1675 - Heathen Chemistry

J’ai encodé Heathen Chemistry et Don’t Believe the Truth la semaine dernière. Compléter ma playlist oasisienne de voiture qui comportait déjà Definitely Maybe, Morning Glory, Be Here Now, Masterplan, Standing, Dig Out Your Soul et quelques titres supplémentaires. Je mets tout en aléatoire. Les temps faibles sont clairement les chansons de Heathen Chemistry et de DBTT.

Pour Heathen Chemistry, il n’y a d’ailleurs que les chansons de Liam (Songbird, Born on a Different Cloud et Better Man) qui sont à sauver. Le reste va du putassier au même-pas-compostable. Sur la version CD, il y a titre bonus par rapport au vinyle. Un titre caché, The Cage, instrumental. Sur la même plage que Better Man, après une demi-heure de silence. Je l’ai eu hier mardi en voiture. Et j’ai laissé le blanc.

L’autre qui voulait faire un bon mot a dit un jour que le silence qui suit du Mozart (ou était-ce du Beethoven ?) était encore du Mozart (ou du bon vieux Ludwig van, donc). Pour le coup, le silence entre Better Man et The Cage est du Oasis, puisqu’il est gravé sur disque.

Le silence cependant n’existe pas. À moins qu’il n’y ait personne pour écouter (dans les pièces parfaitement insonorisées, l’auditeur entend son coeur et son système nerveux). Le silence entre Better Man et The Cage était fait du roulement des roues sur la macadam (avec toutes les irrégularités de celui-ci) et de la pluie sur le pare-brise. Et des quelques insultes que je lâche à voix haute en conduisant (je travaille là-dessus, je fais des efforts). Ce silence aurait été différent à la maison. Le grincement du parquet des voisins. Les bruits dans les escaliers. La circulation qui s’invite dans l’espace sonore du salon et du bureau. C’est pourtant le même silence qui serait diffusé. Le silence d’Oasis. Et si, pendant la demi-heure de silence d’Oasis, je m’étais mis à chanter autre chose, aurait-ce été toujours du Oasis ?

C’est à ce genre de conneries que j’ai pensé pendant les 30 minutes environ sans musique du côté de Guéret, hier. Tout en sachant pertinemment que la réflexion sur le silence musical a déjà été menée depuis longtemps à propos des 4 minutes 33 secondes de John Cage. Il faut bien s’occuper pendant le silence.

Heathen Chemistry

Oasis

Helter Skelter 2002

01 - The Hindu Times

02 - Hung in a Bad Place

03 - Force of Nature

04 - Stop Crying Your Heart Out

05 - Songbird

06 - Little by Little

07 - A Quick Peep

08 - (Probably) All in the Mind

09 - She is Love

10 - Born on a Different Cloud

11 - Better Man / The Cage

1674 - Live at Budokan

Les Pumpkins, Live at Budokan. Un de ses vrais-faux bootlegs dont on ne sait trop comment ils se sont trouvés sur le circuit officiel. Acheté chez Virgin ou chez Gibert. Je ne me rappelle plus l’enregistrement, j’ai plein de concerts plus excitants du groupe. La couverture est naze, comme avec la plupart des bootlegs. La photo choisie pour illustrer un concert de 2000 date de 1995 ou 96…

Live at Budokan

The Smashing Pumpkins

Immortal 2011

CD1

01 - Age of Innocence

02 - Glass and the Ghost Children

03 - The Everlasting Gaze

04 - Heavy Metal Machine

05 - Blew Away

06 - Stand Inside Your Love

07 - Cherub Rock

08 - I of the Mourning

09 - To Sheila

CD2

01 - This Time

02 - Ava Adore

03 - Try, Try, Try

04 - Today

05 - Fuck You (An Ode to No One)

06 - Blank Page

07 - Mayonaise

08 - 1979

1673 - Javelin

Sufjan Stevens a réussi l’exploit rare de publier à la fois l’un des plus beaux albums et l’un des disques les plus laids de l’année. Javelin est le digne successeur de Carrie and Lowell - comment ? je n’ai pas encore écrit de billet sur ce splendide album ? Neuf perles de mélancolie dans lesquelles la douleur, la perte et le deuil permettent à Sufjan d’être touché par la grâce. Avant de s’attaquer à Neil Young le temps d’une reprise qui tient davantage de la réinvention que de relecture. Javelin est aussi contenu dans un écrin franchement repoussant. La couverture a failli me dissuader d’acheter le disque. Le verso de la pochette est pire. Et le livret, s’il contient quelques œuvres joliment colorées, constitue globalement une torture pour les yeux.

Il paraît qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Un disque non plus apparemment.

