J’ai acheté la réédition de In my Own Time, second et dernier album de Karen Dalton, par l’excellentissime label Light in the Attic à la suite d’une chronique dithyrambique de Nicolas Ungemuth dans Rock & Folk. Je ne savais rien de Karen Dalton. J’avais lu son nom dans Chroniques de Bob Dylan - je n’attends plus la suite de cette autobiographie, j’ai fait une croix dessus - qui encense à la fois la chanteuse et la guitariste mais ne l’avais pas noté et l’avais donc oublié. Si j’ai cherché le disque chez Gibert, boulevard Saint Germain, si je me suis déplacé jusque chez Gibert pour ce disque précisément, c’est uniquement à cause de la ou des deux trois colonnes qui lui étaient consacrées dans la rubrique rééditions de Rock & Folk.
Effectivement, l’objet est superbe, digipack très soigné, livret avec commentaires de Lenny Kaye (du Patti Smith Group), de Devendra Banhart et de Nick Cave. Pour ce qui est de la musique, j’ai déchanté à la première écoute. J’ai cru qu’on s’était foutu de ma gueule. Cette voix… comment la décrire… une voix cassée, nasale, gutturale, modelée à la clope, à l’alcool (en avalant le tesson), et à la came… moi qui attendais un album de folk, je découvris que je ne savais rien de ce qu’est le folk… et il me fallut deux trois écoutes pour apprivoiser l’album… ou être apprivoisé… converti.
J’ai acheté It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best, le premier album quelques semaines plus tard. Puis, plus tard, des disques posthumes. Je viens de découvrir que d’autres ont été publiés il y a peu.
In my Own Time
Karen Dalton
Light in the Attic 2007
01 - Something on your Mind
02 - When a Man Loves a Woman
03 - In my Own Dream
04 - Katie Cruel
05 - How Sweet it Is
06 - In a Station
07 - Take Me
08 - Same Old Man
09 - One Night of Love
10 - Are You Leaving for the Country
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