vendredi 31 décembre 2021

0976 - Odeon Budokan (march 1976)


Le coffret Neil Young Archives Vol. II (1972-1976) s’achève sur Odeon Budokan (march 1976), un disque d’enregistrements en concert (accompagné de Crazy Horse) à Londres, au Hammersmith Odeon, et à Tokyo, au Nippon Budokan.
Bien sûr, achever ce coffret par un live, qui est plus avec une tracklist qui brasse large, du premier album solo (The Old Laughing Lady) à Zuma (Cortez the Killer, Don’t Cry no Tears) en passant par Everybody knows this is Nowhere (Cowgirl in the Sand), Harvest (Old Man) et After the Gold Rush (After the Gold Rush), permet de dresser une sorte de bilan.
Pas seulement. Car le concert a toujours été primordial chez Neil. Il ne faut pas oublier que certaines chansons incluses dans ce coffret n’avaient avant 2020 vu le jour qu’en version public. Que des albums entiers (Rust never Sleeps, Time Fades Away) de Neil Young sont constitués d’inédits joués sur scène. Achever Neil Young Archives Vol. II (1972-1976) par un live, c’est rappeler que le répertoire de Neil Young, plus que tout autre, a pour vocation de rester vivant.


Odeon Budokan (march 1976)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young with Crazy Horse
Reprise 2021

01 - The Old Laughing Lady
02 - After the Gold Rush
03 - Too Far Gone
04 - Old Man
05 - Stringman
06 - Don’t Cry no Tears
07 - Cowgirl in the Sand
08 - Lotta Love
09 - Drive Back
10 - Cortez the Killer

jeudi 30 décembre 2021

0975 - Look Out for my Love (1975-1976)


Vendredi 24 décembre, début d’après-midi. La fin de ce petit marathon Neil Young touche à sa fin avec Look Out for my Love (1975-1976) le neuvième disque du coffret Neil Young Archives Vol. II (1972-1976). Un disque un peu fourre-tout, à l’image de The Old Homestead dont nous parlions il y a peu. Des chansons et des chutes de studio des albums American Stars ‘n Bars, Comes a Time (il faut vraiment que je me l’achète celui-ci), Long May You Run (unique album du Stills / Young Band) et divers enregistrements en concert dont un étonnant Mellow my Mind (dont nous avons parlé plus d’une fois) au banjo.
Diversité des émotions également. Au souffle épique de Like a Hurricane succède la tendresse de Lotta Love (j’adore ce morceau - non écrite par Neil mais par un membre de Crazy Horse) puis la nostalgie de Separate Ways. Mellow my Mind rapporte un peu de gaieté avant que Stringman n’achève ceux qui arrivaient encore à retenir une larme. On passe par tous les états… et on en redemande.

Look Out for my Love (1975-1976)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young
Reprise 2021

01 - Like a Hurricane (with Crazy Horse)
02 - Lotta Love (with Crazy Horse)
03 - Look Out for my Love (with Crazy Horse)
04 - Separate Ways (The Stills / Young Band)
05 - Let it Shine (The Stills / Young Band)
06 - Long May You Run (The Stills / Young Band)
07 - Fontainebleau (The Stills / Young Band)
08 - Traces (The Stills / Young Band)
09 - Mellow my Mind
10 - Midnight on the Bay
11 - Stringman
12 - Mediterranean
13 - Ocean Girl
14 - Midnight on the Bay
15 - Human Highway

mercredi 29 décembre 2021

0974 - Dume (1975)


Contrairement à ce que la pochette pourrait laisser penser, Dume (1975), huitième disque du coffret Neil Young Archives Vol. II (1972-1976), n’est pas un ersatz de Zuma. Pas que. C’est bien plus. On retrouve certes quelques morceaux qui en sont extraits, dont les deux pièces maîtresses que sont Cortez the Killer et Dangerbird, mais c’est surtout un ensemble cohérent de chansons connues auparavant sous différentes formes (live, solo, acoustique…) et toutes jouées ici avec Crazy Horse.
C’en est même troublant quand on connaît l’aspect foutraque que peuvent prendre les vrais albums de Neil Young de se voir présenter une compilation aussi homogène - je n’ai pas dit linéaire. Ce Dume (1975) aurait même, selon les critères de l’époque (8 à 10 titres, 35 minutes de musique) fait un excellent double album.
Doit on regretter que les morceaux de ce potentiel double monument aient été éparpillés sur Zuma, Rust never Sleeps et d’autres ? Ou se réjouir de se dire qu’à l’instar de Hitchhiker - qui comprend un certain nombre de titres communs à Dume (1975) mais en version acoustique - il existe encore des pépites vieilles de près de cinquante ans à découvrir ?

Dume (1975)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young with Crazy Horse
Reprise 2021

01 - Ride my Llama
02 - Cortez The Killer
03 - Don’t Cry no Tears
04 - Born to Run
05 - Barstool Blues
06 - Danger Bird
07 - Stupid Girl
08 - Kansas
09 - Powderfinger
10 - Hawaii 
11 - Drive Back
12 - Looking for a Love
13 - Pardon my Heart
14 - Too Far Gone
15 - Pocahontas
16 - No One Seems to Know

mardi 28 décembre 2021

0973 - Homegrown (1974-1975)


En plus d’avoir sorti une quarantaine d’albums studio, Neil Young en a jeté un bon paquet à la poubelle. Ou, plus précisément, les a laissé prendre la poussière dans son grenier, y revenant, de temps en temps, piquer une chanson, telle quelle ou réenregistrée. Parmi ceux-ci, Chrome Dreams (toujours inédit en 2021), Toast (idem, bien qu’annoncé imminent depuis dix ans au moins), Hitchhiker (diamant brut révélé en 2017) et, donc, Homegrown, déjà publié quelques mois avant la sortie de ce coffret.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Homegrown comprend de bons voire d’excellents moments mais c’est un album qui ne m’emballe pas sur la longueur. Un bon album, peut-être, pas un super album. Un peu trop linéaire. L’atmosphère de Harvest sans les envolées ni les belles trouvailles mélodiques. Trop country. Pas assez folk-rock. On passe au disque suivant.

Homegrown (1974-1975)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young
Reprise 2021

01 - Separate Ways
02 - Try
03 - Mexico
04 - Love is a Rose
05 - Homegrown
06 - Florida
07 - Kansas
08 - We don’t Smoke it no More
09 - White Line (with Robbie Robertson)
10 - Vacancy
11 - Little Wing
12 - Star of Bethlehem

lundi 27 décembre 2021

0972 - The Old Homestead (1974)


Dans le coffret Archives Vol. II (1972-1976), le sixième CD, The Old Homestead (1974) ressemble, sur le papier, au plat de résistance. Que de l’inédit. Ou presque. La chanson titre a été publiée sur Hawks & Doves (un des - nombreux ? - albums de Neil qui manque à ma collection) tandis que Deep Forbidden Lake faisait partie de Decade, une compilation assortie de quelques inédits sortie à la fin des années 70. Pour le reste, ce sont des chansons ou des versions que personne (ou presque) n’avait entendu auparavant.

