mardi 31 octobre 2023

1645 - Autofiction


C’était la première fois que j’attendais la sortie d’un disque de Suede - comme c’était la première fois que j’attendais un Kula Shaker ou un Slowdive. Ce n’est pas facile d’être à la hauteur des attentes. Slowdive le fut. Kula Shaker pas vraiment - j’ai davantage de doutes sur celui à venir début 2024, il ne pourra être qu’une bonne surprise. Mon impression sur Autofiction - puisque c’est de lui qu’il est (enfin !) question - fut et reste mitigée. Le groupe a voulu un album résolument rock. Plein d’énergie. Et ça fonctionne plutôt bien sur la majorité des morceaux… mais il y a aussi les autres morceaux… et ces passages parlés-chantés… une solution de facilité, définitivement… qui m’empêchent d’adhérer totalement à l’album… un groupe aussi lyrique, épique que Suede ne devrait pas se permettre ce genre de raccourcis.

Autofiction
Suede
BMG 2022

A1 - She Still Leads Me On
A2 - Personality Disorder
A3 - 15 Again
A4 - The Only Way I can Love You
A5 - That Boy on the Stage
A6 - Drive Myself Home
B1 - Black Ice
B2 - Shadow Self
B3 - It’s Always the Quiet Ones
B4 - What Am I Without You ?
B5 - Turn Off Your Brain and Yell

lundi 30 octobre 2023

1644 - Charmed Life


J’ai proposé samedi en fin d’après-midi à maman de mettre sur la platine le disque qu’elle voulait. Tu as du Divine Comedy ? m’a-t-elle demandé. Oui, ils sont là, je lui indique l’emplacement où elle trouvera son bonheur dans mon classement pas forcément évident à comprendre. Elle a choisi Regeneration. Qu’elle connaissait déjà bien puisque j’habitais encore chez mes parents quand je l’ai acheté. Elle aurait pu être plus aventureuse et se pencher sur Charmed Life, le best of paru il y a un peu plus d’un an et que j’ai acheté en édition limitée avec un disque de bonus - dont finalement j’aurais pu me passer, pas terrible.

24 petites perles pop. Peu de répétitions, pas de tube facile. Une élégance dandy. Des paroles travaillées et des arrangements qui le sont plus encore. La longue carrière de Neil Hannon, dandy baryton nord-irlandais qui se cache derrière le groupe au nom dantesque, est revisitée dans son intégralité. Ma chanson préférée reste Becoming More like Alfie.

Charmed Life (The Best Of)
The Divine Comedy
Divine Comedy Records Limited 2022

CD1
01 - Charmed Life
02 - National Express
03 - Norman and Norma
04 - Something for the Weekend
05 - Songs of Love
06 - The Best Mistakes
07 - At the Indie Disco
08 - Bad Ambassador
09 - A Lady of a Certain Age
10 - Becoming More like Alfie
11 - Come Home Billy Bird
12 - Have You Ever Been in Love

CD2
01 - Our Mutual Friend
02 - Generation Sex
03 - How Can You Leave me on my Own
04 - Perfect Lovesong
05 - Your Daddy’s Car
06 - You’ll Never Work in this Town Again
07 - Absent Friends
08 - Everybody Knows (Except You)
09 - The Certainty of Chance (edit)
10 - Sunrise
11 - To the Rescue
12 - Tonight we Fly (2020 mix)

CD3
01 - I’ll Take what I can Get
02 - Don’t make me Go Outside
03 - Who Do You Think You Are
04 - The Adventurous Type
05 - When When When
06 - Home for the Holidays
07 - Te Amo Espãna
08 - Perfect Lovesong 2021
09 - Simple Pleasures
10 - Those Pesky Kids
11 - Butterfly

dimanche 29 octobre 2023

1643 - For Lovers


En 2004, j’étais encore persuadé que Pete Doherty était bourré de talent. Talent qui ne demandait qu’à être canalisé. Un simple comme For Lovers avec Back from the Dead en face B, chansons offertes à un pote soi-disant poète pour, selon la légende, rembourser une dette de drogue, constituait une preuve de cette facilité à écrire de bonnes chansons pop. Maintenant qu’il est clean de toute substance - rarement bourré, donc - et gros, le brave Pete m’apparaît surtout chiant.

For Lovers
Wolfman featuring Pete Doherty
Rough Trade 2004

A - For Lovers
B - Back from the Dead

samedi 28 octobre 2023

1642 - Idiot Prayer


Je suis dans une de mes périodes Nick Cave, j’enchaîne ses albums, parfois plusieurs fois à la suite. Je me force un peu tout de même à passer d’autres disques d’autres artistes, comme une pause ou quelque chose qui y ressemble. La faute à son livre d’entretien - je l’aurai fini, fini de le lire au moment où vous lirez ces lignes - dont je ne sais s’il a un intérêt pour celui qui j’admire pas l’Australien, je crois que si - peu m’importe, Nick Cave est pour moi un modèle ; parmi d’autres, je me sens obligé de préciser.

