mercredi 31 janvier 2024

1737 - Symphonie N° 9


Je m’aperçois qu’un nombre non négligeable de mes disques de musique classique ont été achetés immédiatement (ou peu) après avoir entendu l’œuvre en concert. C’est le cas - entre autres - des ballets de Stravinsky ou des concerti pour violon de Shostakovich… et d’un enregistrement de la Symphonie N°9 de Beethoven dirigée par Harnoncourt. Nous avions, Natacha et moi, assisté à une interprétation gratuite, en plein air, sur le parvis de l’Hôtel de Ville (celui de Paris, hein) de l’ultime symphonie de ce bon vieux Ludwig van.

Symphonie N° 9
L. van Beethoven / N. Harnoncourt / The Chamber Orchestra of Europe / Arnold Schoenberg Chor
TELDEC 1992

01 - Allegro
02 - Molto Vivace
03 - Adagio
04 - Presto

mardi 30 janvier 2024

1736 - Soul Manifesto : 1964-1970 - Complete & Unbelievable : The Otis Redding Dictionary of Soul


Otis, on est d’accord, c’est la classe ultime. Du coup, c’est dommage ces titres d’albums pas terribles comme Complete & Unbelievable : The Otis Redding Dictionary of Soul et ces pochettes kitsch, à la limite du ridicule. D’autant plus dommage que le contenu musical est, comme d’habitude, impeccable.

Soul Manifesto : 1964-1970 - Complete & Unbelievable : The Otis Redding Dictionary of Soul
Otis Redding
ATCO Records 2015

01 - Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song)
02 - I’m Sick Y’all
03 - Tennessee Waltz
04 - Sweet Lorene
05 - Try a Little Tenderness
06 - Day Tripper
07 - My Lover’s Prayer
08 - She Put the Hurt on Me
09 - Ton of Joy
10 - You’re Still my Baby
11 - Hawg for You
12 - Love Have Mercy

lundi 29 janvier 2024

1735 - Iechyd Da


Voilà ce que j’aurais dû / pu écrire : le dernier album de Gaz Coombes est formellement interdit aux fans de Supergrass. Car il donne raison au chanteur d’avoir sabordé son groupe pour partir en solo enrichir seul son répertoire et élargir ses horizons musicaux. Si ses précédents albums ne sont qu’à moitié aussi réussis que les neuf chansons parfaites de Turn the Car Around, le jeu en valait plus que la chandelle.

C’est pas génial non plus, loin de là, mais c’est mieux que ce que j’ai pondu pour mon billet de la veille. Il suffisait de réfléchir un peu. Et en m’accordant quelques jours supplémentaires, j’aurais certainement pu améliorer mon texte encore. Mais non, il a fallu que j’écrive immédiatement, sans recul.

D’autre part, pourquoi me casser la tête à essayer de décrire le contenu musical d’un disque alors que ce n’est pas le sujet de ce blog, sujet qui est, dois-je le rappeler, le disque lui-même. Pourquoi je l’ai acheté. Ceci dit, cette question du pourquoi n’a d’importance que si le disque est bon, non ?

Bref, pressé par le rythme de publication, un billet par jour, je ne réfléchis pas assez à ce que j’écris. Je ne me relis même pas. Et je balance deux trois banalités que je regrette dès avant la mise en ligne du billet.

J’ai raté mon billet sur Turn the Car Around en essayant vaguement de parler musique. Erreur que je ne ferai pas avec un disque acheté le même jour, le très beau Iechyd Da (c’est du Gallois) de Bill Ryder-Jones (ex-Coral dont il était membre fondateur). Un autre musicien qui se sentait trop à l’étroit dans son groupe.

Iechyd Da
Bill Ryder-Jones
Domino 2024

01 - I Know That It’s like This (Baby)
02 - A Bad Wind Blows in my Heart Pt. 3
03 - If Tomorrow Starts Without Me
04 - We don’t Need Them
05 - I Hold Something in my Hand
06 - This Can’t Go On
07 - … and the Sea…
08 - Nothing to be Done
09 - It’s Today Again
10 - Christinha
11 - How Beautiful I Am
12 - Thankfully for Anthony
13 - Nos Da

dimanche 28 janvier 2024

1734 - Turn the Car Around


Il y avait longtemps que j’avais envie de savoir ce que donnait la carrière solo de Gaz Coombes. Envie, ce n’est peut-être pas le mot exact. Disons, la curiosité… mais Natacha, elle qui m’a réellement introduit à Supergrass - j’en étais encore à I Should Coco - s’en moquait un peu. Peut-être était-ce de la crainte. Ou un peu de rancoeur envers le chanteur qui a plus ou moins abandonné son trio devenu officiellement le quatuor qu’a toujours été Supergrass. J’aime bien prendre Natacha comme excuse pour acheter des disques. Je ne sais pourquoi j’ai besoin de me chercher des excuses. Enfin, si, je sais. Crois savoir. Bref.

J’ai acheté plusieurs Supergrass ces derniers jours. Des rééditions-anniversaire des albums. Versions deluxe avec moult bonus. C’était l’occasion - je n’avais pas besoin d’occasion non plus… - pour découvrir ce qui venait après. Le dernier album de Gaz, Turn the Car Around, publié il y a un an et deux semaines très précisément, était encore dans les bacs de Point Show cet après-midi. Pas cher.

Première écoute ce soir après m’être refait le dernier Arctic Monkeys - on notera la réflexion sur les titres, je ne suis pas n’importe quel DJ - et l’affaire me paraît très intéressante - quel vilain mot. On est très loin du rock survitaminé aux refrains entêtants de Supergrass. Très loin. C’est d’une richesse à peine croyable pour neuf titres à peine. On passe d’une ambiance à l’autre sans ressentir l’impression de subir une collection de chansons sans lien entre elles. Mieux, il semble n’y avoir aucune faute de goût. Tout semble superbement réussi. Arrivé au terme du disque, on a envie de se replonger dedans.

