mardi 31 mai 2022

1127 - Modern Life is Rubbish


Depuis que j’ai écrit ce billet sur Leisure de Blur, j’ai écouté deux fois - ok, en neuf mois, c’est pas énorme non plus, je le concède- l’album. Et, à chaque fois, j’ai trouvé ça plutôt sympa, étonnamment agréable. Et, depuis, également, j’ai acheté le single Popscene. Du coup, j’ai voulu me refaire Modern Life is Rubbish.
Chose faite - ou plutôt tentée - cette après-midi, après m’être passé l’album d’I - non, je garde un peu de suspense pour un billet futur, probablement dès demain. Tentée car je me suis ennuyé. J’ai tenu 6 chansons avant de passer à quelque chose de plus excitant. J’ai mis Traffic. Je réessaierai plus tard. Dans quelques mois années.

Modern Life is Rubbish
Blur
Parlophone 1993

01 - For Tomorrow
02 - Advert
03 - Colin Zeal 
04 - Pressure on Julian
05 - Star Shaped 
06 - Blue Jeans
07 - Chemical World
Intermission
08 - Sunday Sunday
09 - Oily Water
10 - Miss America
11 - Villa Rosie
12 - Coping 
13 - Turn it Up
14 - Resigned
Commercial Break

lundi 30 mai 2022

1126 - Celebration


Je ne savais que choisir comme disque pour le billet du jour. J’ai alors demandé à Discogs de me proposer un de mes disques de manière aléatoire. Je ne sais pas à quoi peut bien servir l’option disque aléatoire sur le site. Peut-être pour ceux - et ça m’arrive régulièrement - qui ne savent pas quoi mettre sur la platine et qui souhaitent s’en remettre au zazar. J’ai dû m’y reprendre une dizaine de fois. Les premiers disques aléatoirés avaient déjà fait l’objet de billets.

Puis vint Celebration de Madonna, un greatest hits ou un best of, je ne suis pas sûr - pour Madonna, les deux types de compilation se confondent probablement. On fera avec…

C’est Natacha qui voulait une compile de la Ciccone. Nous l’avons achetée (d’occasion !?) chez Gibert, boulevard Saint Michel, je ne sais plus quand, il y a un an ? deux ans ? trois ans ? - le temps s’écoule si bizzarrement depuis… C’est Natacha qui l’a choisie aussi. Je n’avais pas d’avis. À vrai dire, je m’en foutais un peu. Ma seule exigence était la présence parmi les titres sélectionnés de Frozen.
Celebration est un peu longue. Probablement trop longue. C’est la contrepartie quand on a en tête une liste de titres (et celle de Natacha était longue) qu’on veut absolument voir couchée parmi les pistes d’une compilation. Du coup, il y a de nombreux moments faibles ou de mauvais goût (être constamment à la pointe de la mode fait qu’on peut vite être très démodé)… mais, si je veux être tout à fait honnête, je dois reconnaître qu’il y a un sacré paquet de tubes réunis ici, répartis sur quatre décennies.

Celebration
Madonna
Warner Bros. Records 2010

CD1
01 - Hung Up
02 - Music
03 - Vogue
04 - 4 Minutes
05 - Holiday
06 - Everybody
07 - Like a Virgin
08 - Into the Groove
09 - Like a Prayer
10 - Ray of Light
11 - Sorry
12 - Express Yourself
13 - Open your Heart
14 - Borderline
15 - Secret
16 - Erotica
17 - Justify my Love
18 - Revolver

CD2
01 - Dress you Up
02 - Material Girl
03 - La Isla Bonita
04 - Papa don’t Preach
05 - Lucky Star
06 - Burning Up
07 - Crazy for You
08 - Who’s that Girl
09 - Frozen
10 - Miles Away
11 - Take a Bow
12 - Live to Tell
13 - Beautiful Stranger
14 - Hollywood 
15 - Die Another Day
16 - Don’t Tell Me
17 - Cherish
18 - Celebration 

dimanche 29 mai 2022

1125 - Irish Tour ‘74


Rory, je le connais de nom depuis longtemps, très longtemps, si longtemps… un Gallagher, pensez-donc, j’étais depuis longtemps tombé sur son patronyme dans les bacs à disques… d’ailleurs Nono, l’aîné des Gallagher oasisien a appelé son fils Donovan Rory. Par contre, je n’avais jamais pris le temps de découvrir sa musique. Je ne sais pourquoi. Aucune explication valable, sensée…

C’est la maman de Natacha qui nous a un jour parlé rapidement de Rory, nous a dit qu’elle écoutait du Rory, il y a longtemps. On lui avait acheté un coffret avec les enregistrements de toute la tournée irlandaise 1974 (six ou huit concerts complets) du Rory. Ça remonte. C’était un cadeau de Noël… et on ne fête plus Noël depuis un sacré bout de temps. Et je me rappelle l’avoir acheté à la Fédération Nationale d’Achats des Cadres de Dijon… sept ans que nous sommes partis de Bourgogne.

Bref, c’est à Limoges, sur des disques que nous avions offerts que j’ai découvert le blues-rock parfois à la limite du hard, la guitare poisseuse et la voix pleine de bière (de la Guinness probablement) et de clopes (des Benson & Hedges ?) de Rory, son énergie brute et sa sincérité désarmante.

Je n’ai pas acheté de disques de Rory pour autant. Aucune idée par où commencer, c’est là mon excuse officielle. Par contre, quand j’ai trouvé chez Gibert cette réédition de l’album original de la tournée irlandaise de 1974 - celle-là même qui avait fait l’objet du coffret intégral mentionné plus haut - je n’ai pas hésité une seule seconde.

Irish Tour ‘74
Rory Gallagher
UMC 2018

01 - Cradle Rock
02 - I Wonder Who
03 - Tatoo’d Lady
04 - Too Much Alcohol
05 - As the Crow Flies
06 - A Million Miles Away
07 - Walk on Hot Coals
08 - Who’s that Coming ?
09 - Back on my Stompin’ Ground (After Hours)
10 - Just a Little Bit

samedi 28 mai 2022

1124 - Wish You Were Here


Sur les trois albums du Floyd que je cherchais mercredi, j’en ai trouvé deux hier, jeudi, à la FNAC Parly 2 - non, les centres commerciaux ne connaissent pas les jours fériés, bien au contraire, c’était bondé. Dont Wish You Were Here.
J’avais quelques a priori sur Wish You Were Here. L’album d’après Dark Side of the Moon allait-il être à la hauteur ou amorcer la descente qui mène à l’horrible The Wall ? Les chroniques sur le net parlant régulièrement de Wish You Were Here comme du chef d’œuvre du groupe de Roger Waters, je me suis laissé séduire. D’autant que la chanson titre n’est pas mal.
Première écoute ce vendredi matin… déçu pour l’instant. Ça m’a semblé bien plat. Shine on You Crazy Diamond découpé en 172000 parties s’annonçait comme une suite excitante, pleine de rebondissements et d’inventions… ça m’a paru bien polissé, bien arrondi aux angles avec un gentil solo de sax, de jolis - joli n’est pas forcément un compliment - soli de guitares mais rien de bien foufou. Have a Cigar ne m’a pas accroché pour l’instant. Quant à Welcome to the Machine, elle m’a laissé un avant-goût de The Wall… exactement ce que je craignais.
Bon, tout ceci, c’est après une seule écoute… je changerai peut-être d’avis d’ici quelques jours.

