1797 - Automatic for the People

Je continue ma récolte des albums de R.E.M. en attaquant leur période la plus faste. J’ai ainsi reçu il y a quelques jours Automatic for the People, album bourré de tubes dont la ballade Everybody Hurts et Man on the Moon, hommage à Andy Kaufmann et générique de l’excellent film du même nom avec Jim Carrey.

Automatic for the People

R.E.M.

Warner Bros ????

01 - Drive 

02 - Try not to Breathe

03 - The Sidewinder Sleeps Tonite

04 - Everybody Hurts

05 - New Orleans Instrumental No. 1

06 - Sweetness Follows

07 - Monty got a Raw Deal

08 - Ignoreland

09 - Star me Kitten

10 - Man on the Moon

11 - Nightswimming

12 - Find the River

1796 - Spooky

Le disque que je n’attendais pas. 

SMS lundi matin. Chronopost m’informe de la livraison le lendemain de mon colis FNAC.com. Mon colis FNAC.com ? Je n’ai rien commandé, moi… Je cherche, je cherche, je réfléchis. Ce ne peut être qu’une erreur, j’oublie le message. Mardi, dans la boîte aux lettres, un colis FNAC. Même avec la boîte en carton dans les mains, je ne comprends pas. Quelqu’un m’aurait fait un cadeau ? Une surprise ? Qui ? À l’intérieur, la récente réédition de Spooky, premier album de Lush. Commandée quelques jours auparavant sur Rakuten et que je n’attendais pas avant dix jours. Rien ne permettait de savoir que le vendeur était un partenaire de la FNAC.

Lush, j’en avais vaguement entendu parler dans des articles sur le shoegaze. J’avais noté le nom sur une liste que j’ai perdue depuis. Et oubliée. C’est un article en fin de semaine dernière sur le NME.com (il me semble - même si je ne le retrouve pas) qui m’a remis en tête le nom du groupe. Aussitôt, j’ai commandé Spooky. J’ai des dizaines (centaines ?) de disques sur mes wantlists / wishlists / comment on appelle ça en français ? et je finis toujours par y acheter les derniers ajouts. Je ne sais pourquoi soudainement, il m’a semblé pressé d’acquérir cet album que je n’avais jamais écouté et dont je n’attendais rien.

Le disque n’est sorti de son emballage que mercredi matin. J’étais prêt à hausser les épaules devant un sous-Slowdive. C’est avec ce type d’a priori que l’on est le plus à même d’être surpris. Et je le fus. Ce n’était pas du sous-Slowdive. C’était du sous-My Bloody Valentine… ce qui est loin d’être péjoratif. C’est un My Bloody Valentine sans l’ambition expérimentale extrême d’un Kevin Shields. C’est un My Bloody Valentine accessible. Mêmes rythmiques, mêmes structures de chansons, mêmes harmonies vocales féminines que sur Loveless mais avec un son moins dense, un son plus pop. Et c’est formidable.

Spooky

Lush

4AD 2023

01 - Stray

02 - Nothing Natural

03 - Tiny Smiles

04 - Covert

05 - Ocean

06 - For Love

07 - Superblast !

08 - Untogether

09 - Fantasy

10 - Take

11 - Laura

12 - Monochrome

1795 - Morning Has Broken

Je n’avais pas acheté le premier album des Eighties Matchbox B-Line Disaster à sa sortie, en plein vague de renouveau rock des années 2001-2004. Trop effrayant, cet espèce de psychobilly (si, si, ça existe) qui ferait passer le Cramps pour des enfants sages. Je me contentais d’écouter le titre que j’avais sur une compilation, de le trouver cool mais pas pour moi… ou un raisonnement idiot du même type.

En achetant Morning has Broken, un single du groupe chez Point Show le mois dernier… je regrette encore plus de ne pas le posséder, cet album… ou plutôt, non, j’en profiterai mieux maintenant… enfin, quand je l’aurai…

Morning Has Broken

The Eighties Matchbox B-Line Disaster

Radiate 2022

01 - Morning has Broken

02 - Alex

1794 - Broken Boy Soldiers

Comme je l’ai déjà dit, je n’avais pas aimé Broken Boy Soldiers, premier album des Raconteurs, au moment de sa sortie, en 2006, alors même que j’avais plutôt été emballé par Steady, as She Goes, le premier extrait. Où l’avais-je écouté ? Une borne à la FNAC ou chez Virgin ? Je suis à peu près certain de ne jamais avoir eu le disque entre les mains. Certainement une écoute rapide, imparfaite.

Il était temps, si l’on s’accorde sur le fait que Jack White est un personnage important du rock du dernier quart de siècle, de découvrir sérieusement l’album. La réédition commandée il y a quelques semaines est arrivée il y a huit jours environ. Le constat (appelé à évoluer ?) après trois écoutes est simple. Ce n’est pas un album mauvais ou désagréable, absolument pas. Je n’ai même aucune idée de ce qui m’avait tant déplu il y a 17-18 ans. En revanche, ce n’est pas un album qui tient la promesse de son premier single (et titre d’ouverture). Les autres chansons sont cools, sonnent bien… mais aucune ne me semble contenir la petite étincelle qui fait les grands morceaux…