Je relis mon dernier paragraphe… je ne suis toujours pas critique rock…

Turn the Car Around
Gaz Coombes
Hot Fruit Recordings 2023

01 - Overnight Trains
02 - Don’t Say It’s Over
03 - Feel Loop (Lizard Dream)
04 - Long Live the Strange
05 - Not the Only Things
06 - Turn the Car Around
07 - This Love
08 - Sonny the Strong
09 - Dance On

samedi 27 janvier 2024

1733 - The Blues are Still Blue


J’ai probablement acheté le DVD, le 45 tours et le CD du single The Blues are Still Blue le même jour. Le dernier single de Belle and Sebastian que j’ai acheté. Je ne suis pas certain qu’il y en ai eu d’autres. D’autant que plus personne ou presque ne publie de single de nos jours…

J’ai réécouté les faces B ce vendredi soir en rentrant du boulot - hier, jeudi, trop fatigué, la route touristique pour rentrer du boulot, c’est beau mais c’est crevant, merci les culs-terreux. Whiskey in a Jar est une ballade pas désagréable mais assez inoffensive. À réécouter éventuellement. The Life Pursuit et Mr Richard sont deux blagues. Si je ne me souvenais plus vraiment pourquoi j’avais cessé d’acheter les singles de Belle & Sebastian, ce fut une bonne piqûre de rappel.

The Blues are Still Blue
Belle and Sebastian
Rough Trade 2006

01 - The Blues are Still Blue
02 - The Life Pursuit
03 - Mr Richard

vendredi 26 janvier 2024

1732 - The Blues are Still Blue


Le vinyle de The Blues are Still Blue est bleu.

The Blues are Still Blue
Belle and Sebastian
Rough Trade 2006

A - The Blues are Still Blue
B - Whiskey in a Jar

jeudi 25 janvier 2024

1731 - Soul Manifesto : 1964-1970 - The Soul Album


Coup de mou, ce mercredi après-midi, coup de blues. Que mettre sur la platine en pareil cas ? Otis, parfait. Otis, c’est parfait en toutes circonstances de toute façon. C’est peut-être ce qu’il y a de plus magique, de plus impressionnant avec Otis, c’est qu’on peut l’écouter quelle que soit son humeur : sa musique est toujours pertinente, elle a toujours quelque chose à nous dire. Je choisis The Soul Album - encore un titre d’album très original. Il faut bien qu’il y ait un défaut. Si le titre de l’album est le seul défaut, on peut bien faire avec... Envie d’une clope. Pour le café, il est trop tard, je vais encore pas dormir sinon.

Soul Manifesto : 1964-1970 - The Soul Album
Otis Redding
ATCO Records 2015

01 - Just One More Day
02 - It’s Growing 
03 - Cigarettes and Coffee
04 - Chain Gang
05 - Nobody Knows You (When You’re Down and Out)
06 - Good to Me
07 - Scratch my Back
08 - Treat Her Right
09 - Everybody Makes a Mistake
10 - Any Ole Way
11 - 634-5789

mercredi 24 janvier 2024

1730 - Just Another Rainbow


Just Another Rainbow, premier disque publié en 2024 à rejoindre ma collection, est le premier single issu de la collaboration entre Liam Gallagher (ex-chanteur d’Oasis) et John Squire (ex-guitariste des Stone Roses). Le dernier album du premier m’a certes quelque peu laissé sur ma faim tandis que je n’ai jamais été grand fan du groupe du second, ça n’empêche, je ne pouvais passé mon tour sur cette collaboration qui a une (petite ?) chance de se révéler si ce n’est historique du moins légendaire (comme d’habitude, Liam prétend que c’est le meilleur album depuis Revolver). J’ai donc, avec beaucoup de mal, le site internet ne fonctionnait pas correctement, commandé le 45 tours sillonné sur une seule de ses faces, payé les droits de douanes (putain de Brexit, putain de Poste qui en profite pour mettre des frais de dossier exorbitants) et reçu lundi ma galette. Je n’avais pas écouté la chanson auparavant. Comme au bon vieux temps. Il m’est difficile de juger la chanson après trois écoutes. J’aime le son et l’ambiance pysché, j’aime la voix. Il me semble cependant manquer un brin de composition dans la chanson… mais si elle s’enchaîne bien avec le reste de l’album, ce peut être formidable… surtout qu’à chaque écoute, le morceau me parait un peu meilleur… Il va falloir attendre. Un deuxième single est déjà annoncé… malheureusement uniquement en streaming.

Just Another Rainbow
Liam Gallagher, John Squire
Warner Records 2024

A - Just Another Rainbow

mardi 23 janvier 2024

1729 - Black Rooster EP


Black Rooster EP. Le premier disque publié par The Kills. Acheté un ou deux ans après l’achat de Keep on your Mean Side. Si je me souviens bien. Trois titres qui finiront sur l’album. Une reprise de Captain Beefheart. Florence Rey en photo sur la couverture - pas certain que ce soit du meilleur goût.

Black Rooster EP
The Kills
Domino 2002

01 - Cat Claw
02 - Black Rooster (Fuck and Fight)
03 - Wait
04 - Dropout Boogie « live » at Paint it Black 4/4/02 - Gum Intermission « Red Meat Heart »

lundi 22 janvier 2024

1728 - Wilderness of Mirrors


Il y avait 12 ou 13 ans que je n’avais pas acheté un album des Black Angels. Vague écoute d’un ou deux des albums sortis durant ce laps de temps. Sans être convaincu. Et puis, il y a un an, un peu plus, je suis tombé chez Point Show sur leur nouvel opus, Wilderness of Mirrors. En vinyle. Double vinyle. Avec sa couverture qui rappelait celles des premiers albums du groupe. Je me le suis pris. Sans écoute préalable.

