mardi 31 août 2021

0854 - A Hard Day’s Night


Après les Stones, les Beatles. Après mon Aftermath israélien, un A Hard Day’s Night soviétique. Trouvé lors d’une convention du disque, il me semble - plus certain.
Là non plus, ce n’est pas une pépite. Pochette en carton de mauvaise qualité. Disque pas exactement audiophile. Erreurs d’étiquetage. Et ce n’est pas si rare qu’on peut l’imaginer. Une curiosité, rien de plus.

Ce n’est pas très important, A Hard Day’s Night, bande originale d’un faux documentaire assez niais, à l’image des albums des Beatles précédent Rubber Soul, est amusant, possède de très bons titres (la chanson titre, Can’t Buy me Love, If I Fell, And I Love Her…) mais parait bien insignifiant comparé aux chefs d’œuvre à venir. Une collection de chansons de 2 minutes qui faisaient danser et crier les jeunes du début des sixties… et c’est déjà pas mal.

A Hard Day’s Night
The Beatles
Мелодия 1986

A1 - A Hard Day’s Night
A2 - I Should Have Know Better
A3 - If I Fell
A4 - I’m Happy Just to Dance with You
A5 - And I Love Her
A6 - Tell me Why
A7 - Can’t Buy me Love
B1 - Any Time at All
B2 - I’ll Cry Instead
B3 - Things we Said Today
B4 - You Can’t do That
B5 - I’ll be Back

lundi 30 août 2021

0853 - Aftermath


Aftermath, comme promis.

Ce matin (dimanche), Natacha s’est réveillé avec Chanson pour l’Éthiopie (ou peu importe le vrai titre) en tête. La faute à un documentaire merdique sur Renaud vu sur je ne sais quelle chaîne de la TNT il y a quelques jours. J’ai pour ma part eu un étrange mashup de Morgane de Toi et Mistral Gagnant en tête pendant plusieurs jours - sauf à la plage où c’était Dès que le Vent Soufflera… tatata…

Je ne sais comment elle a réussi mais Natacha est parvenue durant le petit déjeuner à chasser les Chanteurs sans Frontières de son esprit avec Mothers Little Helper des Stones. Elle m’a alors demandé de passer la chanson. J’ai mis le CD d’Aftermath sur la platine, ai lancé la lecture et ai adoré l’intro et le début de Mothers Little Helper avant de me rendre compte (oui, il m’a fallu une bonne minute, j’ai honte) que c’était Paint It, Black qui faisait vibrer les enceintes et le parquet.
Paint It, Black ou Mothers Little Helper en ouverture, c’est la principale différence entre les éditions britanniques et américaines d’Aftermath - mais pas la seule : trois titres en moins aussi pour la seconde. Enfin, américaine et britannique, c’est une façon de parler puisque mon CD est japonais et mon vinyle (avec Mothers Little Helper, donc) est lui israélien - et c’est a priori un premier pressage. Je l’avais déniché chez L’Occase de l’Oncle Tom à Strasbourg, persuadé d’avoir dégoté une pépite à plusieurs centaines euros… ce qui n’est pas le cas même si je considère tout de même mon vinyle d’Aftermath comme un petit trésor.

Un jour, il y a très longtemps, j’ai demandé à ma mère qu’elle était selon elle la meilleure chanson des Stones. Elle a répondu en écrasant du pouce un insecte imaginaire sur la table Under my Thumb. Ce qui est une réponse idiote - on parle du groupe qui a Paint It, Black, Sympathy for the Devil ou Jumpin’ Jack Flash à son répertoire (chacun complètera la liste à son goût) - et une réponse excellente, digne de celle qui consiste à rétorquer Kinks ou Pretty Things à la question Scarabées ou Pierres qui Roulent ?
C’est surtout une réponse qui montre la qualité d’Aftermath : des morceaux comme Paint It, Black ou Mothers Little Helper ne suffisent pas à éclipser des petits joyaux comme Lady Jane ou Under my Thumb ou les tentatives plus soul comme Out of Time ou Take It or Leave It.

Pour revenir à Mothers Little Helper, après Paint It, Black, j’ai mis Flowers sur la platine CD. Je n’ai pas encore branché la platine vinyle sur le nouvel ampli… et n’ai pas l’intention de le faire. J’attends d’avoir changé tout le matériel.

Aftermath
The Rolling Stones 
PAX 1966

A1 - Mothers Little Helper
A2 - Stupid Girl
A3 - Lady Jane 
A4 - Under my Thumb
A5 - Doncha Bother Me
A6 - Goin’ Home
B1 - Flight 505
B2 - High and Dry
B3 - Out of Time
B4 - It’s not Easy
B5 - I am Waiting
B6 - Take It or Leave It
B7 - Think
B8 - What to Do

dimanche 29 août 2021

0852 - Rock & Folk Monster CD n°3


On est rentrés de vacances il n’y a pas longtemps… on a encore des courses à faire… on se contente de recopier une liste de chansons sans réfléchir…

Rock & Folk Monster CD n°3
Rock & Folk 2003

01 - We Used to be Friends (The Dandy Warhols)
02 - Coming in Wave (The Possibilities)
03 - Hitting the Ground (Gordon Gano feat. PJ Harvey)
04 - My Guitar (Sonny Vincent) 
05 - Dirty Sticky Floors (Dave Gahan)
06 - Commerce, Tx (Ben Kweller)
07 - You Know Who Your Friends Are (The Pretenders)
08 - Hey Satan, You Rock (Therapy ?)
09 - The Drifter (David Poe)
10 - Molly’s Chambers (Kings of Leon)
11 - She’s White (Electric Six)
12 - She’s Dead (White Hassle)
13 - Orange (Whirlwind Heat)
14 - Any Other Girl (NU)
15 - J’aime Pas (Oberkampf)
16 - Avec Toi (Stephan Eicher)
17 - I’ll Make you Mine (Tiger Man)
18 - Vampiring Again (Califone)
19 - Dude (Shilf)
20 - Crazy Love (Colder)

samedi 28 août 2021

0851 - Let There be Love


Après un demi-hommage à Charlie, dernier billet sur le single Let There be Love avec, cette fois, le format DVD.

J’ai déjà critiqué le format DVD-single. Déjà à propos d’Oasis. Soit que le format est vraiment pourri. Soit que le groupe (enfin, Noel) n’avait aucune idée de comment s’en servir. Au programme ? La chanson-titre, version studio et version démo (pas la version démo de 2000, une plus tardive)… mais qui écoute de la musique sur un lecteur DVD ? Et des extraits d’un documentaire Lord Don’t Slow me Down (on en reparlera, un jour) qui sortit quelques semaines plus tard - une longue pub, en résumé. Ni fait ni à faire donc - un peu comme ce billet, il est vrai.