Hier soir, après un épisode de The Good Fight, je me suis remis au travail, j’ai essayé. Malgré ce que j’avais écrit sur les Portes dans la soirée, je me suis mis un fond sonore, choisi Idiot Prayer, étrange album live enregistré sans public, pendant un des confinements covideux, Nick seul au piano revisitant tout son répertoire, des passages obligés à quelques raretés, en passant par Grinderman qu’on attendait pas forcément dans cette configuration. À la moitié du premier disque, j’ai arrêté le travail et j’ai simplement écouté. Le second disque, j’ai attendu ce matin pour en profiter.

Idiot Prayer
Nick Cave
Bad Seed Ltd.

CD1
01 - Spinning Song
02 - Idiot Prayer
03 - Sad Waters
04 - Brompton Oratory
05 - Palaces of Montezuma
06 - Girl in Amber
07 - Man in the Moon
08 - Nobody’s Baby Now
09 - (Are You) The One That I’ve Been Waiting For ?
10 - Waiting for You
11 - The Mercy Seat
12 - Euthanasia

CD2
01 - Jubilee Street
02 - Far from Me
03 - He Wants You
04 - Higgs Boson Blues
05 - Stranger than Kindness
06 - Into my Arms
07 - The Ship Song
08 - Papa Won’t Leave You, Henry
09 - Black Hair
10 - Galleon Ship

vendredi 27 octobre 2023

1641 - The Soft Parade


J’ai mis sur la platine The Soft Parade des Doors acheté il y a quelques six mois - commandé sur Rakuten ; ce n’est pas l’édition que j’espérais recevoir, j’en voulais une plus récente, remasterisée et avec bonus comme tous mes autres Doors - et je me suis remis au travail, à mon roman, ce jeudi soir. Je ne devrais pas faire ça. Passer un disque pendant que je fais autre chose. L’écoute n’a rien d’attentive. C’est à peine une écoute. J’entends, je n’écoute pas. Il faudrait plutôt que je mette la radio si c’est pour ne pas vraiment écouter, si c’est pour un fond sonore musical… mais alors à quoi bon posséder tant de disques si c’est pour basculer sur FIP ?
Et sinon, cet album qui a donné son nom à un groupe que j’aimais beaucoup à une époque, en fond sonore, il est plutôt pas désagréable. Et j’ai bien avancé dans mon travail pendant qu’il tournait.

The Soft Parade
The Doors
Elektra ????

01 - Tell all the People
02 - Touch Me
03 - Shaman’s Blues
04 - Do It
05 - Easy Ride
06 - Wild Child
07 - Runnin’ Blue
08 - Wishful Sinful
09 - The Soft Parade

jeudi 26 octobre 2023

1640 - Conquistador !


Excellente journée ce mercredi. Le livre d’entretiens de Nick Cave commencé hier soir est excellent, je l’avale - le papier reste indigeste. J’ai écrit un bout de chanson après avoir écouté Spinning Song du même Nick Cave avec attention. J’ai enfin (!) eu l’impression de bien avancer dans mon roman, celui que j’écris… des semaines que j’attendais de réussir une bonne journée de travail. J’ai changé le diamant de ma platine vinyle. J’ai inauguré cette nouvelle pointe avec Conquistador ! de Cecil Taylor acheté une demi-heure plus tôt chez Point Show.
J’avais repéré le disque samedi mais avais hésité, m’étais contenté de Donna Summer. Rentrant à la maison, j’avais cherché sur YouTube, écouté moins de dix secondes de l’album avant de couper le son et de regretter de ne pas avoir emporté le disque immédiatement. Si je ne suis retourné chez le disquaire que ce mercredi, c’est par manque de temps, je suis très occupé (mais pas préoccupé) pendant ses vacances. J’ai écouté l’album trois fois d’affilée.

Conquistador !
Cecil Taylor
Blue Note 1982

A - Conquistador
B - With (Exit)

mercredi 25 octobre 2023

1639 - Monsieur Gainsbourg Revisited


J’ai acheté peu de livres dans des gares. Ça m’est arrivé. Moins encore de romans de gare. Même si ça m’est arrivé aussi. Des disques non plus, je n’en ai pas acheté beaucoup en gare. Quelques compilations ou disques offerts avec des magazines seulement. Monsieur Gainsbourg Revisited, si je ne me trompe pas était vendu avec un hors-série des Inrocks - aucune idée d’où se trouve aujourd’hui le magazine papier - je crois l’avoir acheté Gare du Nord, en attendant un train pour Compiègne. Pas certain que les années concordent. Peu importe, c’est le lot des souvenirs, ils peuvent être faux dans les faits et n’en être pas moins vrais dans mon esprit.
Étrange idée que d’inviter la fine fleur (ou presque) de la pop et du rock anglo-saxon chanter du Gainsbourg. Serge sans ses mots, on n’imagine guère. D’un autre côté, les Rosbeefs et les Ricains ont certainement mieux apprécié les splendides arrangements des albums-concept de Gainsbourg que ne l’ont fait les Français - ce n’est pas Beck qui dira le contraire. Alors, entendre des noms aussi prestigieux que Portishead, Michael Stipe, Jarvis Cocker ou Cat Power (très friande de reprises, elle en a fait plusieurs albums) ou Tricky se frotter au maître du jeu de mots chanté n’étonne plus tellement. Les titres choisis explorent toute la carrière du french songwriter, du Poinçonneur des Lilas (Just a Man with a Job) à Sorry Angel en passant par Melody Nelson et les B.O. qu’il a composées.
Personne pour s’attaquer à Aux Armes, etc. dans la langue de Shakespeare ? dommage…