C’est une édition limitée. Un stocker annonce un vinyle opaque bleu océan et un vinyle opaque rouge. Je ne suis pas convaincu par les couleurs. Surtout le bleu. Je n’aime pas les vinyles de couleur, je l’ai déjà dit. Exception peut-être du rouge fumé d’Interpol, du havane de Nick Cave et des vinyles blancs de Feist ou de Coney Island Baby acheté il y a peu. Et les picture disc… mais ceux là, ce n’est pas pour les écouter (le son est souvent étouffé).

Le son du groupe est toujours présent. Peut-être est-il de retour. Les intentions aussi. Des guitares lourdes. Un son dense bourré de pédales d’effet. Et cette voix très reconnaissable qui chante d’une façon assez blanche, neutre. Oui, tout y est, c’est un disque très agréable… ne manque que la magie… mais où se situe la magie ? Dans la musique ou chez l’auditeur ? Est-ce la fraîcheur du groupe qui s’est envolée ou est-ce la fraîcheur de mon oreille qui découvrait émerveillé le groupe il y a 17, 18 ans ?

Non, ce n’est pas moi qui vieillis, c’est eux.

Wilderness of Mirrors
The Black Angels
Partisan Records 2022

A1 - Without a Trace
A2 - History of the Future
A3 - Empires Falling
A4 - El Jardìn
B1 - La Pared (Govt. Wall Blues)
B2 - Firefly
B3 - Make it Known
B4 - The River
C1 - Wilderness of Mirrors
C2 - Here & Now
C3 - 100 Flowers of Paracusia
D1 - A Walk on the Outside
D2 - Vermillion Eyes
D3 - Icon
D4 - Suffocation

dimanche 21 janvier 2024

1727 - Dead Can Dance


Chez Point Show, il y a un mois environ, un peu plus, un mois et demi, fouillant dans les bacs pleins de nouveaux arrivages, parmi tous les disques des années 80 (datant de ou réédités lors de la décennie), je repère deux vinyles aux superbes couvertures. Dead Can Dance, c’est le nom du groupe. Je n’en sais rien ou pas grand chose. J’hésite quelques jours. Je me décide finalement pour l’album Dead Can Dance. À cause de ce masque dont je ne sais s’il est africain ou d’Asie du Sud-Est, la photo est belle, superbement éclairée, un grain très sympa. La police dans laquelle le nom du groupe est écrit n’est pas mal non plus.

On se doute que ce n’est pas de la sunshine-pop… je crains un peu… j’ai tort. C’est sombre, certes mais ni austère ni déprimant. Agressif encore moins. Une musique plutôt éthérée, des rythmiques tribales, des passages qui n’hésitent pas à jouer la répétition, effet d’hypnose. Une voix masculine neutre, sans trop d’effets, assez froide. Une voix féminine plus lyrique, plus chaude, plus exotique aussi. On a l’impression d’un étrange mélange entre un rock post-punk / new-wave et de sons produits par des tribus vivant dans une forêt vierge. La musique d’un rituel chamaniste qui se nourrirait d’une noirceur typique des années 80. Original et intrigant. Un peu effrayant aussi. 

Je crois que l’autre disque de Dead Can Dance qui était chez Point Show n’est plus en rayon. Dommage, j’avais envie d’en savoir plus.

Dead Can Dance
Dead Can Dance
4AD / Beggars Banquet / Virgin 1984

A1 - The Fatal Impact
A2 - The Trial
A3 - Frontier 
A4 - Fortune
A5 - Ocean
B1 - East of Eden
B2 - Thresold
B3 - A Passage in Time
B4 - Wild in the Woods
B5 - Musica Eternal

samedi 20 janvier 2024

1726 - Closing Time


Tom Waits faisait partie de mes (nombreuses) lacunes. À part un duo avec Mark Linkous, une apparition dans un film de Jim Jarmusch et une compilation, en fond sonore (une ou deux écoutes pas forcément très attentives) chez Marie-Claire, je ne connaissais même rien.
J’ai acheté Closing Time, mon premier album du bonhomme dont ce fut également, il y a 50 ans, le premier album, à cause du hors-série des Inrocks déjà mentionné plusieurs fois sur ce blog. C’est une étrange idée tout de même de prendre « l’heure de fermeture » comme titre de son premier opus… mais c’est un parfait résumé de ce qu’on entend, de l’atmosphère de ce disque. Tard dans la nuit. Un bar déserté. Plus un client si ce n’est celui qui s’est endormi dans son verre. Et celui qui s’installe au piano pour chanter pour personne un blues-jazz-folk-rock romantique et désespéré (I Hope that I don’t Fall in Love with You… quel titre…). Et le barman qui en a pourtant vu et entendu d’autres, arrête de ranger les chaises et de nettoyer les verres et se dit qu’à ce moment très précis, il est l’homme le plus chanceux du monde d’être le spectateur de cet inconnu qui ne mérite pas de le rester. Il ira loin ce gars-là. Et il n’a même pas idée jusqu’où… mais ce sera pour une autre fois - un autre disque.