Ce qui n’a pas empêché des cons fans comme moi de l’acheter, ce DVD single… comme j’en achèterai une édition vinyle si je tombe dessus… car je suis toujours aussi con fan.

Let There be Love
Oasis
Big Brother 2005

01 - Let There be Love
02 - Let There be Love (demo)
03 - Excerpts from the forthcoming film ‘Lord Don’t Slow me Down’ and ‘Let There be Love’ video

vendredi 27 août 2021

0850 - Aftermath


On a appris hier soir (mardi soir) la disparition de Charlie Watts. L’âme (et le métronome) des Stones s’en est allé rejoindre Brian Jones - incroyable nécrologie du Monde qui parvient à citer tous les membres actuels et passés du groupe sauf ce dernier (emoji roule les yeux vers le ciel)…
On reparlera d’Aftermath plus tard. Bientôt, promis. En attendant, on repeint tout en noir…

Aftermath
The Rolling Stones
ABKCO 2006

01 - Paint It, Black
02 - Stupid Girl
03 - Lady Jane
04 - Under my Thumb
05 - Doncha Bother Me
06 - Think
07 - Flight 505
08 - High and Dry
09 - It’s not Easy
10 - I am Waiting
11 - Going Home 

jeudi 26 août 2021

0849 - Let There be Love

Avec un live de Rock ‘n’ Roll Star en plus, c’est déjà mieux mais ce n’est toujours pas génial… mais on a dit qu’on faisait court et, donc, pas méchant…

Let There be Love
Oasis
Big Brother 2005

01 - Let There be Love
02 - Sittin’ Here in Silence (on my Own)
03 - Rock ‘n’ Roll Star (live at City of Manchester Stadium, july 05)

mercredi 25 août 2021

0848 - Let There be Love


La connexion Internet n’est pas optimale ici, il va falloir faire court.
Ça tombe bien, je n’ai pas envie d’être méchant avec le single Let There be Love parce que la chanson titre est plutôt sympa. Du coup, on ne dira rien sur la pochette - pas la peine. Et on n’insistera pas sur la nullité de la face B qui faisait déjà tâche en bonus japonais de Don’t Believe the Truth, pourtant pas un album renversant…

Let There be Love
Oasis
Helter Skelter 2005

01 - Let There be Love
02 - Sittin’ Here in Silence (on my Own)

mardi 24 août 2021

0847 - The Holy Bible


Richard Ashcroft, dans une interview, s’interrogeait sur l’âge des fans de The Verve, se demandant si ceux-ci n’étaient pas un peu jeunes pour écouter ses chansons, certaines de véritables confessions… Je me suis un peu posé le même genre de questions (et je crois que maman aussi) quand le frérot de douze, treize ans (j’en ai 5 de plus) s’est retrouvé à écouter The Holy Bible des Manic Street Preachers et ses prises de position politique et sociétale pour le moins radicales.

Mon frère s’est acheté The Holy Bible avec son argent de poche après This is my Truth, Tell me Yours et Everything Must Go. C’était le premier album des Manic qu’il achetait sans le connaître auparavant… c’est le dernier album proprement punk et intégralement politique des Gallois… le plus crûment engagé aussi…
Je lui ai souvent emprunté. Essayé de chanter avec James Dean Bradfield (impossible, il débite les textes bien trop vite). Et l’ai acheté plus tard, l’album, quand j’ai quitté le domicile parental. Ça fait du bien, de temps en temps, de chanter l’antilibéralisme.
Quant à mon frère, ça ne lui a pas fait tant de mal que ça, d’écouter ce disque qui n’était pas de son âge (je crois qu’il en a depuis acheté d’autres éditions)… Il vieillit bien, le frérot. BON ANNIVERSAIRE, BRO !!! et patiente encore un peu, le prochain album des Manic est annoncé pour le 10 septembre… la veille du vingtième anniversaire des attentats du World Trade Center ? Un nouvel album politique et anti-américain ? Et si on se repassait IfWhiteAmericaToldTheTruthForOneDayIt’sWorldWouldFallApart ?

The Holy Bible
Manic Street Preachers
Epic 1994 / ????

01 - Yes
02 - IfWhiteAmericaToldTheTruthForOneDayIt’sWorldWouldFallApart
03 - Of Walking Abortion
04 - She is Suffering
05 - Archives of Pain
06 - Revol
07 - 4st 7lb
08 - Mausoleum
09 - Faster 
10 - This is Yesterday
11 - Die in the Summertime
12 - The Intense Humming of Evil
13 - P.C.P.

lundi 23 août 2021

0846 - Diapason d’Or, Juin 2021



… pas plus que son homologue du mois suivant, qui accompagnait les enregistrements de Szymanowski. Ce qui est un tort, car les programmes des deux samplers, celui de mai 2021 comme celui-ci, sont plutôt alléchants.

Diapason d’Or, Juin 2021
Diapason 2021

01 - Trio avec Piano n°1 (Lebhaft, doch nicht zu rasch) (Schumann - trio Wanderer)
02 - La Belle Meunière (Der Müller und der Bach) (Schubert - Schuen / Heide)
03 - Symphonie n°3 (Scherzo) (Bruckner - Wiener Philharmoniker / Thielemann)
04 - Nocturne n°7 (Chopin - Kissin)
05 - Sonata 1a a quattro (I - II) (Scarlatti - Les Récréations)
06 - Lamento d’Apollo (Da Gagliano - Gonzalez Toro)
07 - Suite en sol majeur (Caprice - Musette) (Marais - Joubert Caillet / L’Achéron)
08 - Sonate en sol majeur (Courante) (Weiss - Salamanca)
09 - Ständchen (Schubert - Arnold Schönberg Chor. Warner.)
10 - Oratorio de Noël (« Schlafe, mien Liebster ») (Bach - Fassbaender / Jochum)
11 - Sonate op.30 n°3 (allegro assai) (Beethoven - Grumiaux / Haskil)

dimanche 22 août 2021

0845 - Diapason d’Or, Mai 2021


Je suis occupé à redécouvrir certains disques (au moment même où j’écris ceci : Arthur or the Decline and Fall of the British Empire) que je pensais connaître par coeur sur la nouvelle platine. Foule de détails qui apparaissent. Nouveau son, plus clair, plus net, des guitares, des batteries, des basses, des claviers... C’est incroyable…

Autant dire que si je n’ai pas pris le temps d’écouter le sampler Diapason d’Or, Mai 2021 offert avec le même numéro du magazine que Les Premiers Enregistrements de Martha Argerich, ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre…

