On ne juge pas un livre à sa couverture. C’est ce que dit le proverbe. Le proverbe a évidemment tort. Combien de mauvais livres j’aurais pu m’épargner si je m’étais fier au mauvais goût affiché en première de couverture et au désastre annoncé en quatrième ?
Peut-son juger un disque à sa pochette ? J’espère que non. Ou alors Ghosteen, reçu ce matin (un des cinq disques que j’attendais), le dernier album studio en date de Nick Cave, est une horreur. La pire des horreurs. Si on rappelle de plus que l’un des fils de Nick Cave est mort (tombé d’une falaise lors d’un trip au LSD, à 14 ans) peu avant la complétion du précédent opus, Skeleton Tree et que Ghosteen est en quelque sorte l’album du deuil - et même double album dont le deuxième CD ne comporte que trois chansons (deux d’entre elles dépassent les douze minutes) - il y a de quoi effrayer l’admirateur que je suis.
Effrayé, je le fus. Effrayé, je le suis. J’ai mis plus d’un an à oser acheter l’album. Malgré les critiques dithyrambiques (ça aussi, trop d’éloges, parfois, ça fait peur). Et maintenant que je l’ai entre les mains, j’hésite encore.
J’ai attendu six heures avant de déchirer le cellophane.
Il est presque 19h, Natacha va aller faire du yoga. Je vais en profiter pour écouter le premier disque...
... vous espériez que je donne mon ressenti après ma première écoute ? Depuis le temps que je vous dis que ce n’est pas un blog de musique mais un blog de collectionneur de disques... En plus, j’ai un texte à travailler ce soir.
Ghosteen
Nick Cave
Ghosteen Ltd 2019
CD1
01 - Spinning Song
02 - Bright Horses
03 - Waiting for You
04 - Night Raid
05 - Sun Forest
06 - Galleon Ship
07 - Ghosteen Speaks
08 - Leviathan
CD2
01 - Ghosteen
02 - Fireflies
03 - Hollywood
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