Closing Time
Tom Waits
Anti 2018

01 - Ol’ ‘55
02 - I Hope that I don’t Fall in Love with You
03 - Virginia Avenue
04 - Old Shoes (& Picture Postcards)
05 - Midnight Lullaby
06 - Martha
07 - Rosie
08 - Lonely
09 - Ice Cream Van
10 - Little Trip to Heaven (on the Wings of your Love)
11 - Grapefruit Moon
12 - Closing Time

vendredi 19 janvier 2024

1725 - Soul Manifesto : 1964-1970 - The Great Otis Redding Sings Soul Ballads


On continue à explorer le coffret Soul Manifesto : 1964-1970 d’Otis Redding avec sont second album studio intitulé The Great Otis Redding. Décortiquer les coffrets ainsi donne un peu de marge à ce blog. Je n’ai pas 365 références d’avance pour assurer que ce blog existera encore dans un an. J’étire donc un peu. Quitte à ne rien dire. Ce qui, du coup, ne justifie pas vraiment que le blog continue. Bref.

C’est aussi l’occasion, heureusement, ce se replonger dans chacun des disques d’un coffret. Et quand il s’agit de la discographie d’Otis, c’est forcément un plaisir. Rien à jeter. C’est incroyable le rythme des publications. Entre 64 et 67 (Otis disparaît en décembre 67), 6 albums studio. Rien que ça. Et assez de chansons laissées de côté pour que trois albums solo supplémentaires aient été publiés de manière posthume (The Dock of the Bay est davantage une compilation).
Bien sûr, dans ces conditions, tout n’est pas chef-d’œuvre et ce second album ne vaut pas le troisième. Et les titres des disques ne sont pas très originaux. The Soul Album / Sings Soul / Sings Soul Ballads : on ne va pas chercher bien loin… mais il y a plus de vérité, de sincérité et d’émotion dans cette production quasi-industrielle que dans de nombreuses œuvres qui ont pris leur temps. L'urgence peut aussi faire ressortir le meilleur.

Soul Manifesto : 1964-1970 - The Great Otis Redding Sings Soul Ballads
Otis Redding
ATCO Records 2015

01 - That’s How Strong my Love Is
02 - Chained and Bound
03 - Woman, Lover, a Friend
04 - Your One and Only Man
05 - Nothing can Change this Love
06 - It’s too Late
07 - For Your Precious Love
08 - I want to Thank You
09 - Come to Me
10 - Home in your Heart
11 - Keep your Arms Around Me
12 - Mr. Pitiful

jeudi 18 janvier 2024

1724 - Intenta Experimental and Electronic Music from Switzerland 1981-93


La couverture, superbe, m’avait fait de l’œil, à la FNAC, il y a une semaine. Le disque n’était pas dans le bon bac, pas à sa place. S’il l’avait été, à sa place, jamais je ne serais tombé dessus. De la musique électronique et expérimentale suisse des années 80, pensez donc… mais bon, il était là où il ne devait pas être, là où je pouvais le trouver… comme m’étant destiné.
Tout de même… de la musique électronique et expérimentale suisse des années 80… j’hésite… ça semble tellement mauvais que ç’en est excitant… ça ne peut être qu’une bonne surprise… mais ça a l’air marrant… et puis je me dit que personne ne va acheter ça, que j’ai le temps avant d’éventuellement… le samedi suivant, retour à la FNAC, avec Natacha… j’hésite de nouveau… passe mon tour une fois encore… de la musique électronique et expérimentale suisse des années 80… suisse… des années 80… c’te blague…
Ce mercredi matin, je n’y tiens plus. Il faut que je sache de quoi il retourne derrière cette couverture aussi belle que celle d’Afrocubism (réécouté ce week-end, formidable). J’achète donc Intenta Experimental and Electronic Music from Switzerland 1981-93. Seul disque que je prends à la FNAC. Je me choisis aussi un Roxy Music et un Betty Davis (comme promis) chez Point Show. Et deux petits romans chez Page & Plume (un Simenon et un Yves Ravey).
Rentré à la maison, je me remets à mon roman, celui que j’écris si lentement. Avec mon acquisition du jour en fond. Et je crois quelques minutes avoir découvert un véritable trésor. Une pépite. Il y a là-dessus des morceaux vraiment très sympas… mais le disque se poursuit… et il y en a parmi les 17 morceaux de nombreux qui sonnent absolument de leur époque… et ce n’est pas un compliment.

Intenta Experimental and Electronic Music from Switzerland 1981-93
Les Disques Bongo Joe / Décalé. Records 2020

01 - Untitled (Andreas Hofer)
02 - Etudes (Claudine Chirac)
03 - Pasolini’s Trembling (Sky Bird)
04 - Kula Hatha Mamnua (Fizzè)
05 - Swiss Air (Bells of Kyoto)
06 - Dreamings (Elephant Château)
07 - Mondtanz (Dressed Up Animals)
08 - Subway (Intenta version) (Peter Philippe Weiss)
09 - Wintertime (D-Sire)
10 - Rap Yourself (Air Project)
11 - Chinatown (Jean-Pierre Huser)
12 - GE/CH : Seq (Olivier Rogg)
13 - Computered Love (Carol Rich)
14 - Her Heäd is Bräking intu Foör (primal version) (Carlos Perón)
15 - Django (UnknownmiX)
16 - Mammut (extended version) (Aborted at Line 6)
17 - Matrosen (I Suonatori)

mercredi 17 janvier 2024

1723 - They Say I’m Different


Quelques jours à peine - je n’ai pas même tenu une semaine - après la découverte de Betty Davis avec l’album Betty Davis, pas encore remis totalement, je suis retourné chez Point Show acheter l’autre album de la funky woman disponible en rayon, They Say I’m Different, également réédité par les toujours excellents Light in the Attic. Évidemment, il n’est pas question avec ce second album d’un choc comparable à celui d’une première fois mais They Say I’m Different montre que la dame en avait sous le capot et n’était pas la chanteuse d’un unique disque. À l’écoute de They Say I’m Different, on se demande seulement quand on va acheter le disque suivant…