Wish You Were Here
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2016

A1 - Shine on You Crazy Diamond (parts 1-5)
A2 - Welcome to the Machine
B1 - Have a Cigar 
B2 - Wish You Were Here
B3 - Shine on You Crazy Diamond (parts 6-9)

vendredi 27 mai 2022

1123 - Everythings Gone Green


Un colis à poster, mercredi midi, fin de matinée. Pour optimiser le déplacement jusqu’au bureau de poste - et n’ayant pas envie d’optimiser au point d’aller faire les courses chez Monoprix ou chez Super U - petit détour sur le retour à la maison par Décibul et Gibert.

Aucune idée précise chez Décibul à part deux trois albums de Pink Floyd qu’il n’avait pas en rayon ou pas dans l’état espéré, je fouille un peu partout dans les bacs. Dans celui consacré au punk et à la new-wave, je m’arrête sur cette pochette. Je ne la connais pas mais je reconnais le style. Si c’est pas du Factory, ça… et effectivement, c’est du New Order. Du New Order de 1981 pour être exact, un des premiers singles sortis après la fin tragique de Joy Division.

Les premiers titres de New Order ont mauvaise réputation. Du sous-Joy Division - qu’est ce que ça pourrait être d’autre de toute façon ? Un an à peine après le suicide de Ian Curtis,  New Order ne s’était pas encore réinventé en machine à danser. Qu’en est-il vraiment ? Je ne sais, je n’ai pas encore pris le temps de le mettre sur la platine, ce single Everythings Gone Green
… mais que la pochette est belle. Ça me donne envie de produire une nouvelle série suprématiste. Faut que je griffonne des idées ce soir ou demain, on verra ce que ça donne.

Everythings Gone Green
New Order
Factory Benelux 1986

A - Everythings Gone Green
B1 - Cries and Whispers
B2 - Mesh

jeudi 26 mai 2022

1122 - Roseland NYC Live


Portishead en 25 ans d’existence a publié trois albums studio et un album live, c’est peu, tout le monde en conviendra. Ce dernier, Roseland NYC Live, a été enregistré après les deux premiers albums studio, Dummy et Portishead. Je l’ai acheté un peu par hasard, il y a quelques années. Je m’apprêtais à sortir bredouille de la FNAC Parly 2 - oui, il m’arrive (et même souvent) de sortir les mains vides de chez un disquaire - quand j’ai aperçu la pochette du vinyle à l’entrée (qui est aussi la sortie) du magasin, au milieu des promotions ou des idées cadeaux (je crois que c’était la période de Noël). Pourquoi pas me suis-je dit, peu convaincu moi-même, je l’ai emporté avant tout pour prendre quelque chose.

Il y a tant d’albums live qui ressemblent à des best-of ou à des greatest-hits remplis de versions à la fois similaires et inférieures aux versions originales… et de la part d’un groupe comme Portishead, dont la musique est bourrée de samples, scratches et éléments électroniques divers, c’est exactement ce que je craignais, de n’avoir qu’une compilation de versions bancales habillées de cris du public.
Et c’est tout l’inverse. C’est un best-of avec des versions certes proches des versions album mais qui gagnent en intensité, en émotion, en énergie dans ses versions en prise directe avec des musiciens classiques et jazz (cordes, cuivres, bois…). Un best-of amélioré.

Roseland NYC Live
Portishead
Go ! Beat 2008

A1 - Humming
A2 - Cowboys
A3 - All Mine
B1 - Mysterons
B2 - Only You
B3 - Half Day Closing
B4 - Over
C1 - Glory Box
C2 - Sour Times
D1 - Roads
D2 - Strangers

mercredi 25 mai 2022

1121 - I Wouldn’t Believe your Radio cd1


Cf. 

I Wouldn’t Believe your Radio cd1
Stereophonics
V2 1999

01 - I Wouldn’t Believe your Radio (single version)
02 - The Bartender and the Thief (bar version)
03 - The Old Laughing Lady

mardi 24 mai 2022

1120 - John Coltrane and Johnny Hartman


Je ne suis pas fan de jazz vocal - non, A New Perspective n’entre pas dans cette catégorie - jazz trop figé, pas assez fou-fou, pas assez aventureux pour moi - les spécialistes vont hurler et me citeront des centaines de contre-exemples : je suis preneur. J’ai un album de Nina Simone. Un 45 tours d’Ella Fitzgerald. De mémoire, c’est tout.
Moi, le jazz, j’aime quand ça part un peu en sucettes (sans partir dans l’incompréhensible), le Coltrane du tournant des années 50-60, Charles Mingus, le Miles de In a Silent Way et Bitches Brew

Du coup, quand j’ai découvert il y a quelques jours, qu’il existait un album (un seul) sur lequel le quatuor de Coltrane accompagne un chanteur - à moins que ce ne soit Johnny Hartman qui accompagne le quatuor de Coltrane - j’ai voulu savoir ce que ça pouvait donner. Qui l’emporterait. Le côté cocon / crooner inhérent au jazz vocal ou la fougue des quatre géniaux instrumentistes. Non sans un peu d’appréhension quant au résultat.

Gibert vendredi. Encore une fois, une réédition japonaise est le moins cher des exemplaires proposés.

Premier passage sur la platine. Mes craintes étaient justifiées. Je me suis fait chier.
On réessaiera plus tard. Je ne sais quand.

