dimanche 19 mai 2024

1846 - Peace Wheel


Chat échaudé ayant beau craindre l’eau froide, le désastre Natural Magick (nouvelle tentative hier sur la route de Boussac, non menée à terme des 13 titres) n’a pas empêché le vieux matou que je suis de (pré)-commander quelques semaines après la publication dudit album le 45 tours double face A Peace Wheel : on ne se refait pas, collectionneur j’étais, collectionneur je reste.
Seules précautions prises, je n’ai écouté aucune des chansons de Peace Wheel, ni Rational Man ni Bringing It Back Home (titre en hommage peu subtil à Dylan ?) avant de commander le disque de peur que ce soit trop mauvais et que ça m’incite à passer mon tour… et je ne les ai pas écoutées non plus ni hier soir (quand j’ai trouvé le disque dans la boîte aux lettres) ni ce matin avant d’écrire ce billet… pour être certain de ne pas écrire (trop) de méchancetés.

Peace Wheel
Kula Shaker
Strange F.O.L.K. 2024

A - Rational Man
AA - Bringing It Back Home (Radha Ramana Hari Bol !)

samedi 18 mai 2024

1845 - Fotheringay


Depuis le billet que je lui ai consacré il y a un peu moins d’un an, j’écoute davantage Liege & Lief. J’ai toujours aimé cet album mais je lui donne enfin la régularité d’écoute qu’il mérite. Le fait que j’ai encodé le CD n’y est pas pour rien : Liege & Lief est un excellent compagnon des trajets en voiture.
De Fairport Convention, en revanche, je n’en connais pas beaucoup plus. Aucun de leurs autres albums. C’est en faisant des petites recherches sur le groupe et sa discographie que j’ai découvert l’existence du groupe Fotheringay. Sandy Denny, chanteuse de Fairport Convention lors de la meilleure période du groupe (Liege & Lief, évidemment, a été enregistré à cette période), se sentant à l’étroit dans le groupe, ne trouvant pas assez de place pour exprimer ses talents de songwriter, quitta Fairport Convention pour former Fotheringay. Voilà qui piqua ma curiosité. Mon second disque de Fairport Convention n’en fut pas un mais fut donc Fotheringay, unique album du groupe du même nom, acheté en réédition CD japonaise avec force titres bonus - chutes de studio et enregistrements publics.
L’album est excellent. Je l’aime presque autant que Liege & Lief. Peut-être l’aimerais-je davantage que son prédécesseur si je l’avais connu le premier. Au folk s’ajoutent avec bonheur des touches de country sur quelques morceaux chantés par un des membres masculins du groupe… mais c’est surtout la voix de Sandy Denny qui fait merveille, sur des chansons taillées sur mesure - et pour cause, elle les a écrites elle-même.
Après un seul album avec Fotheringay, Sandy Denny se rendit compte qu’elle avait besoin de plus de liberté encore, d’une liberté totale. Elle se lança alors dans une carrière solo malheureusement trop courte. Prochain achat ? J’attends juste d’en trouver un exemplaire à prix abordable

Fotheringay
Fotheringay
Island Records 2010

01 - Nothing More
02 - The Sea
03 - The Ballad of Ned Kelly
04 - Winter Winds
05 - Peace in the End
06 - The Way I Feel
07 - The Pond and the Stream
08 - Too Much of Nothing
09 - Banks of the Nile
10 - Two Weeks Last Summer
11 - Last November
12 - Gypsy Davey
13 - Two Weeks Last Summer (live version)
14 - Banks of the Nile (live version)
15 - Memphis Tennessee (live version)

vendredi 17 mai 2024

1844 - I’m Waking Up to Us



I’m Waking Up to Us
Belle & Sebastian
Jeepster 2001

01 - I’m Waking Up to Us
02 - I Love my Car
03 - Marx and Engels

jeudi 16 mai 2024

1843 - Beachy Head


J’ai commandé Beachy Head de Beachy Head en vinyle (je n’ai pas trouvé de CD en vente) sans avoir écouté une seconde du disque. Parce que le groupe est une sorte de supergroupe comprenant des membres de Slowdive, des Flaming Lips et d’autres que je ne connaissais pas. Parce que c’était annoncé comme un disque de shoegaze.
Je n’ai pas reçu le vinyle que j’avais commandé - le vinyle standard - mais une édition limitée à 500 exemplaires avec couverture alternative (l’originale est dans les tons oranges) et vinyle coloré. Qu’un exemplaire neuf d’une édition à si faible tirage soit encore disponible trois ans après sa publication en dit long sur le succès commercial du disque. D’un autre côté, le succès commercial est totalement décorrélé de la qualité… en résumé : on s’en fout.