They Say I’m Different
Betty Davis
Light in the Attic 2023

01 - Shoo-B-Doop and Cop Him
02 - He was a Big Freak
03 - Your Mama wants ya Back
04 - Don’t Call Her no Tramp
05 - Git in Here
06 - They Say I’m Different
07 - 70’s Blues
08 - Special People
09 - He was a Big Freak (record plant rough mix)
10 - Don’t Call Her no Tramp (record plant rough mix)
11 - Git in Here (record plant rough mix)
12 - 70’s Blues (record plant rough mix)

mardi 16 janvier 2024

1722 - Soul Manifesto : 1964-1970 - In Person at the Whisky a Go Go


Le dixième disque (celui qui est jaune citron sur la photo ci-dessus) du coffret Soul Manifesto réunissant les albums d’Otis Redding est un enregistrement public : In Person at the Whisky a Go Go. C’est un des cinq albums posthumes publiés par les ayant-droits du soulman présents dans le coffret. Les qualités et les défauts (est-ce vraiment un défaut de finir chaque morceau ou presque à bout de souffle d’avoir tant / trop donné ?) sont grosso modo les mêmes que le Live in Europe.

Soul Manifesto : 1964-1970 - In Person at the Whisky a Go Go
Otis Redding 
ATCO Records 2015

01 - I can’t Turn You Loose
02 - Pain in my Heart
03 - Just One More Day
04 - Mr. Pitiful
05 - (I can’t Get no) Satisfaction
06 - I’m Depending on You
07 - Any Ole Way
08 - These Arms of Mine
09 - Papa’s got a Brand New Bag
10 - Respect

lundi 15 janvier 2024

1721 - Face to Face


Acheté à 7 euros en même temps que Tijuana Moods et Song of Innocence, Face to Face est l’album qui, à la suite du single Sunny Afternoon sorti auparavant, voit les Kinks abandonner les morceaux rock revêches pour développer un art de la vignette mi-ironique mi-nostalgique. Art dont ils trouveront la formule parfaite sur l’album suivant, le fameux Village Green Preservation Society. Face to Face, album très agréable, n’est pas tout à fait à la hauteur de ses successeurs et peine parfois à accompagner efficacement Sunny Afternoon incorporé à sa tracklist. Impression renforcée ici par les bonus (les titres 15 à 21) parmi lesquels se trouve l’extraordinaire Dead End Street.

Face to Face
The Kinks
Sanctuary 2004 / 20??

01 - Party Line
02 - Rosie won’t You Please Come Home
03 - Dandy
04 - Too Much on my Mind
05 - Session Man
06 - Rainy Day in June
07 - A House in the Country
08 - Holiday in Waikiki
09 - Most Exclusive Residence for Sale
10 - Fancy
11 - Little Miss Queen of Darkness
12 - You’re Lookin’ Fine
13 - Sunny Afternoon
14 - I’ll Remember
15 - I’m not like Everybody Else
16 - Dead End Street
17 - Big Black Smoke
18 - Mister Peasant
19 - This is Where I Belong
20 - Mr. Reporter
21 - Little Women

dimanche 14 janvier 2024

1720 - MTV Unplugged in New York


Je suis incapable de dire où et surtout quand - avant ? après Nevermind et / ou In Utero ? - j’ai acheté le MTV Unplugged in New York de Nirvana. C’est pourtant, comme pour beaucoup de monde qui n’ose pas l’avouer, probablement mon disque préféré du groupe. Certes, Smells like Teen Spirit n’est pas au programme. In Bloom ou Rape Me non plus… mais qui peut résister à la reprise de Bowie - Natacha affirme même qu’elle est supérieure à l’originale, elle n’a peut-être pas tort - ou à celle du vieux folk Where did You Sleep Last Night ? - j’étais persuadé d’avoir une vieille interprétation quelque part mais je ne la retrouve plus, je me trompe sûrement. Et puis, c’est l’occasion d’écouter About a Girl dans une version moins brouillonne que celle de Bleach (premier album du groupe), retenue sur le best-of du groupe.

MTV Unplugged in New York
Nirvana
Geffen Records 1994

01 - About a Girl
02 - Come as You Are
03 - Jesus doesn’t Want Me for a Sunbeam
04 - The Man who Sold the World
05 - Pennyroyal Tea
06 - Dumb
07 - Polly
08 - On a Plain
09 - Something in the Way
10 - Plateau
11 - Oh Me
12 - Lake of Fire
13 - All Apologies
14 - Where did You Sleep Last Night

samedi 13 janvier 2024

1719 - Soul Manifesto : 1964-1970 - Live in Europe



Tiens, si on poursuivait l’exploration - commencée il y a trop longtemps déjà - du coffret Soul Manifesto rassemblant la quasi intégralité des enregistrements d’Otis Redding. Le septième disque du coffret est un album en public, le seul publié du vivant d’Otis, et enregistré à Paris, à l’Olympia. Accompagné par Booker T. and the MG’s, rien que ça… une setlist à tomber… pourtant, je ne suis pas grand amoureux du disque. La faute au tempo. Otis, en concert, fait jouer son groupe à fond. Vite, très vite. Trop vite. Preuves en sont ces deux reprises, une des Stones, une des Beatles, pas de jaloux, balancées à 100 à l’heure. Une façon de communiquer le plus d’énergie possible. D’embraser le public. J’ai l’impression quand ralentissant un peu, l’émotion aurait été plus importante, comme sur These Arms of Mine où l’on reprend enfin son souffle… mais c’est mon impression d’auditeur depuis son canapé plus de cinquante ans après ledit concert… le ressenti et les priorités dans la salle n’étaient probablement pas les mêmes.