John Coltrane and Johnny Hartman
John Coltrane and Johnny Hartman
Impulse ! 2021

01 - They Say it’s Wonderful
02 - Dedicated to You
03 - My One and Only Love
04 - Lush Life
05 - You are too Beautiful
06 - Autumn Serenade 

lundi 23 mai 2022

1119 - Meeting People is Easy


Nous avons écouté Ok Computer hier soir, samedi. Nous avons débattu à propos de la supposée tristesse de la musique de Radiohead. Pour moi, la musique du groupe de Thom Yorke n’est pas triste. Ce n’est pas le bon mot. Certes, elle n’est ni joyeuse ni drôle. Souvent très sérieuse. Mais triste n’est pas un adjectif que je trouve pertinent.
Natacha n’était pas d’accord. Et comme elle avait bu les deux tiers d’une bouteille de Prosecco (c’est moi qui avait ouvert la bouteille sans me faire une Biniam Girmay… le pauvre), après m’avoir expliqué qu’elle connaissait l’album depuis longtemps mais qu’elle ne l’avait jamais possédé, pas même en mp3, parce que, plus jeune, elle ne pouvait pas, c’était trop intense, trop fort pour elle, Natacha est partie dans une imitation de Gérard Depardieu dans l’excellent Trop Belle Pour Toi qui dit à son fils que la musique qui passe le bouleverse, qu’il ne peut la supporter… et de conclure dans un aphorisme qui aurait pu faire l’objet d’un She Speaks : « Radiohead, c’est les Schubert du XXème siècle ».
Elle aurait pu ajouter le XXIème puisque le groupe existe toujours. Et elle ne sait probablement pas que le titre de Schubert du XXème siècle a déjà été décerné par un critique aux Beatles (si, si, c’est dans les notes de la pochette de l’album Yellow Submarine, vous pouvez vérifier) même si, en l’occurrence, il était plutôt question de vitesse de composition, de prolificité (non, ça ne veut pas dire ça, tant pis).

Je n’avais plus dans ma discothèque d’autre exemplaire d’Ok Computer disponible pour écrire ce billet. Même les trois singles extraits de l’album que je possède ont été évoqués sur ce blog. Et je garde mon e.p. japonais pour plus tard. Il ne me restait alors de la période 97-98 de Radiohead que le DVD Meeting People is Easy pour retranscrire la conversation d’hier soir.
Il s’agit d’un film documentaire sur la tournée mondiale du groupe pour Ok Computer. Peu de musique. On y voit surtout le groupe se prêter de très mauvaise grâce aux obligations promotionnelles. Et des interviews. Auxquelles je n’avais pas compris grand chose quand j’avais regardé le DVD, il y a longtemps, puisqu’il n’y avait pas de sous-titres français. Je ne me souviens plus s’il y a des sous-titres pour sourds et malentendants. Faudra que je reregarde.

Après Ok Computer, Natacha m’a fait subir Queen. La faute à mon billet du jour sur Archives. On a débattu si le groupe de Freddie Mercury était drôle ou non. Moi, je ne trouve pas. Sauf sur Flash, évidemment.

Meeting People is Easy
Radiohead, Grant Gee
Parlophone 1998

01 - Meeting People is Easy

dimanche 22 mai 2022

1118 - Ummagumma


Après le Live at Pompeii regardé avec Natacha, il m’a fallu - oui, fallu, c’est le mot juste - m’acheter du Pink Floyd. Dont du Set the Control for the Heart of the Sun qui sonnait incroyablement bien du côté du Vésuve. J’en ai acheté quatre - trois et demi en fait, la B.O. de Zabriskie Point n’est pas entièrement composée par Pink Floyd - en quelques jours. Dont Ummagumma chez Décibul, état impeccable.

Ummagumma est le troisième album de Pink Floyd. Un double album. Étrange. Un disque studio bizzarrement foutu où chacun des quatre membres (Syd Barrett n’est définitivement plus de la partie) bricole dans son coin. Plages instrumentales parfois à la limite du sans queue ni tête (Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a Pict ferait passer The Dancing Flea pour un morceau banal), une seule vraie chanson (Grantchester Meadows).
Et un disque live incroyable qui offre sur une face des interprétations magistrales d’Astronomy Domine et Careful with that Axe Eugene et sur l’autre face des interprétations époustouflantes de Set the Control for the Heart of the Sun et, plus encore, de A Saucerful of Secrets - ce final à l’orgue !

Dire que j’ai passé tant de temps sans ce disque alors qu’il faisait partie des suggestions du fameux fascicule de la FNAC… quel con j’étais - et suis probablement toujours.

Ummagumma
Pink Floyd
Harvest 1969

Live Album
A1 - Astronomy Domine
A2 - Careful with that Axe Eugene 
B1 - Set the Controls for the Heart of the Sun
B2 - A Saucerful of Secrets

Studio Album
C1 - Sysyphus
C2 - Grantchester Meadows
C3 - Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a Pict 
D1 - The Narrow Way
D2 - The Grand Vizier’s Garden Party

samedi 21 mai 2022

1117 - Stop the Clocks e.p.


Non, content d’avoir le CD et le CD promotionnel 2 titres, le Stop the Clocks e.p., j’en ai aussi l’édition ultra-méga-limitée-numérotée double vinyle (7’’ - 45 tours). Mon numéro est le 0074 - non, ce n’est pas le mien sur la photo ci-dessus - c’était le plus petit numéro (oui, j’ai trié sur place) que j’avais trouvé dans la pile au Virgin Megastore des Champs - mais, je ne suis pas totalement timbré, je n’ai pas fait plusieurs magasins pour trouver plus petit.

Stop the Clocks e.p.
Oasis
Big Brother 2006

A - Acquiesce
B - Cigarettes & Alcohol (demo)
C - Some Might Say (live ‘95, venue unknown)
D - The Masterplan 

vendredi 20 mai 2022

1116 - Thank God for Mental Illness


Après avoir vu le film Dig !, j’ai acheté tout un paquet d’albums du Brian Jonestown Massacre. Pas tous les albums : ils en ont pondu un régiment… je ne les écoute quasiment plus… très rarement en tout cas… Thank God for Mental Illness, malgré son titre rigolo, encore moins que d’autres…

Peut-être que si je revoyais Dig !, j’aurais envie de m’y replonger… mais je n’ai pas le DVD… et je n’ai pas prévu de l’acheter dans les jours qui viennent.