Broken Boy Soldiers

The Raconteurs

Third Man Records 2021

01 - Steady, as she Goes

02 - Hands

03 - Broken Boy Soldier

04 - Intimate Secretary

05 - Together

06 - Level

07 - Store Bought Bones

08 - Yellow Sun

09 - Call it a Day

10 - Blue Veins

1793 - Walking with Jesus

Un vinyle 7’’ qui se lit à la vitesse de 33 tours (et 1/3 pour être exact) par minutes, ce n’est pas le format le plus courant, loin de là. Je n’en ai - sauf oubli de ma part - qu’un dans ma collection. Acheté lors de la bourse aux disques à Limoges et publié par un petit label, Walking with Jesus des Spacemen 3 réunit sur une superbe galette orange tâchée de blanc et de noir (tiens, un vinyle de couleur que je trouve beau) la version originale de Walking with Jesus (très différente (plus éthérée et planante) de la version Sound of Confusion que je connaissais jusqu’alors, ce qui ne manque pas de me dérouter) ainsi que des démos de la chanson-titre et de Take me to the Other Side, autre titre phare du groupe.

Walking with Jesus

Spacemen 3

Earworm 2003

A1 - Walking with Jesus

AA1 - Take me to the Other Side (demo version)

AA2 - Walking with Jesus (demo version)

1792 - Blank Generation

J’étais samedi matin-midi au milieu, peut-être aux deux tiers de ma première écoute de Blank Generation (une réédition CD tout juste achetée à la FNAC, j’avais fait un détour sur le chemin de Monoprix) quand Natacha (qui, elle rentrait d’une visite chez Sephora) reconnut en une minute trente qu’il y avait un lien entre Richard Hell & The Voidoids et Television.

Richard Hell fit en effet partie de Television (bien avant l’enregistrement de Marquee Moon) qu’il avait fondé avec Tom Verlaine. Son pseudo, Hell, est d’ailleurs un hommage à Rimbaud et Une Saison en Enfer. Le lien entre Marquee Moon et Blank Generation, la connexion musicale, n’est pourtant en rien évident. Autant je n’ai jamais trouvé Marquee Moon très punk, bien au contraire, autant Blank Generation l’est totalement, dans le son, dans le format des chansons, comme dans les textes (notamment la chanson titre - génération du vide).

Ces informations, Natacha n’en avait pas besoin. Elle a une oreille et un instinct incroyables.

Blank Generation

Richard Hell & The Voidoids

Sire 2023

01 - Love Comes in Spurts

02 - Liars Beware

03 - New Pleasure

04 - Betrayal Takes Two

05 - Down at the Rock and Roll Club

06 - Who Says ?

07 - Blank Generation

08 - Walking on the Water

09 - The Plan

10 - Another World

1791 - Accelerando

J’ai déjà écrit un billet sur tous mes disques et coffrets de Maurizio Pollini. Je vais donc malheureusement devoir me contenter d’un post-scriptum pour rendre hommage à cet immense pianiste qui vient de nous quitter. Mais que choisir comme disque pour accueillir ce PS ?

Cherchant au hasard (ou presque, j’ai privilégié les colonnes de gauche, celle du classique et du jazz) dans mes étagères, Accelerando du Vijay Iyer Trio s’est imposé à moi comme une évidence. Un pianiste pour rendre hommage à un pianiste. Sans que ce soit une facilité - Horowitz, Argerich, Gould, Planès, en tant que pianistes classiques eurent été des choix plus faciles.

J’ai acheté Accelerando en même temps que Solo, lui aussi orné sur la couverture d’une photo d’une œuvre merdique de Kapoor. Ce sont, à part cela, deux albums qui se ressemblent peu. Là où Solo variait les ambiances, les styles et les ambitions, Accelerando semble procéder d’un unique élan. Trois musiciens qui créent ensemble (véritablement ensemble, le piano domine mais le bassiste et le pianiste font plus qu’accompagner) un tourbillon sans pause ni temps mort - hors peut-être le dernier morceau, comme un retour au calme - qui saisit l’auditeur pour l’emmener dans une danse digne de celles que composaient Charles Mingus. On en ressort secoué et ravi à la fois.

Un doute me saisit. Comment appelle-t-on un post-scriptum placé avant le texte, un ante-scriptum ?

Accelerando

Vijay Iyer Trio

ACT 2012

01 - Bode

02 - Optimism

03 - The Star of a Story

04 - Human Nature

05 - Wildflower

06 - Mmmhmm

07 - Little Pocket Size Demons

08 - Lude

09 - Accelerando

10 - Actions Speak

11 - The Village of the Virgins

1790 - Death Song

J’ai acheté Death Song des Black Angels chez Point Show il y a trois semaines très exactement - en même temps que ma troisième et dernière (jusqu’alors) salve de maxi-singles. Que faisait-il encore dans les bacs 7 ans après sa sortie ? Comment se fait-il que je ne l’ai pas vu plus tôt - ce n’est pas faute de fouiller partout dans ce magasin.

Un album que j’avais ignoré lors de sa sortie. Pour moi, les Black Angels était un groupe fini, incapable de se renouveler et condamné à enregistrer toujours le même disque - en moins bien. Puis j’ai acheté Wilderness of Mirrors. Presque par hasard. Et acheter Death Song est une conséquence logique de cet achat.