Diapason d’Or, Mai 2021
Diapason 2021

01 - Suite BWV (Prélude) (Bach - Duncumb)
02 - Es Steh Gott Auf (Schütz - Mields / Consort)
03 - Les Créatures de Prométhée (Ouverture) (Beethoven - Freiburger Barockorchester)
04 - Missa Faysant Regretz (Et Incarnatus Est) (Josquin - Scholars / Philips)
05 - Sonate n°2 (Grave - Doppio Movimento) (Chopin - Hough)
06 - Quatuor à Cordes n°14 (Allegro) (Beethoven - Quatuor Danois)
07 - Concerto op.3 n°11 (Allegro) (Locatelli - Gringolts / Finnish Baroque Orchestra)
08 - La Ferrand (Forqueray - Lislevand / Duncumb)
09 - Scherzo n°1 (Chopin - Moravec)
10 - Chaconne (Bach / Busoni - Michelangeli)

samedi 21 août 2021

0844 - Monk’s Dream


Dans un épisode d’Urgences, Abby (encore infirmière) se moque d’un ancien petit copain qui n’aimait que la musique prise de tête, genre Thelonious Monk. Le type de remarque capable de me mettre hors de moi et de me faire détester un personnage (voire la série en entier). Le genre de remarque supposée anodine que je retiens des années après l’avoir entendue.
D’autant que la réputation de Thelonious Monk de faire de la musique intellectuelle (ça veut dire quoi exactement ?) est très usurpée. C’était avant tout un excentrique qui avait envie de s’amuser et ne se fixait pas de barrière dans son jeu ou dans ses compositions. Voir Thelonious Monk sur scène quitter son siège en plein milieu d’un morceau pour aller danser assez gauchement entre ses musiciens (il existe plusieurs vidéos en ligne) suffit à s’en convaincre.

Monk’s Dream, l’album le plus vendu de sa carrière (son premier pour Columbia), acheté en soldes à la FNAC Limoges en même temps que le Live at Reading, Summerwind ou Mona Bone Jakon illustre bien cette ambiguïté. L’album, loin d’être inaccessible ou même compliqué, assez facile même à écouter, prouve à chaque instant l’originalité farouche de Thelonious Monk : les morceaux ne vont jamais tout à fait là où on les attend. Et tant pis pour ceux qui veulent que la musique ne soit qu’un simple divertissement s’ils n’arrivent pas à en profiter.

Monk’s Dream
The Thelonious Monk Quartet
Columbia 1963 / 2002

01 - Monk’s Dream (take 8)
02 - Body and Soul (re-take 2)
03 - Bright Mississippi (take 1)
04 - Blues Five Spot
05 - Blue Bolivar Blues (take 2)
06 - Just a Gigolo
07 - Bye-Ya
08 - Sweet and Lovely
09 - Monk’s Dream (take 3)
10 - Body and Soul (take 1)
11 - Bright Mississippi (take 3)
12 - Blue Bolivar Blues (take 1)

vendredi 20 août 2021

0843 - Live 1975 (The Rolling Thunder Revue)


La nouvelle platine CD fonctionne à merveille. Presque parfaite. Presque. J’entends un léger sifflement quand j’écoute un disque vautré dans le canapé le soir, le bruit du disque qui tourne dans la platine. Assis à mon bureau, plus éloigné de la platine, je ne l’entends plus. Dans la journée, quand je peux augmenter le volume, je ne l’entends pas non plus. Ne chipotons pas, je suis ravi. Je peux réécouter des disques que je m’interdisais car ils sautaient sans cesse sur l’ancienne platine. Ils n’étaient pas foutus, ces disques…

Il n’y a donc officiellement plus qu’un seul CD que j’ai jeté car il ne fonctionnait plus - j’en ai déjà parlé. Il y en a en revanche un second que j’ai bousillé. Avant la précédente platine (offerte par papa maman en 2006), j’avais un lecteur radio / CD / K7 comme tous les adolescents de mon époque ont possédé. On chargeait les CD par le dessus, en soulevant une espèce de capot. Un jour, en 2005 ou 2006, un morceau de plastique de ce capot a cédé et s’est ouvert pendant qu’un des deux CD (je ne sais plus lequel des deux) du Live 1975 (The Rolling Thunder Revue) de Bob Dylan passait. Le disque, tournant à pleine vitesse, a été soulevé par la force centrifuge et a été rayé en retombant sur les éléments mobiles du lecteur CD. Deux pistes - je ne sais plus lesquelles - ont été irrémédiablement endommagées. J’ai donc dû racheter l’album et ai donné l’exemplaire abîmé à mon frère pour qu’il puisse découvrir le Zim.

The Rolling Thunder Revue est une tournée nord-américaine de Dylan accompagné d’une troupe un peu hétéroclite de musiciens (dont Joan Baez) habillés en bohémiens et maquillés pour monter sur scène. Le double album (augmenté d’un mini DVD) publié en 2002 en compile 22 chansons issues de différents concerts - le mixage fait qu’on a l’impression d’entendre une seule performance continue - et puisées dans toute la discographie de Dylan. Des premiers albums (A Hard Rain’s A-Gonna Fall, Blowin’ in the Wind extraits de Freewheelin’) aux plus récents (Isis, Hurricane, One More Cup of Coffee tirés de Desire) en passant par les grand succès de la seconde moitié des années 60 (Just Like a Woman). On y entend un Dylan au chant particulièrement incisif et des arrangements plus colorés qu’à l’accoutumée. Une excellente porte d’entrée.

Live 1975 (The Rolling Thunder Revue)
Bob Dylan
Columbia 2002

CD1
01 - Tonight I’ll Be Staying Here with You
02 - It Ain’t Me, Babe
03 - A Hard Rain’s A-Gonna Fall
04 - The Lonesome Death of Hattie Carroll
05 - Romance in Durango
06 - Isis
07 - Mr. Tambourine Man
08 - Simple Twist of Fate
09 - Blowin’ in the Wind
10 - Mama, You Been on my Mind
11 - I Shall be Released

CD2
01 - It’s All Over Now, Baby Blue
02 - Love Minus Zero / No Limit
03 - Tangled Up in Blue
04 - The Water is Wide
05 - It Takes a lot to Laugh, It Takes a Train to Cry 
06 - Oh, Sister
07 - Hurricane
08 - One More Cup of Coffee (Valley Below)
09 - Sara
10 - Just Like a Woman
11 - Knockin’ on Heaven’s Door

DVD
01 - Tangled Up in Blue
02 - Isis
03 - Isis (audio only)

jeudi 19 août 2021

0842 - Ragged Glory


Ça y est ! Après des mois de tergiversations, d’hésitations, de doutes, nous avons changé la hi-fi. À moitié. L’ampli et la platine CD. Dans un second temps, bientôt, nous nous chargerons de la platine vinyle et des enceintes. On en profite pour remercier tous les mécènes qui ont permis cet achat - gros bisous à eux tous.

