dimanche 28 février 2021

0670 - Don’t Look Back into the Sun


Nous arrivons bientôt à la moitié de ma discothèque, pas la moitié de ce blog (puisque je n’ai pas fini d’acheter des disques) mais, sous peu (on en reparlera), je vais atteindre le numéro de billet avec lequel un disque sur deux de ma petite collection aura été mentionné sur ce blog.
J’ai déjà fait 670 billets - celui-ci est le 671ème (on oublie pas le numéro bis) - et je n’ai pas encore chroniqué les Libertines. Il s’agirait de ne pas trop traîner pour ne pas se retrouver dans deux ans avec seulement 15 disques du groupe de Bite Doherty (dont les soubresauts de la carrière solo ont déjà été évoquée sur ce blog - et même à deux reprises) sur les bras et rien d’autre...

Et, tant qu’à parler des Libertines, autant commencer avec le meilleur, à savoir le single Don’t Look Back into the Sun, écrit par le Doherty en personne (ne pas se fier aux crédits Barât / Doherty, c’est un plagiat de l’arrangement Lennon / McCartney) et acheté (par moi), chez Gibert Joseph, boulevard Saint Germain (j’insiste sur l’adresse - l’annonce de la fermeture de Gibert Jeune suivant de quelques mois celle de Boulinier, le quartier ne va bientôt plus se ressembler). Don’t Look Back into the Sun est sorti entre les deux premiers albums des Libertines. Et n’appartient à aucun des deux. D’ailleurs, contrairement aux deux albums, produits par Mick Jones (ex-guitariste du Clash), il est produit par Bernard Butler (ex-guitariste de Suede). La différence s’entend : le son cherche moins à ressembler à celui des punks, est plus aéré.

Don’t Look Back into the Sun, lors de sa publication, avait mis tout le monde d’accord. Les détracteurs (il y en avait beaucoup) du premier album avaient reconnu les immenses progrès du groupe, les thuriféraires (ça en jette comme mot, non ?) de Up the Bracket (ils étaient nombreux aussi - j’en faisais plutôt partie) tenaient là la preuve que les Libertines, contrairement, par exemple, aux Strokes, ne seraient pas le groupe d’un seul album. Don’t Look Back into the Sun est une parfaite chanson rock. Ce ne fut qu’un feu de paille. Deux ou trois chansons mises à part, le second album fut une merde.

La face B ? Une nouvelle version de Death on the Stairs, un des meilleurs morceaux de Up the Bracket. Différente mais (très très) loin d’être méconnaissable.

Don’t Look Back into the Sun
The Libertines
Rough Trade 2003

A - Don’t Look Back into the Sun
B - Death on the Stairs

samedi 27 février 2021

0669 - She is the New Thing


C’est toujours triste une histoire d’amour qui se termine...

Mardi dernier, j’achevai une série de trois huiles auxquelles je donnai comme titres ceux de chansons de The Horrors - à voir mercredi prochain sur Archives. C’est le jour - étrange coïncidence - que The Horrors choisirent pour présenter en ligne leur nouveau single, Lout. C’est atroce. Une espèce de métal ultra-violent sans nuances. Je n’ai pas tenu jusqu’au bout.
Ce single fait suite à un album que j’avais écouté en ligne, pas en entier déjà, et qui m’avait profondément déçu : V. Un album et un single atroces, ç’en est trop pour moi, je ne suivrai plus (à moins que, si je retombe par hasard sur une chanson qui me plait) la carrière de The Horrors, groupe que j’ai adoré le temps de trois albums (Primary Colours, Skying et Luminous) presque quatre, si on compte le premier, Strange House qui avait ses défauts mais aussi quelques morceaux très attachants.