Monsieur Gainsbourg Revisited
Barclay 2008

01 - A Song for Sorry Angel (Franz Ferdinand & Jane Birkin)
02 - I Love You (Me Either) (Cat Power & Karen Elson)
03 - I Just Came to Tell that I’m Going (Jarvis Cocker & Kid Loco)
04 - Requiem for Anna (Portishead)
05 - Requiem for a Jerk (Faultline & Brian Molko & Françoise Hardy)
06 - L’Hôtel (Michael Stipe)
07 - Au Revoir Emmanuelle (Tricky)
08 - Lola R. for ever (Marianne Faithfull & Sly and Robbie)
09 - Boy Toy (Marc Almond & Trash Palace)
10 - The Ballad of Melody Nelson (Placebo)
11 - Just a Man with a Job (The Rakes)
12 - I Call it Art (The Kills)
13 - Those Little Things (Carla Bruni)

mardi 24 octobre 2023

1638 - Dream On


Complétion de la collectionono suite. Avec Dream On, quatrième et dernier single extrait du premier album solo du grand frère de Liam - qui est aussi le petit frère de Paul - reçu aujourd’hui d’Espagne : j’avais sauté sur l’annonce d’un vendeur qui en proposait un neuf à la vente à prix « raisonnable », le disque est plutôt rare et donc cher.
Lors de conférence de presse annonçant la publication dudit premier effort en solitaire, Noel avait annoncé un second album à paraître, en collaboration avec The Amorphous Androgynous qui l’avaient émerveillé avec leur splendide (hmmm) remix de Falling Down. Ce second opus ne vit jamais le jour. On en retrouve deux morceaux sur Chasing Yesterday - le plutôt réussi The Right Stuff et le plutôt moyen The Mexican - et quelques autres en face B de single.
Ainsi, après Dream On, un des moins bons morceaux de Noel Gallagher’s High Flying Birds, on retrouve Shoot a Hole into the Sun co-produit par les Amorphous Androgynous. Il s’agit en réalité d’un remix de If I Had a Gun. Mais un remix qui assume le fait de déstructurer la chanson d’origine, de n’en garder que des bribes remontées dans un tout autre sens et d’ajouter des tas d’éléments qui n’avaient pas leur place dans la version de départ. Un remix qui mène la démarche de reconstruction à son terme et change même le titre de la chanson. Un remix avec même de bonnes idées. Dommage que ce ne soit pas totalement réussi.

Dream On
Noel Gallagher’s High Flying Birds
Sour Mash 2012

01 - Dream On
02 - Shoot a Hole into the Sun

lundi 23 octobre 2023

1637 - The Journey - The Very Best Of


Coming-Out : j’adore le disco. Voilà, c’est dit. Je l’avais déjà dit sur ce blog, plus ou moins. Cette fois, je ne pourrai pas faire plus clair : j’adore le disco.
Dès lors, ne pas posséder une compilation de la reine du disco - oui, le titre est contesté et contestable - était une aberration. Manque comblé depuis hier quand j’ai acheté chez Point Show The Journey - The Very Best Of Donna Summer. Enchaînement incroyable de méga-tubes, Enough is Enough (en duo avec Streisand), Hot Stuff, On the Radio, She Works Hard for the Money, reprise Magic de reprise de Chopin et  hits hypersexualisés (Love to Love You Baby, I Feel Love). 18 titres presque sans faute, musiciens au top, on regrettera un ou deux effets bien pourris sur des morceaux de la fin du premier disque…
… car il y a un disque bonus… avec les versions complètes (longues) des plus grands tubes… Love to Love You Baby étiré sur près de 17 minutes, I Feel Love sur 16… les prochaines soirées ont déjà leur playlist.

The Journey - The Very Best Of
Donna Summer
Island Records 2003

CD1
01 - Love to Love You Baby
02 - Could it be Magic
03 - I Feel Love
04 - Theme from the Deep (Down Deep Inside)
05 - Love’s Unkind
06 - I Love You
07 - Last Dance
08 - MacArthur Park
09 - Heaven Knows
10 - Rumour has It
11 - Hot Stuff
12 - Bad Girls
13 - No More Tears (Enough id Enough) (duet with Barbra Streisand)
14 - On the Radio
15 - Love is in Contrat (Finger on the Trigger)
16 - State of Independance
17 - She Works Hard for the Money
18 - Dinner with Gershwin
19 - This Time I Know it’s for Real

CD2
01 - Love to Love You Baby (original 12’’)
02 - I Feel Love (Patrick Cowley mix)
03 - Hot Stuff (original 12’’)
04 - No More Tears (Enough is Enough) (original 12’’)
05 - On the Radio (original 12’’)
06 - Melody of Love (Wanna be Loved) (Morales Classic club mix)
07 - That’s the Way (new recording)
08 - Dream-a-Lot’s Theme (I will Live for Love) (new recording)