Malheureusement, c’est également aussi la limite de ce sixième tome du coffret : il sonne plus que tous les précédents comme une compilation, comme un fourre-tout. Les inédits peinent à trouver une place nette et franche au milieu des nouvelles versions de chansons entendues sur On the Beach (On the Beach, en version CSNY), Zuma (Through my Sails, cette fois débarrassé de CS&N, Pardon my Heart) ou même Hitchhiker (Give me Strength). Impression renforcée par la triple présence d’un même titre, Love / Art Blues, en solo plutôt folk, deux fois en groupe d’abord plutôt country puis carrément bouseux - Neil s’essaye même presque au yodel à la fin du morceau, conclusion désarçonnante d’un disque passionnant mais un peu indigeste

Surtout que c’est le cinquième disque de Neil que je m’enfile d’affilée - oui, consciencieusement, j’écoute tout le coffret (ou presque : j’ai sauté Tuscaloosa que je n’avais besoin de billetiser) pour préparer ces billets, certains disques certes plus attentivement que d’autres (j’ai peint pendant Everybody’s Alone (1972-1973)) - peut-être que je sature un peu.

The Old Homestead (1974)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young
Reprise 2021

01 - Love / Art Blues
02 - Through my Sails
03 - Homefires
04 - Pardon my Heart
05 - Hawaiian Sunrise
06 - L.A. Girls and Ocean Boys
07 - Pushed it over the End (Crosby, Stills, Nash and Young)
08 - On the Beach (Crosby, Stills, Nash and Young)
09 - Vacancy
10 - One More Sign
11 - Frozen Man
12 - Give me Strength
13 - Bad News Come to Town
14 - Changing Highway (with Crazy Horse and Ben Keith)
15 - Love / Art Blues
16 - The Old Homestead
17 - Daughters
18 - Deep Forbidden Lake
19 - Love / Art Blues

dimanche 26 décembre 2021

0971 - Walk On (1973-1974)


C’est tout de même une idée étrange de prendre un de ses meilleurs - si ce n’est le meilleur - album, à savoir On the Beach, de le rebaptiser Walk On (1973_1974), de le désosser pour le remonter avec exactement les mêmes versions des mêmes chansons - sauf See the Sky About to Rain, morceau plus ancien, déjà joué en 71-72 en concert, évincé ici pour des raisons chronologiques… dommage c’est un morceau superbe - mais dans un ordre différent, d’insérer un morceau jusqu’alors uniquement paru sur une compilation (Winterlong), un morceau jamais paru en version studio (Bad Fog of Loneliness), un autre inédit (Traces, chanson sympathique mais trop peu consistante comparée au reste du programme du disque), un morceau publié à l’origine sur Tonight’s the Night (qui fait l’objet d’un autre disque de cette compilation) et une reprise d’une chanson traditionnelle qui inspira Brel, de mettre Ambulance Blues à un autre endroit qu’en conclusion (seul le silence devrait prévaloir après Ambulance Blues), de choisir comme nouvelle couverture une photo où Neil me fait penser, je ne sais pourquoi, à Jack Nicholson (celui du film que vous voudrez, il a toujours l’air fou, le Jack)… oui c’est une idée étrange, très étrange… mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime, Neil, il ne se rend pas toujours compte de ce qu’il fait…

Walk On (1973-1974)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young
Reprise 2021

01 - Winterlong (with Crazy Horse)
02 - Walk On (with Crazy Horse)
03 - Bad Fog of Loneliness (with Crazy Horse)
04 - Borrowed Tune
05 - Traces
06 - For the Turnstiles
07 - Ambulance Blues
08 - Motion Pictures
09 - On the Beach
10 - Revolution Blues
11 - Vampire Blues
12 - Greensleeves

samedi 25 décembre 2021

0970 - Roxy : Tonight’s the Night Live (1973)


Si je vous dis que je l’ai déjà billetisé celui-ci, vous allez dire que je cherche à vous arnaquer, non ? si ?

D’autant que le disque présent dans le coffret n’est pas le même exactement que celui sorti dans le commerce… on ne va pas rejouer au jeu des sept différences sur la pochette comme pour Tuscaloosa… non, là, il y a carrément un titre en plus : The Losing End.

Bon, alors Roxy : Tonight’s the Night Live (1973), c’est comme son titre l’indique, Tonight’s the Night (9 titres extraits de l’album plus Walk On, extrait de On the Beach et The Losing End, évoquée plus haut, extrait de Everybody knows this is Nowhere) en concert dans une salle appelée The Roxy, à Hollywood, en 1973. 
Étrangement, l’album dépressif semble (un peu) plus joyeux en public. Les versions live sont des copies carbone des versions studio - Neil parvient à ne pas chanter plus mal Mellow my Mind sur scène que confortablement installé dans le studio, c’eut été pourtant un défi intéressant de parvenir à dérailler plus encore… - mais il se dégage une atmosphère plus positive. Comme si la gueule de bois était mieux vécue quand elle est partagée.
Ou alors, ce sont les petits discours d’introduction, les anecdotes distillées par Neil entre les morceaux - passages non référencés dans la tracklist ci-dessous mais qui occupent quelques plages supplémentaires sur le CD - qui rendent l’ensemble moins pesant.

Roxy : Tonight’s the Night Live (1973)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young with the Santa Monica Flyers
Reprise 2021

01 - Tonight’s the Night
02 - Mellow my Mind
03 - World on a String
04 - Speakin’ Out
05 - Albuquerque
06 - New Mama
07 - Roll Another Number (for the Road)
08 - Tired Eyes
09 - Tonight’s the Night - part II
10 - Walk On
11 - The Losing End

vendredi 24 décembre 2021

0969 - Tonight’s the Night (1973)


Tonight’s the Night… non Dexter, c’est le jeudi sur Canal - on n’a pas regardé, par peur d’être encore plus déçus qu’avec les saisons 6 à 8 (ou 9 ? je ne sais plus combien de temps ils ont étiré le carnage) et parce que Canal ne propose en streaming que les épisodes qu’ils diffuseront en 2021, pas ceux de 2022, quand nous ne serons plus abonnés.