La première écoute, à la maison, m’a laissé pantois. Les écoutes suivantes, en voiture - un code de téléchargement était offert avec le disque, très bon point - m’ont révélé un album plutôt pas désagréable mais loin de ses ambitions, affichées ou non. Ou peut-être est-ce moi, qui, sans en être totalement conscient, attendais un grand album… ce qu’il n’est pas.

Beachy Head
Beachy Head
Graveface Records 2021

A1 - Warning Bell
A2 - Michael
A3 - Distraction
A4 - All Gone
B1 - Looking for Exits
B2 - October
B3 - Hiddensee
B4 - Destroy Us

mercredi 15 mai 2024

1842 - Mingus Dynasty


On va faire très très court - même si Charles Mingus mérite beaucoup beaucoup mieux. Mingus Dynasty, reçu il y a trois semaines - je complète ma collection du contrebassiste au gré des opportunités, promotions… - est un top album… malgré sa pochette horrible. Vraiment horrible.

Mingus Dynasty
Charles Mingus
Columbia ????

01 - Slop
02 - Diane
03 - Song with Orange
04 - Gunslinging Bird
05 - Things ain’t What they used to Be
06 - Far Wells, Mill Valley
07 - New Now Know How
08 - Mood Indigo
09 - Put me in that Dungeon
10 - Strollin’

mardi 14 mai 2024

1841 - Art Tatum


Le son est pourri, la tracklist annoncée est pleine d’erreurs, le même titre apparaît deux fois… mais je ne regrette pas d’avoir acheté la compilation Art Tatum (à moins que la compilation n’ait pas de titre) : rien que cette splendide couverture…

Art Tatum
Art Tatum
XTRA 1965

A1 - Fine & Dandy
A2 - Danny Boy
A3 - It had to be You
A4 - Jada
A5 - Where or When
B1 - Sweet & Lonely
B2 - Topsy
B3 - If I had You
B4 - Topsy
B5 - Soft Winds

lundi 13 mai 2024

1840 - Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 : Ragged Glory / Smell the Horse


J’ai l’impression de dire du mal de tous les disques que j’évoque sur ce blog en ce moment. Je ne sais pas, ce n’est peut-être qu’une impression. L’impression de ne faire que des billets dans lesquels je dis que le disque est moyen, qu’il ne me touche pas.
J’ai une histoire compliquée avec Ragged Glory. Le CD qui ne fonctionnait pas correctement m’a un peu gâché l’album. Cependant, pour ne pas encore maugréer à propos d’un de mes disques, je vais me contenter de dire que le bonus de Ragged Glory (le + du 23+) dans le coffret Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 intitulé Smell the Horse est une petite merveille. Quatre morceaux relativement longs mais moins lourds que ceux de l’album. à la fois épiques… et beaux.

Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 : Ragged Glory / Smell the Horse
Neil Young + Crazy Horse
Reprise 2023

CD1 Ragged Glory
01 - Country Home
02 - White Line
03 - F*!#in’ Up
04 - Over and Over
05 - Love to Burn
06 - Farmer John
07 - Mansion on the Hill
08 - Days that Used to Be
09 - Love and Only Love
10 - Mother Earth (Natural Anthem)

CD2 Smell the Horse
01 - Interstate
02 - Don’t Spook the Horse
03 - Boxcar
04 - Born to Run

dimanche 12 mai 2024

1839 - Mutations


C’est le deuxième album de The Smile qui m’a fait acheter Mutations de Beck. The Smile est un trio formé par les Radiohead Thom Yorke et Johnny Greenwood avec un batteur. Et le second album du groupe est le premier projet de Thom Yorke non produit par Nigel Godrich depuis The Bends - il n’était alors que l’ingénieur du son de John Leckie. J’ai profité de la publication de Wall of Eyes - c’est le titre dudit second album de The Smile - pour lire la fiche Wikipedia de Nigel Godrich et m’apercevoir qu’il avait produit un album de Beck - Mutations, donc - aussitôt commandé.