Soul Manifesto : 1964-1970 - Live in Europe
Otis Redding
ATCO Records 2015

01 - Respect
02 - Can’t Turn You Loose
03 - I’ve Been Loving You too Long (to Stop Now)
04 - My Girl
05 - Shake
06 - Satisfaction
07 - Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad Song)
08 - These Arms of Mine
09 - Day Tripper
10 - Try a Little Tenderness

vendredi 12 janvier 2024

1718 - Pure Phase


J’ai donc réécouté Big Science mercredi après-midi. De marbre que ça m’a laissé sur la première face. Un peu plus irrité par le trop plein de vocodeur sur la face B. Relu la page concernant le disque dans le Philippe Robert. Et le court passage dans le Tribu[te] (fasciscule Fnac / Rock & Folk plusieurs fois évoqué sur ce blog) n°2 consacré à Tom Waits et (aux) Inclassables. J’ai mieux compris le disque. Il faut parfois se faire expliquer les œuvres pour pouvoir les appréhender à leur juste valeur (Body Double de Brian de Palma, film que nous avons vu il y a quelques jours, était, par exemple, atroce avant d’avoir lu l’article Wikipédia… après l’avoir lu, il n’est plus qu’affreux). Mieux compris ne veut pas dire mieux aimer. Ce sera pour une autre fois, l’enthousiasme. Peut-être.
J’ai poursuivi avec (acheté le jour même) Durand Jones sans ses Indications. Et un disque de musique indienne dont il faudra que je parle bientôt tout en faisant brûler de l’encens et en m’adonnant aux plaisirs du fakirat. Difficile d’enchaîner avec ça.

La solution était pourtant évidente. J’ai mis Pure Phase sur la platine. Pas la version remasterisée. Mon vieux CD, acheté il y a plus de vingt ans - je ne me rappelle étonnamment plus où, ni quand exactement. Peut-être dès 99, lors de la réédition de l’album (qui date de 1995). Incroyable album. Rien ne remplacera Ladies and Gentlemen we are Floating in Space dans mon coeur… mais Pure Phase est peut-être encore plus impressionnant. Un vrai trip de plus d’une heure sans interruption ni transition abrupte. Avec ses accélérations / ralentissements (Medication), ses longues plages instrumentales planantes (Electric Mainline), ses passages par le blues (These Blues), le gospel (Let it Flow), ses chansons belles à pleurer (The Slide Song) et d’autres qui donnent envie d’essayer les mêmes drogues que Jason Pierce (Lay Back in the Sun)… en 2024, le disque a conservé toutes ses qualités hallucinogènes. Merveille.

Pure Phase
Spiritualized Electric Mainline
Dedicated 1999

01 - Medication
02 - The Slide Song
03 - Electric Phase
04 - All of my Tears
05 - These Blues
06 - Let it Flow
07 - Take Good Care of It
08 - Born Never Asked
09 - Electric Mainline
10 - Lay Back in the Sun
11 - Good Times
12 - Pure Phase
13 - Spread your Wings
14 - Feel like Goin’ Home

jeudi 11 janvier 2024

1717 - Ode to Joy


Une collection est un empire en perpétuelle expansion. On découvre à sa frontière - ou plus loin, des îles ou de nouveaux continents - des territoires qui nous accueillent bras ouverts ou qu’il faut conquérir. Le problème d’un si vaste espace est qu’on ne peut pas ne pas en négliger certaines de ses composantes. Il y a des disques, des groupes qu’on oublie, qu’on laisse de côté, qui sont comme abandonnés au profit de plus récents acquis. Il faut alors les redécouvrir, les réinventer, les reconquérir. On est parfois surpris de ce qu’on apprend déjà posséder. On est parfois circonspect d’avoir si peu écouter une œuvre qui valait bien mieux que le souvenir qu’elle nous avait laissé.
Au programme de l’après-midi, Ode to Joy de Wilco, en vinyle. Acheté en même temps que Milestones, Cheat Codes et d’autres. Et peu passé sous le diamant en 15 mois. À tort. Ces sillons d’un rose bubble-gum abritent 11 petites perles de country alternative - je comprends un peu mieux cette appellation - qui mérite plus qu’un détour. du niveau de Yankee Hotel Foxtrot ou Summerteeth.
On redonnera une chance à Laurie Anderson ensuite. Le bouquin déjà cité deux trois fois sur ce blog en dit du bien. À part Born Never Asked, je n’en ai que peu de souvenirs.

Ode to Joy
Wilco
dBpm Records 2019

A1 - Bright Leaves
A2 - Before Us
A3 - One and a Half Stars
A4 - Quiet Amplifier
A5 - Everyone Hides 
B1 - White Wooden Cross
B2 - Citizens
B3 - We were Lucky
B4 - Love is Everywhere (Beware)
B5 - Hold me Anyway
B6 - An Empty Corner

mercredi 10 janvier 2024

1716 - Tijuana Moods


J’écoute ce mardi soir en rentrant du taf Tijuana Moods de Charles Mingus. Réédition CD de 2006. Achetée (en soldes, à 6 ou 7 euros) en même temps que Song of Innocence (et un Kinks) il y a déjà cinq jours et pas encore explorée, comme mise de côté - je préfère m’imaginer l’avoir préservée.
Je suis incapable d’en dire quoi que ce soit. Je suis incapable en écoutant un morceau de jazz de dire si c’est du be-bop, du hard-bop, du jazz modal ou autre. Je n’y connais toujours rien… mais bordel (oui, bordel, tant pis pour ceux qui n’aiment que le vocabulaire bien châtié) qu’est ce que c’est bon. Et je me demande, sérieusement, Charles Mingus ne serait-il pas mon jazzman favori ?