dimanche 22 octobre 2023

1636 - Polygondwanaland


À la recherche de « nouveautés » parmi mes archives audio, à la recherche de quoi diversifier mes voyages professionnels automobilisés - Oasis, Blur, Slowdive, Suede… c’est bien, très bien… mais profitons de ces 12/13 heures hebdomadaires perdues pour s’enrichir et se surprendre… d’un autre côté je ne vais pas écouter Pour en finir avec le Jugement de Dieu en boucle - j’ai retrouvé en milieu de semaine Polygondwanaland de King Gizzard etc. sur le disque dur de l’ordinateur.
Polygondwanaland était le quatrième ou cinquième album du groupe… en 2017 - Flying Microtonal Banana était le premier cette année-là. Il était offert sur le net. Je l’avais téléchargé, évidemment… mais peu écouté : les mp3, sur les enceintes de l’ordi qui plus est, vous le savez, c’est pas mon truc. Alors, j’ai oublié l’album, un peu comme j’ai oublié Star Wars… avant de l’uploader sur mon téléphone mercredi ou jeudi…
Je l’ai écouté ce samedi après-midi, ce Polygondwanaland. Pas en voiture. Sur la hi-fi, via le téléphone et la dent bleue. C’est entre rock psyché et prog-rock. Avec une volonté hypnotique. Mais il y a ces accents légèrement métalleux dans le chant. Qui me rappellent un concert douloureux. Qui annoncent un album de métal FM. Voilà comment un disque publié postérieurement peut pourrir un album, en en révélant les mauvais penchants.

Polygondwanaland
King Gizzard and the Lizard Wizard
2017

01 - Crumbling Castle
02 - Polygondwanaland
03 - The Castle in the Air
04 - Deserted Dunes Welcome Weary Feet
05 - Inner Cell
06 - Loyalty
07 - Horology
08 - Tetrachromacy
09 - Searching…
10 - The Fourth Colour

samedi 21 octobre 2023

1635 - Thee Sacred Souls


Daptone de nouveau. Et presque de la même façon. Un album, un groupe dont je n’ai jamais entendu parler et qui m’apparaît dans les bacs de Point Show. Un style de couverture, un logo, un sticker

Thee Sacred Souls du groupe du même nom est de nouveau un album exemplaire de soul. Quasi parfait. Il y a des disques qui n’ont besoin que d’être parfaits pour être parfaits et d’autres qui respectent la sentence de Nono ‘true perfection has to be imperfect’. Thee Sacred Souls appartient plutôt à la seconde catégorie. Une perfection un peu trop scolaire, sans aspérités. Trop parfaite. Il manque un petit quelque chose pour, après un beau mouvement, transformer l’essai - grand temps que cette coupe du monde s’achève.

Des disques de cet acabit, on en redemande tout de même.

Thee Sacred Souls
Thee Sacred Souls
Daptone Records 2022

01 - Can I Call You Rose ?
02 - Lady Love
03 - Eastern Said than Done
04 - Overflowing
05 - Trade of Hearts
06 - Weak for your Love
07 - Future Lover
08 - Sorrow for Tomorrow 
09 - For Now
10 - Once You Know (Then You’ll Know)
11 - Happy and Well
12 - Love Comes Easy 

vendredi 20 octobre 2023

1634 - Up the Bracket


Je viens de réécouter Up the Bracket, autre édition du single des Libertines. Les faces B ne sont pas terribles.
Le groupe a tout juste annoncé la publication prochaine de son nouvel album. Le quatrième. En vingt-et-un ans. Peu de chances que je l’achète.

Up the Bracket
The Libertines
Rough Trade 2002

01 - Up the Bracket
02 - The Delaney
03 - Plan A

jeudi 19 octobre 2023

1633 - The Fooler


Ce que je disais hier de la discographie de Lana del Rey peut s’appliquer dans les mêmes termes plus ou moins à celle de Nick Waterhouse. Même succession rapide d’albums qui creusent un style (ici un mélange rock & roll rétro et soul blanche) que l’auteur-chanteur-compositeur s’approprie un peu plus à chaque opus.
J’ai néanmoins été un peu déçu par la dernière livraison de Nick Waterhouse, The Fooler, publié au début du printemps dernier. Pas par les incursions de nouvelles influences plus latines - ça non, c’était parfait - mais par les quelques passages parler-chanter-scander qui ne réussissent pas à un gars qui possède un tel sens du groove. Cette espèce de façon de saboter la mélodie par du non-chant me semble une facilité. De la flemme. Ou du manque d’inspiration. Je l’ai retrouvée, cette erreur, dans d’autres albums sortis récemment… mais c’est une autre histoire.
Petit bémol, donc. Pas bien grave, Nick reste top. J’attends avec impatience la suite… il me reste deux ou trois anciens albums à me procurer d’ici là.

The Fooler
Nick Waterhouse
Pres Records 2023

01 - Looking for a Place
02 - Hide and Seek
03 - (No) Commitment
04 - Play to Win
05 - Was it You ?
06 - Late in the Garden
07 - The Problem with a Street
08 - Plan for Leavin’
09 - (Are You) Hurting
10 - It was the Style
11 - The Fooler
12 - Unreal, Immaterial

mercredi 18 octobre 2023

1632 - Chemtrails over the Country Club


Depuis quelques années, les albums de Lana del Rey se succèdent à un rythme effréné… et se ressemblent un peu. Disons qu’il n’y a pas d’immense révolution entre deux opus. Juste une évolution, une affirmation d’un style, d’ambiances qui de plus en plus n’appartiennent qu’à Lizzy Grant (de son vrai nom) et qu’elle creuse, polit petit à petit. Ce n’est pas une critique, certainement pas. Car s’il y a une chose qui ne change pas, c’est la qualité de ses disques récents. Chemtrails over the Country ClubNFR! ou Blue Banisters ne sont pas irréprochables… mais sont excellents, rien de moins. Glamour, vaporeux, ambigus. Pop, jazzy avec une touche de hip-hop.