Pour ceux qui en doutaient encore, je peux l’affirmer : quand le matériel est plus volumineux et plus onéreux, il est effectivement meilleur. Nous avons déjà redécouvert certains disques (Forever Changes sonne encore mieux, est encore plus beau qu’avant) et pu en remettre sur la platine d’autres que l’ancien lecteur ne parvenait plus à lire sans sauts ou patinages divers.
Parmi ceux-ci, Ragged Glory de Neil Young et Crazy Horse, que Natacha a sorti des rayonnages en même temps que Everybody knows this is Nowhere, After the Gold Rush, Rust Never Sleep et American Stars ‘n’ Bars pour me demander si cela valait le coup de l’encoder… je n’avais plus qu’une vague idée de cet album, n’ayant pas pu l’écouter depuis bien longtemps, nous l’avons donc mis sur la platine hier matin.

Nous ne l’avons pas encodé… c’est un album au son lourd, épais, gras, aux riffs poisseux, au chant particulièrement éraillé et aux morceaux relativement longs. Je ne sais pas quoi en penser pour l’instant. Ce n’est clairement pas un disque qu’on se mette à siffloter après une seule écoute. Assurément un album qui demande à être apprivoisé sur le long terme. Ça tombe bien, maintenant que nous disposons du matériel adéquat, je peux le réécouter à volonté… 

Ragged Glory
Neil Young + Crazy Horse
Reprise Records 1990 / 1997

01 - Country Home
02 - White Line
03 - F*!#in’ Up
04 - Over and Over
05 - Love to Burn
06 - Farmer John
07 - Mansion on the Hill
08 - Days that used to Be
09 - Love and only Love
10 - Mother Earth (Natural Anthem)

mercredi 18 août 2021

0841 - Sound of Drums


Plus d’un mois sans un billet sur Kula Shaker ou sur les Jeevas ? Natacha ne va pas tarder à boycotter ce blog, elle qui désormais avoue et même crie sans retenue ni pudeur son amour pour Crispian Mills sur les réseaux sociaux…

Il faut dire, je n’en ai plus beaucoup à chroniqueur des disques de Kula Shaker ou des Jeevas… il va falloir en acheter de nouveaux - il n’y en a plus tellement que nous n’avons pas… si, quand même - ou attendre le nouvel opus dont l’enregistrement est terminé.
Parmi ceux qui sont déjà dans la discothèque et non encore billetisés, Sound of Drums. Le CD2. Probablement, l’un des disques les plus facultatifs que nous ayons de la part de Kula Shaker. Qui commence par une édition radio de la chanson-titre. Qui est en réalité une version raccourcie de 15 secondes. Se poursuit par Hurry on Sundown, exactement comme sur le CD1. Continue avec un instrumental vaguement jazzy dont je perçois mal l’intérêt. Et se conclut par une chanson prétendument extraite du court-métrage Reflections of Love - je ne sais toujours pas si le film existe effectivement - et qui sonne surtout comme une démo, aussi bien au niveau de la production que du chant…
Heureusement, il y a avec ce disque un superbe poster où les membres du groupe ont revêtu leurs plus beaux atours et n’ont pas lésiné sur le mascara et le fard à paupières. Magnifiques.

Sound of Drums
Kula Shaker
Columbia 1998

01 - Sound of Drums (radio edit)
02 - Hurry on Sundown (Hari Om Sundown)
03 - The One that got Away
04 - Smile (from the short film ‘Reflections of Love’)

mardi 17 août 2021

0840 - The Very Best of Aretha Franklin, Vol. 1


On a revu, encore une fois, ou, tout du moins, on a essayé, malgré les difficultés techniques de la p****n de box, de revoir The Blues Brothers, hier soir, dimanche sur Arte. L’occasion de rappeler à quel point la bande originale est énorme et de faire (de nouveau) amende honorable auprès de Ray que j’avais critiqué dans le billet du matin même et qui livre une prestation incroyable. Natacha, après la scène dans le fast-food, me demande si on a un best-of d’Aretha.
Évidemment qu’on en a un ! J’ai acheté The Very Best of Aretha Franklin, Vol. 1 qui regroupe des enregistrements des années 60 quelques jours après la mort de la reine de la soul. On y retrouve bien entendu Think la chanson interprétée dans les Blues Brothers mais aussi Respect, la superbe reprise d’Otis Redding, I Say a Little Prayer et même une reprise des Beatles, à savoir Eleanor Rigby - certes pas le meilleur morceau des Fab Four.
Il va peut-être être temps de s’acheter le volume 2, consacré aux années 70.

The Very Best of Aretha Franklin, Vol. 1
Aretha Franklin
Atlantic 1994

01 - Respect
02 - Baby I Love You
03 - I Never Loved a Man (The Way I Love You)
04 - Chain of Fools
05 - Do Right Woman - Do Right Man
06 - (You make me Feel like) a Natural Woman
07 - (Sweet Sweet Baby) Since You’ve Been Gone
08 - Ain’t no Way
09 - Think
10 - She Saw
11 - The House that Jack Built
12 - I Say a Little Prayer
13 - The Weight
14 - Eleanor Rigby
15 - Share Your Love with Me
16 - Call Me

lundi 16 août 2021

0839 - After the Gold Rush


Partir en vacances - nous retournons une semaine en Normandie samedi prochain - est aussi l’occasion de mettre à jour les playlists des téléphones pour ne manquer de rien lorsqu’on est loin de la maison - à condition de ne pas oublier l’enceinte Bluetooth.

Natacha faisait remarquer qu’il lui manquait beaucoup de Neil Young, que seuls Harvest, On the Beach et Zuma (maudit correcteur orthographique qui a tenté de remplacer Zuma par Zumba) sont encodés. Il va donc falloir passer en mp3 Everybody Knows this is Nowhere, Rust Never Sleep et surtout After the Gold Rush.

After the Gold Rush est le grand frère de Harvest, peut-être légèrement plus sombre, un peu moins grandiloquent (ne pas attendre de sommets symphoniques à la A Man Needs a Maid ou There’s a World) avec des morceaux électriques (When You Dance I Can Really Love, Southern Man), d’autres acoustiques, au piano (After the Gold Rush)  ou accompagnés d’un groupe minimaliste (Only Love can Break your Heart). Un titre qui se dégagerait de cette formidable onzaine ? Don’t Let it Bring you Down, la première d’une longue série de ballades irrésistibles que Neil a signées au cours de sa carrière.

After the Gold Rush
Neil Young
Reprise Records 1970 / ????

01 - Tell me Why
02 - After the Gold Rush
03 - Only Love can Break your Heart
04 - Southern Man
05 - Till the Morning Comes
06 - Oh, Lonesome Me
07 - Don’t Let it Bring you Down
08 - Birds
09 - When you Dance I can Really Love
10 - I Believe in You
11 - Cripple Creek Ferry

dimanche 15 août 2021

0838 - Hit the Road Jack / The Danger Zone


On ne pourra pas dire que je n’ai pas essayé. Une compilation, une reprise des Beatles et, maintenant, un de ses plus gros tubes, j’ai abordé la légende, le géant Ray Charles par plusieurs faces… mais, non, désolé, ça ne me retourne pas, je ne suis pas à genoux.