L’impression est la même pour Death Song que pour Wilderness of Mirrors. Je ne déteste pas l’album. Loin de là… mais je n’en vois pas l’intérêt… autre que celui d’étendre le répertoire des Black Angels. Et, encore, étendre… est-ce le cas alors que tout ceci est objectivement (?!) inférieur aux premiers albums ? Un album doit-il être intéressant ? Et, de manière plus personnelle, pourquoi acheter un album inférieur ? Serais-je collectionneur des Black Angels ? Ne devrais-je acheter que des albums meilleurs et / ou différents de ce que j’ai déjà ?

Death Song

The Black Angels

Partisan Records 2017

01 - Currency

02 - I’d Kill for Her

03 - Half Believing

04 - Comanche Moon

05 - Hunt me Down

06 - Grab as Much (as you Can)

07 - Estimate

08 - I Dreamt

09 - Medicine

10 - Death Song

11 - Life Song

1789 - If You’re Feeling Sinister : Live at the Barbican

If You’re Feeling Sinister : Live at the Barbican de Belle & Sebastian, enregistré en 2005, n’a été publié qu’en mp3. Je ne sais pas où ils sont. Sur un CD gravé ou sur un disque dur. Je ne le cherche pas. Pas envie de le réécouter. Ce concert de 2005 avait été annoncé comme un véritable réenregistrement de l’album If You’re Feeling Sinister.- d’où la setlist qui reprend la tracklist dans l’ordre. Avec des moyens. Contrairement à l’album original, enregistré avec peu d’argent. Aux arrangements et instrumentations discrets. Là, at the Barbican, c’est un trop plein de cuivres et d’orchestrations. Et c’est beaucoup moins bon…

If You’re Feeling Sinister : Live at the Barbican

Belle and Sebastian

Rough Trade 2005

01 - The Stars of Track and Field

02 - Seeing Other People

03 - Me and the Major

04 - Like Dylan in the Movies

05 - Fox in the Snow

06 - Get me Away from Here, I’m Dying

07 - If You’re Feeling Sinister

08 - Mayfly

09 - The Boy Done Wrong Again

10 - Judy and the Dream of Horses

1788 - Puzzles Like You

J’ai encodé hier soir mercredi mes trois Mojave 3 : Out of Tune, Spoon and Rafter… et Puzzles like You, reçu la veille, l’un des derniers d’une longue liste de disques achetés ou commandés pendant les vacances de février.

Il faisait beau sur la route aussi bien ce matin que cet après-midi. Les trois albums s’accordaient parfaitement avec la météo. Il s’en dégage une chaleur incroyablement agréable. Et une douceur réconfortante. Qui n’excluent pas une certaine mélancolie. On a envie de pleurer aussi… mais avec un grand sourire sur le visage. Comme on pleure quand les soucis s’effacent, de soulagement. C’était bon… si seulement c’était vrai.

Puzzles Like You

Mojave 3

4AD 2006

01 - Truck Driving Man

02 - Puzzles Like You

03 - Breaking the Ice

04 - Running with your Eyes Closed

05 - Most Days

06 - Big Star Baby

07 - Ghostship Waiting

08 - Kill the Lights

09 - You Said it Before

10 - To Hold Your Tiny Shoes

11 - Just a Boy

12 - The Mutineer

1787 - Live

Je ne cours plus. J’en ai eu assez de me blesser avant de galérer pour revenir à niveau et de me blesser de nouveau. Je ne dis pas que je ne courrai plus jamais. Je ne cours plus actuellement. Je fais du gras. Ce qui n’aidera pas si je me remets à courir.

Natacha, elle, court toujours. Toujours en musique. Elle ne sait pas courir sans musique. Je courrais en silence. Avec mes pensées. Chacun sa dope. Dans sa playlist pour aller courir, que des petites chansonnettes et des comptines : une sélection de Led Zep, quelques extraits de Definitely Maybe, du Kula Shaker (je crois) et une bonne moitié du double album Live d’AC/DC.

Au départ, on voulait juste une compilation, un best-of des hardosses australosses. Surtout Natacha. C’est son frère qui est fan de la fratrie Young - rien à voir avec Neil - elle a baigné dans les riffs de blues joués à toute vitesse et ampli à fond une partie de son adolescence. On n’a trouvé à la FNAC de Dijon que cet album en public, compilation de morceaux joués au cours de la tournée 90-91.

Il y a honnêtement quelques passages longuets voire pénibles, des moments où ça semble tourner (gratter et crier) à vide… mais dans l’ensemble, c’est plutôt cool. Back in Black, Highway to Hell, Hells Bells ou Thunderstruck par exemple, sont de sacrés tubes, hard ou non… et des morceaux a priori kistch comme For Those about to Rock, avec le public, ça marche super bien.

Live

AC/DC

Epic 2003

CD1

01 -Thunderstruck

02 - Shoot to Thrill

03 - Back in Black

04 - Sin City

05 - Who Made Who

06 - Heatseeker

07 - Fire Your Guns

08 - Jailbreak

09 - The Jack

10 - The Razor’s Edge

11 - Dirty Deeds Done Dirt Cheap

12 - Moneytalks

CD2

01 - Hells Bells

02 - Are You Ready

03 - That’s the Way un Wanna Rock ‘N’Roll

04 - High Voltage

05 - You Shook me all Night Long

06 - Whole Lotta Rosie

07 - Let There be Rock

08 - Bonny

09 - Highway to Hell

10 - T.N.T.