Mon disque de Chemtrails over the Country Club n’est cependant pas le disque que j’ai commandé. Pas l’édition pour laquelle j’ai payé. Je pensais recevoir l’édition normale. J’ai reçu une édition américaine limitée, avec une couverture différente… meilleure que la couverture classique. Les erreurs sont parfois de bonnes surprises.

Chemtrails over the Country Club
Lana del Rey
Interscope 2021

01 - White Dress
02 - Chemtrails over the Country Club
03 - Tulsa Jesus Freak
04 - Let me Love you like a Woman
05 - Wild at Heart
06 - Dark but just a Game
07 - Not All who Wonder are Lost
08 - Yosemite
09 - Breaking up Slowly 
10 - Dance till we Die
11 - For Free

mardi 17 octobre 2023

1631 - Sing Jonathan David


Avant de signer chez Rough Trade et de devoir céder à la pratique commerciale de publier des singles extraits des albums, quand ils étaient donc un vrai groupe de pop indé, Belle and Sebastian publiait d’un côté des albums et de l’autre des extended plays (e.p.) de chansons inédites. Ce qui devrait finalement être toujours la façon de publier de la musique pop ou rock. 7 e.p. ont ainsi vu le jour entre 1997 et 2001 - je les ai tous réunis entre 2004 et 2006, ils n’étaient pas bien difficiles à trouver.

Dont Belle and Sebastian Sing Jonathan David. Plutôt un excellent cru. Une chanson titre qui semble en équilibre entre If You’re Feeling Sinister et The Boy with the Arab Strap avec un soupçon de Fold your Hands, Child… Une face B aux arrangements baroques (Carriage Clock), une autre plus fragile (Middle Distance Runner). Une petite douzaine de minutes pendant lesquelles B&S avait tout bon.

Sing Jonathan David
Belle & Sebastian
Matador 2001

01 - Jonathan David
02 - Take your Carriage Clock and Shove It
03 - The Loneliness of a Middle Distance Runner

lundi 16 octobre 2023

1630 - Everything is Alive


Je n’ai que peu écouté le dernier Slowdive, Everything is Alive… à la maison. Il passe ce dimanche soir en attendant le quart de finale de rugby France - Afrique du Sud (pour lequel j’ai de mauvais pressentiments). Ce n’est que son troisième passage sur la platine. En un mois.
Je l’ai en revanche énormément écouté en voiture. Douze, quinze, peut-être vingt fois ou plus. Seul. En boucle. Puis dans le désordre, mélangé avec Slowdive, l’album qui m’a révélé le groupe. Et je l’aime un peu plus à chaque écoute.

J’ai été si ce n’est déçu - non - du moins décontenancé par les premières écoutes - les deux premières, notamment, celles à la maison - de Everything is Alive. Ce n’était pas l’album que j’attendais. Pas celui que j’espérais. Album magnifique mais pas celui que je voulais. À vrai dire, pas vraiment un album de Slowdive. Et pour cause, la plupart des morceaux présents sur l’album ont d’abord été développés par Neil Halstead pour un album solo électro abandonné en cours de route… on retrouve sur Everything is Alive cette origine. Plus de claviers / synthés et de batteries électroniques, moins de guitares - ce qui est le comble pour un groupe de shoegaze. L’album sonne parfois comme du New Order avec même quelques touches de The Cure.
Cette réticence initiale n’a pas fait long feu. On ne peut résister à Shanty, Andalucia Plays (ma préférée de l’album) ou Skin in the Game. La beauté de l’instrumentale Prayer Remembered convaincra les plus chafouins.

J’ai été définitivement convaincu en demandant à Music (le successeur d’iTunes) de me passer Slowdive et Everything is Alive mélangés, en ordre aléatoire. Les deux albums se mélangent parfaitement, se répondent de manière incroyablement naturelle. Les textures sont différentes, l’émotion et la délicatesse sont les mêmes. On regrette simplement que le rêve ne dure que 8 titres. On en veut toujours plus…

Everything is Alive
Slowdive
Dead Oceans 2023

01 - Shanty
02 - Prayer Remembered
03 - Alife 
04 - Andalucia Plays
05 - Kisses 
06 - Skin in the Game
07 - Chained to a Cloud
08 - The Slab

dimanche 15 octobre 2023

1629 - Council Skies


La réconciliation avec Noel Gallagher, à la suite de Council Skies, étant presque totale - j’écoute régulièrement et avec plaisir Chasing Yesterday, je n’en suis pas encore à me pencher sur Who Built the Moon ? - je complète ma collection de disques du Big Brother. Dans la série des investissements relativement onéreux, l’achat de la version vinyle de Council Skies afin de me procurer le 7’’ bonus. Sur celui-ci, We’re Gonna Get There in the End déjà présente sur le CD Bonus de l’édition deluxe de l’album et une version acoustique de Pretty Boy exclusive à cette édition vinyle. 38 euros pour une version acoustique (sympathique, certes) d’une chanson, ce n’est pas raisonnable. Collectionner n’est pas raisonnable.