Tijuana Moods
Charles Mingus
Sony Music / RCA Victor / Legacy / Jazz Connoisseur 2016

01 - Dizzy Moods
02 - Ysabel’s Table Dance
03 - Tijuana Gift Shop
04 - Los Mariachis (The Street Musicians)
05 - Flamingo
06 - A Colloqual Dream (Scenes in the City)

mardi 9 janvier 2024

1715 - Song of Innocence


Premier disque acheté cette année. Une réédition vinyle (l’original est de 1968) de Song of Innocence de David Axelrod. Le disque trônait en tête de gondole chez Gibert, couverture difficile à manquer, j’ai regardé de plus près à quoi on avait affaire. Le nom de David Axelrod me disait quelque chose, j’étais certain qu’un disque était chroniqué dans le bouquin de Philippe Robert… mais ce ne devait pas être celui-ci, une telle pochette ça m’aurait marqué (après vérification, c’est sa suite, Song of Experience qui est cité dans le livre).
De quoi s’agit-il ? D’une bande originale. De film ? Non, de poème. William Blake, ceux qui sont familiers du prophète / poète britannique auront reconnu les titres. Sept plages instrumentales conduites, arrangées, produites par Axelrod où se mêlent avec un naturel désarmant jazz, groove, touches psychédéliques, easy listening… ça paraît si facile qu’on se demande pourquoi il n’existe pas davantage d’albums de cette trempe.

Song of Innocence
David Axelrod
Capitol Records 2023

A1 - Urizen
A2 - Holy Thursday
A3 - The Smile
A4 - A Dream
B1 - Song of Innocence
B2 - Merlin’s Prophecy
B3 - The Mental Traveler

lundi 8 janvier 2024

1714 - Holly


Commandé en même temps que, reçu le même jour que Trainspotting #2, Holly, second album de Nick Waterhouse est sorti il y a presque dix ans déjà. Il n’est jamais trop tard pour bien faire et rattraper son retard. Ça groove, ça swingue, ça soul sans saouler, ça rocke, bref : c’est top. Il me reste un album du gaillard à acheter.

Holly
Nick Waterhouse
Innovative Leisure Records 2014

01 - High Tiding
02 - This is a Game
03 - It #3
04 - Let it Come Down
05 - Sleepin’ Pills 
06 - Holly
07 - Dead Room
08 - Well it’s Fine
09 - Ain’t There Something that Money can’t Buy
10 - Hands on the Clock

dimanche 7 janvier 2024

1713 - Holy Joe’s Coral Island Medicine Show


Comment d’un double faire un triple album ? The Coral répond en étendant le concept de Coral Island à un nouveau disque, Holy Joe’s Coral Island Medicine Show. Mêmes intermèdes parlés, même qualité mélodique, même manque - en est-ce un ? - d’un titre fort. Là où c’est tordu, c’est que ce disque est sorti en même temps qu’un autre nouvel album (qui lui n’a rien à voir) que j’ai commandé en Angleterre en même temps. Une sorte, donc, de double double album, rien que ça. D’un groupe comme The Coral, on n’en demande même pas tant… mais si on nous l’offre, on ne va pas dire non.

Holy Joe’s Coral Island Medicine Show
The Coral 
Run on Records 2023

01 - Holy Joe (Sounds from the Other Side)
02 - The Sinner
03 - Hotel
04 - Holy Joe (Hitchhiker at the Highway’s Edge)
05 - Leave this Town
06 - The Road is Calling
07 - Holy Joe (Rita is Havin a Bad One)
08 - Never Be in Love like that Again
09 - Drifter’s Prayer
10 - Holy Joe (Bobby and Faith)
11 - Long Drive to the City
12 - Down by the Riverside 
13 - Holy Joe (The Graveyard Shift)
14 - Baby Face Nelson
15 - Holy Joe (A Wise Man Once Said)
16 - The Coral Island Killer
17 - Holy Joe (Let the Credits Roll)

samedi 6 janvier 2024

1712 - Trainspotting #2


Premier disque de l’année 2024… ou presque. Commandé mi-décembre et reçu ce 3 janvier. Trainspotting #2. Je n’ai pas souvenir que la moitié des chansons ici présentes le soient dans le film…  Atmosphere, par exemple, je suis à peu près certain que… d’un autre côté, ça fait des siècles que je ne l’ai pas vu, ce film… et je n’ai pas exactement prévu de le revoir bientôt.

Trainspotting #2
Premier Soundtracks 1997

01 - Choose Life (PF Project feat. E. McGregor)
02 - The Passenger (Iggy Pop)
03 - Dark and Long (Dark Train mix) (Underworld)
04 - Habanera from Carmen
05 - Statuesque (Sleeper)
06 - Golden Years (David Bowie)
07 - Think about the Way (Ice MC)
08 - A Final Hit (Leftfield)
09 - Temptation (Heaven 17)
10 - Nightclubbing (Baby Doc remix) (Iggy Pop)
11 - Our Lips are Sealed (Fun Boy Three)
12 - Come Together (Primal Scream)
13 - Atmosphere (Joy Division)
14 - Inner City Life (Goldie)
15 - Born Slippy / NUXX (Darren Price mix) (Underworld)

vendredi 5 janvier 2024

1711 - Angels & Queens


- Il vous faut des paquets-cadeaux ?
- Non, c’est pour moi.
- Le CD aussi ? 