Thank God for Mental Illness
The Brian Jonestown Massacre
Bomp ! & Tangible Records 1997

01 - Spanish Bee
02 - It Girl
03 - 13
04 - Ballad of Jim Jones
05 - Those Memories
06 - Stars
07 - Free and Easy, Take 2
08 - Down
09 - Cause I Love Her
10 - Too Crazy to Care
11 - Talk - Action = Shit
12 - True Love
13 - Sound of Confusion

jeudi 19 mai 2022

1115 - All Sparks


Je lis encore les news du NME. On y découvre des choses top parfois, au milieu de beaucoup de bruit pour rien (© Bill S.). J’y ai lu il y a quelques temps qu’Editors existe toujours. Ils sont 6 dans le groupe désormais. Et vont sortir un nouvel album. Le premier extrait était en écoute. Heart Attack, il s’appelle. J’ai failli en avoir une effectivement. Quelle merde. Quelle horreur. J’ai tenu une minute environ. J’ai réessayé aujourd’hui avant de rédiger ce billet, par acquit de conscience professionnelle… j’ai tenu trente secondes de plus. D’ici la fin de l’année, j’arriverai, à ce rythme à écouter la chanson en entier. En fait, non, j’essaierai pas.

All Sparks, c’était top. J’ai quatre éditions différentes du single.

All Sparks
Editors
Kitchenware Records 2006

01 - All Sparks
02 - The Diplomat

mercredi 18 mai 2022

1114 - Rivers of Babylon : Presenting… Boney M


On l’évoquait hier… mais il n’y a qu’un seul Raspoutine. Celui de Boney M. Qui conclut en beauté et en version longue la compilation Rivers of Babylon consacrée au meilleur groupe de disco qui a jamais existé. Le meilleur, oui. Oui, c’est une arnaque montée par un producteur. Une sorte de boy-girl-band avant l’heure calibré pour le succès et pour faire du pognon. Ça empêche ces quatre là d’être excellents ?
Trois choristes et un danseur fabuleux. Surtout un danseur… désolé mesdames, vous étiez superbe… mais lui… lui… le torse velu en avant, la coupe afro, des grands écarts enchaînés sans fatigue… et un vrai talent pour le playback (la voix grave masculine est celle du producteur, allemand, du groupe) : Bobby Farrell est devenu une icône (et un héros) de la musique sans jamais enregistrer le moindre son sur disque. Raspoutine, c’est lui.
Rivers of Babylon a ses qualités et ses défauts comme toute compilation. L’essentiel est que les méga-tubes du groupe, les incroyables Ma Baker, Sony, Daddy Cool, Rivers of Babylon… sont tous réunis… tous ? il ne manquerait pas un petit Gotta go Home ? Cool, il va me falloir trouver les 45 tours.

Rivers of Babylon : Presenting… Boney M
Boney M
MCI 2008

01 - Rivers of Babylon
02 - Ma Baker
03 - Daddy Cool
04 - Sunny
05 - Ribbons of Blue
06 - Somewhere in the World 
07 - I see a Boat on a River
08 - Belfast
09 - I’m Born Again
10 - Consuela Biaz
11 - Hooray ! Hooray ! It’s a Holi-Holiday
12 - Children of Paradise
13 - Gadda-da-Vida (12’’ version)
14 - Rasputin (12’’ version)

mardi 17 mai 2022

1113 - Thirty-Three


Apprendre à finir - ce pourrait être du Mauvignier - disais-je l’autre jour. Ne plus perdre de temps et mener à terme ce que j’ai commencé. Application : on finit sans plus attendre notre série consacrée au coffret de singles The Aeroplane Flies High des Smashing Pumpkins.

Le cinquième disque est celui de Thirty-Three. Et c’est un disque formidable. Pas seulement à cause du Raspoutine en couverture (Lénine est au revers du livret) mais aussi parce qu’il est un parfait résumé de tout ce dont était capable le groupe de Billy Corgan. La chanson titre est une ballade curieusement arrangée, quelque part entre country, psyché et électronique déglinguée (pour la boîte à rythmes). The Last Song est une chanson pop-jazz assez anachronique quand elle fut enregistrée en 95. The Aeroplane Flies High (qui donne son nom au coffret) est un long morceau comportant des passages parlés, des couplets à demi-voix suivis d’un refrain à la sensibilité grunge. Transformer est un morceau rock musclé qui lorgne du côté du métal. The Bells n’appartient qu’à James Iha. Quant à My Blue Heaven, c’est une reprise d’un vieux standard des années 20, reprise qu’on n’attend pas de la part d’un groupe de rock alternatif.
Bref, ça part dans tous les sens, tout n’est pas excellent mais rien n’est mauvais. Ce n’est pas linéaire ni même cohérent mais on n’a curieusement pas l’impression de fourre-tout.

Apprendre à finir… mais je ne trouve pas de fin à ce billet… pas de fin satisfaisante… on fera sans.

Thirty-Three
The Smashing Pumpkins
Virgin 1996

01 - Thirty-Three
02 - The Last Song
03 - The Aeroplane Flies High (Turns Left, Looks Right)
04 - Transformer
05 - The Bells
06 - My Blue Heaven

lundi 16 mai 2022

1112 - Bullet with Butterfly Wings


Puisqu’on a fini d’explorer le coffret de singles de Blondie, il serait peut-être temps de compléter nos billets sur le coffret The Aeroplane Flies High des Smashing Pumpkins dont nous avons commencé la visite il y a bien longtemps, visite que nous n’avons poursuivie que par intermittences.

Épisode 4 (sur 5) aujourd’hui avec le disque que j’écoute le moins : Bullet with Butterfly Wings. Aucun souci avec la chanson titre, énorme, l’un des morceaux référence du groupe. Pas de gros problème non plus avec la face B, …Said Sadly même si cette composition et interprétation de James Iha aurait eu davantage sa place sur son album solo (paru deux ans plus tard).
Non, ce que je n’aime pas tellement sur ce disque, ce sont les cinq titres bonus (le single original ne comportait que deux titres) qui sont autant de reprises… de Blondie, des Cure, des Cars et d’autres trucs que je ne connais même pas. Je n’aime pas les reprises par les Pumpkins. Je trouve qu’ils sont mauvais pour les reprises. Sauf celle de Joy Division, évidemment… mais ils en font tellement autre chose, une version tellement éloignée de l’originale.
Surtout que lorsqu’on a pondu une centaine de chansons pour un album, on peut lâcher quelques vraies faces B… au pire sous forme de démos.

Bullet with Butterfly Wings
The Smashing Pumpkins
Virgin 1996

01 - Bullet with Butterfly Wings
02 - …Said Sadly
03 - You’re all I’ve got Tonight
04 - Clones (we’re All)
05 - A Night Like This
06 - Destination Unknown
07 - Dreaming

dimanche 15 mai 2022

1111 - The Soft Machine


Visite chez Gibert - suite.
Ce n’est Pygmalion que je cherchais en fouillant dans les S - comme Slowdive - des rayons rock et pop mais The Soft Machine de The Soft Machine, le dernier disque du fameux vieux livret de la FNAC sur le psychédélisme que je ne connaissais pas encore. Et je ne l’y ai pas trouvé. Ni en rock indépendant ni dans les variétés internationales. Dommage. Je me suis rabattu sur une réédition de Twelve Dreams of Dr. Sardonicus de Spirit - on en reparlera sûrement plus tard.