Council Skies
Noel Gallagher’s High Flying Birds
Sour Mash 2023

LP
A1 - I’m not Giving Up Tonight
A2 - Pretty Boy
A3 - Dead to the World
A4 - Open the Door, See what you Find
A5 - Trying to Find a World that’s Been and Gone Pt. 1
B1 - Easy Now
B2 - Council Skies
B3 - There she Blows !
B4 - Love is a Rich Man
B5 - Think of a Number

7’’
A - We’re Gonna Get There in the End
B - Pretty Boy (acoustic)


samedi 14 octobre 2023

1628 - Come Around and Love me


Je ne connaissais pas l’album Come Around and Love Me, aucune chanson. N’avais même jamais entendu parler de Jalen Ngonda. J’ai vu le disque sur un présentoir à Point Show. Reconnu le logo Daptone - maison soul de qualité, abritant Lee Fields et Charles Bradley. Et lu, collés sur le cellophane, les stickers ‘Sélection Fip bla-bla-bla Motown bla-bla-bla incontournable bla-bla-bla’. Il ne m’en fallait pas plus pour être convaincu. Benoît - je crois que c’est son prénom - en a rajouté comme je passais à la caisse ‘il a une voix incroyable, à la fois masculine et féminine’.
Restait à ne pas être déçu. Comment l’être avec des chansons et des arrangements dignes de Marvin Gaye (si, si) et une voix qui évoquerait un mix de grandes voix soul et des Bee Gees période disco ? Ça semble tellement simple des fois de trouver un bon disque.

Come Around and Love Me
Jalen Ngonda
Daptone Records 2023

01 - Come Around and Love Me
02 - If You don’t Want my Love
03 - Lost
04 - That’s all I Wanted from You
05 - Please Show Me
06 - Just Like You Used To
07 - What a Difference she Made
08 - Give me Another Day
09 - So Glad I Found You
10 - It Takes a Fool
11 - Rapture

vendredi 13 octobre 2023

1627 - Bustin’ + Dronin’


Les disques de remixes, c’est nul. Généralement, c’est nul. Les exceptions sont rares. Bustin’ + Dronin’ disque japonais de Blur, compilation de neuf titres de Blur à la sauce techno ou je ne sais comment définir le genre musical, concentre tous les défauts de ce genre de publication. Oui, il y a des moments qui semblent apporter quelque chose, un œil neuf, souligner un passage négligé des chansons. Et oui, ça agace, ça fatigue assez vite, cette avalanche de beats et d’effets. Et le dernier morceau, le Walter Wall mix de On your Own, est un calvaire de 15 minutes.

Pourquoi l’avoir acheté alors il y a quelques semaines à peine ? - j’ai d’ailleurs galéré à en trouver un exemplaire neuf.
Parce que ce disque est un des premiers - si ce n’est le premier - disque de Blur que j’ai écouté. C’était le seul disponible à la bibliothèque de la Robertsau. Aucune idée pourquoi comment cette petite bibliothèque de quartier s’était retrouvée en possession d’un album japonais de remixes. Acheter un disque, c’est aussi ça parfois, un simple souvenir d’ado, décontenancé à l’écoute d’un disque qu’il pensait de pop.
Et parce que le CD2, le live à Peel Acres, est un concentré de sauvagerie presque punk. 17 minutes et quelques secondes d’énergie pure. C’est sur ce disque que j’ai découvert Popscene.

Bustin’ + Dronin’
Blur
Food / Parlophone 1998

CD1
01 - Movin’ On (William Orbit mix)
02 - Death of a Party (well blurred remix)
03 - On your Own (Crouch End Broadway mix)
04 - Beetlebum (Moby’s mix)
05 - Essex Dogs (Thurston Moore’s mix)
06 - Death of a Party (Billy Whiskers mix)
07 - Theme from Retro (John McEntire’s mix)
08 - Death of a Party (12’’ death)
09 - On your Own (Walter Wall mix)

CD2 - live at Peel Acres
01 - Popscene 
02 - Song 2
03 - On your Own
04 - Chinese Bombs
05 - Movin’ On
06 - M.O.R.

jeudi 12 octobre 2023

1626 - Butterfly House


Cinq semaines après l’avoir commandé, j’ai reçu mon exemplaire de Butterfly House de The Coral. À croire qu’il est venu en ballon. C’est le seul qui me manquait. Jusqu’alors. Car les Liverpuldiens en ont profité pour publier non pas un mais deux albums en ce début automnal (qui n’est pas le singulier de aux tonneaux). Moi qui pensais pouvoir attaquer (poursuivre) la collection de leurs singles
Pour le disque, c’est du Coral pur jus, incroyable comme ce groupe est reconnaissable dès la première note, leurs guitares ne sonnent comme personne d’autre, la voix du chanteur est inimitable et ils ont un sens de la mélodie à la fois très classique et très personnelle. Dire que cet album faillit être le dernier, le groupe étant mis en suspens pendant plusieurs années après sa publication.