Voilà pour le cheminement.

Pour l’album en lui-même, j’ai bien moins à dire. Il me laisse froid, indifférent. J’adore pourtant le côté folk de Beck (Sea Change, Morning Phase) mais là, tout me semble tomber à plat. Les instrumentations indiennes de Nobody’s Fault but my Own comme la samba de Tropicalia. Rien ne se passe chez moi… alors que la critique encense l’album… la révélation viendra probablement un jour et je regretterai ce billet…

Mutations
Beck
Geffen / Bong Load 1998

01 - Cold Brains
02 - Nobody’s Fault but my Own
03 - Lazy Flies
04 - Canceled Check
05 - We Live Again
06 - Tropicalia
07 - Dead Melodies
08 - Bottle of Blues
09 - O Maria
10 - Sing it Again
11 - Static
12 - Diamond Bollocks
13 - Runners Dial Zero

samedi 11 mai 2024

1838 - Evil Empire


Je n’aime pas commander en magasin. À Point Show, à la rigueur, je suis un habitué. À Page et Plume, non, je ne suis pas connu, je n’ose demander. On a les névroses qu’on mérite, ce n’en est qu’un moindre symptôme. Quand je ne trouve pas en librairie un livre que je recherche, je le commande sur FNAC.com et vais le chercher en magasin. Je vais rarement à la FNAC. C’est une de ces occasions.
J’étais donc à la FNAC pour récupérer un bouquin, il y a trois quatre semaines. J’en ai profité pour fouiller les bacs à soldes. Dans celui consacré aux disques de métal, je me suis pris Evil Empire de Rage Against the Machine. Un peu par réflexe. Car, en y réfléchissant, Evil Empire a-t-il la moindre chance d’arriver à la cheville de Rage Against the Machine ? Le choc provoqué par ce dernier est tel qu’il ne peut être égalé. Alors pourquoi acheter Evil Empire ? Par collection ? Une écoute distraite - je ne suis pas vraiment d’humeur à écouter du métal en ce moment - ne m’a pas permis de répondre encore vraiment à la question… mais je suis certain que je me trouverai une réponse… peut-être parce que le disque est bon ?

Evil Empire
Rage Against the Machine
Epic 1996 / ????

01 - People of the Sun
02 - Bulls on Parade
03 - Vietnow
04 - Revolver
05 - Snakecharmer
06 - Tire Me
07 - Down Rodeo
08 - Without a Face
09 - Wind Below
10 - Roll Right
11 - Year of tha Boomerang

vendredi 10 mai 2024

1837 - Yoshimi Battles the Pink Robots


J’avais adoré The Soft Bulletin
… mais je m’étais méfié de l’album suivant lors de sa publication. Le titre. Cette fausse couverture façon faux manga. Puis le succès. Succès critique, normal, ça ne me dérangeait pas… mais qu’un groupe comme les Flaming Lips rencontrent le succès commercial, ce n’était pas possible de mon point de vue. C’était que quelque chose avait foiré, c’était forcément que Yoshimi Battles the Pink Robots était un album de vendus. Oh, et puis, quelques temps après ce furent les images de concerts : Wayne Coyne, le chanteur, marchant dans une bulle de plastique au dessus du public ou faisant semblant de s’ouvrir le crâne en utilisant du faux sang… j’ai horreur des concerts qui vire au grand-guignol… et c’était des années avant que le groupe n’enregistre avec Miley Cyrus…

Plus de vingt ans ont passé… nous regardons Charmed avec Natacha, en rediffusion… c’est bien meilleur que nous ne nous le rappelions… dans une épisode de la saison 4 ou 5, les Flaming Lips jouent au P3, le club propriété de l’ainée des 3 plus jeunes sœurs. Et on aperçoit plusieurs affiches de Yoshimi sur les murs. Phoebe, la benjamine devenue cadette, le personnage le plus détestable de la série (à l’image a priori de l’actrice qui tenait le rôle), déclare que c’est son groupe préféré (elle doit le dire une dizaine de fois à propos de groupes différents dans toute la série). Je me suis dit qu’il était temps de lui donner une chance à ce disque.