Que j’achète un maxi-single des Smiths ou un album de Joni Mitchell n’étonnait pas le stagiaire de Point Show. En revanche, le premier album de Gabriels, apparemment, ça ne me correspondait pas. Je ne sais ce qui clochait. Croyait-il, d’après mes achats des semaines précédentes que je n’achetais que des CD ? Que je n’avais même pas de platine CD à la maison ? Ou pensait-il qu’hors du rock / pop / folk, je n’écoutais rien ? Ou alors que j’évitais toute musique publiée après 1990 ?

C’est en lisant la chronique du nouvel album des Black Pumas sur le site du NME que j’ai entendu parler de Gabriels et de l’album Angels & Queens la première fois. Si j’avais été plus attentif, j’aurais lu, plus tôt, la chronique qu’en a fait Télérama - je l’ai retrouvée plus tard. L’album est présenté comme la parfaite définition de la soul actuelle et future. Il fallait donc que je m’écoute ça.

La première écoute me laissa mi-fugue mi-raison. Sûrement perturbé par la question, mi-dédaigneuse mi-déçue, à la caisse de Point Show, étais-je. Car Angels & Queens effectivement embrasse la soul, toute la soul, du gospel à une néo-soul contemporaine en passant par le funk et le disco. Avec quelques concessions à une production très actuelle qui risque de sonner datée sous peu. Passé cet écueil, c’est un album riche, plein de surprises, gorgé d’émotion.
Le genre de disque qui me va très bien, même si ça n’est pas évident à première vue.

Angels & Queens
Gabriels
Parlophone 2023

01 - Offering
02 - The Blind
03 - Angels & Queens
04 - Taboo
05 - To the Moon and Back
06 - Professional
07 - We will Remember
08 - Remember Me
09 - If You Only Knew
10 - Love and Hate in a Different Time
11 - Glory
12 - Great Wind
13 - Mama
14 - Love and Hate in a Different Time (Greg Wilson & Che Wilson remix)
15 - Blame (live at Glastonbury)
16 - Great Wind (live at Glastonbury)
17- Professional (live at Glastonbury)
18 - We will Remember (live at Glastonbury)
19 - Spanish Harlem (live from Maida Vale)
20 - Bloodline
21 - Loyalty

jeudi 4 janvier 2024

1710 - Milestones


Milestones de Miles - les jazzmen aiment les jeux de mots basés sur leur nom - Davis faisait partie de la flopée de disques achetés avec la carte cadeau qui m’avait été offerte leur mon départ de Versailles.

Une réédition, évidemment, je n’ai rien contre, bien au contraire. Sur vinyle de couleur - celui-ci est bleu - pourquoi pas, même si je comprends pas vraiment l’intérêt. Avec une nouvelle couverture. Et là, par contre, j’ai plus de mal. Surtout si l’opération consiste à remplacer une photo de Miles par une autre photo de Miles, pas franchement meilleure ni techniquement ni esthétiquement. Le commerce et le marketing ont leurs raisons que ma raison ignore.

Milestones
Miles Davis
20th Century Works 2022

A1 - Dr. Jekyll
A2 - Sid’s Ahead
A3 - Two Bass Hit
B1 - Milestones
B2 - Billy Boy
B3 - Straight, No Chaser

mercredi 3 janvier 2024

1709 - Follow Me


On devrait peut-être se pencher sur la discographie d’Amanda Lear ?

Natacha sait que j’adore acheter des disques a priori peu fréquentables en la prenant pour prétexte. Alors quand, après que nous avons cherché sur le net de qui était la musique de cette publicité pour parfum - est-ce Coco Mademoiselle ? - elle a osé prononcer cette phrase étrange (la discographie d’Amanda Lear ? vraiment ? la savoir en couverture d’un album de Roxy Music, ça ne suffit pas ?), je me suis mis à chercher le 45 tours de Follow Me. Et comme mes recherches furent vaines, à Point Show comme aux puces, je l’ai bêtement commandé sur Rakuten. Ça lui fera un petit cadeau supplémentaire… Bon anniversaire mon aaamour.

Follow Me
Amanda Lear
Eurodisc 1978

A - Follow Me
B - Mother Look What They’ve Done to Me

mardi 2 janvier 2024

1708 - This Charming Man


Le second single des Smiths que j’ai acheté chez Point Show était aussi le second publié par le groupe (mon exemplaire est une réédition) : This Charming Man avec Jean Marais en couverture. Le disque avait l’air en parfait état, rien de suspect à l’œil. Ce n’est qu’en le faisant tourner que j’ai découvert qu’il n’était pas plat. L’aiguille fait des montagnes russes. Heureusement ma platine est de meilleure qualité que la précédente, ça ne lui pose aucun problème.

This Charming Man
The Smiths
Virgin / Rough Trade 1984

A1 - This Charming Man
A2 - Accept Yourself
B1 - Wonderful Woman
B2 - This Charming Man (US remixed)

lundi 1 janvier 2024

1707 - ‘’Nag Nag Nag.’’


Peut-être le disque le plus étrange parmi ceux achetés dernièrement chez Point Show. "Nag Nag Nag." maxi single de Cabaret Voltaire. En face A, un morceau new-wave avec des sons de claviers et de batterie typiques de l’époque, une sorte de New Order (avant l’heure, donc) mais qui n’aurait pas renoncé encore à être punk. En face B, un instrumental (ou presque) soi-disant enregistré live quatre ans plus tôt qui semble davantage être un collage sonore expérimental bourré d’effets sonores. Déroutant, assez fascinant aussi. Le tout donne surtout envie d’en savoir plus.

"Nag Nag Nag."
Cabaret Voltaire
Celluloïd / Rough Trade 1979

A - ‘Nag Nag Nag.’
B - Is that Me (Finding Someone at the Door Again ?) (live, june 75)