Tonight’s the Night… ah oui, le réveillon de Noël… Tonight’s the Night semble l’album parfait pour accompagner les festivités, non ? Vraiment pas ?
Non, Tonight’s the Night est un des albums les plus sombres et déprimants que je connaisse. Le plus sombre de Neil, assurément - quoique je ne les connais pas tous encore, les albums de Neil, il en a sorti une quarantaine tout de même. C’est une terrible gueule de bois, quand on se réveille et que le fête semble terminée depuis longtemps, qu’on n’est même plus sûr de quand elle a terminé et qu’on a l’impression d’avoir tout gâché, l’impression d’avoir brûlé ces dernières cartouches en vain… et qu’il n’y a plus ni alcool (ni drogue) qui semble pouvoir apaisé la souffrance.
Un album dur, avec un groupe réuni exclusivement pour cet album et la tournée qui s’ensuivit, les Santa Monica Flyers - en réalité des membres de Crazy Horse et des Stray Gators - qui joue un folk-country-rock down-tempo parsemé de touches de jazz décadent. Quant à Neil, il n’a jamais aussi mal chanté, aussi faux - et donc aussi vrai - en atteste Mellon my Mind, à ne pas mettre en toutes les oreilles.

À noter tout de même que s’il porte le même titre que l’album original, ce Tonight’s the Night (1973) présent sur le coffret en diffère assez fortement. Par la pochette, par la suppression de quelque morceaux, l’ajout d’autres dont une chanson avec Joni Mitchell, pas exactement réputée pour être une joyeuse drillette. Pas par l’atmosphère, on l’aura compris.

Tonight’s the Night (1973)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young with the Santa Monica Flyers
Reprise 2021

01 - Speakin’ Out Jam
02 - Everybody’s Alone
03 - Tired Eyes
04 - Tonight’s the Night
05 - Mellon my Mind
06 - World on a String
07 - Speakin’ Out
08 - Raised on Robbery (avec Joni Mitchell)
09 - Roll Another Number (for the Road)
10 - New Mama
11 - Albuquerque
12 - Tonight’s the Night - part II

jeudi 23 décembre 2021

0968 - Tuscaloosa (1973)


Le CD 2 du Volume II des Archives de Neil Young va m’offrir un peu de repos : le live Tuscaloosa était déjà sorti en 2019 et je l’ai déjà billetisé sur ce blog - il suffit de me relire (ce que, moi-même, je ne fais pas).
Aucune différence entre la version sortie isolée dans le commerce et celle présente dans le coffret si ce n’est le cadrage de la photo de couverture, la tranche de la pochette (l’une annonce PS 04 pour Performance Series 04 et l’autre Vol 2 Disc 2), l’éclairage de la photo en quatrième de couverture ainsi que les polices d’écriture et les dispositions adoptées pour les informations (tracklist, infos légales…) présentes sur cette quatrième de couverture. 


Tuscaloosa (1973)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young with The Stray Gators
Reprise 2021

01 - Here we are in the Years
02  - After the Gold Rush
03 - Out on the Weekend
04 - Harvest
05 - Old Man
06 - Heart of Gold
07 - Time Fades Away
08 - Lookout Joe
09 - New Mama
10 - Alabama
11 - Don’t be Denied

mercredi 22 décembre 2021

0967 - Everybody’s Alone (1972-1973)


C’était promis, on termine l’année avec le Volume II des Archives (je ne lui en veux pas de m’avoir volé un titre aussi original) de Neil Young, coffret de dix CD qui couvre les années 72-76, cinq années parmi les plus riches de sa carrière. Au programme, titres inédits, versions alternatives, enregistrements de concerts, reconstruction d’albums jamais publiés, déconstruction d’albums parmi ses plus réussis… je n’en ai pas acheté la version deluxe, limitée à 3000 exemplaires avec certificat d’authenticité et livret supplémentaire, vendue exclusivement sur le site de Neil, mais la version commerciale disponible un peu partout, publiée quelques mois plus tard… le contenu musical est le même.

Au programme du premier CD, Everybody’s Alone (1972-1973), des chansons jamais publiées auparavant, en solo (Letter from ‘Nam), avec l’un des nombreux groupes qu’il a rassemblés autour de lui, les Stray Gators (Come Along and Say You Will, Goddbye Christians on the Shore) et parfois même joués en concert (Sweet Joni) - c’était l’époque d’avant le téléchargement massif, les musiciens ne craignaient pas de se faire voler leurs chansons en jouant des inédits en concert.
On retrouve aussi de nombreuses versions alternatives aux chansons de Time Fades Away (album live jamais réédité en CD, Neil refuse, il le déteste - il a tort), en studio (Time Fades Away, The Bridge, Yonder stands the Sinner) comme en concert (L.A.). Qu’on se rassure, il chante ces chansons aussi mal en concert qu’en live.
Et puis, des enregistrements en public de « vieux » titres (The Loner, The Last Trip to Tulsa, extraits de son premier album solo) et une version de Human Highway par CSNY. Bref, un premier disque qui ouvre clairement l’appétit - il y a encore neuf albums à avaler.

Everybody’s Alone (1972-1973)
Neil Young Archives Vol. II (1972-1976)
Neil Young
Reprise Records 2021

01 - Letter from ‘Nam
02 - Monday Morning
03 - The Bridge
04 - Time Fades Away (with the Stray Gators)
05 - Come Along and Say You Will (with the Stray Gators)
06 - Goodbye Christians on the Shore (with the Stray Gators)
07 - The Last Trip to Tulsa (with the Stray Gators)
08 - The Loner (with the Stray Gators)
09 - Sweet Joni
10 - Yonder Stands the Sinner (with the Stray Gators)
11 - L.A. (Story)
12 - L.A.
13 - Human Highway (Crosby, Stills, Nash and Young)

mardi 21 décembre 2021

0966 - Wrap Up


Les chants de Noël, c’est nul et je n’achète jamais de mp3… mais là, c’est Kula Shaker c’est différent… alors j’ai payé (et j’en ai profité pour mettre le bazar dans mes comptes Apple, faudra que je demande à Natacha de rétablir tout ça) pour télécharger ce Wrap Up e.p. (disponible depuis minuit ce jour), un Snowflake qui fait penser à Elvis et un Christmas Time (is here Again) qui sonne Beatles à mort…

PS (19h35) : après vérification, Christmas Time (is here Again) sonne Beatles à mort… parce que c’est une reprise des Beatles

Wrap Up
Kula Shaker
StrangeF.O.L.K. 2021

01 - Snowflake
02 - Christmas Time (is here Again)

lundi 20 décembre 2021

0965 - Volcano


Je n’aime pas la pochette de Volcano, deuxième album de Temples. La métaphore est jolie mais le dessin en lui-même est raté. J’avais donc - les pochettes, c’est important, je ne le répèterai jamais assez - un sacré a priori sur le successeur du fabuleux Sun Structures. D’autant que les critiques étaient assez tièdes voire frisquettes - la comparaison avec le premier album n’était pas du tout à l’avantage de Volcano. Et ces critiques, je les ai comprises, j’y ai même en quelque sorte adhéré en jetant une oreille aux bornes d’écoute de la FNAC Parly 2 - j’ai vite reposé le casque.
Ce n’est que plus tard, un an au moins, alors que nous écoutions Sun Structures à la maison, que Natacha m’a demandé si Temples n’a jamais sorti d’autre album et que j’ai emprunté Volcano quelques jours après à la médiathèque. Natacha a apprécié l’album bien plus rapidement que moi. Soit elle est meilleur public, soit elle a davantage d’instinct, soit elle avait moins d’a priori que moi, soit elle est moins gênée par les quelques effets sonores dispensables parsemés sur les 12 morceaux du disque.
Et moi, aujourd’hui, après avoir réécouté l’album, je regrette de ne pas l’avoir acheté directement à la FNAC après mon écoute sur les bornes… il y avait une édition limitée (uniquement disponible en France) avec un titre bonus.