Je l’ai reçu mardi. À la première écoute, ça me paraît très inférieur à The Soft Bulletin… mais ça mérite une seconde écoute et probablement une troisième voire une quatrième…

Yoshimi Battles the Pink Robots
The Flaming Lips
Warner 2002

01 - Fight Test
02 - One More Robot / Sympathy 3000-21
03 - Yoshimi Battles the Pink Robots Pt.1
04 - Yoshimi Battles the Pink Robots Pt.2
05 - In the Morning of the Magicians
06 - Ego Tripping at the Gates of Hell
07 - Are You a Hypnotist ??
08 - It’s Summertime
09 - Do You Realize ??
10 - All we Have is Now
11 - Approaching Pavanis Mons by Balloon (Utopia Planitia)

jeudi 9 mai 2024

1836 - Yanqui U.X.O.


Il avait produit - il préférait le terme enregistré, estimant que la production telle qu’envisagée par les maisons de disque n’était que du vol du travail des artistes - In Utero, Rid of Me, Surfer Rosa, Pilgrimage, Advaitic Songs, God is Good - je ne cite ici que des disques déjà billetisés sur ce blog, il y en a beaucoup d’autres - ou Yanqui U.X.O., troisième album de Godspeed You ! Black Emperor (reçu il y a 4 mois environ, je complète ma discographie des post-rockeux canadiens), Steve Albini est mort hier, 7 mai. 61 ans, crise cardiaque, dans son studio d’enregistrement. Hommage.

Yanqui U.X.O.
Godspeed You ! Black Emperor
Constellation 2002 / ???

01 - 09-15-00
02 - 09-15-00 (cont.)
03 - Rockets Fall on Rocket Falls.
04 - Motherfucker = Redeemer
05 - Motherfucker = Redeemer (cont.)

mercredi 8 mai 2024

1835 - The Peel Sessions


Achetées en même temps que la compilation 1981-1982, les Peel Sessions de New Order, bien que publiées plus tardivement, furent enregistrées elles-aussi au début des années 80. Le groupe expérimente (bricole ?) toujours sa fusion rock-électro mais avec davantage de brio qu’en studio. Les basses sont incroyables, Bernard Sumner arrive presque à faire oublier Ian Curtis. Les rythmiques sont synthétiques mais pas inhumaines. On a envie de danser - c’est bien là l’essentiel…

The Peel Sessions
New Order
Strange Fruit 1986

A1 - Turn the Heater On
A2 - We All Stand
B1 - Too Late
B2 - 5-8-6

mardi 7 mai 2024

1834 - Symphonie No. 9



Je n’ai pas toujours une idée précise de ce que je veux, de ce que je cherche, quand je me rends chez le disquaire. Ce samedi matin, en revanche, c’était le cas, je savais exactement ce que je voulais : un nouvel enregistrement de la neuvième de Beethoven. Pour fêter dignement les 200 ans de sa création, le 7 mai 1824. Et quand j’ai déniché cette interprétation par Karajan dans un bac de Point Show, je savais que c’était mission accomplie. Oubliez tout ce que j’ai pu dire sur cette œuvre - je suis certain qu’il m’est arrivé de faire la fine bouche - c’est extrêmement impressionnant. C’est formidable. Du début à la fin.

Et ça donne envie de regarder Orange Mécanique.

Symphonie No. 9
L. van Beethoven - H. von Karajan / Berliner Philharmoniker / J. Perry / A. Baltsa / V. Cole / J. van Dam / Wiener Singverein
Deutsche Grammophon 1984 / ????