Butterfly House
The Coral
Deltasonic Records 2010

01 - More than a Lover
02 - Roving Jewel
03 - Walking in the Winter
04 - Sandhills
05 - Butterfly House
06 - Green is the Colour
07 - Falling All Around You
08 - Two Faces
09 - She’s Comin’ Around
10 - 1000 Years
11 - Coney Island
12 - North Parade

mercredi 11 octobre 2023

1625 - Strawberry Fields Forever / Penny Lane


Le second Beatles de la fête de l’âne, un e.p. Strawberry Fields Forever / Penny Lane. Qui rassemble aussi deux morceaux de Revolver. De la pure collection. De disque, même s’ils sont un peu rayés et que j’ai déjà plusieurs enregistrements de toutes les chansons, de pochette, même si, comme ici, elles ne sont pas terribles..

Strawberry Fields Forever / Penny Lane
The Beatles
Odeon 1967

A1 - Strawberry Fields Forever 
A2 - And your Bird can Sing
B1 - Penny Lane
B2 - I’m Only Sleeping

mardi 10 octobre 2023

1624 - Something / Come Together


En rentrant de Châlus dimanche soir, nous nous sommes, ma championne et moi, arrêtés à Séreilhac où avait lieu la fête de l’âne. De très beaux animaux. Et une espèce de foire, vide-grenier à côté de l’immense parking - c’est fou le monde qu’il y avait. Un gars (un professionnel pour le coup) vendait des disques. J’ai hésité devant les singles de Nirvana. Natacha a haussé les épaules, bof, des CD… alors je me suis contenté de deux 45 tours des Beatles. Dont la double face A Something / Come Together. Que je dédie en ce jour si spécial à ma championne.
Championne ? le matin même elle avait remporté sa première course à pied.

Something / Come Together
The Beatles
Apple Records 1969

A - Something
B - Come Together

lundi 9 octobre 2023

1623 - Back in the Sun


Acheté en même temps que les courageux, Back in the Sun, signé du même duo d’auteur compositeur que Time Machine… mais avec un vrai groupe cette fois (qui a même publié un album complet dont est extrait Back in the Sun).
Même volonté prog-rock que sur Turn Back Time, un peu moins proche d’Aphrodite’s Child, lorgnant davantage vers Procol Harum (l’orgue) mais sans la voix du chanteur. Sympathique. Pas essentiel. Le disque a besoin d’un profond nettoyage, ça crachote sévère.

Back in the Sun
Jupiter Sunset
Pathé 1970

A - Back in the Sun (vocal)
B - Back in the Sun (instrumental)

dimanche 8 octobre 2023

1622 - Bring a Little Lovin’ / Make it Last


Trouvé un 45 tours de Los Bravos chez Point Show ce samedi matin. Qu’est-ce-que ça donne ce groupe en dehors du Black is Black repris en françois par notre Jojo national avant de devenir au cours de sa carrière le symbole du rock beauf ?

Bring a Little Lovin’ malgré son titre à la Steve Winwood ne suscite pas vraiment mon enthousiasme, c’est un peu plat. Quant à Make it Last, c’est carrément mauvais.

Bring a Little Lovin’ / Make it Last
Los Bravos
Barclay 1968

A - Bring a Little Lovin’
B - Make it Last

samedi 7 octobre 2023

1621 - When the World had Four Corners


Seuls quelques fans de Kula Shaker (ou alors ceux, encore moins nombreux, de Mediæval Bæbes - j’avoue que je serais bien incapable de tracer un a-e-dans-l’a (téitéia) à la main) connaissent l’existence de When the World had Four Corners, unique album du duo Tumblewild constitué d’Audrey Evans et d’Alonza Bevan - Mme et M. pour l’état civil. Et pour cause, l’album, auto-produit a dû se vendre à environ 3 exemplaires et demi - ce ne fut pas si facile d’en dégoter un sur le net. C’est dommage, ce sont onze jolies chansons folk-rock avec quelques touches par-ci par-là d’exotisme (un coup de sitar, une rythmique presque reggae…) aux mélodies portées par la très belle voix d’Audrey Evans. Malheureusement, le couple n’a pas remis le couvert en dix ans.

When the World had Four Corners
Tumblewild
2014

01 - Revenge
02 - Walk on Fire
03 - Sweet Bones
04 - One in a Million
05 - Lucinda
06 - Elevator Girl
07 - Poison Arrow
08 - Run
09 - Way Home
10 - Dog on a Chain
11 - Sinnerman

vendredi 6 octobre 2023

1620 - The Masterplan Sampler


The Masterplan, compilation de faces B de singles des trois premiers albums d’Oasis, fête ces jours-ci ses 25 ans. Pour l’occasion, un nouveau clip et la réédition du disque (plus exactement, la remasterisation de 2009) dans tous les formats possibles et imaginables - j’avoue avoir hésité devant la K7 - et c’est à peu près tout.

The Masterplan Sampler est un disque promotionnel de 1998, acheté quelques années plus tard, par pur esprit de collection, chez L’Occase de l’Oncle Tom, Langstross, Strasbourg.