Javelin

Sufjan Stevens

Asthmatic Kitty Records 2023

01 - Goodbye Evergreen

02 - A Running Start

03 - Will Anybody Ever Love Me ?

04 - Everything that Rises

05 - Genuflecting Ghost

06 - My Little Red Fox

07 - So You Are Tired

08 - Javelin

09 - Shit Talk

10 - There’s a World

1672 - Everyday Robots

Ce jour-là était donc jour de rattrapage. En même temps que Cat’s Eyes, j’ai acheté Everyday Robots, premier effort solo de Damon Albarn, publié il y a près de dix ans. Personne n’en avait voulu apparemment à Limoges pour qu’il traîne là encore dans les bacs de Point Show. L’aurais-je acheté s’il n’y avait eu Darren ? Je ne sais.

Damon semble abattu sur la couverture. C’est un bel album pourtant. Plein de jolies mélodies et riche d’arrangements hérités des expériences multiples d’Albarn (Gorillaz, The Good, The Bad and The Queen, Mali Music…) mais subtilement agencés, sans lourdeur. C’est aussi un album mélancolique. Presque triste. Jusqu’au superbe Heavy Seas of Love et ses touches gospel. Qui permet à l’album d’être une très grande réussite.

Everyday Robots

Damon Albarn

Parlophone 2014

01 - Everyday Robots

02 - Hostiles

03 - Lonely Press Play

04 - Mr Tembo

05 - Parakeet

06 - The Selfish Giant

07 - You and Me

08 - Hollow Ponds

09 - Seven High

10 - Photographs (You are Taking Now)

11 - The History of a Cheating Heart

12 - Heavy Seas of Love

1671 - Live Forever

Un troisième exemplaire de Live Forever. Celui-ci appartenait à Natacha. Il était dans le coffret réunissant tous les singles du premier album.

Live Forever

Oasis

Helter Skelter 1996

01 - Live Forever

02 - Up in the Sky (acoustic)

03 - Cloudburst

04 - Supersonic (live April ‘94)

1670 - Definitive Collection

Quand j’ai commencé ce blog, un des premiers disques que j’ai pensé chroniqueur est Definitive Collection d’Andromeda, découvert quelques mois auparavant à la médiathèque de Versailles. J’avais envie de faire connaître ce disque ce (double) disque qui regroupe tous les enregistrements (ou peu s’en faut) d’un groupe passé aux oubliettes. Quatre ans et demi ont passé et je n’ai toujours pas écrit ce billet. Je n’ai pas trouvé la bonne accroche. Le bon ton. La bonne anecdote. Dommage. J’ai réécouté en fin d’après-midi le CD1. C’est dans la lignée des Yardbirds - ça ne les vaut pas, forcément. Pas aussi bon que Morgen non plus - c’est vraiment très bon, Morgen, même si Natacha n’aime pas. Mieux que Gun. Ça mérite une écoute. Voire plus.

Definitive Collection

Andromeda

Angel Air Records 2000

CD1

01 - Too Old

02 - The Day of the Change

03 - Now the Sun Shines

04 - Turns to Dust

05 - Return to Sanity

06 - The Reason

07 - I Can Stop the Song

08 - When to Stop

09 - Go Your Way

10 - Keep Out ‘cos I’m Dying

11 - The Garden of Happiness

12 - Return to Exodus

13 - Journey’s End (reprise)

14 - Let’s All Watch the Sky Fall Down

15 - Darkness of her Room

16 - See into the Stars

CD2

01 - The Day of the Change

02 - The Reason

03 - Return to Sanity

04 - Keep Out ‘cos I’m Dying

05 - Search On

06 - Ode to the Sea

07 - Lonely Streets

08 - Sleep like a Child

09 - I was Left Behind

10 - I just Wanna Live my Life

11 - The Lodger

12 - Dreamland

13 - Round House Blues (live)

14 - Walking On (live)

15 - I’m Searching (live)

16 - Acidus (live)

17 - All in You

18 - Step this Way

1669 - Curtis Mayfield featuring The Impressions

Curtis Mayfield featuring The Impressions, réédition d’une compilation des années 70, réunit 14 titres de la première carrière de Curtis Mayfield, avant qu’il ne se lance en solo. Curtis, au sein des Impressions, y fait ses armes en tant que compositeur (tous les morceaux sauf Amen sont de lui), guitariste et chanteur (le falsetto est déjà bien en place). Tous les éléments sont là - on a presque envie de crier Move on Up sur We’re a Winner - il reste simplement à affiner un peu la formule pour que les mini tubes prennent de l’ampleur.