Je me disais pourtant, Hit the Road Jack (hommage à Kerouac, je suppose), forcément, ça va être génial, c’est obligé… ce refrain Hit the Road Jack and don’t you come back no more no more no more, excellent… mais en fait, il n’y a que ça, ce refrain dans Hit the Road Jack, absolument rien d’autre, ça tourne en rond sur deux minutes à peine, il ne se passe rien.

J’aurai essayé… mais Ray Charles, j’abandonne.

Hit the Road Jack / The Danger Zone
Ray Charles
ABC - Paramount 1961

A1 - Hit the Road Jack
A2 - Side by Side
B1 - The Danger Zone
B2 - Together

samedi 14 août 2021

0837 - Familia


Natacha, hier, jeudi, en rentrant du boulot (hé ! ho ! hé ! ho !) : ça surprend, ta musique, là, en rentrant à la maison. Il régnait, il est vrai, une petite ambiance vaguement disco-dance au moment où elle poussait la porte de l’appartement.

Sur la platine tournait Familia de Sophie Ellis-Bextor, un album pourtant bien moins dansant que Read my Lips, un album qui ne propose que quelques escapades sur les dancefloors - Natacha a le chic pour tomber au bon moment. Pour le reste, c’est une pop plus écrite, plus axée sur la mélodie qui est proposée.
J’avais emprunté Familia à la médiathèque de Versailles - combien cela fait-il de semaines que je n’y ai pas mis les pieds ? faut il le Pass sanitaire pour aller dans les bibliothèques ? - après avoir lu sur Wikipedia qu’Ed Harcourt, après l’échec commercial de ses deux premiers albums solo se contentait désormais d’un rôle de songwriter et de producteur pour d’autres artistes, notamment Sophie Ellis-Bextor.
Il ne m’a pas fallu plus d’une écoute pour être totalement convaincu par Familia. Comment pourrait-il en être autrement après avoir entendu une petite merveille comme Hush Little Voices, ma préférée de l’album ? Et si je ne cite qu’une chanson, c’est pour ne pas avoir à toutes les citer… car le disque est une réussite du début à la fin, varié et sans temps mort. Je n’ai pas attendu bien longtemps après l’avoir rendu à la médiathèque pour m’en commander un exemplaire… il faut désormais que j’écoute le reste de la discographie de SEB - c’est bien.

Quant à Natacha, elle aurait vraiment été surprise par la musique si elle était rentrée une demie-heure plus tôt…

Familia
Sophie Ellis-Bextor
EBGB’s 2016

01 - Wild Forever
02 - Death of Love
03 - Crystallise
04 - Hush Little Voices
05 - Here Comes the Rapture
06 - Come with Us
07 - Cassandra 
08 - My Puppet Heart
09 - Unrequited
10 - The Saddest Happiness
11 - Don’t Shy Away

vendredi 13 août 2021

0836 - Hyperspace


Les critiques n’ont pas toujours tort. Souvent. Très souvent même. Pas toujours.

Hier soir, mercredi soir, par exemple, nous avons regardé un film de braquage réalisé par l’espagnol qui a fait REC - bon film d’horreur pour le coup. Télérama en disait beaucoup de mal, de ce film de braquage. Du sous-Ocean’s (11, 12 ou 13 au choix - le meilleur est le 11, mon préféré, le 12 : Bruce Williiiiiiisssss !), bourré de clichés, sans surprise et pas palpitant pour un sou. Et c’était ça. Pas irregardable, n’exagérons rien, mais pas recommandable non plus.

Télérama toujours, était très tiède lors de la sortie de Hyperspace, le dernier album en date de Beck. Je ne connaissais que deux morceaux avant d’acheter l’album. Connaître est parfois un bien grand mot. J’avais entendu un bout de Saw Lightning dans une publicité - pour Adidas, je crois - et écouté une ou deux fois Everlasting Nothing sur YouTube, sur des enceintes de merde, donc. Les deux morceaux m’avaient enthousiasmé, je me suis donc dit que Télérama était encore à côté de la plaque - ça leur arrive fréquemment quand ils parlent de rock.
Sauf que Saw Lightning est très sympathique mais fonctionnait mieux dans le format de quelques secondes de la publicité. Sur album et étiré sur quatre minutes, ça tourne un peu en rond. Et que les énormes basses (qui ne ressortaient pas autant sur YouTube) qui polluent le début de Everlasting Nothing, sans gâcher le morceau me font tout de même tiquer. Et que ce sont les deux meilleurs morceaux de l’album. Enfin, c’est mon impression après trois écoutes - deux avant les vacances, une aujourd’hui (jeudi) même.
Car pour le reste, ça sonne plus comme un album de Pharrel Williams (producteur de l’album) que comme un album de Beck. Comme si les deux univers n’arrivaient pas totalement à se mélanger - Beck est pourtant un sacré touche-à-tout - et avaient été plaqués l’un sur l’autre. Tout le contraire de Modern Guilt (j’espérais que Hyperspace soit une sorte de suite à Modern Guilt comme Morning Phase constituait une suite magnifique au somptueux Sea Change) où la production de Danger Mouse servait entièrement les chansons de Beck tout en modernisant son son. Ici, la sauce n’a pas pris… ça a tranché… métaphore catastrophique alors qu’il n’est même pas déjà l’heure de préparer la tambouille.

Hyperspace
Beck
Capitol 2019

01 - Hyperlife
02 - Uneventful Days
03 - Saw Lightning
04 - Die Waiting
05 - Chemical
06 - See Through
07 - Hyperspace
08 - Stratosphere 
09 - Dark Places
10 - Star
11 - Everlasting Nothing

jeudi 12 août 2021

0835 - The Complete Recordings on Deutsche Grammophon


J’ai commencé à écrire ce billet, à l’envisager tout du moins - écrire est un bien grand mot - immédiatement après avoir raté mon billet sur Les Premiers Enregistrements de Martha Argerich - il y a bien longtemps, donc. L’argentine pianiste mérite mieux que ce billet foireux me dis-je alors, déçu… et je me suis rappelé le commentaire d’un collègue prof de musique, admirateur lui aussi, à propos du jeu d’Argerich. Ce que j’aime chez Martha, c’est qu’elle frappe son clavier comme un mec, elle le cogne, elle y met une force qu’aucune autre femme n’arrive à mettre.
C’eût été un intéressant point de départ pour ce billet, de parler du toucher des pianistes… mais, honnêtement, que suis-je capable d’en dire ? J’ai aussi pensé parler de Chopin lui même puisqu’il s’agit ici de The Complete Recordings on Deutsche Grammophon par Martha Argerich du compositeur franco-polonais, reparler de mon amour pour ses 24 Préludes (l’enregistrement ici présent est, de loin, le meilleur que je connaisse), partager mes doutes sur ses concertos - la composition pour l’orchestre n’était visiblement pas son fort… mais là aussi, ça aurait été du vent.
Finalement, vu mon manque d’idées, ce n’est probablement pas la peine de laisser passer deux nouveaux mois avant de foirer mon billet sur ce coffret… autant assumer mon incompétence.