Volcano
Temples
Heavenly 2017

01 - Certainty
02 - All Join In
03 - I wanna be your Mirror
04 - Oh ! The Saviour
05 - Born into the Sunset
06 - How would you like to Go ?
07 - Open Air
08 - In my Pocket 
09 - Celebration 
10 - Mystery of Pop
11 - Roman God-like Man
12 - Strange or be Forgotten

dimanche 19 décembre 2021

0964 - Distance Inbetween


… envie d’écouter The Coral… les Coraux… oui mais quel album ? je les ai tous désormais sauf un, Butterfly House - ça ne saurait tarder, probablement en 2022… ce n’est pas facile de choisir… tous leurs disque sont bons… à quelques bémols près… un premier trop bordélique, fougue de jeunesse… un avant-dernier au son raté… tentative qui a mal tourné… à part ça, The Coral offrent une belle constance… un chant impeccable… des arrangements qui ont perdu de leur folie mais pas de leur originalité… et des mélodies solides… que de mélodies… il est d’ailleurs étonnant que The Coral n’ont jamais sorti un énorme tube… pas un hymne… comme s’ils préféraient jouer en deuxième division… ou même en première… mais jamais en ligue de champions… métaphore footballistique… il vaudrait mieux éviter, c’est nul… littérairement nul… leurs mélodies restent en tête immédiatement… on les chantonne pour le reste de la journée… et pourtant rien qui puisse traumatiser, renverser une génération… même dans leurs meilleures années… commercialement parlant… ils n’ont jamais cassé la baraque… sont restés un peu confidentiels… ça leur a sûrement permis de garder la tête à l’endroit… et de continuer à pratiquer leur art en vrais artistes… c’est à dire en artisans… ce matin, j’ai choisi Distance Inbetween

Distance Inbetween
The Coral
Ignition Records 2016

01 - Connector
02 - White Bird
03 - Chasing the Tail of a Dream
04 - Distance Inbetween
05 - Million Eyes
06 - Miss Fortune
07 - Beyond the Sun
08 - Its You
09 - Holy Revelation
10 - She runs the River
11 - Fear Machine
12 - End Credits 

samedi 18 décembre 2021

0963 - Il Bandito dagli Occhi Azzurri


Il Bandito dagli Occhi Azzurri. Le deuxième, le second disque, repéré dans le rayon BOF… c’était même le premier, celui que j’ai remarqué de loin, qui m’a attiré dans ce coin de Gibert où je ne m’aventure que peu - probablement pas assez. Une histoire d’yeux, encore… c’est ce regard bleu perçant qui m’a appelé… je l’ai cru de Klaus Kinski en le croisant de loin, ce regard… j’avais tort… peu importe : je m’étais approché, avais pris le disque dans mes mains, vu qu’il s’agissait d’une BO (d’un film dont je n’ai jamais entendu parler, Le Bandit aux Yeux Bleus - traduction personnelle du titre, je ne pense pas me tromper de beaucoup) signée par le Maestro Ennio. Et si je l’ai reposé dans les rayonnages, mardi, le disque, je savais déjà que ce n’était que pour mieux y revenir : j’ai tenu deux jours, pas plus.

Un régal. Évidemment un régal, serais-je tenté de dire. Le piano picore un swing que je ne connaissais pas encore à un Ennio bien plus jazzy qu’à l’accoutumée, la batterie roule comme jamais sous sa baguette, les cuivres éclatent de mille dorures. Seules les cordes glissent sur des plages plus habituelles. Et là, une question : il y en a combien, des bandes originales d’Ennio aussi fabuleuses qui sont inexplicablement exclues des compilations ?

PS : Et après ça, je me repasse, encore une fois, le formidable Hunky Dory qui fête aujourd’hui, 17 décembre 2021, ses 50 ans… c’est important, les anniversaires, il ne faut pas les oublier.

Il Bandito dagli Occhi Azzurri
Ennio Morricone 
Creazioni Artistische C.A.M.  2021

01 - Città Viva
02 - Madre Assente
03 - Campi Aperti e Sospesi 
04 - Double Face
05 - Esecuzione Radiofonica
06 - Per Enrico, Riccardo e Roberto
07 - Sotto i Ponti della Città
08 - Per Dalila
09 - Stranamente di Notte
10 - Cinque Quarti 
11 - Madre Assente #2
12 - Stranamente di Notte
13 - Sotto i Ponti della Città #2
14 - Per Dalila #2
15 - Per Enrico, Riccardo e Roberto #2
16 - Città Viva #2
17 - Madre Assente #3
18 - Stranamente di Notte #2
19 - Per Enrico, Riccardo e Roberto #3
20 - Sotto i Ponti della Città #3

vendredi 17 décembre 2021

0962 - Paura


J’ai menti hier. Je ne suis pas sorti immédiatement après avoir rédigé mon billet, encore moins pour me rendre chez Gibert, je n’ai même pas quitté l’appartement, je suis resté au chaud. Je n’en avais même pas l’intention hier, d’acheter des disques… mais un peu l’envie tout de même. Car j’avais, la veille, mardi, repéré deux disques dans le rayon des bandes originales de film - que faisais-je à cet endroit ? je cherchais, à l’origine, Let’s Dance de Bowie.

Ce soir, en revanche, j’ai fait un détour sur la route du U Express. Après avoir jeté une oreille à des extraits des deux disques en question, sur fooking YouTube. Et je suis ressorti avec non deux mais quatre disques - il y avait des Coups de Coeur du disquaire dans le rayon classique / contemporain qui avaient de bons profils de coups de cœur personnels, je me suis laissé tenter, séduire, avoir…

Les deux disques qui me faisaient de l’œil (jeu de mot) à l’origine m’ont attiré en premier lieu avec leur pochette - c’est d’ailleurs son rôle, à la pochette. Comment en effet ne pas saliver devant ce globe dont on ne sait s’il est embrassé par protection ou retenu pour être mieux à la merci de la lame de rasoir qui le surplombe - c’est beau comme Un Chien Andalou (les amateurs de lutins comprendront le lien) - qui occupe le centre de la pochette de Paura, compilation de musiques de films d’horreur italiens ?