11 - For Those About to Rock (We Salute You)

1786 - The Everlasting

Reçu aujourd’hui mardi The Everlasting des Manic Street Preachers dans ma boîte aux lettres, commandé il y a quelques jours sur Rakuten, il ne me manquait qu’une petite somme pour bénéficier d’une réduction - une bonne excuse pour continuer à empiler les maxi-singles après en avoir acheté une tripotée chez Point Show.

Sophie Ellis-Bextor est de la partie, quelques années avant Nina Persson, sur la chanson Black Holes for the Young. En découvrant son nom sur la pochette, je me suis interrogé sur l’utilité de faire un duo avec une célébrité pour finalement la reléguer en face B. Puis j’ai entendu la chanson. Ça ne ressemble absolument pas à un morceau des Manic. Même leur titre disco (sur Know Your Enemy) sonne plus Manic que celui-ci. Alors, sur un album, surtout sur This is my Truth, ça n’avait pas sa place. La face B est un espace de liberté plus approprié. Je ne suis pas certain d’adhérer au morceau ou de ne pas. Il faudra plusieurs écoutes. L’autre face B, Valley Boy, est plus classique.

The Everlasting

Manic Street Preachers

Epic 1998

01 - The Everlasting

02 - Black Holes for the Young

03 - Valley Boy

1785 - Standing Next to Me

Pochette sexy, faces B qui, sans être exceptionnelles, sont mieux que du simple remplissage - et accueillent un invité de luxe (Bill Ryder-Jones). Que demander de plus à un single ?

J’ai acheté celui de Standing Next to Me des Last Shadow Puppets il y a une quinzaine d’années - pas au moment de sa sortie mais pas longtemps après - probablement chez Gibert. Quand un album me plaisait, j’achetais tous les singles qui s’y rattachaient… mais le format single a presque disparu aujourd’hui…

Standing Next to Me

The Last Shadow Puppets

Domino 2008

01 - Standing Next to Me

02 - Hang the Cyst

03 - Gas Dance

1784 - We Are Ever So Clean

Je n’achète plus de disques chez eil.com, trop chers, mais je suis toujours abonné à leur newsletter que je reçois et lis bihebdomadairement. Et c’est ainsi que je découvre régulièrement l’existence d’albums des années 60 ou 70 (ils vendent des premiers pressages pour 500 £) qu’ils présentent comme des masterpieces. J’ai longtemps noté des noms, des titres, pour plus tard, à chercher, à écouter… Bref, je n’en faisais rien. Lassé d’établir des listes inutiles, j’ai changé de méthode. Et j’achète donc directement, sans écoute préalable, des rééditions CD.

C’est le cas notamment de We Are Ever So Clean de Blossom Toes (released at the height of ‘flower power’ in 1967 and widely considered to be the finest pop-psych album ever recorded vante eil.com) reçu vendredi - en même temps que Françoise Hardy et deux autres disques. Effectivement, à l’écoute, on ne risque pas de se tromper d’époque - ni d’année à une ou deux près - on nage en pleine pop farfelue vaguement psyché avec des touches de rock. Les Kinks comme les Pretty Things ne sont pas bien loin. Il semble y avoir beaucoup d’humour et de sacrées idées de production.

Je regrette déjà, après deux écoutes seulement, d’avoir acheté cette réédition qui ne comprend que 10 titres bonus (live, démos et quelques inédits) là où une réédition plus récente chez Esoteric en propose deux CD, l’un pour les versions alternatives et outtakes, l’autre avec un concert complet.

We Are Ever So Clean

Blossom Toes

Sunbeam Records 2007

01 - Look at Me I’m You

02 - I’ll be Late for Tea

03 - The Remarkable Saga of the Frozen Dog

04 - Telegram Tuesday

05 - Love Is

06 - What’s It For ?

07 - People of the Royal Parks

08 - What on Earth

09 - Mrs. Murphy Budgerigar

10 - I will Bring You This and That

11 - Mister Watchmaker

12 - When the Alarm Clock Rings

13 - The Intrepid Balloonist’s Handbook, Vol. 1

14 - You

15 - Track for Speedy Freaks (or Instant LP Digest)

16 - Everybody’s Talking (LP out-take)

17 - Look at Me I’m You (instrumental track)

18 - I’ll be Late for Tea (instrumental track)

19 - Mister Watchmaker (live)

20 - I’ll be Your Baby Tonight (45 A-Side)

21 - Jim Cregan Interview

22 - Love Is (live)

23 - Collects Little Girl (demo)

24 - Hometime (demo)

25 - Looking Up I’m Looking Back (demo)

1783 - Catch the Sun

Achetant un paquet de maxis, je confiai à Benoît - j’ai eu confirmation que c’était le prénom du proprio de Point Show - mon amour du format single, il me dit que le single était une bonne occasion de découvrir de nouveaux groupes. C’est vrai aussi, parfois. Même si, en tant que collectionneur, j’envisage le single plutôt en complément des albums.