Curtis Mayfield featuring The Impressions

Curtis Mayfield featuring The Impressions

Elemental Music 2018

A1 - We’re a Winner

A2 - Gypsy Woman

A3 - It’s All Right

A4 - Woman’s Got Soul

A5 - Keep on Pushing

A6 - Ridin’ High 

A7 - Amen

B1 - We’re Rollin’ On

B2 - I’m so Proud

B3 - People Get Ready

B4 - Talking About my Baby

B5 - You Must Believe Me

B6 - Sad, Sad Girl and Boy

B7 - Grow Closer Together

1668 - In Utero

Je ne me souviens plus ni où ni quand ni dans quel ordre j’ai acheté les albums de Nirvana. Nevermind en premier ? Ou le MTV Unplugged in New York ? In Utero était probablement le troisième. Et si je ne m’en souviens pas, c’est probablement parce que Nirvana n’a pas tant d’importance dans mon histoire musicale personnelle. Même si j’adore les singles du groupe (Rape Me, All Apologies et Heart-Shaped Box sont ceux extraits de In Utero).

In Utero

Nirvana

Geffen ????

01 - Serve the Servants

02 - Scentless Apprentice

03 - Heart-Shaped Box

04 - Rape Me

05 - Frances Farmer will have Her Revenge on Seattle

06 - Dumb

07 - Very Ape

08 - Milk It

09 - Pennyroyal Tea

10 - Radio Friendly Unit Shifter

11 - Tourette’s

12a - All Apologies

12b - Gallons of Rubbing Alcohol flow through the Strip

1667 - Accelerate

Je n’ai pas la pochette d’Accelerate pénultième album studio de R.E.M. avant leur séparation. L’album sur CD était offert avec le vinyle. Quand mon frère s’est offert ce dernier, il m’a donné le CD - merci ! - qu’il avait déjà acheté auparavant. C’est triste un disque sans couverture.

Accelerate

R.E.M.

Warner 2008

01 - Living Well is the Best Revenge

02 - Man-Sized Wreath

03 - Supernatural Superserious

04 - Hollow Man

05 - Houston

06 - Accelerate

07 - Until the Day is Done

08 - Mr. Richards

09 - Sing for the Submarine

10 - Horse to Water

11 - I’m Gonna DJ

1666 - Japon 2 : Shômyô - Chant Liturgique Bouddhique

Parfois, on est pas déçu. Parfois, un disque dont on ne sait rien mais dont on espère beaucoup tient toutes ses promesses. C’est le cas avec ce Japon 2 : Shômyô - Chant Liturgique Bouddhique enregistré par la secte Tendaï, publié par les toujours excellents Ocora (livret très instructif, objet d’une grande beauté) et acheté une bouchée de pain lors du salon du disque et de la bd la semaine dernière. C’est hypnotique, c’est inquiétant - un peu effrayant dirait même Natacha - c’est envoûtant, c’est répétitif (il s’agit d’un bourdonnement de syllabes voire de voyelles dont la fin est marqué par une percussion qui sonne comme une conserve dans laquelle on frappe ou comme un verre qui se brise), c’est insupportable, ça donne envie d’y retourner.

Japon 2 : Shômyô - Chant Liturgique Bouddhique

Secte Tendaï

Ocora 1983

A1 - Shichi Bongo San

A2 - Schichi Kango San

A3 - Ungabaï

A4 - Sange

A5 - Taïyô

A6 - Hyôbyaku (supprimé)

A7 - Kuyômon

B1 - Suite du chant Kuyômon

B2 - Shôrei

B3 - Kyôgaku Shingon

B4 - Kuhôben

B5 - Godaïgan

B6 - Daïsan

B7 - Butsusan

B8 - Shichi Bongo San

B9 - Kirigoe Ekôhôben

B10 - Zuihô Ekô

B11 - Shichi Bongo San (supprimé)

1665 - Cat’s Eyes

Plusieurs fois nous avons eu la discussion avec Natacha à propos du dessin animé Cat’s Eyes. Nous ne comprenons pas qu’il n’ait pas été adapté en film ou série. Trois sœurs mignonnes voire sexy qui tiennent un restau et cherchent à mener une vie normale le jour alors que, la nuit, ce sont des cambrioleuses de haute volée qui cherchent à récupérer les oeuvres peintes par leur père disparu et spoliées pendant la seconde guerre mondiale. Le potentiel pour faire un mélange de Charmed et de Haute Voltige (le film avec Catherine Zeta Jones en lycra) avec un peu de fond. Nous avons même discuté plusieurs fois du casting.