Mon histoire d’amour avec The Horrors avait justement commencé avec un des singles extraits de Strange House, She is the New Thing. Déjà un morceau assez violent (mais beaucoup plus subtil que Lout), aux guitares saturées, à la rythmique marquée, aux claviers entêtants et avec la voix caverneuse de Faris Badwan, le tout servi par un clip vidéo qui mérite franchement un petit détour par YouTube.
J’avais acheté le single en 45 tours chez Gibert Joseph, boulevard Saint Germain, choisi celui dont la couverture me plaisait le plus. Je pense n’avoir pas beaucoup usé la face B - je suis incapable de dire comment elle sonne - mais la face A a tourné régulièrement pendant plusieurs mois (jusqu’à ce que j’achète l’album). Tiens, si je me réécoutais ça, pour me consoler ?

She is the New Thing
The Horrors
Loog 2007

A - She is the New Thing
B - Sister Leonella

vendredi 26 février 2021

0668 - Neptune


Vendredi, fin de semaine (pour Natacha) et fin de vacances (pour moi). Deux bonnes raisons de s’offrir un petit verre... on a toujours une bonne raison de s’offrir un (ou deux (ou trois)) petits verres. Il faudra être raisonnable, on a prévu d’aller courir dix ou douze kilomètres samedi matin, il faudra être en état. D’autant qu’on ne pourra pas, comme nous l’avons fait la semaine dernière, reporter notre jogging à dimanche - nous serons avec mon frère, son épouse et ses deux trésors.

Il n’y a rien à la télé le vendredi soir, c’est de pire en pire. Alors pour accompagner nos verres, on passe des disques, beaucoup de disques. Pas entiers. Quelques chansons. Deux ou trois, pas plus. Vendredi dernier s’était imposée assez naturellement une thématique « chanteuses ». Il y eut notamment Blondie, les Cardigans, Garbage et... The Duke Spirit avec The Step and the Walk et Lassoo extraits de l’excellent Neptune, second album du groupe.

Ça faisait bien (trop) longtemps que je n’avais pas passé les Duke Spirit. Le lendemain matin, juste après le petit déjeuner, j’ai remis l’album sur la platine. De bout en bout cette fois. Et me suis rappelé quand je découvrais le groupe, écoutant les morceaux dans l’ordre où je les trouvais, sur YouTube, au labo et à la maison, il y a onze ou douze ans. Je n’avais écouté qu’eux pendant plusieurs semaines, fasciné par la basse qui gronde, les riffs de guitare intenses, parfois même violents et cette voix légèrement cassée, presque soul, aussi à l’aise sur les morceaux rapides que lents. Et je me suis demandé pourquoi, à l’époque, je n’avais acheté que Neptune (j’ai également acheté Bruiser, l’album suivant, quelques temps plus tard, lors de sa sortie) et pas Cuts Across The Land, le premier album. Anomalie corrigée aussitôt...

Neptune
The Duke Spirit
You are Here Music 2008

01 - I do Believe 
02 - Send a Little Love Token
03 - The Step and the Walk
04 - Dog Roses
05 - Into the Fold
06 - This Ship was built to Last
07 - Wooden Heart
08 - You really wake up the Love in Me
09 - My Sunken Treasure
10 - Lassoo
11 - Neptune’s Call
12 - Sovereign

jeudi 25 février 2021

0667 - Virginia


Reçu aujourd’hui un joli lot de six singles d’occasion. Dont Virginia des Jeevas, extrait de 1, 2, 3, 4, leur premier album. Un disque qui illustrera parfaitement l’art de faire du neuf avec du vieux.

Je ne parle pas de Virginia, véritable tube de l’album, qui aurait cartonné dans le monde entier s’il avait été signé par un groupe plus connu - je pense à Weezer, par exemple, pour le côté rock américain du morceau.