Dans le cas de Catch the Sun, cependant, c’était totalement le cas. Je connaissais le nom du groupe Doves depuis longtemps sans a avoir aucune idée de comment ça sonnait. Si j’ai acheté le single il y a deux semaines, c’était vraiment pour découvrir. Problème, après plusieurs écoutes, je ne suis pas plus avancé. Je ne sais si j’aime ou non. Ça arrive. Non ? Ça veut certainement dire que je ne déteste pas et que ça vaut le coup d’aller voir plus loin. Ça veut certainement dire que je n’aime pas vraiment et que ce n’est peut-être pas la peine - en tout cas pas la priorité - d’aller fouiller leurs albums.

Bref, je ne sais quoi faire, comment donner suite ou pas.

Catch the Sun

Doves 

Heavenly 2000

01 - Catch the Sun

02 - Crunch

03 - Lost in Watts

1782 - Natural Magick

Le vinyle de Natural Magick est très beau. Je ne suis en général pas fan des vinyles de couleur mais ces rose et jaune-orange sont très réussis. Quant à la planche de stickers offerte pour l’achat (en pré-commande) du disque sur le site officiel, elle est plutôt très sympa.

Heureusement, qu’esthétiquement c’est plutôt réussi. Parce que musicalement… désolé, mais c’est assez naze. Nouvelle tentative en voiture ce soir - pas le vinyle du coup mais les mp3 encodés à partir du CD - avec Natacha… et c’est juste raté de À à Z. Le slow (?! - aux échecs, ça signifie coup douteux) de Stay with me Tonight  à faire regretter ceux de Scorpions (Still Loving You et Wind of Change, que de (mauvais) souvenirs), la tentative de fusion bollywood-mariachis (Chura Liya) et le faux dub faussement drogué de F-Bombs ne sont que les horreurs qui cachent le manque d’intérêt ou la niaiserie des autres morceaux. Ça me fait mal d’être aussi méchant avec Kula Shaker mais il faut parfois être honnête et dire ce que l’on ressent réellement. Ce que je ne comprends pas, c’est que cet album semble rencontrer un certain succès. Les gens ont donc mauvais goût à ce point ?

Natural Magick

Kula Shaker

Strange F.O.L.K. Records 2024

A1 - Gaslighting

A2 - Waves

A3 - Natural Magick

A4 - Indian Record Player

A5 - Chura Liya (You Stole my Heart)

A6 - Something Dangerous

A7 - Stay with me Tonight

B1 - Happy Birthday

B2 - Idontwannapaymytaxes

B3 - F-Bombs

B4 - Whistle and I will Come

B5 - Kalifornia Blues

B6 - Give me Tomorrow 

1781 - Le Meilleur de Françoise Hardy

Lors de notre dernier visionnage de l’excellent Moonrise Kingdom, Natacha m’a une nouvelle fois réclamé une compilation de Françoise Hardy. Et une nouvelle fois, j’ai reconnu que c’était effectivement un énorme manque à notre collection. D’un autre côté, les compilations ne sont pas toujours bien foutues, surtout celles qui concernent ce genre d’artistes. J’ai fini pas commander Le Meilleur de Françoise Hardy - pour le titre, on ne s’est pas cassé la tête - sans connaître le quart des chansons mais en pensant que c’était plutôt centré sur les années 60. Nous l’avons reçu ce jeudi. Et si les 11 premiers titres datent des années 60, les dernières sont des années 80. Pas d’années 70. Pas de Message Personnel. Probablement une histoire de droits de publication… il faudra acheter d’autres disques de Françoise Hardy pour compléter. En attendant, on profite du Temps de l’Amour…

Le Meilleur de Françoise Hardy

Françoise Hardy

BMG France 2000 / ????

01 - J’suis d’Accord

02 - Tous les Garçons et les Filles

03 - Le Temps de l’Amour

04 - Le Premier Bonheur du Jour

05 - J’aurais Voulu

06 - Pourtant tu m’aimes

07 - Je veux qu’il revienne

08 - Mon Amie la Rose

09 - Le Temps des Souvenirs

10 - La Maison où j’ai Grandi

11 - Je ne suis là pour Personne

12 - Tamalou

13 - Tirez pas sur l’Ambulance

14 - Moi Vouloir Toi

15 - VIP

16 - Partir Quand Même

17 - Fais Moi une Place

18 - En résumé… En Conclusion

1780 - Erwartung 6 Lieder Op. 8

Le violon d’Ingres de Schoenberg était la peinture. Classé parmi les expressionnistes, il fait de temps à autres l’objet d’expositions qui suscitent peu d’indifférence, adoration des uns, moquerie des autres « il ne peint que des yeux ». Certes, mais quels yeux ! Fouillant sans grande conviction dans le bac de musique classique - ce n’est pas celui qui se renouvelle le plus rapidement - la pochette de Erwartung 6 Lieder Op. 8 a tout de suite arrêté mes recherches.

C’était il y a un mois et demi environ. J’ai acheté - ou commandé… même si la réception se fait attendre un peu trop, je bous d’impatience - tellement de disques depuis, que celui-ci me semble déjà un vieil ajout à ma collection… mais le soir, avant d’aller se coucher, ça fait un sacré effet.

Erwartung 6 Lieder Op. 8

A. Schoenberg - A. Silja / Orchestre Philharmonique de Vienne / C. von Dohnànyi

Decca ????

A - Erwartung Op. 17

B1 - Natur

B2 - Das Wappenschild

B3 - Sehnsucht

B4 - Nie Ward Ich, Herrin, Müd

B5 - Voll Jener Süsse

B6 - Wenn Vöglein Klagen

1779 - If…

Natacha : C’est une B.O. de film ?