01 - Allegro ma non troppo, un poco maestoso
02 - Molto vivace
03 - Adagio molto e cantabile
04 - Presto
05 - « O Freunde, nicht diese Töne ! » 

lundi 6 mai 2024

1833 - The Sound of Lalo Schifrin


J’ai acheté la compilation The Sound of Lalo Schifrin à la FNAC Parly 2, mise en avant en tête de gondole d’un rayon, probablement peu après sa parution. Une compilation pas très bien foutue à mon goût, malheureusement. Il manque de notes, d’explications, il faut se contenter des rares informations du dos de la couverture. Et surtout, certains thèmes très connus de Lalo manquent à l’appel. On ne sait du coup, quelle est l’intention du disque. Visiblement pas best-of… mais quoi alors ?

The Sound of Lalo Schifrin
Lalo Schifrin
Decca / Universal Music France 2016

A1 - Mannix
A2 - Hunt Down
A3 - The Girl who came in with the Tide
A4 - Machinations
A5 - Dissolving
A6 - Blues a Go-Go
A7 - Danube Incident
A8 - The Cat
B1 - Dirty Harry
B2 - Latin Soul
B3 - Bossa Antique
B4 - Introit
B5 - Agnus Dei
B6 - Jim on the Move

dimanche 5 mai 2024

1832 - Intro - The Gift Recordings


Quand j’ai mis le disque sur la platine et que j’ai entendu le début du premier morceau, je me suis dit : ça va pas rater, il suffit de patienter. De l’électro étrange. Essentiellement instrumental. Un texte parlé-chuchoté noyé dans le mix. Un second morceau qui commence sur le même ton. C’était imminent, je le savais. Et c’est arrivé au meilleur moment… juste avant que ça ne se mette à chanter… oui, pile au bon moment Natacha a posé la question que j’attendais.

NF : c’est quoi ton disque bizzarre là ?
MLM : oui, c’est vrai, c’est quoi ? (large sourire)
(le chant débute exactement à ce moment-là)
NF : ah, c’est Jarvis, ça explique tout…
MLM : ce n’est pas seulement Jarvis…
NF : c’est Pulp ? mais c’est quel album ?

J’ai acheté Intro - The Gift Recordings ce samedi matin chez Point Show (où d’autre ?). C’est un reliquat du Record Store Day. C’est surtout la réédition d’une compilation (de 1993) de trois singles publiés par Pulp au tout début des années 90 et qui illustre parfaitement le virage du groupe d’une électro un peu kitsch vers une Britpop dont ils constitueront le plus parfait exemple. Il n’y a pas plus anglais que Pulp, pas plus ironique, avec ce mélange de fierté et de désenchantement.
Le point d’orgue du disque est évidemment Razzmatazz que nous avions déjà en single. Chanson qui, et je ne fais là que paraphraser Natacha, est peut-être bien l’essence de Pulp. Peut-être pas la meilleure chanson de Pulp (quoique) mais la plus représentative (avec Common People) de cet art de mêler sans difficulté apparente musique joyeuse et dansante avec un texte corrosif au possible.

Intro - The Gift Recordings
Pulp
Island Records 2024

A1 - Space
A2 - O.U.
A3 - Babies
A4 - Styloroc (Nites of Suburbia)
A5 - Razzmatazz
B1 - Sheffield : Sex City
Inside Susan : A Story in 3 Songs
B2 - Stacks
B3 - Inside Susan
B4 - 59 Lyndhurst Groove

samedi 4 mai 2024

1831 - New Adventures in Hi-Fi


Comme pour les Manic, je continue de rassembler la large (longue ?) discographie de R.E.M.. Contrairement aux Manic, pour lesquels j’adopte un ordre aléatoire ou presque, basé avant tout sur les opportunités, pour R.E.M., je suis proche d’un ordre anti-chronologique, ayant d’abord réuni les albums des années 2000 pour passer ensuite à ceux des années 90. Ceux des années 80 attendront l’acquisition de Monster et de Green qui devraient suivre celle, il y a deux-trois semaines de New Adventures in Hi-Fi.