La musique se répand en nappes de cordes inquiétantes ou faussement cajolantes, le piano égrène ses doutes et son mystère avant d’accélérer vers une issue qu’on sait fatale, le clavecin joue sur un tempo de plus en plus rapide une ritournelle entêtante, la basse impose au coeur de battre plus vite, les cuivres déchirent le décor, une voix innocente s’élève une dernière fois avant de rejoindre le rang des victimes, des bizarreries sonores interviennent hors de propos : la compilation propose exactement ce qu’on pouvait en attendre… et en plus, Ennio est de la partie.

Paura
A Collection of Italian Horror Sounds from the Cam Sugar Archive
Creazioni Artistiche Musicali 2021

01 - Mio Caro Assassino (Ennio Morricone)
02 - La Notte che Evelyn Usci dalla Tomba (long version) (Bruno Nicolai)
03 - La Dama Rossa Uccide Sette Volte (edit) (Bruno Nicolai)
04 - Tribal Shake (Stelvio Cipriani)
05 - Il Sesso del Diavolo (finale) (Stelvio Cipriani)
06 - Deviation - M1 (Stelvio Cipriani)
07 - L’Estrusco Uccide Ancora (Titoli) (Riz Ortolani)
08 - Giallo in Tensione (Daniele Patucchi)
09 - Ansimando (Ennio Morricone)
10 - Black Dream (Manuel de Sica)
11 - Cerro Torre (Paolo Gatti, Alfonso Zenga)
12 - Greta (Berto Pisano)
13 - Bambola Sensuale (Sante Maria Romitelli)
14 - Languidamente (Adolfo Waitzman)
15 - Il Demonio in Convento (Nico Fidenco)
16 - Flavour of Death (Ettore de Carolis)
17 - Un Gioco per Eveline (Marcello Giombini)
18 - Absurd (Carlo Maria Cordio)
19 - Devil Dance (Stelvio Cipriani)
20 - E Tanta Paura (Daniele Patucchi)
21 - Orinoco : Prigionere del Sesso - M 19 (Marcello Giombini)
22 - Bargain with the Devil #3 (Franco Micalizzi)
23 - The Prophecy (vers. A) (Stefano Liberati)
24 - Walking Through the Shadows (Luigi Ceccarelli)
25 - Minaccia Sulla Citta (Daniele Patucchi)

jeudi 16 décembre 2021

0961 - Violin Concertos 1 & 2


Je ne me rappelle plus où et quand j’ai acheté ces enregistrements (en concert - on entend même les toussotements du public) des Deux Concertos pour Violon de Chostakovitch - j’hésite : est-ce que je ne préfère pas la translittération Shostakovich ? je n’arrive pas à me décider. J’ai le vague souvenir de m’être procuré ce disque à la suite d’un concert au cours duquel l’un des deux concertos fut joué. Quand eut lieu ce concert, combien de temps après le concert me suis-je acheté le disque, je ne sais plus.

Je me souviens de l’avoir écouté sur le petit lecteur CD-K7 que je possédais alors… et l’avoir rapidement mis de côté. J’ai refait plusieurs tentatives depuis, certaines réussies, certaines non. Sans parvenir à décider pourquoi ça fonctionnait parfois et parfois pas. Jusqu’à hier soir. J’ai enfin compris. Une illumination. Après avoir regardé Very Bad Trip 2 - l’illumination n’a rien à voir avec le film.
Il était 22h30, quelque chose dans ce goût là, je cherchais un disque à écouter en attendant que Souris s’endorme dans le canapé - nous passons, Natacha surtout, de meilleures nuits quand Souris passe une partie de la sienne dans le salon - et, en fouillant dans les étagères, l’idée m’est venue que le premier concerto pour violon de Shostakovich (Chostakovitch ?) par David Oistrakh serait un excellent choix.
Et ce fut effectivement une excellente idée. Car c’est un disque nocturne. Pas un disque qui s’écoute en pleine lumière, non, un disque à savourer sous faible éclairage, dans le silence de la ville et de l’immeuble endormis. Dans lesquels l’atmosphère étrange, inquiétante de la composition peuvent s’épanouir, dans lesquels les passages dont on ne sait s’ils sont issus d’un folklore ou d’un film d’horreur prennent tout leur sens, dans lesquels les grincements du violon - oui, un violon, ça grince, même joué par Oistrakh - cessent d’être désagréables.

Et puis cette couverture avec le visage de Dmitri en noir sur fond rouge, cette photo magnifique du musicien qui allume sa clope au chandelier et ce design qui semble tout droit sorti des années 60 soviétiques… une merveille.

Violin Concertos 1 & 2
Dmitri  Shostakovich 
Praga 1994

01-04 - Violin Concerto n°1 in A minor, op.77
05-07 - Violin Concerto n°2 in C sharp minor, op. 129

mercredi 15 décembre 2021

0960 - This is Music : The Singles 92-98


Nous ne serons bientôt plus abonnés à Canal Plus. Résiliation après près de dix ans de fidélité. Trop de mauvais foot, trop de financement zemmourien par Bolloré, pas assez de films qu’on ne puisse pas voir six mois plus tard sur d’autres chaînes cinéma. Trop cher pour l’offre proposée.

Avec la résiliation de Canal Plus, disparaît également notre accès à MyMTV. Il faudra donc trouver une autre source si on veut regarder des clips vidéos. Pour Britney, c’est bon. Pour les Pumpkins, les Stereophonics et Supergrass aussi. Pulp également - de toute façon, l’application MyMTV faisait une allergie à Pulp et plantait systématiquement (systématiquement) quand un Pulp était annoncé, il fallait déjà qu’on se débrouille avec le DVD pour voir des clips de Pulp.
Pour The Verve, pas de problème non plus : en plus d’avoir l’édition CD, j’ai aussi l’édition DVD de This is Music : The Singles 92-98. Ça fait un bail que je ne l’ai pas regardé… j’ai, comme tout le monde, bien en tête le clip de Bitter Sweet Symphony (Richard Ashcroft qui bouscule tout le monde dans la rue) et, à peu près, ceux des singles extraits de Urban Hymns (Natacha peut être rassurée, il y a sur le DVD les deux versions de Lucky Man, MyMTV ne proposait que la version américaine)… beaucoup moins les autres - il me semble que les photos en couverture des singles de A Northern Soul sont tirées desdits clips… je n’en suis pas certain.

Pour Oasis, en revanche, il faudra se contenter de YouTube : Noel a toujours dit qu’il trouvait ridicule l’idée de compiler les clips vidéos d’Oasis. Sur le principe, on ne peut lui donner tort.