If… de Bill Ryder-Jones, reçu quelques jours auparavant, commandé à la suite de ma découverte de Iechyd Da, est sur la platine.

MLM : Oui, c’est une B.O.… mais pas de film.

If… est une tentative de mise en musique (ou d’accompagnement musical) de Si par une unité d’hiver un voyageur d’Italo Calvino. Roman extrêmement ambitieux. Choix étonnant de la part d’un anglo-saxon tant j’imagine mal les Britons - les Ricains encore moins - se passionner pour les expérimentations oulipiennes et les considérations purement stylistiques.

Quand un anglophone mêle musique et littérature, on l’attend plutôt du côté de William Blake, comme le fit David Axelrod avec Song of Innocence (il faut d’ailleurs que je me trouve la suite, Song of Experience). On ne peut donc que saluer le bon goût du Gallois - non que William Blake soit du mauvais goût, ne me faites pas dire ce que je ne pense absolument pas - et applaudir son ambition.

Ambition, malheureusement, il y en a beaucoup moins du côté de la partition. If… est un disque très feutré. De petites pièces au piano. Une mélodie chantonnée ici ou là. Une sorte de fausse musique classique très sage. Musique d’ambiance. Du genre de celle à laquelle s’adonne les rockeurs quand ils veulent paraître sérieux (cf. Silent Sound par exemple). C’est agréable. Très agréable. On y revient avec plaisir, ne le cachons pas… mais on sait que tout ceci ne vaut pas une bonne chanson, surtout si elle est signée Bill Ryder-Jones.

If…

Bill Ryder-Jones

Double Six 2011

01 - If…

02 - The Reader (Malbork)

03 - Leaning (Star of Sweden)

04 - By The Church of Appolonia

05 - Le Grand Désordre

06 - Enlace

07 - Intersect

08 - The Flowers #3 (Lotus)

09 - Give me a Name

10 - Some Absolute End (The End)

1778 - 3 Feet Tall

J’ai vu I am Kloot en concert. En première partie de Divine Comedy pour la tournée Regeneration. Aucun souvenir précis de ce concert, juste que c’était plutôt sympa. Je crois me rappeler un set plutôt porté sur l’acoustique. Peut-être que je me trompe.

Je n’étais pas allé plus loin il y a vingt ans et quelques, gardant simplement le nom en tête pour plus tard, qui, au fil des années, devint pour jamais. Jusqu’à ce qu’un maxi du groupe soit disponible chez Point Show, celui d’un morceau intitulé 3 Feet Tall. Sympathique, plutôt électrique, du rock indé du style post-Britpop, comme les faces B. Sans pour autant, contrairement à Lupine Howl, me donner envie d’aller chercher les albums. Après, si je tombe par hasard sur un album, je me laisserai peut-être tenter.

3 Feet Tall

I am Kloot

Echo 2003

01 - 3 Feet Tall

02 - Monkeys

03 - Big Tears

(video) 3 Feet Tall

1777 - The Carnivorous Lunar Activities Of…

Lupine Howl, donc. Voici le genre de groupes dont j’aurais acheté les disques il y a un peu plus de vingt ans si j’avais alors pu me permettre de dépenser sans presque compter. Ce n’était pas le cas, je ne pouvais pas miser sur un disque et l’acheter sans écoute préalable. Tout disque raté était une très mauvaise dépense qui se faisait au détriment du reste. Alors je ne prenais aucun risque. Et Lupine Howl, je n’avais nulle part où les écouter. Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Le temps d’avant YouTube, le temps des téléchargements qui prenaient trois plombes.

Lupine Howl ? Un sous-Spiritualized. Littéralement. Jason Pierce, leader omnipotent de Spiritualized licencie tous les membres du groupe en 98 et en recrute d’autres. Les raisons de cette purge n’ont jamais été totalement claires et importent peu désormais. Les limogés (pas limougeauds, hein) décident de commencer ensemble une nouvelle aventure : Lupine Howl. Dont The Carnivorous Lunar Activities Of… est le premier (et avant-dernier) album.

J’ai commandé le disque après ma découverte enthousiaste de Vaporizer il y a deux semaines. C’est effectivement du sous-Spiritualized. Du très très bon sous-Spiritualized. Ambiances psychédéliques électrisées. Transe. Lévitation. Il manque peut-être une certaine finesse d’écriture, probablement compensée par de longs jams entre musiciens qui se connaissent par coeur.

Et, comme je ne vis que de regrets, je me maudis de n’avoir pas acheté ce disque il y a 20 ans et d’avoir à la place pris des trucs que j’ai un peu honte de posséder aujourd’hui.

The Carnivorous Lunar Activities Of…

Lupine Howl

Beggar Banquet / Vinyl Hiss 2001

01 - Vaporizer

02 - Sniff the Glue

03 - 125

04 - Carnival

05 - Lonely Roads

06 - Sometimes

07 - Planet X

08 - This Condition

09 - The Jam that Ate Itself

1776 - Liam Gallagher John Squire

Vendredi 1er mars. Jour de sortie de Liam Gallagher John Squire, album de comme son titre l’indique. Chez Point Show dès 11h, je lui ai demandé de me mettre un CD de côté. Pas reçu. Foutus services de livraison. Je t’en mets quand même un de côté quand ils arrivent ? Petite hésitation… mais oui… mais une demi-heure plus tard, je craque et me rends à la FNAC… qui n’a pas eu de problème de fournisseur… ça n’arrive jamais qu’aux magasins indépendants ce genre de problèmes, évidemment.

