mardi 7 janvier 2020

0252 - The Ultimate Collection

Nouvelle année, nouvelle galerie. Après avoir étoffé en fin d'année certaines galeries existantes de son sublimissime site, Natacha a ouvert le week-end dernier une nouvelle galerie regroupant (pour l'instant) des photos de rues désertes et embrumées prises à Mdina (Malte) et Venise. Cette galerie était en projet depuis un bon petit moment. Je ne sais plus qui de nous deux en a proposé le nom. J'espère que c'est moi car c'est une magnifique idée de titre de galerie... Dead End Street (soit Impasse) est un des nombreux excellents tubes des Kinks. Noel Gallagher s'en inspira grandement pour écrire The Importance of Being Idle - ça n'a aucune importance (d'être une feignasse) ici mais j'avais envie de le dire.

Je l'ai déjà dit, à la question Beatles ou Stones ?, il faut savoir répondre Kinks ! Et cette compilation mal nommée The Ultimate Collection, que j'ai achetée il y a plus de quinze ans, en est une (première) justification éclatante.
Oui, The Ultimate Collection est une preuve imparable de l'incroyable talent des Kinks. Les chansons se succèdent comme autant de perles. La sauvage (et ultra-célèbre) You Really Got Me, l'euphorique Everybody's Gonna be Happy, la pépite pop Waterloo Sunset, la planante Shangri-La, ne sont que quelques-unes des merveilles capables de véritablement changer la vie de qui ignorerait tout de la pop anglaise.
Mal nommée disais-je également. Il n'y a rien d'ultime dans The Ultimate Collection. Comme toute compilation, The Ultimate Collection ne donne qu'un aperçu de l'univers des Kinks. Car, les Kinks n'ont pas sorti que de superbes chansons isolées (Dead End Street par exemple est un single hors album), ils ont surtout donné ses lettres de noblesse au format album. Arthur or the Decline and Fall of the British Empire ou The Kinks are the Village Green Preservation Society pour n'en citer que deux sont au moins (si ce n'est plus) aussi importants dans l'histoire du rock britannique que Revolver des Beatles, The Piper at the Gates of Dawn de Pink Floyd ou Aftermath des Rolling Stones.

Si les Kinks ont jamais eu un défaut, ce n'en est pas vraiment un, c'est celui d'être trop anglais. Ils ont su mieux que personne chanter leur amour inconditionnel pour un pays qu'ils trouvent en même temps assez triste avec sa météo de merde, ses banlieues déprimantes et son absence de perspectives pour la working class. Une sorte de mélancolie joyeuse et de vraie-fausse ironie amoureuse comme seuls en sont capables les Britons.
Des Smiths à Oasis en passant par Blur, Pulp ou les La's, ils n'ont tous eu qu'à suivre la recette...

The Utimate Collection
The Kinks
Sanctuary Records 2002

Disc One
01 - You Really Got Me
02 - All Day and All of the Night
03 - Tired of Waiting for You
04 - Everybody's Gonna be Happy
05 - Set me Free
06 - See my Friend
07 - Till the End of the Day
08 - Dedicated Follower of Fashion
09 - Sunny Afternoon
10 - Dead End Street
11 - Waterloo Sunset
12 - Death of a Clown
13 - Autumn Almanac
14 - Susannah's still Alive
15 - Wonderboy
16 - Days
17 - Plastic Man
18 - Victoria
19 - Lola
20 - Apeman
21 - Supersonic Rocket Ship
22 - Better Things
23 - Come Dancing
24 - Don't Forget to Dance

Disc Two
01 - David Watts
02 - Stop your Sobbing
03 - Dandy
04 - Mr. Pleasant
05 - I Gotta Move
06 - Who'll be the Next in Line
07 - I Need You
08 - Where Have all the Good Times Gone
09 - Sittin' on my Sofa
10 - A Well Respected Man
11 - I'm not like Everybody Else
12 - Love me till the Sun Shines
13 - She's got Everything
14 - Starstruck
15 - Shangri-La
16 - God's Children
17 - Celluloid Heroes
18 - (Wish I could Fly like) Superman
19 - Do it Again
20 - Living on a Thin Line

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