A priori, ni le nom du duo constitué du chanteur de The Horrors et d’une musicienne-chanteuse de formation classique ni le titre de son premier album n’ont à avoir avec le dessin animé. J’avais entendu un ou deux morceaux lors de la parution du disque en 2011. Ça m’avait plutôt plu. Je n’ai acheté l’album que mercredi dernier, allez savoir pourquoi j’ai tant attendu, il prenait la poussière depuis 12 ans dans un bac de Point Show. 10 chansons, moins de trente minutes, des atmosphères et des rythmes très variés. Du tout bon.

Cat’s Eyes

Cat’s Eyes

Cooperative Music 2011

01 - Cat’s Eyes

02 - The Best Person I Know

03 - I’m not Stupid

04 - Face in the Crowd

05 - Not a Friend 

06 - Bandit

07 - Sooner or Later

08 - The Lull

09 - Over You

10 - I Know it was Over

1664 - Rid of Me

Il y a longtemps que je n’ai pas écouté PJ Harvey. Je me demande si je suis encore capable de supporter la folle furieuse qu’elle était il y a 30 ans - pour ma part j’ai acheté Rid of Me comme Dry et To Bring You my Love il y a une vingtaine d’années. À l’image de Nick Cave, elle s’est sacrément calmée depuis, créant une œuvre moins violente mais jamais banale.

Rid of Me

PJ Harvey

Island Records 1993

01 - Rid of Me

02 - Missed

03 - Legs

04 - Rub ‘til it Bleeds

05 - Hook

06 - Man-Sized Sextet

07 - Highway ‘61 Revisited

08 - 50 ft Queenie

09 - Yuri-G

10 - Man-Size

11 - Dry

12 - Me-Jane

13 - Snake 

14 - Ecstasy 

1663 - Musique de Chambre

Tu pars déjà ? Il est 8h45 ou quelque chose comme ça ce jeudi matin. Une heure de route devant moi pour aller au boulot. J’ai cours à 10h30. Oui, je dois passer à la station service, il va y avoir plein de monde comme d’habitude. Il n’y a pas d’autre station-service avec moins de monde. Si mais c’est plus cher. Et alors, le temps c’est de l’argent, il paraît. Natacha a raison. Je repose mon manteau. Et je profite du gros quart d’heure que m’autorise le fait d’accepter de payer mon essence 5 à 6 centimes de plus au litre pour découvrir la sonate pour piano op. 1 sur le disque de Musique de Chambre d’Alban Berg acheté la veille à Point Show.

Il est regrettable que des disques d’une telle qualité ne valent aujourd’hui plus un rond. Ceux qui s’intéressent à la musique savante ont déjà tout ce qui leur faut. Plus personne ou presque n’achète ça. Tant mieux pour moi. Seul regret : il existe une couverture alternative pour cet album. Avec un tableau de Schiele comme illustration. De la même série que celui des suites orchestrales du même Berg. C’est plus joli que les trognes de Boulez, Barenboïm et Zukerman - avec tout le respect que j’ai pour ces immenses musiciens.

Musique de Chambre

Alban Berg - D. Barenboïm / P. Boulez / P. Zukerman / Ensemble Intercontemporain

Deutsche Grammophon 1978

A - Kammerkonzert für Klavier und Geige mit 13 Bläsern

B1-B4 - Vier Stücke für Klarinette und Klavier op. 5

B5 - Sonate für Klavier op. 1

1662 - Leopard-Skin Pill-Box Hat

Le second e.p. de Dylan acheté ce jour là était Leopard-Skin Pill-Box Hat. Il n’y a que la chanson titre qui est coupée sur celui-ci.

Leopard-Skin Pill-Box Hat

Bob Dylan

CBS 1967

A1 - Leopard-Skin Pill-Box Hat

A2 - Most Likely You Go Your Way and I’ll Go Mine

B - Absolutely Sweet Marie

1661 - Pisces Iscariot

Je ne suis pas grand fan des DVD musicaux, je crois l’avoir déjà dit. Ça n’excuse pas tout à fait le fait de n’avoir, il me semble ou alors je ne m’en souviens simplement pas, jusqu’à aujourd’hui, jamais regardé le DVD du coffret-réédition de Pisces Iscariot offert par mes parents lors d’un Noël (probablement celui de 2012). Chose faite aujourd’hui. Et c’était vraiment pas mal. Surtout le show de 1988 enregistré pour une petite émission du câble. Un démenti net à ceux qui croient que les Pumpkins c’est du métal. Non, à l’origine, le groupe est clairement un groupe de post-punk héritier de Joy Division, des Cure, de Gang of Four.