Après le rock, je suis allé aux rayons chanson française - ils n’avaient pas d’exemplaire de l’album (qui doit avoir près de 25 ans maintenant) de Valérie Lemercier - musiques du monde - j’ai failli craquer pour une enregistrement de musique tibétaine… je regrette de ne pas avoir cédé à la tentation - jazz - j’étais perdu, trop de choses qui me sont inconnues, je ne savais quoi prendre - puis soul - juste jeté un œil rapide.
Ensuite, dans la suite logique de circulation dans le magasin, s’annonçaient les rayons hard et métal… je n’y mets que rarement les pieds… et je n’ai pas d’albums de Om en vue pour l’instant. C’est là, que j’ai découvert, de loin, qu’il y avait un petit coin, caché au milieu du hard, réservé au rock progressif.
Qu’est ce que le rock progressif a de particulier, a de plus que d’autres genres de rock (psychédélique par exemple), pour mériter un rayon a lui seul, je ne sais… mais je me suis dit que The Soft Machine y était peut-être hébergé. Je ne m’étais pas trompé. Et il y en avait même plusieurs éditions. Bizzarrement, la moins chère était l’édition japonaise - on aura tout vu.

Le disque ? La musique ? Excellents. Un feu d’artifice d’idées, d’inventions et d’incongruités.

The Soft Machine
The Soft Machine
Polydor 2021

01 - Hope for Happiness
02 - Joy of a Toy
03 - Hope for Happiness (reprise)
04 - Why am I so Short ?
05 - So Boot if at All
06 - A Certain Kind
07 - Save Yourself
08 - Priscilla
09 - Lullabye Letter
10 - We did it Again
11 - Plus Belle qu’une Poubelle
12 - Why are we Sleeping ?
13 - Box 25 / 4 Lid
14 - Love makes Sweet Music
15 - Feelin’ Reelin’ Squeelin’

samedi 14 mai 2022

1110 - Diapason d’Or, Mai 2022


Les samplers Diapason d’Or s’écoutent (pour ma part) comme on écoute la radio, France Musique ou Radio Classique - je n’écoute que peu la radio à vrai dire et n’ai jamais écouté Radio Classique. On se laisse guider, passivement, on passe un bon moment, agréable… mais si on n’écoute pas un crayon à la main, on ne retient pas grand chose. J’écoute de temps en temps mes samplers Diapason mais sans trop savoir ce qui passe dans les haut-parleurs et jamais encore ils ne m’ont fait acheter un disque - j’en achète bien assez comme ça, des disques, diraient certains.

En revanche, les billets concernant les samplers Diapason d’Or sont parmi les plus fréquentés de ce blog… sans que je me l’explique. Succès éphémère et bien vain, d’autant plus vain qu’il est éphémère).

Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or - Mai 2022
Diapason 2022

01 - Partita BWV 1006a (Preludio) (Bach - E. Mascardi)
02 - Concerto pour piano n°2 (allegro scherzando) (Saint-Saëns - A. Kantorow / Tapiola Sinfonietta / J.J. Kantorow)
03 - Era l’Anima mia già presso a l’ultime Hore (Monteverdi - La Compagnia del Madrigale)
04 - Quatuor à Cordes (assez vif et bien rythmé) (Debussy - Quatuor Voce)
05 - Mai non Disciolgasi (Gregori - I Gemelli)
06 - Il Trovatore (« Ascolta. Tacea la Notte Placida ») (Verdi - R. Willis-SøRe s’en / Orchestra del Teatro Carlo Felice di Genova / F. Chaslin)
07 - Mein Gläubiges Herze (Bach / Gigout - O. Latry)
08 - The Indian Queen (« Wheel thus we Bow ») (Purcell - Monteverdi Choir / English Braoque Soloists / J.E. Gardiner)
09 - Scènes Alsaciennes (Dimanche Soir) (Massenet - Minneapolis Symphony Orchestra / D. Mitropoulos)
10 - Romance op. 40 (Beethoven - J. Martzy / Philharmonia Orchestra / P. Kletzki)

vendredi 13 mai 2022

1109 - Hispania & Japan Dialogues


Étrange enchaînement de disques hier après-midi. Trans-Europe-Express de Kraftwerk suivi de It’s a Wonderful Life et de Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain de Sparklehorse, Peasants, Pigs & Astronauts (les deux disques) de Kula Shaker, In my Own Time de Karen Dalton. Aucune continuité en dehors des deux albums signés Mark Linkous. Et pour conclure, un disque plus décalé encore, Hispania & Japan Dialogues.

Nous avons habité un an et demi à Compiègne. Pas de disquaire. Le Nuggets était à l’agonie quand nous sommes arrivés en novembre 2010 et a vite fermé ses portes (il n’y avait plus rien à vendre). Le Cultura était en dehors de la ville, dans une de ces zones commerciales qui donnent envie de se flinguer.
Il y avait en revanche une excellente librairie à Compiègne. Qui proposait quelques disques. Une vingtaine de références. Trente peut-être. J’y ai acheté deux disques. Un bon vieux Ludwig van par l’excellent Alexei Lubimov. Et Hispania & Japan Dialogues.

Celui-ci, je l’ai acheté pour la couverture. À cause de la couverture. Grâce à la couverture. La photo en tête de ce billet ne montre qu’un tiers du petit paravent en carton qui enveloppait un livret d’une trentaine de pages et un CD. Objet magnifique qui orne encore une bibliothèque à la maison - même si les couleurs ont un peu passé.
Et la musique est à la hauteur. Un dialogue (c’est dans le titre) entre la musique (essentiellement religieuse) européenne de la Renaissance et la musique japonaise de la même époque. Les plages s’enchaînent et rebondissent entre chant occidental et instrumentaux nippons avec un naturel désarmant. On est surpris de tant d’homogénéité.
J’ai appris plus tard que cette édition (publiée au bénéfice des victimes du tsunami de 2011) ne correspond qu’à la moitié d’une édition plus riche, avec deux CD et livre de près de 300 pages. Il faudra que je me penche dessus… un jour.