This is Music : The Singles 92-98
The Verve
Virgin 2004

01 - This is Music
02 - Slide Away
03 - Lucky Man
04 - History
05 - She’s a Superstar
06 - On Your Own
07 - Blue
08 - Sonnet
09 - All in the Mind
10 - The Drugs don’t Work
11 - Gravity Grave
12 - Bitter Sweet Symphony
13 - Lucky Man (U.S. version)
14 - This Could be my Moment (audio bonus track)
15 - Monte Carlo (audio bonus track)

mardi 14 décembre 2021

0959 - The Singles Collection


Ça devient n’importe quoi ici… par ici, j’entends dans ma discothèque… et donc sur ce blog… après Queen, Keane et les Spice Girls… Britney… avec une compilation de singles intitulée The Singles Collection, titre hautement original s’il en est…

Baby One More Time, Toxic, Gimme More (et son éternel It’s Britney Bitch en ouverture), voilà qui devrait occuper nos prochaines soirées alcoolisées… on pourra même mater les clips, présents sur le DVD bonus, dans lesquels le budget vêtement fut plutôt modeste…

J’attends avec impatience nos prochains achats, best-of de Mariah Carey, greatest hits des Village People, collection de singles des Pussycat Dolls

The Singles Collection
Britney Spears
Jive 2009

CD
01 - 3
02 - … Baby One More Time
03 - (You Drive Me) Crazy (The Stop remix)
04 - Born to Make you Happy
05 - Oops!… I did it Again
06 - Stronger
07 - I’m a Slave 4 U
08 - I’m not a Girl, not Yet a Woman
09 - Boys (The Co-Ed remix)
10 - Me Against the Music
11 - Toxic
12 - Everytime
13 - Gimme More
14 - Piece of Me
15 - Womanizer
16 - Circus
17 - If U Seek Amy
18 - Radar

DVD
01 - Baby One More Time
02 - Crazy (The Stop remix)
03 - Born to Make you Happy
04 - Oops !… I did it Again
05 - Stronger
06 - I’m a Slave 4U
07 - I’m Not a Girl Not Yet a Woman
08 - Me Against the Music
09 - Toxic
10 - Everytime
11 - Gimme More
12 - Piece of Me
13 - Womanizer
14 - Circus
15 - If you Seek Amy
16 - Radar

lundi 13 décembre 2021

0958 - Tremolo


My Bloody Valentine sont les Joy Division de la fin des années 80 et du début des années 90 qui étaient eux-mêmes les Velvet Underground de la fin des années 70… à moins que les Velvet Undergound aient été les My Bloody Valentine de la fin des années 60 et du début des années 70 et que Joy Division aient été les My Bloody Valentine de la fin des année 80… ou alors que… bref, on ne s’en sortira pas ainsi… peu importe… tous les 10 ans, à la fin de chaque décennie émergeait un groupe différent, unique, appelé à devenir culte car à la fois totalement en prise avec son époque et intemporel, sublimant et dépassant et s’opposant à tout ce qu’une époque a pu faire de meilleur et de pire. My Bloody Valentine fut ce groupe dans les années 88-91 comme Joy Division joua ce rôle en 78-80 et le Velvet en 67-70… et ce, sans nommer les Stooges ou Television… chacun fera selon ses propres goûts.

My Bloody Valentine fut un groupe unique et l’est resté - un nouvel album est promis depuis quelques années… la patience est le fort des fans du groupe, MBV, successeur de Loveless a mis 22 ans à voir le jour - et le prouvais jusque dans ses singles et e.p., comme Tremolo - dont je ne saurais dire, justement s’il s’agit d’un single ou d’un e.p.. Quelle idée en effet de choisir To Here Knows When, morceau qui parvient, incroyable exploit, à paraître étrange sur Loveless, comme single ? Et quelle idée étrange d’avoir écarté de l’album les morceaux qui apparaissent ici en face B alors qu’ils possèdaient toutes les qualités nécessaires (l’étrangeté, l’énergie, la magie (noire)) à en enrichir la tracklist ? Et voilà que je me prends à rêver que Loveless, l’un des 20 ou 10 voire 5 disques que j’aime le plus au monde, eut pu être un double album…

Tremolo
My Bloody Valentine
Sire 1991 / ????

01 - To Here Knows When
02 - Swallow 
03 - Honey Power
04 - Moon Song

dimanche 12 décembre 2021

0957 - Anthology : The Sounds of Science


L’éméché - je ne parle que de sa « coiffure » quoi qu’il ait toujours un peu l’air de sortir du pub - premier ministre britonnicus Boris Johnson est dans la tourmente : il aurait organisé l’an dernier une énorme teuf à Downing Street pour le réveillon de Noël alors même qu’il avait interdit aux sujets de Lisbeth 2 de se réunir en famille pour les fêtes afin d’éviter de propager le coronavirus.
Ce ne doit pas être facile de se retrouver ainsi critiqué. Il pensait que décider de la politique d’un pays aussi puissant lui permettait quelques écarts… on a tous droit de se tromper, non ? Je voudrais donc lui apporter un peu de soutien. Avec le morceau Fight for your Right des Beastie Boys… puisqu’il y ait question de se battre pour faire valoir son droit… à la fête (you gotta fight for your right to party dit le refrain).

Les Beastie Boys étaient un trio de punk qui s’est rapidement tourné vers un hip-hop (souvent teinté d’électro, parfois percuté de riffs de guitare saturée) ludique, festif et volontiers un peu crétin. Quarante deux titres un peu idiots, toujours marrants, sont réunis dans la compilation Anthology : The Sounds of Silence récupérée chez Marie-Claire où elle avait été abandonnée.

Un titre pour commencer à explorer l’univers loufoque des New-Yorkais ? Sabotage, sans hésitation… et, une fois n’est pas coutume, avec le clip tant qu’à faire.

Anthology : The Sounds of Science
Beastie Boys
Capitol Records 1999

CD1
01 - Beastie Boys
02 - Slow and Low
03 - Shake your Rump
04 - Gratitude
05 - Skills to pay the Bills
06 - Root Down
07 - Believe Me
08 - Sure Shot 
09 - Body Movin’ (Fatboy Slim remix)
10 - Boomin’ Granny
11 - Fight for your Right
12 - Country Mike’s Theme
13 - Pass the Mic
14 - Something’s got to Give
15 - Bodhisattva Vow
16 - Sabrosa
17 - Song for the Man
18 - Soba Violence
19 - Alive
20 - Jimmy James (original version)
21 - Three MC’s and one DJ (live video version)

CD2
01 - The Biz vs. The Nuge
02 - Sabotage
03 - Shadrach
04 - Brass Monkey 
05 - Time for Livin’
06 - Dub the Mic
07 - Benny and the Jets
08 - The Negotiation Limerick File
09 - I want Some
10 - She’s on It
11 - Son of Neckbone
12 - Get it Together
13 - Twenty Questions
14 - Remote Control
15 - Railroad Blues
16 - Live Wire
17 - So What’cha Want
18 - Netty’s Girl
19 - Egg Raid on Mojo
20 - Hey Ladies
21 - Intergalactic

samedi 11 décembre 2021

0956 - 22 Days


Je n’ai pas encore récupéré tous les singles du premier album des 22-20s, loin de là, il y a pas mal d’éditions de chaque titre, je m’en occupe petit à petit.