New Adventures in Hi-Fi
R.E.M.
Warner Bros. 1996

01 - How the West was won and where it got Us
02 - The Wake-Up Bomb
03 - New Test Leper
04 - Undertow
05 - E-Bow Letter
06 - Leave
07 - Departure
08 - Bittersweet Me
09 - Be Mine
10 - Binky the Doormat
11 - Zither
12 - So Fast, so Numb
13 - Low Desert
14 - Electrolite

vendredi 3 mai 2024

1830 - Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 : Freedom


Un album de Neil Young que je n’aime pas. Ça peut arriver, oui. D’ailleurs, je n’ai toujours pas acheté ses albums entachés de vocoder - je ne le ferai peut-être jamais.
Pas de vocoder sur Freedom, le premier des disques du coffret Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 (Weld est le 24, Arc le 25), mais une couverture laide qui fait peu envie (contrairement à celle d’American Stars ‘n’ Bars, laide mais intrigante) et une chanson-phare, Rockin’ in the Free World, dont le titre laisse présager du pire. Et si ce n’est effectivement le pire, c’est tout de même bien lourdingue et indigeste, du gros rock qui tâche. Le reste du disque, lors de la seule écoute que je lui ai consacrée - ce n’est probablement pas assez, une seule écoute… - m’a semblé à l’avenant. Pas envie d’y retourner.

Official Release Series Discs 22, 23+, 24 & 25 : Freedom
Neil Young
Reprise Records 2023

01 - Rockin’ in the Free World
02 - Crime in the City (Sixty to Zero part 1)
03 - Don’t Cry
04 - Hangin’ on a Limb
05 - Eldorado
06 - The Ways of Love
07 - Someday
08 - On Broadway
09 - Wrecking Ball
10 - No More
11 - Too Far Gone
12 - Rockin’ in the Free World

jeudi 2 mai 2024

1829 - Walking in Space


Quelques jours après Peter, Paul & Mary, je récidivai et pris non pas un mais deux disques chez Marie-Claire. J’ai ramené l’un des deux, un album d’un groupe de danse haïtienne, genre musette caribéenne, dès le lendemain. Je n’ai gardé que Walking in Space d’une certaine Jennifer - je ne sais comment mettre l’étoile sur le i - devenue Mme Gérard Lanvin depuis.

La couverture ne trompe pas, on est en plein disco. Et, étonnamment - oui, j’avais quelques a priori - plutôt du bon disco… du moins sur une grosse moitié des morceaux. Pas sur ceux écrits ou joués sur une tonalité trop haute qui forcent la demoiselle à partir dans des aigus pas forcément très réussis. Pour le reste, tous les ingrédients sont réunis pour donner envie de danser en chemise col pelle à tarte sous la boule à facettes. Oui, j’adore le disco et je n’en ai (presque) pas honte - je crois que je l’ai déjà dit.

Walking in Space
Jennifer
Big Box / Sonopresse 1977

A1 - Ouverture
A2 - I Don’t Need your Love - Part I
A3 - I Don’t Need your Love - Part II
A4 - Love has a Taste of Tears
A5 - He’s so Fine (Hey Listen to Me)
B1 - Do It For Me
B2 - Love me Tonight
B3 - Walking in Space
B4 - Final

mercredi 1 mai 2024

1828 - D’you Know What I Mean ?


26 mai 2023. Je viens d’écrire (c’est un bien grand mot) les billets sur Daddy’s Gone et sur Govinda, deux disques que j’ai achetés en même temps que le CD promotionnel américain de D’You Know What I Mean ?, sujet du billet du jour. Ce cd promotionnel, ce n’est pas le mix radio de la chanson ni la pochette barrée du nom de la chanson qui m’ont motivé dans son acquisition. Non, je ne l’ai acheté que pour maintenir la tradition de ce blog des 1er mai consacrés au premier extrait de Be Here Now, troisième album d’Oasis.

Je ne sais ce que je vais trouver pour le 1er mai 2025.

D’You Know What I Mean ?
Oasis
Epic 1997

01 - D’You Know What I Mean ? (radio edit)
02 - D’You Know What I Mean ? (album version)