Pour l’anecdote, le disque Hispania & Japan Dialogues est un SACD (Super Audio CD) et non un CD classique. Le seul de ma collection, me semble-t-il… mais comme je n’ai pas de platine SACD, je ne peux pas dire quelle différence ça apporte sur le son…

Hispania & Japan Dialogues
Montserrat Figueras, Prabhu Edouard, Ken Zuckerman, Masako Hirao, Hiroyuki Koinuma, Ichiro Seki, Yukio Tanaka, La Capella Reial de Catalunya, Hespèrion XXI, Jordi Savall
Alia Vox 2011

01 - Improvisación sobre « O Gloriosa Domina »
02 - O Gloriosa Domina (greg.)
03 - Improvisación sobre « O Gloriosa Domina »
04 - Quod Eva Tristis II
05 - Improvisación sobre « O Gloriosa Domina »
06 - Tu Regis Alti Ianua III
07 - Improvisación sobre « O Gloriosa Domina »
08 - Patri sit Paraclito IV
09 - O Gloriosa Domina Diferencia II
10 - O Gloriosa Domina - Amen
11 - Himno XX O Gloriosa Domina
12 - Rangyoku
13 - Villancico : Senhora del Mundo
14 - Alba & Rotundellus
15 - Honnôji
16 - O Gloriosa Domina Diferencia I
17 - Shino no Netori 
18 - Ave Maria (pentatónica)
19 - Reibo

jeudi 12 mai 2022

1108 - Still some Light


Visite chez Gibert, jeudi dernier après l’expo Leroy (éstoufloupante) au MAM de Paris, comme je disais hier.
Je descends par l’escalator - il n’y a plus de disques au rez-de-chaussée, uniquement au sous-sol et, tout au fond, à l’étage, pour le classique, qu’on dirait honteusement caché - puis me dirige vers le fond du magasin au rayon variétés internationales / rock indépendant. Arrêt. Je connais cette voix. Je connais cette chanson. Ce que ça peut m’exaspérer de ne pas être capable de mettre immédiatement un nom sur des choses que je connais par coeur. Ça me prend une dizaine, une douzaine peut-être une quinzaine de secondes - une éternité - mais je finis par connecter les deux bons neurones - biologiquement, ce que je viens d’écrire ne veut probablement rien dire - pour enfin pouvoir articuler Bill Fay. La chanson est Time of the Last Persecution, de l’album éponyme - cette fois, le mot est juste… mais ce n’est pas la version de l’album. Ça sonne différemment de la version album que je connais parfaitement.
Je me dirige vers le petit présentoir où est exhibé la pochette du disque en écoute actuellement. Il s’agit de Still Some Light Vol.1 : Piano, Guitar, Bass & Drums 1970-1971. Pochette orangée. Oh, ils ont fait une réédition de Still Some Light. Et en ont profité pour séparer les deux disques - ça permettra sûrement de rapporter plus d’argent que deux disques réunis dans la même pochette.
Quand je pense au mal de chien que j’ai eu à me trouver un exemplaire de l’ancienne édition… je l’ai cherchée sur plusieurs sites, mis des alertes de mise en vente - en me fixant un prix maximum… je crois que j’ai attendu 18 mois avant d’en avoir un… et que ça m’a coûté 50 euros envoi compris.
Car, oui, je l’avais aussi dans ma discothèque cette version de Time of the Last Persecution. Oui, j’avais déjà Still some Light - je ne l’ai pas racheté même s’il semble qu’il a été remasterisé. Et j’ai eu un peu honte du coup de ne pas avoir tilté aussitôt en entendant la chanson dans les haut-parleurs de Gibert.
Pour me rattraper, je l’ai passé le lendemain, le vendredi - où était Natacha, je ne sais plus… pas à la maison, j’en suis certain - mon CD1 de Still some Light pendant que je mettais les touches finales (oui, il y en avait plusieurs) à Revers. Faudrait que je me réécoute le CD2 maintenant.

Still some Light
Bill Fay
Jnana Records 2010

CD1 - Piano, Guitar, Bass & Drums 1970-1971
01 - Backwoods Maze
02 - The Sun is Bored
03 - There’s a Price upon my Head
04 - Time of the Last Perscution
05 - Plan D
06 - Sing Us one of your Songs May
07 - I Will Find my own Way Back
08 - Love is The Tune
09 - Laughing Man
10 - Arnold is a Simple Man
11 - Just to be a Part
12 - Inside the Keeper’s Pantry
13 - Pictures of Adolf Again
14 - Tell it like it Is
15 - Release is the Eye
16 - Dust Fill Room
17 - I Hear you Calling

CD2 - Still Some Light Home Recorded Album 2009
01 - My Eyes Open
02 - Solace Flies In
03 - Long Way from Tipperary
04 - All Must Have a Dream
05 - War Machine
06 - There is a Valley
07 - Road of Hope
08 - Jericho Road
09 - City of Dreams
10 - Time to Wake up Now
11 - Hello Old Tree
12 - Anthems
13 - Still Some Light
14 - Fill this World with Peace
15 - I will Remain Here
16 - Diamond Studded Days
17 - God Give them Rest
18 - Keep turning the Pages
19 - Your Life Inside
20 - I Thought I Heard Someone
21 - Be at Peace with Yourself
22 - All at Once
23 - Peace on Earth
24 - One Day
25 - Here beneath the Vail
26 - I Wonder (John Fay)

mercredi 11 mai 2022

1107 - Pygmalion


Après Slowdive l’homonyme - que j’ai envie d’appeler éponyme parce que les faux amis, ce n’est pas si grave - dernier - en date - album de Slowdive, je me suis évidemment penché sur la carrière du groupe. Et comme il n’y en avait pas, à la médiathèque, des albums de Slowdive autre que l’éponyme - en français, c’est homonyme qui conviendrait mieux - Slowdive, je les ai achetés sans écoute préalable, les disques de Slowdive que je trouvais.
Je les ai achetés ou commandés un peu au hasard. J’ai désormais des doubles. Pas des disques en double, des chansons en double. Des e.p. compilés à deux endroits différents. J’avais pas vérifié.
Sauf Pygmalion. Pygmalion, je l’ai laissé à part. Attendu. Gardé pour la fin. C’est le dernier album sorti par le groupe avant sa séparation en 95 ou 96… publié quelques semaines à peine avant de se faire lourder de chez Creation par Alan McGee… ça faisait un peu peur. Et les quelques commentaires lus sur le net n’étaient guère rassurants. À moins que je les ai lus de travers ou avec trop d’a priori.

