Dans quelques semaines aura lieu le Record Store Day, journée (déjà évoquée sur ce blog) où sont célébrés depuis quelques années les disquaires indépendants, malmenés par la crise de l’industrie musicale. À cette occasion sortiront de nombreux vinyles, rééditions de disques rares et épuisés ou publications d’inédits.
Le cru 2020 s’annonce excellent. La réédition du premier e.p. de Slowdive notamment me fait très envie. Surtout, le Record Store Day verra la publication, près de 45 ans après son enregistrement, de Homegrown, un des nombreux albums perdus de Neil Young. On peut s’attendre à tout : au meilleur comme au meilleur...
Il ne faudrait cependant pas que je m’emballe de trop. Neil Young, depuis qu’il a décidé d’ouvrir ses Archives, n’a pas sorti que des perles. Pour un Hitchhiker absolument délicieux ou un live at Massey Hall renversant, on a aussi eu droit à des disques moins essentiels... comme Tuscaloosa.
Il existe des albums de Neil Young qui n’ont jamais été réédités en CD. Et qui ont même été peu réédités en vinyle. Parce que Neil ne les aime pas, ne les aime plus, parce qu’ils lui rappellent de mauvais souvenirs. On ne jugera pas de ses motivations : il a bien raison de n’en faire qu’à sa tête et de rester maître de son œuvre tant qu’il en a le loisir. Parmi ceux-ci : Time Fades Away. Un album live ne contenant que des titres inédits enregistrés lors d’une tournée marathon chaotique durant laquelle un de ses musiciens est mort d’une overdose...
Depuis des années, Neil promettait de sortir un autre album live de cette tournée, mieux conçu, les montrant, lui et les Stray Gators (le groupe l’accompagnant alors) sous un meilleur jour. Il a enfin tenu promesse l’an dernier avec Tuscaloosa.
Il ne faudrait cependant pas que je m’emballe de trop. Neil Young, depuis qu’il a décidé d’ouvrir ses Archives, n’a pas sorti que des perles. Pour un Hitchhiker absolument délicieux ou un live at Massey Hall renversant, on a aussi eu droit à des disques moins essentiels... comme Tuscaloosa.
Il existe des albums de Neil Young qui n’ont jamais été réédités en CD. Et qui ont même été peu réédités en vinyle. Parce que Neil ne les aime pas, ne les aime plus, parce qu’ils lui rappellent de mauvais souvenirs. On ne jugera pas de ses motivations : il a bien raison de n’en faire qu’à sa tête et de rester maître de son œuvre tant qu’il en a le loisir. Parmi ceux-ci : Time Fades Away. Un album live ne contenant que des titres inédits enregistrés lors d’une tournée marathon chaotique durant laquelle un de ses musiciens est mort d’une overdose...
Depuis des années, Neil promettait de sortir un autre album live de cette tournée, mieux conçu, les montrant, lui et les Stray Gators (le groupe l’accompagnant alors) sous un meilleur jour. Il a enfin tenu promesse l’an dernier avec Tuscaloosa.
C’est effectivement un très beau live (bien que le concert ne soit pas complet, allez savoir pourquoi) que ce Tuscaloosa, on ne peut pas dire le contraire. On ne se plaindra d’ailleurs jamais d’avoir une nouvelle version en concert de After the Gold Rush, Heart of Gold ou Harvest. Cependant, est-ce comparable avec Time Fades Away, 8 titres joués devant un public qui découvrent les morceaux en direct ?
On nous promettait le chaînon manquant de la discographie de Neil, Tuscaloosa n’est qu’un (excellent, certes, je le redis) album live de plus...
Espérons que Homegrown ne sonne pas comme un album de redites... Neil a encore tellement à nous offrir... du moins, je l’espère...
Tuscaloosa
Neil Young + Stray Gators
Reprise Records 2019
01 - Here we are in the Years
02 - After the Gold Rush
03 - Out on the Weekend
04 - Harvest
05 - Old Man
06 - Heart of Gold
07 - Time Fades Away
08 - Lookout Joe
09 - New Mama
10 - Alabama
11 - Don’t be Denied
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