Pisces Iscariot

The Smashing Pumpkins

Virgin 2012

01 - Intro by Billy Corgan

02 - Intro By Lou Hinkhouse (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

03 - There it Goes (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

04-05 - She (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

06 - Under Your Spell (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

07-10 - My Eternity (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

11 - Bleed (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

12 - Nothing and Everything (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

13–17 - Jennifer Ever (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

18 - Death of a Mind (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

19 - Spiteface (Pulse Cable Access Show, 19-11-1988)

20 - Blue (Atomic Records, Milwaukee, 22-10-1991)

21 - Offer Up (The Unicorn, Milwaukee, 09-06-1991)

22 - The Joker (The Unicorn, Milwaukee, 10-06-1991)

23 - Slunk The Unicorn, Milwaukee, 10-06-1991

24 - Dancing in the Moonlight (Raymond Revue Bar, Londres, 04-07-1993)

25 - Snap (Avalon, Chicago, 11-08-1989)

26 - Hello Kitty Kat (Starplex Amphitheater, Dallas, 2nd stage Lollapalooza performance, 21-08-1994)

1660 - Pisces Iscariot

Le second CD du coffret-réédition de Pisces Iscariot complète la compilation de faces B (agrémentée de quelques inédits) qu’était le disque originel, on repêchant des faces B qui n’avaient pas trouvé leur place en 94 (French Movie Theme…), en ajoutant des prises alternatives de morceaux connus, des titres inédits et quelques reprises (Neil Young, Velvet…). Un kitchen sink album comme disent les anglophones. Où l’on récupère dans l’évier ce qui est passé à travers les trous de la passoire.

Pisces Iscariot

The Smashing Pumpkins 

Virgin 2012

01 - By June (Ignoffo Sessions / 2012 mix)

02 - My Dahlia (Ignoffo Sessions / 2012 mix)

03 - Jesus Loves his Babies (Gish sessions rough mix)

04 - Cinnamon Girl (Ignoffo Sessions / 2012 mix)

05 - Glynis (2012 mix)

06 - Crawl (Gish sessions outtake)

07 - Cinder Open (Eddy St. demo / 2012 mix)

08 - Blissed (Sadlands demo / 2012 mix)

09 - Slunk (live)

10 - Jackie Blue

11 - Venus in Furs (live)

12 - Translucent (Sadlands demo / 2012 mix)

13 - French Movie Theme (Siamese sessions outtake)

14 - Purr Snickety (Gish B-sides session outtake)

15 - There it Goes (demo / 2012 mix)

16 - Vanilla (Ignoffo Sessions)

17 - Why am I so Tired (live in studio demo

1659 - Pisces Iscariot

Le premier CD du coffret-réédition de Pisces Iscariot reprend la compilation d’origine. Sans changement ni ajout. Remasterisée et c’est tout. Les bonus sont répartis sur un deuxième CD, un DVD et une K7 audio. Ça me semble être la meilleure façon de procéder.

Quant au boîtier du coffret, au livret, aux pochettes individuelles des disques et aux photos imprimées en format carte postale, tout est d’une qualité exceptionnelle. On attend toujours la réédition sous cette forme des deux albums Machina.

Pisces Iscariot 

The Smashing Pumpkins 

Virgin 2012

01 - Soothe 

02 - Frail and Bedazzled

03 - Plume

04 - Whir

05 - Blew Away

06 - Pissant

07 - Hello Kitty Kat

08 - Obscured

09 - Landslide

10 - Starsailor

11 - Blue

12 - A Girl Named Sandoz

13 - La Dolly Vita

14 - Spaceman

1658 - Pisces Iscariot

Il y a dans le coffret-réédition de Pisces Iscariot (compilation de faces B publiée en 1994) une cassette audio, réédition de celle que vendaient les Pumpkins lors de leurs concerts à la fin des années 80. Je ne peux pas l’écouter, je n’ai pas de lecteur. Ou alors, j’écoute le bootleg qui reprend les 6 titres au début de sa tracklist.

Pisces Iscariot

The Smashing Pumpkins

Virgin 2012

A1 - Jennifer Ever

A2 - East

A3 - Nothing and Everything

B1 - Sun (remix)

B2 - She (live)

B3 - Spiteface

1657 - My Year is a Day

Samedi 11 novembre, matin, visite au salon du disque (et de la BD) à Limoges. Il y a plusieurs années que je n’ai pas été dans ce genre de convention. Comme d’habitude, je n’ai pas fait de liste, comme d’habitude, je le regrette, comme d’habitude, je cherche, fouille, sans savoir quoi.

Une dame mieux organisée que moi tend sa liste à un des exposants. Elle cherche notamment un 45 tours des Innocents. Le vendeur en a un… mais ne sait plus s’il l’a apporté pour le salon ou l’a laissé à la maison… il saisit la pile des 45 tours dont l’interprète a pour initiale I, commente au fur et à mesure les disques qui lui passent sous les yeux, montre les pochettes…

- Ça, c’est une super chanson ! Vous connaissez ?