Mercredi. Je vais annuler ma réservation du disque à Point Show. J’ai un peu honte. D’autant qu’il les a reçus le matin même. Il ne m’en veut pas, je suis un bon client. Tu comprends, Liam, j’ai craqué, je pouvais pas attendre. Pas de problème, c’est moi qui avais du retard… et puis, de ce que j’ai entendu, il a l’air pas mal cet album. Oui, meilleur que son dernier album solo.

Effectivement, Liam Gallagher John Squire est peut-être le meilleur disque sur lequel chante Liam depuis Dig Out Your Soul… voire depuis Standing on the Shoulder of Giants… seul le temps le dira. Le duo Gallagher / Squire, le premier posant la voix sur les compositions du second sans s’occuper de rien d’autre, comme dans les premiers temps d’Oasis, fonctionne incroyablement bien et l’on se demande pourquoi la réunion de ces deux Mancuniens qui s’apprécient depuis si longtemps n’a pas eu lieu plus tôt. Du rock classique, du rock psychédélique, du blues, tout y passe avec la même facilité. Et il semble que ce ne soit que le début d’une nouvelle aventure…

Liam Gallagher John Squire

Liam Gallagher John Squire

Warner Records 2024

01 - Raise Your Hands

02 - Mars to Liverpool

03 - One Day at the Time

04 - I’m a Wheel

05 - Just Another Rainbow

06 - Love You Forever

07 - Make It Up as You Go Along

08 - You’re Not the Only One

09 - I’m so Bored

10 - Mother Nature’s Song

1775 - Vaporizer

Je ne l’avais pas repéré du premier coup - j’ai bêtement attendu la seconde fournée - mais le single Vaporizer de Lupine Howl est probablement la plus belle surprise de la masse de singles d’occasion apparue chez Point Show dernièrement. D’autant que le morceau Vaporizer, que je n’avais jamais entendu auparavant, psychédélique à l’ambiance très Dr. John, est plus que formidable - surtout en version longue.

Vaporizer

Lupine Howl

Vinyl Hiss 2000

01 - Vaporizer

02 - Mexican Cantina

03 - Vaporizer (long version)

1774 - Reveal

Aussitôt reçu, aussitôt écouté, aussitôt ré-aimé, aussitôt encodé. Comme Send Away the Tigers - l’album, trop éclectique, est un peu décousu mais, vraiment, quelle belle collection de chansons - Reveal de R.E.M., reçu par la Poste mercredi, a fait mon bonheur aujourd’hui sur la route entre Limoges et Guéret - et retour.

J’ai acheté Rock & Folk pour la première fois depuis des années ce mois-ci. Pour l’interview de Liam et John Squire - on reparle de l’album sous peu. Dans la rubrique rééditions, celles de Reveal, Around the Sun, Accelerate et Collapse into Now en vinyle sont chroniquées. Et le journaliste de dire qu’après Up, chacun de ces albums avait été présenté par la critique comme l’album de la renaissance du groupe, comme si celui-ci n’avait jamais été tout à fait à la hauteur de Automatic for the People.

C’est un jugement très dur. C’est Up justement, qui m’a donné envie de creuser plus loin dans la discographie de Stipe et compagnie. Et Reveal pour le coup est un album superbe. Pas de moment faible. Et des singles à tomber. Imitation of Life bien sûr. Et I’ll Take the Rain, chargée d’émotion. Évidemment, c’est moins vendeur que Losing my Religion et moins fédérateur que Everybody Hurts… mais je ne suis pas du genre à m’arrêter aux best-of, mes préférences sont souvent ailleurs. Certains diront que c’es du snobisme. Peut-être bien… mais pas que.

Reveal

R.E.M.

Concord 2001

01 - The Lifting

02 - I’ve Been High

03 - All the Way to Reno (You’re Gonna be a Star)

04 - She Just Waits to Be

05 - Disappear

06 - Saturn Return

07 - Beat a Drum

08 - Imitation of Life

09 - Summer Turns to High

10 - Chorus and the Ring

11 - I’ll Take the Rain

12 - Beachball

1773 - Symphonie n°9 « du Nouveau Monde »

Huitième interprétation différente de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Achetée ce matin même chez mon dealer favori. À réécouter avant de donner un avis définitif mais elle semble intéressante, notamment par la mise en valeur d’instruments qu’on entend moins habituellement. Et par les rares craquements du vinyle qui semblaient très judicieusement placés.

Quant à la photo de couverture, aurait-elle influencé Oasis ?

Symphonie n°9 « du Nouveau Monde »

Anton Dvorak / Orchestre Philharmonique de Vienne / Karl Boehm

Deutsche Grammophon 1979 / ????

A1 - Adagio - Allegro Molto

A2 - Largo

B1 - Molto Vivace

B2 - Allegro con Fuoco

1772 - Milk

Singles toujours… Milk de Garbage.