The Masterplan Sampler
Oasis
Helter Skelter 1998

A1 - Acquiesce
A2 - Underneath the Sky
B1 - I am the Walrus (live)
B2 - The Masterplan

jeudi 5 octobre 2023

1619 - La Messe Nostre-Dame


Poursuite de ma collection d’œuvres médiévales et religieuses dans la collection Harmonia Mundi au design économ(iqu)e, un titre directement imprimé sur la pochette papier et des notes - et quelles notes ! très pointues, presque trop, j’en apprends tellement d’un coup que j’en oublie la plupart - sur un rectangle de carton coloré, j’ai acheté samedi dernier, en même temps que Time Machine et ma claptonnerie, La Messe Nostre-Dame de Guillaume de Machaut.
L’enregistrement est superbe malgré les quelques craquements, certaines parties sont proprement sublimes - de telles voix donneraient presque envie de croire - mais ce que j’aime le plus dans ce disque, c’est son odeur. J’ai des disques qui, après avoir été stockés je ne sais où pendant des années par un précédent propriétaire, sentent l’humidité. Mon exemplaire de La Messe Nostre-Dame sent elle le livre ancien. Odeur réconfortante, chaleureuse. Et c’est tellement plus joli que de dire qu’il sent la poussière.

La Messe Nostre-Dame
G. de Machaut - The London Ambrosian Singers / Les Ménestrels de Vienne / J. McCarthy
Harmonia Mundi 19??

A1 - Introit : Gaudeamus Omnes in Domino
A2 - Kyrie
A3 - Gloria - Graduale : Propter Veritatem
B1 - Credo - Offertorium : Assumpta est Maria
B2 - Sanctus - Benedictus
B3 - Agnus Dei - Communio : Optimam Partem Elegit Sibi Maria - Ite Missa Est

mercredi 4 octobre 2023

1618 - The Singles


J’ai acheté The Singles, compilation comme son titre l’indique de 3 singles (ou e.p.) des Spacemen 3, il y a une (grosse) quinzaine d’années chez Gibert, Saint Michel. Les disques ici compilés étaient à l’époque introuvables et pas réédités. C’était donc une sorte de petit trésor. On retrouve une reprise des 13th Floor Elevators, des morceaux qui seront ultérieurement repris par Jason Spaceman Pierce, (co-leader, avec Sonic Boom, des Spacemen 3) avec Spiritualized et des rock garage psychédéliques aux guitares bourrées d’effets comme le groupe savait en faire. Seul bémol, les enregistrements studio du groupe ne valent pas les enregistrements live.

The Singles
Spacemen 3
Taang ! Records 1995

01 - Walkin’ with Jesus (Sound of Confusion)
02 - Rollercoaster
03 - Feel so Good
04 - Transparent Radiation
05 - Ecstasy Symphony
06 - Transparent Radiation (Flashback)
07 - Things’ll Never be the Same
08 - Starship
09 - Take me to the Other Side
10 - Soul 1
11 - That’s just Fine

mardi 3 octobre 2023

1617 - Step into my Office, Baby


Quelque chose, j’ai dit. Pas beaucoup non plus.

J’ai probablement acheté mes deux éditions, vinyle et CD, de Step into my Office, Baby de Belle and  Sebastian vers 2004 ou 2005. À Gibert ou au Virgin Megastore. En même temps ou l’un après l’autre, à quelques joursemaines d’écart. Oui, c’est très précis tout ça. Ce n’est pas, on l’aura compris, le single des Écossais qui m’a le plus marqué. La pochette n’est pas exceptionnelle. Les faces B, réécoutées ce lundi matin, sans être nulles, ne sont pas inoubliables - le côté gentiment brésilien de Love on the March n’est pas désagréable, ça s’arrête là. Quant au clip, je ne m’en souviens absolument pas. On pardonne au groupe sur ce disque ce léger goût d’inachevé : c’était leur premier single extrait d’un album. Avant celui-ci, les albums ne contenaient pas de singles et les singles étaient des morceaux hors-album. Ils ont rectifié le tir dès I’m a Cuckoo.

Step into my Office, Baby
Belle and Sebastian
Rough Trade 2003

01 - Step into my Office, Baby
02 - Love on the March
03 - Desperation made a Fool of Me
(video) Step into my Office, Baby

lundi 2 octobre 2023

1616 - Step into my Office, Baby


On écrit quelque chose demain ?

Step into my Office, Baby
Belle and Sebastian
Rough Trade 2003

A - Step into my Office, Baby
B - Love on the March

dimanche 1 octobre 2023

1615 - Turn Back Time / Bird in the Wind


- C’est Aphrodite Child ? me demande Natacha.
- Non.
- Mais c’est Demis Roussos ?
- Même pas… mais on dirait hein ?
- Oui, le même chevrotement dans la voix. Et même l’instrumentation, l’espèce de flûte, là, on pourrait croire que c’est Aphrodite Child.

Non, Time Machine n’a pas de véritable lien avec le groupe hellène pas rollès si ce n’est la présence de Boris Bergman en tant que parolier. C’est a priori un groupe de studio, monté de toutes pièces, qui n’a sorti que deux 45 tours. J’ai acheté celui de Turn Back Time / Bird in the Wind sans en avoir entendu parler auparavant, en même temps que ma claptonnerie. Pour la pochette. Parce que Discogs que je consultai sur mon téléphone devant le bac chez Point Show classait ça en prog rock / expérimental. Et pour Boris Bergman - à cause de son travail avec Aphrodite Child - dont le nom apparaissait dans les crédits.

Turn Back Time / Bird in the Wind
Time Machine
Pathé 1971

A - Turn Back Time 
B - Bird in the Wind