The Complete Recordings on Deutsche Grammophon
Martha Argerich, Frédéric Chopin
Deutsche Grammophon 2016

CD1
01-04 - Piano Sonata n°2 in B flat minor, op. 35
05-08 - Piano Sonata n°3 in B minor, op. 58
09 - Scherzo n°2 in B flat minor, op. 31 presto
10 - Scherzo n°3 on C sharp minor, op. 39 presto con fuoco
11 - Barcarolle in F sharp major, op. 60 allegretto

CD2
01-24 - 24 Préludes, op. 28
25 - Prélude in C sharp minor, op. 45 sostenuto
26 - Prélude in A flat major, op. posth. presto con leggierezza
27-29 - 3 Mazurkas, op. 59
30 - Andante Spianato & Grande Polonaise Brillante, op. 22 in G major / E flat major. Andante Spianato tranquillo. Polonaise allegro molto
31 - Polonaise in A flat major, op. 53 ‘Heroic’ maestoso
32 - Polonaise-Fantaisie in A flat major, op. 61 allegro maestoso

CD3
01-03 - Piano Concerto n°1 in E minor, op. 11 (Claudio Abbado - London Symphony Orchestra)
04-05 - Introduction & Polonaise Brillante in C major, op. 3 (violoncelle : Mischa Maisky)
06-09 - Sonata for Cello and Piano in G minor, op. 65 (violoncelle : Mischa Maisky)

CD4
01-03 - Piano Concerto n°2 in F minor, op. 21 (Mstislav Rostropovich - National Symphony Orchestra)
04 - Introduction & Polonaise Brillante in C major, op. 3 (violoncelle : Mstislav Rostropovich)
05-08 - Sonata for Cello and Piano in G minor, op. 65 (violoncelle : Mstislav Rostropovich)

CD5 : Radio Recordings
01 - Ballade n°1 in G minor, op. 23
02 - Étude in C sharp minor, op. 10 n°4 presto con fuoco
03 - Mazurka in C sharp minor, op. 41 n°4 (formerly n°1) maestoso
04 - Mazurka in E minor, op. 41 n°1 (formerly n°2) andantino
05 - Mazurka in C major, op. 24 n°2 allegro non troppo
06 - Mazurka in F minor, op. 63 n°2 lento

mercredi 11 août 2021

0834 - Be Here Now


Il y a 25 ans - Messi n’avait que 9 ans… - les 10 et 11 août 1996, Oasis jouait devant 250000 personnes à Knebworth. L’apogée (et donc, quelque part, le début de la fin) du groupe et de ce qu’on a appelé la Britpop.
Oasis en profita, en plus des morceaux issus de Morning Glory, Definitely Maybe et des faces B de singles extraits de ceux-ci, pour reprendre du Beatles (Octopus’s Garden à la suite de Whatever et le traditionnel I am the Walrus en conclusion) et tester deux nouveaux morceaux qui figureront un an plus tard sur leur troisième album, Be Here Now - quelle phrase bien trop longue et confuse.

On retrouve cette version live à Knebworth de My Big Mouth (la seconde chanson en question était It’s Getting Better (Man !!)) sur la réédition de 2016 de Be Here Now. Cet enregistrement public fait partie du paquet de bonus présents sur cette réédition. Setting Sun en session radio, Help ! (Les Beatles, encore) en live acoustique (par Noel, donc), titres inédits (If we Shadows, bof, instrumental sans titre…).

Mais ce que les fans attendaient avant tout de cette réédition se trouve sur le CD3 : les démos enregistrées par Noel lors de ses vacances (avec son épouse, Johnny Depp et Kate Moss, rien que ça) aux Îles Moustiques.
Sont-ce les vingt ans (ou presque) d’attente ? Ou l’impression de simplement écouter l’album sans la voix de Liam (les versions sont proches des versions finales) ? On l’a compris, j’ai écouté religieusement ces démos… mais n’y suis pas beaucoup revenu depuis.

PS : juste après avoir bâclé ce billet, j’apprends que, pour célébrer les 25 ans du concert, Oasis publie (enfin !) l’album live de Knebworth !!! Coffret double-CD et DVD précommandé, il va de soi...

Be Here Now
Oasis
Big Brother 2016

CD1
01 - D’You Know What I Mean ?
02 - My Big Mouth
03 - Magic Pie
04 - Stand By Me
05 - I Hope, I Think, I Know
06 - The Girl in the Dirty Shirt
07 - Fade In-Out
08 - Don’t Go Away
09 - Be Here Now
10 - All Around the World
11 - It’s Getting Better (Man !!)
12 - All Around the World (Reprise)

CD2
01 - Stay Young
02 - The Fame
03 - Flashbax
04 - (I got) The Fever
05 - My Sister Lover
06 - Going Nowhere
07 - Stand by Me (live at Bonehead’s outtake)
08 - Untitled (demo)
09 - Help ! (live in L.A.)
10 - Setting Sun (live radio broadcast)
11 - If we Shadows (demo)
12 - Don’t go Away (demo)
13 - My Big Mouth (live at Knebworth Park)
14 - D’You Know What I Mean ? (NG’s 2016 rethink)

CD3 : Mustique Demos
01 - D’You Know What I Mean ?
02 - My Big Mouth
03 - My Sister Lover
04 - Stand by Me
05 - I Hope, I Think, I Know
06 - The Girl in the Dirty Shirt
07 - Don’t Go Away
08 - Untitled
09 - Fade In-Out
10 - Stay Young
11 - Angel Child
12 - The Fame
13 - All Around the World
14 - It’s Getting Better (Man !!)

mardi 10 août 2021

0833 - Rock & Folk Monster CD n°7


Je suis pas sûr que le squelette hendrixien de la couverture soir du meilleur goût… à part ça, bof, mouais, pas envie de dire grand chose… j’ai suffisamment levé les yeux au ciel et haussé les épaules en lisant certains titres des chansons ou noms de groupe…

