans intellectualisme. Six morceaux qui savent rester limpides, organiques. Six morceaux qui se suffisent à eux-mêmes.
Et puis, il y a cette voix. Magnifique, magnifiée.
Talk Talk avec ses singles Such a Shame et It's My Life avait acheté sa liberté... il l'a utilisée pour devenir un bon groupe, un groupe immense...
J'en profite pour lire l'article consacré au groupe de Mark Hollis. J'y apprends que le groupe, après ses succès commerciaux s'était peu à peu éloigné du format pop et est aujourd'hui considéré comme l'un des précurseurs du post-rock, notamment avec ses albums Spirit of Eden et Laughing Stock. J'emprunte le premier des deux nommés à ma visite suivante à la médiathèque.
Et c'est un choc. Un choc amoureux.
Passons sur la pochette, laide, même si j'aime les macareux...
Six morceaux seulement. Six morceaux, pas six chansons. Six morceaux qui prennent le temps d'installer une ambiance, qui ne prennent aucun raccourci, qui ne se soumettent à aucun format. Six morceaux qui ne se soucient que de faire, d'inventer de la musique. Six morceaux dont chaque fragment a été longuement étudié, fignolé, réfléchi. Six morceaux non écrits mais construits, note par note, piste par piste. Six morceaux de studio. Six morceaux pourtant sans prise de tête, sans intellectualisme. Six morceaux qui savent rester limpides, organiques. Six morceaux qui se suffisent à eux-mêmes.
Et puis, il y a cette voix. Magnifique, magnifiée.
Talk Talk avec ses singles Such a Shame et It's My Life avait acheté sa liberté... il l'a utilisée pour devenir un bon groupe, un groupe immense...
Spirit of Eden
Talk Talk
Parlophone 1988 / 1997 / 2012
01 - The Rainbow
02 - Eden
03 - Desire
04 - Inheritance
05 - I Believe In You
06 - Wealth
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