Collectionner du Garbage ? Non, je n’en ai toujours l’intention - même si les deux faces B que je connais (bonus de l’édition japonaise du premier album) n’étaient pas mal du tout. C’était un achat purement occasionnel. Pas pour la pochette, c’est certain, très laide. Pour les remixes ? Étonnamment oui. Car le second des quatre est signé Massive Attack et le dernier, Tricky. On fait pire comme menu… mais, à l’écoute, ça ne m’a pas chamboulé. Loin de là. Calme plat. Tellement plat que je n’ai même pas eu envie de réécouter…

Milk

Garbage

Mushroom 1996

01 - Milk (siren mix)

02 - Milk (the classic remix)

03 - Milk (the udder remix)

04 - Milk (the wicked remix)

1771 - Send Away the Tigers

Journée Manic Street Preachers ce lundi. Je me suis écouté dans la voiture à la suite Holy Bible, Everything Must Go et This is my Truth que j’avais encodés pendant les vacances. Et, en rentrant, Send Away the Tigers m’attendait dans la boîte aux lettres.

Après Kevin Carter, j’ai eu envie de me (re)plonger dans la disco des Gallois. J’ai donc cherché tous leurs albums sur Rakuten (après avoir vérifié qu’il n’y en avait aucun disponible chez Point Show), il y en a un paquet, et j’ai commandé le moins cher d’entre eux - et aussi parce que c’est l’un de ceux que je connais un peu - lors d’une de multiples promotions qui m’ont été proposées pendants les vacances et dont j’ai toutes profité - le nombre de disques achetés et commandés pendants les 20 derniers jours est assez inquiétant…

Il est pas mal du tout ce Send Away the Tigers. Un bon équilibre entre morceaux rock (parfois limite bourrin) et chansons clairement pop (dont Your Love Alone is Not Enough en duo avec Nina Persson). On réécoutera ça demain ou après-demain. Et peut-être, après, on ira jusqu’à l’encoder. Et on pourra passer à l’album suivant, lors d’une prochaine commande.

Send Away the Tigers

Manic Street Preachers

Sony BMG 2007

01 - Send Away the Tigers

02 - Underdogs

03 - Your love Alone is not Enough

04 - Indian Summer

05 - The Second Great Depression 

06 - Rendition

07 - Autumnsong

08 - I’m Just a Patsy 

09 - Imperial Bodybags

10 - Winterlovers (/ Working Class Hero)

1770 - Empty at the End / Sumatran

On continue avec les maxi-singles achetés pendant ces deux dernières semaines. Pas la motivation ni l’inspiration pour faire mieux. Service minimum donc avec Empty at the End / Sumatran, double face A (seule la première est présente sur Holes in the Wall) de ceux qui n’avaient pas encore eu à ajouter Electric au nom de leur groupe.

Empty at the End / Sumatran

The Soft Parade

db records 2001

01 - Empty at the End

02 - Sumatran

1769 - The Good Ones

Parmi les 5 singles de la troisième fournée, The Good Ones de The Kills, comme prévu.

Face B assez lo-fi qui sonne comme une démo. Pas si mal.

The Good Ones

The Kills

Domino 2005

01 - The Good Ones

02 - Run Home Slow

1768 - Juicebox

Je me souviens avoir téléchargé, depuis ma chambre d’étudiant, un concert complet des Strokes en video, chanson par chanson. Ça m’avait occupé plusieurs heures. Concert donné avant la sortie de leur troisième album First Impressions of Earth. Ils jouaient déjà quelques titres de l’album dont Juicebox, premier single en étant extrait. Je crois que c’était un concert à Rio, pas certain. Juicebox live à Rio est la face B du CD2 du single Juicebox. Acheté ce vendredi matin chez Point Show, troisième fournée de singles - je commence à racler les fonds de tiroir… même si j’ai peut-être des trucs à découvrir : ça donne quoi 18 Wheeler ?

Je ne l’aurais pas cru si on m’avait dit il y a quelques semaines que je rachèterais des disques des Strokes - je n’ai pas été jusqu’à prendre le cd promo de Heart in a Cage ou le single sans face b inédite de Hard to Explain - je ne sais pas me raisonner.

Juicebox

The Strokes

Rough Trade 2005

01 - Juicebox

02 - Juicebox (live in Rio de Janeiro, Brazil)

Juicebox (video) (director’s cut)

1767 - Goddess on a Hiway

J’adore le format single, je crois qu’on l’aura compris. J’aime cette multiplication - dans une collection, le nombre compte - de petits disques à prix abordable. J’aime les variations que ça occasionne sur les couvertures, on a parfois de belles séries de pochettes qui sont autant de déclinaisons de celle de l’album. J’aime l’obligation pour les groupes ou artistes de proposer de quoi remplir les faces B, d’une façon (titres inédits) ou d’une autre (live, versions acoustiques ou alternatives, remixes). J’aime la liberté que procure au groupe ou à l’artiste cet espace qu’est la face B… il faudrait juste que cette liberté ne vire pas au grand n’importe quoi… comme ce Ragtag en face B de Goddess on a Hiway de Mercury Rev. Ça n’est ni drôle ni intéressant de produire un ragtime - un pastiche de ragtime ? - à la fin du XXème siècle. Ou alors si c’est pour s’amuser entre copains - pourquoi pas - pas besoin de le publier, si ?

Goddess on a Hiway

Mercury Rev

V2 1998

01 - Goddess on a Hiway

02 - Ragtag

03 - I Only Have Eyes for You