Pygmalion, j’ai fini par l’acheter jeudi. En dernier. Chez Gibert à Saint Mich’ après avoir visité une expo au MAM de Paris - j’ai fait le chemin à pied entre le Palais de Tokyo et Gibert… comment ça, on s’en fout ?
Et je dois dire que si les deux premiers albums de Slowdive, à savoir Just for a Day et Souvlaki sont superbes, Pygmalion est lui sublime. une évidence dès la première écoute de la première chanson. Du shoegaze sans mur de guitares. Du shoegaze éthéré, en apesanteur. Je crois que mon coeur a loupé quelques battements et que j’ai fait un peu d’apnée au cours des neuf titres de Pygmalion. Et les écoutes suivantes n’ont pas altéré la magie…

Qu’il est con, parfois, McGee… déjà qu’il dézingue My Bloody Valentine, autre groupe phare de l’écurie Creation, en interview

Bon par contre, le deuxième CD, avec les démos, pour l’instant m’a laissé froid… on verra plus tard… ça fait longtemps, sinon, que je ne me suis passé Slowdive, l’album épomonyme - bon compromot-valise.

PS : J’ai tenu tout l’article sans plaisanter sur le fait que Pygmalion était l’album préféré de Nicolas Sarkozy… oui, c’est une prétérition.

Pygmalion
Slowdive
Cherry Red 2010 (?)

CD1
01 - Rutti 
02 - Crazy for You
03 - Miranda
04 - Trellisaze
05 - Cello
06 - J’s Heaven
07 - Visions of La
08 - Blue Skied an’ Clear
09 - All of Us

CD2 - Pygmalion Demos
01 - Miranda
02 - Watch Me
03 - Yesterday
04 - To Watch
05 - Option One (instrumental #1)
06 - Cargo
07 - Sinewaves
08 - Ambient Guitar
09 - Crazy for You (alt version)
10 - Prautrock
11 - Changes
12 - Red Five

mardi 10 mai 2022

1106 - Singles Box : Sunday Girl


On termine notre série avec Sunday Girl et sa pochette qui ferait un excellent poster - moins bon que la pochette de Picture This cependant.

Il n’y a pas que la photo… on a tout connu à travers les quinze singles de la Singles Box de Blondie : le sublime comme l’atroce… et, avec Sunday Girl, on tutoie plutôt les sommets du groupe. La chanson titre et sa rythmique typique du groupe est à placer aux côtés de leurs tous meilleurs titres (ce Hurry Up ! Hurry Up and Wait - rien à voir avec les Gallois préférés de Natacha - reste longtemps en tête) quand sa face B, I Know but I don’t Know (extrait comme la face A de Parallel Lines) mériterait elle aussi d’être en face A.
Bref, c’est du tout bon et même de l’excellent… jusqu’à une pas terrible french version de Sunday Girl dans laquelle Debbie yahourte méchamment un texte auquel on ne comprend rien en dehors du dépêche-toi ! dépêche-toi et attend ! On ne lui en voudra tout de même pas d’essayer d’être (plus) sexy (encore) avec la langue de Maurice L. Maurice, si ?

Singles Box : Sunday Girl
Blondie
EMI 2004

01 - Sunday Girl
02 - I Know but I don’t Know
03 - Sunday Girl (french version)

lundi 9 mai 2022

1105 - Singles Box : (I’m Always Touched by your) Presence, Dear


Avant-dernier billet de notre série commencée en février et consacrée au coffret Singles Box de Blondie. Et on retrouve du bon Blondie avec (I’m Always Touched by your) Presence, Dear mid-tempo typique du groupe extrait de Plastic Letters. Romantique à mort.
En face B, Poets Problem prolonge l’ambiance faussement tranquille de la chanson titre. Quant à Detroit 442, également présente sur Plastic Letters, plus énervée, elle constitue un rappel important : Blondie est un groupe non de punk mais un groupe parfaitement ancré dans son époque.
La couverture - c’est très important chez Blondie - plus graphique que la moyenne, arrive à renouveler l’image de Debbie. Ça aussi c’est un +.
Natacha, parfaite boussole du monde blondiesque, chantonne sur les premier et troisième titres : vraiment, indubitablement, (I’m Always Touched by your) Presence, Dear est un bon cru.
Et, le plus étonnant, c’est que le disque n’a pas fait tâche juste après le Velvet qu’on a écouté juste avant en ce samedi matin… c’est pourtant pas une mince affaire de devoir succéder à la banane.

Singles Box : (I’m Always Touched by your) Presence, Dear
Blondie
EMI 2004

01 - (I’m Always Touched by your) Presence, Dear
02 - Poets Problem 
03 - Detroit 442

dimanche 8 mai 2022

1104 - Forest of Lost Children


C’est un article, une news, du NME.com, qui m’a fait découvrir, il y a un mois environ, le groupe japonais Kikagaku Moyo - je ne sais pas si ça se prononce comme ça s’écrit. Malheureusement, l’article en question annonçait le dernier album du groupe, dernier car le groupe a prévu de se séparer à l’issue de l’actuelle tournée mondiale (qui passe par Paris en juin… je me tâte). En cadeau dans l’article, une vidéo YouTube, le premier extrait de ce dernier album… excellent.
Je me jette alors sur YouTube, écoute les disques précédents du groupe - plusieurs albums ou mini-albums sont en écoute complète - et c’est claque sur claque… formidable. Je cherche alors sur différents sites, Gibert, FNAC, Rakuten, Discogs, les disques du groupe… rares et / ou chers… la plupart ne sont sortis qu’au Japon et ne sont disponibles qu’en import
Le mini-album Forest of Lost Children est lui sorti aux États-Unis. Import meilleur marché donc. Reçu aujourd’hui. Petite merveille. Tout ce qu’on peut attendre d’un disque psychédélique du vingt-et-unième siècle. Ambiances planantes, accélérations, ralentissements, un peu de sitars, guitares fuzz, funky, hard  (hard façon Morgen, Quicksilver Messenger Service… pas hard façon AC/DC…), pochette superbe… je vais être obligé d’acheter les autres disques.

Forest of Lost Children
Kikagaku Moyo
Beyond Beyond is Beyond Records 2014

01 - Semicircle
02 - Kodama
03 - Smoke and Mirrors
04 - Streets of Calcutta
05 - Hem
06 - White Moon

samedi 7 mai 2022

1103 - Californication


Le best-of acheté il y a quelques semaines m’a convaincu de poursuivre ma campagne de rachat d’albums que j’ai revendus. Le premier exemplaire de Californication que j’ai possédé était offert avec l’abonnement pour un magazine musical de merde. Je m’étais abonné un an et dix ou onze ou douze numéros - je ne sais plus combien, on s’en fout. J’en ai reçu quatre ou cinq. Faillite. Pas une grande perte.