- Non, je ne sais pas du tout ce que c’est…

- Moi, je vous le prends (c’est là que j’interviens).

Et voilà, le premier disque que j’achète ce jour-là est le 45 tours de l’excellente My Year is a Day (composée par William Sheller) d’un petit groupe américain The Beloved Ones rebaptisés Les Irrésistibles pour le marché français. De ces chansons qui me faisaient monter le son quand j’écoutais Nostalgie en voiture, il y a si longtemps de ça me semble-t-il. Le genre de chanson évidente, superbement arrangée, dont on semble avoir perdu la recette depuis des décennies.

My Year is a Day

Les Irrésistibles (The Beloved Ones)

CBS 1968

A - My Year is a Day

B - She and I

1656 - Schubert

Ouch (?!) :

Personne ne sait

Ce qu’il faudrait dire à Maurizio Pollini pour qu’il soit un pianiste intéressant : il est parfait.

Jacques Drillon

dans ses Petits Papiers compilés dans Les pinces à linge de Céline (Du Lérot éditeur, 2023)

dont je ne saurais trop vous recommander la lecture - c’est mieux que Archives.

Schubert

Maurizio Pollini - Franz Schubert

Deutsche Grammophon 2013

CD1

01-04 - Fantasie C-Dur D 760 « Wanderer »

05-08 - Klaviersonate a-moll D 845

CD2

01-04 - Klaviersonate c-moll D 958

06-08 - Klaviersonate A-dur D 959

CD3

01-04 - Klaviersonate B-dur D 960

05 - Allegretto c-moll D 915

06-08 - Drei Klavierstücke D 946

1655 - Rainy Day Women # 12 & 35

Je ne collectionnais pas vraiment Dylan avant ce mercredi 8 novembre. Puis j’ai visité pour la première fois la boutique Undersounds, disquaire associatif à Limoges. Il y avait deux e.p. du Zim avec des chansons extraites de Blonde on Blonde. Je pensais les acheter pour la pochette uniquement, je m’aperçois en écoutant l’e.p. Rainy Day Women # 12 & 35 que les deux titres de la face A ont été amputés d’une bonne moitié pour tenir sur le disque. Je ne savais pas que sa maison de disque s’était parfois permise de couper le (pas encore à l’époque) Nobel de littérature. Musicalement, ça n’apporte rien (au contraire) mais ça justifie (si besoin en était) la collection…

Rainy Day Women # 12 & 35

Bob Dylan

CBS 1966

A1 - Rainy Day Women # 12 & 35

A2 - Pledging my Time

B - One of Us Must Know (Sooner or Later)

1654 - The Masterplan

The Masterplan, compilation de faces B de singles des trois premiers albums d’Oasis, fêtait ses 25 ans ces derniers jours. Rééditions anniversaire. J’ai résisté au CD, aux vinyles même colorés. J’ai eu beaucoup de mal à résister à la tentation de la K7. En revanche, pour le vinyle picture disc zoetrope en édition limitée, j’ai craqué.

Qu’est-ce-que c’est ? Le clip (un dessin animé) de The Masterplan - ou plutôt, une partie des images du clip - est imprimé sur les faces du vinyle. On peut donc le regarder pendant que le disque tourne… il suffit d’avoir un stroboscope… je n’en ai pas, évidemment. Et je me suis tapé 16 euros de frais de douane pas vraiment anticipés… et mon numéro est le 10890 / 15000, pas un nombre particulièrement notable… mais je suis content de mon achat tout de même.

The Masterplan 

Oasis

Big Brother 2023

A1 - Acquiesce

A2 - Underneath the Sky

A3 - Talk Tonight

A4 - Going Nowhere

B1 - Fade Away

B2 - The Swamp Song

B3 - I am the Walrus (live)

C1 - Listen Up

C2 - Rockin’ Chair

C3 - Half the World Away

D1 - (It’s Good) To be Free

D2 - Stay Young

D3 - Headshrinker

D4 - The Masterplan

1653 - In my Own Time

C’est qui ça ?

J’ai acheté la réédition de In my Own Time, second et dernier album de Karen Dalton, par l’excellentissime label Light in the Attic à la suite d’une chronique dithyrambique de Nicolas Ungemuth dans Rock & Folk. Je ne savais rien de Karen Dalton. J’avais lu son nom dans Chroniques de Bob Dylan - je n’attends plus la suite de cette autobiographie, j’ai fait une croix dessus - qui encense à la fois la chanteuse et la guitariste mais ne l’avais pas noté et l’avais donc oublié. Si j’ai cherché le disque chez Gibert, boulevard Saint Germain, si je me suis déplacé jusque chez Gibert pour ce disque précisément, c’est uniquement à cause de la ou des deux trois colonnes qui lui étaient consacrées dans la rubrique rééditions de Rock & Folk.