22 Days est l’un des morceaux les plus intenses dudit premier album, il n’est pas étonnant qu’il ait été choisi comme single. I’m your Witchdoctor est une reprise tournoyante, euphorisante - je ne connais pas la version originale - d’une chanson de John Mayall, le gourou du british blues, une sorte de passage obligé pour tout blouseux briton dont le groupe se sort à merveille. Quant à Cut You Down, elle sonne clairement comme une démo, un titre en développement, plutôt amusant, un peu sautillant mais que le groupe n’aurait pas réussi à achever totalement pour en faire une chanson digne de figurer sur l’album - n’est-ce pas aussi ce qu’on attend d’une face B ?

La vidéo, évidemment, je ne l’ai pas regardée… quant aux cartes postales promises par le sticker sur la pochette, elles étaient toujours là, dans mon exemplaire acheté d’occasion 16 ou 17 ans après la publication du disque : quatre photos artistiques, c’est-à-dire en noir et blanc, légèrement floues et cadrées un peu étrangement.

22 Days
22-20s
Heavenly 2004

01 - 22 Days
02 - I’m Your Witchdoctor
03 - Cut You Down
(Video) 22 Days

vendredi 10 décembre 2021

0955 - Run / I Want You


Pour ceux qui en doutent encore, Chronopost, malgré tout, est bien plus efficace que Mondial Relay. J’avais tout commandé le même jour : mes derniers Oasis en date, le 45 tours Run / I Want You de Spiritualized et Héros et Tombes d’Ernesto Sábato. J’ai reçu le premier, livré par Chronopost, le surlendemain de la commande. Le second, mondial relayé, a mis trois jours pour franchir le bout de Méditerranée qu’on appelle, semble-t-il, Mer Ligurienne et qui sépare la Corse de Marseille, autant pour regagner le nord du pays de Marseille à Cergy, autant pour franchir l’immensité qui sépare Cergy de Versailles. Quant à mon livre, lui aussi via Mondial Relay, de points relais non disponibles en délais dus à un système surchargé, je ne l’ai pas encore récupéré… je n’avais plus rien à lire après le Goncourt (sympathique… mais je ne le relirai probablement pas - en d’autres termes, je vais sûrement le revendre… comme le Goncourt de l’année précédente) de cette année - qui m’a justement vanté les mérites d’Ernesto Sábato dont, à ma grande honte, je n’avais jamais entendu parler - et La Littérature Nazie en Amérique de Roberto Bolaño, j’ai dû me rabattre sur Nadja dont je parlais il y a peu… je vais le finir cette fois (enfin !)… même si je trouve ça pas terrible…

Le vinyle Run / I Want You ? Non, je n’ai toujours pas rebranché la platine… je n’en ai pas encore acheté de nouvelle non plus… mais je connais déjà les deux versions, j’ai les compilations de faces B de Spiritualized

Run / I Want You
Spiritualized
Dedicated 1991

A - Run
B - I Want You

jeudi 9 décembre 2021

0954 - The Dark Side of the Moon



C’était dans un film, la semaine dernière ou ce week-end. Je ne suis pas certain mais je crois que c’était dans Le Meilleur Reste À Venir. Ce serait même logique que ce soit dans Le Meilleur Reste À Venir. Une comédie dramatique dans laquelle le personnage joué par Patrick Bruel est atteint d’un cancer incurable et n’a plus que six mois à vivre mais ne le sait pas. À la suite d’un quiproquo, il pense que c’est son meilleur ami, joué par Fabrice Luchini (qui, lui, sait l’état de santé de son ami) qui est malade. Il décide de lui faire passer six derniers mois formidables. Raconté ainsi, ça semble un film atroce. Ça ne l’était pas, c’était même plutôt plaisant… bref, c’est très probablement dans Le Meilleur Reste À Venir que nous avons entendu un ou deux couplets de Time de Pink Floyd.
Natacha s’est alors demandé pourquoi elle n’avait pas The Dark Side of the Moon sur son iPhone. Parce que nous l’avons qu’en vinyle

Nous devions aller à Parly 2 mardi soir pour faire le plein de café, nous en avons profité pour faire un saut à la FNAC. Ils les avaient tous, les albums du Floyd (le correcteur orthographique insiste pour écrire Punk Floyd) sauf la face cachée de la lune… ça m’a inspiré le titre the dark suicide of the moon… Natacha s’est tout de même pris un disque - on en reparlera - je ne suis donc pas le seul à acheter des disques ici…

Petit détour, ce mercredi matin, en allant faire les courses, par Gibert, sans grand espoir. Ils avaient peu des disques de Pink Floyd et tous d’occasion. Sauf The Dark Side of the Moon, qu’ils avaient en neuf. Je ne l’ai pas encore mis sur la platine, l’intro de Time fait flipper Souris, une panique complète.

The Dark Side of the Moon
Pink Floyd
Pink Floyd Records 2017

01 - Speak to Me
02 - Breathe
03 - On the Run
04 - Time
05 - The Great Gig in the Sky
06 - Money
07 - Us and Them
08 - Any Colour you Like
09 - Brain Damage
10 - Eclipse

mercredi 8 décembre 2021

0953 - John Lennon / Plastic Ono Band


Un 8 décembre, un autre. Le problème des anniversaires, c’est qu’il y en a un tous les ans, ça revient avec une constance, une rigueur de métronome.

2021 a vu, au mois d’avril, la publication d’une réédition du premier véritable (en mettant de côté les trucs expérimentaux un peu foireux - je ne les ai pas écoutés, c’est un a priori - type Two Virgins) album solo de Lennon, John Lennon / Plastic Ono Band, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa publication.