Rock & Folk Monster CD n°7
Juillet 2004

01 - Who the Fuck ? (PJ Harvey)
02 - Wow (Snow Patrol)
03 - If Jesus Drove a Motor Home (Jim White)
04 - He can go, you can’t Stay (The Singles)
05 - Leave you Wanting More (Sluts of Trust)
06 - Sucker Train Blues (Velvet Revolver)
07 - Enchanted (Katy Rose)
08 - Down on Me (Motörhead)
09 - Party the Baby Off (The Icarus Line)
10 - Stupid Ones (The Blueskins)
11 - This is not a Love Song (Nouvelle Vague)
12 - Girls Best Friend (The Datsuns)
13 - Bangkok (Alex Chilton)
14 - Get There (Hoggboy)
15 - The Marshals are Dead (Bloc Party)
16 - Heart (Sporto Kantes)
17 - Bored on Pills (The Hatepinks)
18 - L’Art Délicat de Passer pour un Con (Tété)
19 - Purple Haze (Live in Sweden 1967) (Jimi Hendrix)
20 - Why (Donna Regina)

lundi 9 août 2021

0832 - Money to Burn


Richard Ashcroft refuse de jouer là où seuls les détenteurs de l’équivalent britannique du Pass sanitaire sont autorisés et annule en conséquence sa participation à tous les festivals dans lesquels il était programmé en cette fin d’été. On écoute quelques morceaux solo de Mad Richard pour saluer le geste, Music is Power extrait de Keys to the World puis Money to Burn, extrait de Alone with Everybody ! Ça fait longtemps qu’il n’a rien publié de mémorable mais Richard est finalement toujours le meilleur.

Money to Burn
Richard Ashcroft
Hut 2000 

01 - Money to Burn
02 -Leave me High
03 - XXYY

dimanche 8 août 2021

0831 - Jagged Little Pill


C’est avec un pincement au coeur que je pense aujourd’hui aux disques dont je me suis débarrassé au cours des années, ceux que j’ai donnés parce que j’en avais acheté une nouvelle édition ou parce que je ne les aimais plus, ceux que j’ai jetés à la poubelle, ceux que j’ai revendus pour m’en payer de meilleurs… je les regrette aujourd’hui, j’aimerais qu’ils soient dans ma collection, comme témoignages de mes passions éteintes et de mes errements. Les racheter ne servirait à rien me suis-je longtemps dit. Essayons tout de même ai-je fini par me convaincre.

C’est ainsi que Jagged Little Pill, premier album international (je crois qu’elle avait publié quelques albums dans son natal Canada auparavant - que de a dans les trois mots précédents) d’Alanis Morissette, a atterri ce matin (samedi) dans ma boîte aux lettres. Plus de vingt après que j’ai revendu pour une somme modique mon exemplaire à un camarade de prépa - ses résultats scolaires ont dramatiquement chuté après cette acquisition… Je ne l’avais bien entendu jamais réécouté durant ces vingt ans, j’avais uniquement réentendu sur MTV les singles You Oughta Know, Hand in my Pocket et Ironic. Mon souvenir était, qu’à part ces singles et un ou deux titres, c’était un album assez médiocre.
Au moment où j’écris ces lignes, c’est pire. J’en suis à Right Through You, couplet correct, refrain dégueulasse et déjà mes oreilles saignent un peu. You Oughta Know et Hand in my Pocket ont parfaitement joué leur rôle mais All I Really Want fut une des entames d’album les plus pénibles qu’il m’a été donné de subir (envie d’arrêter les frais après moins de 2 minutes) quand Perfect, morceau acoustique, m’a donné envie de me pendre avec mon propre gros intestin - vous pouvez visualiser la scène, je suppose. La faute à une voix très nasale plus que désagréable et à une propension à crier, hurler là où il suffirait de monter… et ce n’est pas Forgiven qui débute qui me fera changer d’avis - pauvres nouveaux voisins, j’espère que ce n’est pas trop fort…

Bon, du coup, pour l’album Happy Nation, on fait quoi ? Et pour White on Blonde de Texas ?

PS : L’album vient de se terminer. On boit pour supporter et oublier. Et Natacha craque « Je crois que préfère encore écouter un album de Björk ».

Jagged Little Pill
Alanis Morissette
Maverick 1995

01 - All I Really Want
02 - You Oughta Know
03 - Perfect
04 - Hand in my Pocket 
05 - Right Through You
06 - Forgiven
07 - You Learn
08 - Head Over Feet
09 - Mary Jane
10 - Ironic
11 - Not the Doctor
12 - Wake Up

samedi 7 août 2021

0830 - Flying Microtonal Banana (Explorations Into Microtonal Tuning Volume 1)


Surprise en rentrant de vacances, nous avons des nouveaux voisins. L’appartement du dessous. Il faudrait leur souhaiter la bienvenue. Et les mettre au courant de comment ça se passe ici du point de vue de l’animation sonore.

Je propose donc ce soir une écoute à très fort volume de Flying Microtonal Banana (Explorations Into Microtonal Tuning Volume 1) l’un des cinq albums que King Gizzard and the Lizard Wizard a publiés en 2017 - oui, cinq (5 !) en un an. Un album de fous furieux, moins violent que I’m in Your Mind Fuzz mais plus dangereux encore pour la santé mentale avec ces répétitions étrangement addictives et ses montées / descentes dignes des pires montagnes russes (sans harnais de sécurité). Celui qui a réussi à écouter le morceau d’ouverture sans radoter Rattlesnake / Rattlesnake tout au long de la journée a forcément subi un lavage de cerveau (ou est prêt à sortir indemne du prochain).

Finalement, on va peut-être attendre un peu, ils n’ont pas l’air bien méchants, les nouveaux.

Flying Microtonal Banana (Explorations Into Microtonal Tuning Volume 1)
King Gizzard and the Lizard Wizard
Heavenly 2017

01 - Rattlesnake
02 - Melting
03 - Open Water
04 - Sleep Drifter
05 - Billabong Valley
06 - Anoxia
07 - Doom City
08 - Nuclear Fusion
09 - Flying Microtonal Banana

vendredi 6 août 2021

0829 - Mona Bone Jakon


Retour à Versailles. Nirvana en premier sur la platine, pendant qu’on défaisait les valises. Le disque passe mal. Petits sauts. Il est grand temps de changer toute la hi-fi. Ce devrait être le cas dans quelques jours, semaines au maximum.
Tu sais que je suis mardi au bureau, tu peux un peu attendre avant d’écouter tes disques ? Elle plaisante - enfin, elle dit qu’elle plaisante - mais j’entends le message de Natacha. J’écouterai donc Summerwind en solo. Et j’enchaîne avec un autre des six disques achetés à la FNAC Limoges, Mona Bone Jakon de Cat Stevens - sur la pochette duquel on ne fera absolument aucun commentaire.
L’album débute avec Lady D’Arbanville qui est à la fois sa pépite et sa limite. Car le disque est plutôt linéaire, ne s’écarte que peu d’une pop-folk habillée d’une guitare sèche, de quelques discrètes percussions, d’un trait ici ou là de cordes ou de cuivres et de la voix douce de Cat Stevens. Problème, aucune chanson n’arrive à la cheville de l’ouverture, sommet d’écriture mélodique et d’interprétation. C’est agréable, joli. Mais pas renversant non plus.
Soyons honnête tout de même, je n’en suis qu’à une seule écoute… j’ai passé Etta James juste après.