Effectivement, l’objet est superbe, digipack très soigné, livret avec commentaires de Lenny Kaye (du Patti Smith Group), de Devendra Banhart et de Nick Cave. Pour ce qui est de la musique, j’ai déchanté à la première écoute. J’ai cru qu’on s’était foutu de ma gueule. Cette voix… comment la décrire… une voix cassée, nasale, gutturale, modelée à la clope, à l’alcool (en avalant le tesson), et à la came… moi qui attendais un album de folk, je découvris que je ne savais rien de ce qu’est le folk… et il me fallut deux trois écoutes pour apprivoiser l’album… ou être apprivoisé… converti.

J’ai acheté It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best, le premier album quelques semaines plus tard. Puis, plus tard, des disques posthumes. Je viens de découvrir que d’autres ont été publiés il y a peu.

In my Own Time

Karen Dalton

Light in the Attic 2007

01 - Something on your Mind

02 - When a Man Loves a Woman

03 - In my Own Dream

04 - Katie Cruel

05 - How Sweet it Is

06 - In a Station

07 - Take Me

08 - Same Old Man

09 - One Night of Love

10 - Are You Leaving for the Country

1652 - Time for Heroes

Il me manque quelques éditions des singles du premier album des Libertines - je m’aperçois d’ailleurs que je n’ai encore billetisé aucun de leurs albums. À l’image de Time for Heroes, dont je n’ai que le CD1. Ok, ils sont un peu pourris ces singles. Je veux dire, les faces B n’apportent rien ou si peu - curieusement celles présentes sur ce disque auraient peut-être mérité d’être retravaillées. Et pourtant, il n’est pas certain que je n’achète pas un jour ou l’autre les disques manquant à ma collection. Faut pas chercher à comprendre.

Time for Heroes

The Libertines

Rough Trade 2003

01 - Time for Heroes

02 - General Smuts (demo)

03 - Bangkok (demo)

1651 - She Used to Wanna Be a Ballerina

C’est qui ça, déjà ? est une question récurrente de Natacha quand un disque passe. Question à laquelle elle sait généralement répondre… mais le doute l’assaille. Soit qu’elle reconnaît la voix et le style mais que le disque précis qui fait vibrer les enceintes à ce moment-là lui est peu familier voire étranger. Soit qu’elle a peur de confondre entre deux noms.

Cette question ne doit surtout pas être confondue avec une autre question régulière de Natacha : C’est qui ça ? Cette seconde question marque sa désapprobation. Quelque chose ne lui plaît pas et elle veut savoir qui ose ainsi troubler la douceur de son espace sonore. Et marque son envie d’un changement rapide de disque. Ainsi mercredi dernier, Samurai, c’est qui ça ? Et ce matin, alors que s’achevait la face A de She Used to Wanna Be a Ballerina de Buffy Sainte-Marie, c’est qui ça ? Parfois, elle précise sa pensée, ce qui la gêne. En l’occurrence, pour Buffy : Elle a une voix désagréable. Elle chevrote beaucoup.

C’est vrai que Buffy, sur ses compos folk comme sur ses reprise de Cohen ou de Neil, met énormément de vibrato. Elle en met partout, tout le temps. À faire pâlir de jalousie Demis. Pour ma part, ça fait partie du charme du disque offert par Marie-Claire. Cet aspect mal aimable, c’est ce qui le rend différent et donc… aimable. Et puis, cette voix est tout de même loin d’être aussi clivante que celle, par exemple de Karen Dalton… c’est qui ça ?

She Used to Wanna Be a Ballerina

Buffy Sainte-Marie

Vanguard 1971

A1 - Rollin’ Mill Man

A2 - Bells

A3 - Moratorium (Bring our Brothers Home)

A4 - The Surfer

A5 - She Used to Want to Be a Ballerina 

A6 - Shakedown

B1 - Smackwather

B2 - Soldier Blue

B3 - Song of the French Partisan

B4 - Sweet September Morning

B5 - Now You’ve Been Gone for a Long Time

B6 - Helpless

1650 - Richard III

Celui qui ne conduit pas, c’est celui qui est chargé de la programmation musicale. Celui qui conduit, c’est celui qui a son téléphone branché sur l’ordinateur de bord de la voiture. Le passager compose donc avec les morceaux de la bibliothèque musicale du conducteur. J’étais ce samedi matin celui-ci, Natacha était celui-là. Elle cherche, fouille dans mon téléphone. Dépitée, tu n’as pas de Supergrass ? Et je me rends compte, honteux, qu’effectivement, je n’ai pas de Supergrass dans ma playlist. Il faudra que je remédie à ça demain avant de reprendre la route du boulot lundi. Car Supergrass, c’est essentiel. Non ?