Sur cette réédition, l’album qui, comme tous les albums solo de Lennon, alterne l’excellent (Love), les (demi-) tubes (Mother, Working Class Hero) et le plus discutable, est prolongé par les trois singles hors album sortis à la même époque (Give Peace a Chance, que je n’aime qu’un jour sur trois, Cold Turkey, que Natacha déteste et Instant Karma) et bénéficie d’un son incroyable - on a l’impression de se tenir dans la même pièce que le Plastic Ono Band pendant qu’il joue.
Le tout en double puisqu’un deuxième CD reprenant la même tracklist exactement propose des prises alternatives pour tous les morceaux. On y entend Lennon tenter d’autres inflexions de voix, chercher le bon phrasé, le bon cri parfois… tout de même 61 prises de Mother ? Je n’achèterais pas le bootleg avec l’intégralité des sessions d’enregistrement…

John Lennon / Plastic Ono Band
John Lennon / Plastic Ono Band
Apple 2021

CD1
01 - Mother
02 - Hold On 
03 - I Found Out
04 - Working Class Hero
05 - Isolation
06 - Remember
07 - Love
08 - Well Well Well
09 - Look at Me
10 - God
11 - My Mummy’s Dead
12 - Give Peace a Chance
13 - Cold Turkey
14 - Instant Karma

CD2 
01 - Mother (take 61)
02 - Hold On (take 2)
03 - I Found Out (take 1)
04 - Working Class Hero (take 1)
05 - Isolation (take 23)
06 - Remember (rehearsal 1)
07 - Love (take 6)
08 - Well Well Well (take 2)
09 - Look at Me (take 2)
10 - God (take 27)
11 - My Mummy’s Dead (take 2)
12 - Give Peace a Chance (take 2)
13 - Cold Turkey (take 1)
14 - Instant Karma (take 1)

mardi 7 décembre 2021

0952 - Rock & Folk Monster CD n°10


🥱😴
🤔
🤯💡
🎸🪕 🧟‍♂️💿🔟
🤗😎

Rock & Folk Monster CD n°10
Rock & Folk 2005

01 - Arise (Mercury Rev)
02 - Hollow Hope (Tara Angell)
03 - Grain of Assault (Enon)
04 - Be my Baby (Al Green)
05 - No Satisfaction (Black Mountain)
06 - 2 or 3 Things I Know About Her (The Witch Hazel Sound)
07 - Dead Road 7 (The Kills)
08 - Clean Town (Mando Diao)
09 - Sweet Little Kitten (Hunky Rescue)
10 - Not if you were the Last Junkie… (The Dandy Warhols)
11 - I got the Blues (Solomon Burke)
12 - Back in that Room (Nic Armstrong)
13 - She’s Gone (The Brian Jonestown Massacre)
14 - Paper Doll (Rachael Yamagata)
15 - Coming Around (Grand National)
16 - Ten Till Two (American Dog)
17 - Middle School Frown (Josh Rouse)
18 - I am a Wheel (Wilco)
19 - Misfit (Elefant)
20 - Never be a Hit… (Los Chicros)

lundi 6 décembre 2021

0951 - Parachutes


Je n’ai pas tellement envie de parler du CD promotionnel (exclusivité française) Parachutes, offert pendant un temps pour l’achat de l’album du même nom, qui réunit trois chutes de studio ou faces B probablement oubliables puisque je n’en ai aucun souvenir.

Non, si j’ai choisi ce disque aujourd’hui, c’est pour pouvoir dire tout le mal que je pense de Chris Martin & co. Je les vomis, les exècre, les hais, les maudis, leur souhaites du mal et de la souffrance et la maladie et la faim et la soif et la solitude et des hémorroïdes. Car Coldplay sont des traîtres. Les pires des traîtres. Et il n’y a rien de pire que les traîtres. Qui à l’époque de Parachutes jouaient les outsiders plein d’humilité et, avec la sortie deux ans plus tard de A Rush of Blood to the Head se sont positionnés comme les Echo and Bunnymen du début du vingt-et-unième siècle. Puis ils ont confondu succès et qualité. Ou ont compris que vendre des cargaisons de disques putassiers était plus rémunérateur que d’en enregistrer des bons.
Rien n’a été épargné à ceux qui aimaient le groupe des premières heures - j’en suis et Natacha aussi - les albums médiocres aux compositions bâclées enfouies sous une couche de ce qui se fait de pire en matière de son et de production, des duos avec Rihanna ou Stromae, des visuels de plus en plus laid, des membres du groupe qui faisaient plus de gonflette que de gammes… mais Coldplay a réussi à franchir une nouvelle frontière du mauvais goût…
Je n’en avais pas parlé avant pour ne pas faire mal à Natacha mais elle est tombé sur le clip, l’autre midi, au restaurant, entre deux expertises. Coldplay a sorti un titre en collaboration avec BTS. Avec qui ? BTS… non ? Quelle chance vous avez de ne pas connaître… Un groupe boys-band de K-Pop (de la soupe romantico-dance à la sauce coréenne)… Oui, avec un boys-band !? Imagine-t-on Oasis ou Pulp ou Supergrass faire un duo avec les 2 Be 3 ?

Voilà où en est Coldplay. Je me rappelle une interview à Rock & Folk pour la sortie de A Rush of Blood to the Head dans laquelle ils envisageaient de s’arrêter là, à deux albums, comme Joy Division (sic). Ils auraient dû.

Verdict et sentence : Qu’ils crèvent ! 

Parachutes
Coldplay
EMI 2000

01 - Help is around the Corner
02 - For You
03 - Careful where you Stand

dimanche 5 décembre 2021

0950 - Roxy (Tonight’s the Night Live)


J’ai pris de l’avance hier sur ce blog. Trois articles écrits à la suite. Celui de ce matin. Et ceux des 1er mai 2022 et 2023. Je mérite bien un peu de repos aujourd’hui. Comme je possède deux exemplaires de Roxy (Tonight’s the Night Live), je peux me permettre de n’en rien dire pour l’instant et de réserver mes commentaires pour la dizaine spéciale Neil Young que j’envisage au début des prochaines vacances.

Roxy (Tonight’s the Night Live)
Neil Young
Reprise 2018

01 - Intro
02 - Tonight’s the Night 
03 - Roll out the Barrel
04 - Mellow my Mind
05 - World on the String
06 - Band Intro
07 - Speakin’ Out
08 - Candy Bar Rap
09 - Albuquerque
10 - Perry Como Rap
11 - New Mama
12 - David Geffen Rap
13 - Roll Another Number (for the Road)
14 - Candy Bar 2 Rap
15 - Tired Eyes
16 - Tonight’s the Night - part II
17 - Walk On
18 - Outro

samedi 4 décembre 2021

0949 - Go Let it Out


Go Let it Out. CD promotionnel du premier single extrait de Standing on the Shoulder of Giants, commandé il y a quelques jours - profitant d’une promotion Rakuten : plusieurs disques et quelques livres épuisés depuis l’année de leur parution aux feuilles jaunies - et reçu aujourd’hui.
Un seul titre, dans sa version album… mais une couverture originale, inédite, qui rappelle les footballeurs sur le toit de la pochette du single. Bref, indispensable pour un collectionneur, inutile pour les autres : comme d’habitude.

Go Let it Out
Oasis
Sony 1999

01 - Go Let it Out