Mona Bone Jakon
Cat Stevens
Island Remasters 2000

01 - Lady D’Arbanville
02 - Maybe You’re Right
03 - Pop Star
04 - I Think I see the Light
05 - Trouble
06 - Mona Bone Jakon
07 - I Wish, I Wish
08 - Katmandu
09 - Time
10 - Fill my Eyes
11 - Lilywhite

jeudi 5 août 2021

0828 - Paperback Writer


La première tranche des vacances s’achève, retour à Versailles. Un mois de juillet (et une entame d’août) bien maussades du point de vue de la météo. On ne va tout de même pas se plaindre, cette alternance de pluies éparses et de courtes périodes de chaleur vaut bien mieux qu’une canicule installée qui empêche de faire quoi que ce soit, non ?
Et puis, cette météo décevante qui fait râler, c’est surtout pour moi l’occasion de chantonner Rain des Beatles, l’une de leurs plus fameuses faces B, l’une de leurs premières incursions dans l’univers du psychédélisme, dans laquelle Lennon brocarde la propension des gens à se plaindre du temps qu’il fait, qu’il pleuve ou que le soleil brille.

J’ai acheté cet e.p. (pas en parfait état - c’est rarement le cas pour les 45 tours des Beatles ou alors à des prix indécents) Paperback Writer uniquement (en tout cas, pas pour la pochette - laide) pour Rain (que je n’avais alors sur aucun disque)lors d’une convention du disque, à Strasbourg - je crois. Paperback Writer et Nowhere Man sont deux faces A bien connues, toutes deux disponibles sur l’album rouge (qui ne s’appelle pas ainsi - doit-on le rappeler ?). Quant à The Word, c’est une chanson un peu niaise - le mot en question, on l’aura deviné, est Love

Il fait moche aujourd’hui, non ?

Paperback Writer
The Beatles
Odeon 1966

A1 - Paperback Writer
A2 - The Word
B1 - Rain
B2 - Nowhere Man

mercredi 4 août 2021

0827 - Live at Cardiff Castle


J’ai longtemps possédé la VHS de Live at Cardiff Castle des Stereophonics. Je ne l’ai plus. Pas à Versailles en tout cas - et je ne crois pas qu’elle traine à Strasbourg. Je ne sais plus quand je l’ai jetée - si je l’ai jetée. Avant d’avoir la version DVD ? Après ? Bien après ? Il faut dire qu’un magnétoscope défectueux avait largement abîmé la bande. Plusieurs segments d’une bonne dizaine de secondes où l’image et le son ressemblaient au Canal + sans décodeur des années 90 (et visionner avec une passoire sur la tronche n’y changeait rien).

J’aimais bien ce concert (à domicile - le trio d’origine était gallois) qui concluait la tournée promotionnelle de Word Gets Around. On retrouve dans la setlist toutes les chansons de ce premier album, deux faces B et les premiers morceaux de Performance and Cocktails qui ne sortira qu’un an après. Bonne ambiance, versions proches de celles des disques, interviews marrantes comme entractes… j’étais donc tout content d’en dénicher une édition DVD, au HMV de York, en même temps qu’un DVD des clips du groupe. Je l’ai regardé le soir même, sur un ordi portable, dans la chambre d’étudiant dont je bénéficiais en cet été 2005. Je ne crois pas l’avoir revu depuis.

Live at Cardiff Castle
Stereophonics
Visual Corporation / V2 2004

01 - Looks like Chaplin
02 - Check my Eyelids for Holes
03 - The Bartender and the Thief
04 - Same Size Feet
05 - Traffic
06 - Too Many Sandwiches
07 - Not Up to You
08 - T-Shirt Suntan
09 - A Thousand Trees
10 - Carrot Cake and Wine
11 - Is Yesterday, Tomorrow, Today ?
12 - Goldfish Bowl
13 - Last of the Big Time Drinkers
14 - Local Boy in the Photograph 
15 - She Takes her Clothes Off
16 - I wouldn’t Believe your Radio
17 - Billy Daveys Daughter
18 - Raymonds Shop
19 - More Life in a Tramps Vest

mardi 3 août 2021

0826 - Machina Acoustic Demos


J’ai hésité devant le prix, finalement encore bien plus élevé que ce à quoi je m’attendais, mais j’ai bien commandé le (double !)-vinyle live acoustique de Billy Corgan au Viper Room en 98. Surprise, la courte première partie assurée par James Iha (quatre titres de son premier album solo) est également incluse.

Il ne reste qu’à patienter avant d’entendre les premières interprétations publiques d’Ava Adore, Tear ou Blissed and Gone. Oui, patienter… très longuement. Car le site annonce une livraison sous six à huit mois… six à huit mois !
En attendant, je pourrai me réécouter le bootleg des Machina Acoustic Demos qui, comme son titre l’indique, propose un certain nombre de démos acoustiques pour les albums Machina / The Machines of God et Machina II / The Friends and Enemies of Modern Music dont des inédits et Let me Give the World to You, morceau de la période Adore. Justement, sur les 21 titres de ce bootleg, seuls les 14 premiers sont effectivement des démos pour Machina ; les 7 derniers, des bonus, sont des démos acoustiques pour Adore (trois autres, non incluses ici par manque de place, sont connues : celle de For Martha et celles de The End is the Beginning is the End et de The Beginning is the End is the Beginning). Là encore, des inédits : Chewing Gum et Do You Close Your Eyes.

Mais, ça ne me fera patienter qu’un temps, je le connais déjà par coeur ce bootleg (acheté comme tant d’autres chez Fun House à Strasbourg, boutique disparue), je l’ai tellement écouté…

Machina Acoustic Demos
The Smashing Pumpkins

01 - If There is a God
02 - Blue Skies Bring Tears (alt. lyrics I)
03 - Wound (‘Waltz Time’)
04 - Le Deux Machina (keyboard version)
05 - Vanity
06 - Glass and the Ghost Children
07 - Autumn
08 - Drain
09 - Laugh
10 - Here I Am
11 - Lover
12 - Let me Give the World to You
13 - Blue Skies Bring Tears (alt. lyrics II)
14 - Speed Kills
15 - Chewing Gum
16 - The Tale of Dusty and Pistol Pete
17 - Annie Dog
18 - Once in a While
19 - Do you Close your Eyes
20 - My Mistake
21 - Blissed and Gone