Richard III

Supergrass

Parlophone 1997

01 - Richard III

02 -  Sometimes I Make You Sad

03 - Sometimes We’re Very Sad

1649 - Bryter Layter

Il s’est écoulé plusieurs années, deux, trois, quatre, entre mon acquisition de Five Leaves Left et celle Pink Moon. Plus longtemps encore entre celle de Pink Moon et celle de Bryter Layter. Comment expliquer ce qui n’est pas excusable ? - les trois albums de Nick Drake sont aussi essentiels que les deux oreilles. Probablement parce que je gâche trop de temps et d’argent à acheter de bien moins bons disques voire des disques inutiles.

Bryter Layter

Nick Drake

Island Records 2004

01 - Introduction

02 - Hazel Jane II

03 - At the Chime of a City Clock

04 - One of these Things First

05 - Hazel Jane I

06 - Bryter Layter

07 - Fly

08 - Poor Boy

09 - Northern Sky

10 - Sunday

1648 - Teaser and the Firecat

C’est Natacha qui voulait l’album Teaser and the Firecat. Bien sûr, sur cet album, il y a Morning has Broken, une de ces chansons quasi parfaites de Cat Stevens, mais c’est surtout, si je me rappelle bien, The Wind, le morceau d’ouverture, que Natacha avait entendu je ne sais où et qui lui faisait envie.

La FNAC ou Gibert, je ne m’en souviens plus, nous en a proposé une réédition deluxe. Très bel objet sous forme de livret très bien fourni en notes et anecdotes d’enregistrement et dans lequel l’illustration de couverture (un peu enfantine à mon goût - c’est toujours mieux que la pochette de Mona Bone Jakon) est déclinée au fil des pages.

Pour ce qui est du CD2, à part les faces B et inédits, il est superflu, les dix versions alternatives (démo, reconstructions…) étant très proches des versions albums.

Teaser and the Firecat

Cat Stevens

Island Records 2021

CD1

01 - The Wind

02 - Rubylove

03 - If I Laugh

04 - Changes IV

05 - How Can I Tell You

06 - Tuesday’s Dead

07 - Morning has Broken

08 - Bitterblue

09 - Moonshadow

10 - Peace Train

CD2 : Demos, alternate versions and live recordings

01 - The Wind 

02 - Rubylove

03 - If I Laugh

04 - Changes IV

05 - How Can I Tell You

06 - Tuesday’s Dead

07 - Morning has Broken

08 - Bitterblue

09 - Moonshadow

10 - Peace Train

11 - The Day They Make Me Tsar

12 - Fisherman Song

13 - I Want to Live in a Wigwam 

1647 - I Wanna Dance All Night

I Wanna Dance All Night a quitté Point Show pour rejoindre ma collection il y a six-sept mois. Aucune écoute préalable. Le nom de John Lee Hooker et la fabuleuse photo de couverture me suffirent à convaincre.

Il y a toujours un peu de frustration de ma part avec les disques de blues. L’impression de répétition. Dans les mélodies comme dans les rythmiques. C’est toujours la même chose ai-je envie de dire avec les imbéciles. Puis cette frustration laisse place à l’admiration. Parvenir à continuer de créer de nouveaux morceaux, à renouveler le répertoire d’un genre qui paraît si restreint dans ses moyens, ça m’impressionne.

I Wanna Dance All Night

John Lee Hooker

America Records 1970

A1 - Hey, Baby You Look Good to Me

A2 - I Wanna Dance All Night

A3 - Mean Woman

A4 - Why Put Me Down

A5 - My Name is Ringing

B1 - What the Matter Baby

B2 - Baby Don’t You Wanna Go

B3 - Talk to Your Daughter

B4 - You Move Me

B5 - The Things I Tell You to Do

1646 - She Still Leads Me On

She Stills Leads Me On est le e.p. compagnon de Autofiction, offert pour l’achat en précommande du CD et du LP sur le site officiel. 4 titres dont le seul le premier se trouve sur l’album. Est-ce par collectionnite, par simple snobisme, parce qu’il est proche d’un format single porté disparu ou est-ce parce qu’on y retrouve toute la flamboyance de Suede sans les petites erreurs de l’album que je préfère ce disque à celui dont il n’était supposé n’être que le bonus ?

She Stills Leads Me On

Suede

BMG 2022

A1 - She Stills Leads Me On

A2 - The Sadness in You, The Sadness in Me

B1 - Days like Dead Moths

B2 - The Prey