Le disque, je l’avais revendu au bout d’un an ou deux. Pas beaucoup écouté. Pour être franc, par délit de sale gueule. Ils ressemblent à rien, les Red Hot. Surtout quand on aime les groupes anglais. Ado, post-ado, c’était rédhibitoire le look. Avec l’âge, je deviens plus tolérant, il faut croire. Ce n’est pas le cas de tout le monde, loin de là. En principe, les gens sont moins ouverts avec le temps qui passe, non ? Je suis décidément exceptionnel. Rien que ça.

Et Scar Tissue, répétons-le, est une sacrée chanson.

Californication
Red Hot Chili Peppers
Warner Bros. 1999

01 - Around the World
02 - Parallel Universe
03 - Scar Tissue
04 - Otherside
05 - Get on Top
06 - Californication
07 - Easily
08 - Porcelain
09 - Emit Remmus
10 - I like Dirt
11 - This Velvet Glove
12 - Savior
13 - Purple Stain
14 - Right on Time
15 - Road Trippin’

vendredi 6 mai 2022

1102 - Everything was Beautiful


Chaque nouvel album de Spiritualized est pour moi un petit bonheur. Everything was Beautiful paru il y a quelques jours à peine n’échappe pas à la règle. Un album dans la lignée des précédents, peut-être un peu plus épique (seulement 7 chansons en 44 minutes, faites le calcul, ça fait des morceaux plutôt longs), qui renouvelle sans la ressasser la formule rock planant + gospel + proto-punk + free jazz. On est en territoire connu, il reste à découvrir, on a toujours un peu peur d’être déçu, on ne l’est jamais.

Everything was Beautiful est de plus, dans mon cas, un objet de collection. J’avais (pré-)commandé le vinyle dans sa version édition limitée sur le site officiel. Mille exemplaires dans le monde. Objet étrange. Une boîte saumon (Natacha a parlé d’abricot… nous ne serons jamais d’accord sur les couleurs) contenant le disque et des cartons pré-découpés pour fabriquer des emballages de médicaments portant le nom des chansons… cartons auxquels je n’ai évidemment pas touché. J’avais commandé des badges également et deux t-shirts. L’un est arrivé comprimé à un point que je ne savais pas possible. L’autre n’a pas encore été expédié. J’attends.

Le jour où j’ai reçu le disque, j’ai passé la version de Camera d’Editors remixée par Jason Spaceman Pierce. Natacha s’est fait avoir, elle a cru que cet instrumental (plus sympa que dans mon souvenir) dont on se demande ce qu’il contient encore de la chanson originale, était le nouvel album de Spiritualized.

Everything was Beautiful
Spiritualized
Fat Possum 2022

A1 - Always Together with You
A2 - Best Thing you never Had
A3 - Let it Bleed (for Iggy)
A4 - Crazy
B1 - The Mainline Song
B2 - The A Song (Laid in your Arms)
B3 - I’m Coming Home Again

jeudi 5 mai 2022

1101 - High & Dry / Planet Telex


J’ai dit trop de bien de Radiohead sur ce blog, j’écoute trop Banana Co depuis que je l’ai réécouté lundi, je progresse trop dans mon réapprentissage de Street Spirit à la guitare - je savais très bien la jouer il y a 17 ans, j’ai plus de mal aujourd’hui, je régresse… on va finir par me prendre pour un yorkeolâtre, ce que je ne suis pas - ce ne serait, ceci dit, pas bien grave. Disons du mal.

High & Dry / Planet Telex est une double face A, ce qui ne sert à rien pour les singles extraits d’un album (The Bends en l’occurrence). La couverture n’est pas formidable. Les faces B ne sont pas terribles, bien loin de Talk Show Host ou Banana Co. Killer Cars en particulier aurait semblé faible même sur Pablo Honey

Ouf, ça fait du bien… tiens, je vais me réécouter Pearly.

High & Dry / Planet Telex
Radiohead
Parlophone 1995

01 - High & Dry
02 - Planet Telex (album version)
03 - Maquiladora
04 - Killer Cars

mercredi 4 mai 2022

1100 - Singles Box : Rapture


Plus que trois disques et, donc, trois billets pour achever notre exploration de la Singles Box de Blondie. À commencer par Rapture… et je n’ai pas hésité à écouter en entier les quatre titres proposés ici… Natacha - à qui j’avais offert le coffret il y a une treizaine ou quatorzaine d’années - n’aurait pas eu tant de patience…

(pendant Rapture)
NF : c’est quoi ça ? la B.O. de La Boum (on a revu le film hier soir) ? le dernier morceau de la Star Ac’ ?
MLM : tu as reconnu qui c’était quand même ?
NF : c’est Blondie… enfin Debbie Harry… mais ça n’excuse pas tout…

(pendant Rapture (special disco mix))
NF : ça s’arrange pas…
MLM : c’est le même morceau que tout à l’heure, en version plus longue…
NF : (lève les yeux au ciel)

(pendant Live it Up (special disco mix))
NF : c’est quoi ce disque au juste ?
MLM : je te montre la couverture pour que tu sois sûre de ne jamais le passer, même par erreur…
NF : merci !

Et moi, dès les 27 (!) minutes de massacre achevées, je switche sur le best-of de The Divine Comedy.

Singles Box : Rapture
Blondie
EMI 2004

01 - Rapture
02 - Walk like Me
03 - Rapture (special disco mix)
04 - Live it Up (special disco mix)

mardi 3 mai 2022

1099 - Street Spirit (Fade Out) CD2


Le CD2 du single Street Spirit (Fade Out) ne pouvait pas être aussi bon que le premier. Non parce qu’il n’y a pas de poster avec ce second CD mais parce qu’il n’y a pas Talk Show Host… et parce que la couverture, malgré le chat, est moins belle. Voilà où j’en étais avant de mettre le disque sur la platine.

Puis vint Banana Co. Que j’avais trouvé pas mal dans sa version en public - il faudra que je réécoute, je ne m’en souviens pas. Ça commence doucement, je me dis mouais, sympa, sans plus… et le refrain débute… petite montée… harmonies vocales aussi belles que les plus belles harmonies des Beatles… oui, Banana Co, jusque dans les guitares désormais et dans ce clavier, c’est du Beatles et du très bon Beatles… à la sauce The Bends, avec ce qu’il faut de distorsion… du Beatles tout de même… et c’est magnifique.

Peu importe ensuite que Molasses ne produise aucun effet, ce CD2 est superbe. Je le réécoute aussitôt. Et même une troisième fois.

Street Spirit (Fade Out) CD2
Radiohead
Parlophone 1995 / 2000

01 - Street Spirit (Fade Out)
02 - Banana Co
03 - Molasses