Non, je parle des faces B. Le live de Old Friends, New Faces est en effet une relecture (riff et premier couplet, avant que les morceaux ne divergent quelque peu) de Gokula, morceau de Kula Shaker que l’on trouve notamment en face B de Govinda... Gokula était elle-même une chanson basée sur un riff emprunté à George Harrison (Ski-ing sur l’album Wonderwall Music - comment se fait-il que je n’ai jamais écouté acheté cet album ?). Crispian Mills, en plus d’être végétarien est aussi écologiste : il pratique le recyclage à outrance.

Recyclage toujours, l’autre face B, la chanson Stoned Love, inédite lors de la parution de Virginia, ne nous était pas inconnue. Elle a été réenregistrée dans une version un peu plus lente et proposant une fin alternative pour le second album des Jeevas : Cowboys and Indians. À la première écoute, Natacha préfère cette version antérieure. Je n’ai pas encore d’avis...

Virginia
The Jeevas
Cowboy Musik 2002

01 - Virginia
02 - Stoned Love
03 - Old Friends, New Faces (live)

mercredi 24 février 2021

0666 - Honestly


Je n’ai pas été assez prévoyant. C’était aujourd’hui qu’il fallait proposer le billet sur l’excellent album d’Aphrodite Child. C’est le problème quand on n’anticipe pas tout le temps...
Ma seconde idée fut d’évoquer Satan said Dance... déjà fait aussi. Hells Bells ? Highway to Hell ? Voilà de bonnes idées... mais il y a mieux. Une autre chanson dont le titre convient mieux.

Au dernier moment, je me suis souvenu que Zwan, en face B de Honestly, avait sorti une chanson intitulée Number of the Beast, titre parfait pour le billet du jour. Une reprise... d’Iron Maiden (soupir de désespoir). Nulle crainte : c’est une reprise acoustique... même pas chantée par Billy Corgan (pour ceux qui seraient allergiques à sa voix nasillarde) mais par... je ne sais pas qui. Peut-être Matt Sweeney ou David Pajo, les deux autres guitaristes du groupe - je penche plutôt pour le premier.

Le reste du single ? La chanson titre, Honestly, est une ballade pop-rock électrique sans grande envergure. Un peu trop orientée radio. Pas vraiment un tube en puissance non plus. Pas désagréable mais bien trop lisse. Le dernier morceau Freedom ain’t what it used to be, sans être excellente, ne fera que raviver les regrets : pourquoi le groupe a-t-il sorti un album saturé de guitares électriques... alors qu’il était surtout bon en acoustique ? Manque de lucidité ? Billy, deux ans après la séparation des Pumpkins espérait-il vraiment renouer avec un succès massif ?

Honestly
Zwan
Reprise Records 2003

01 - Honestly
02 - Number of the Beast
03 - Freedom ain’t what it used to Be

mardi 23 février 2021

0665 - God is Good


Évoquer Om, il y a quelques jours, m’a donné envie de réécouter ce fabuleux groupe - qui n’est qu’un duo - de métal et que j’ai trop tendance à négliger.
J’ai donc réécouté à la suite Advaitic Songs et God is Good, les deux albums du groupe que je possède et qui sont aussi leurs deux derniers albums en date (God is Good est le pénultième, Advaitic Songs le dernier). Expérience fabuleuse. Intense. Mystique. Poignante. Ce duo basse (et chant) / batterie, (accompagné parfois d’un violoncelle, d’un sitar, de tablas) pourrait à lui seul convertir les foules mieux que des centaines de prêches et de promesses d’éternité.
Le meilleur de ce que nous ont donné les religions (sans distinction et sans polémique aucune) est (à mon humble avis) l’art religieux : les lieux de culte, les icônes, la statuaire et, bien entendu, la musique. Parmi tant d’autres Hildegard von Bingen, Bach, Crispian Mills et Om, avec des moyens et des objectifs différents, s’abreuvent à la même source, leur foi, pour construire leur musique. Pas besoin de croire, juste d’ouvrir ses oreilles et son esprit - lequel est le plus dur à ouvrir, je ne sais pas - et se laisser porter, se laisser élever.

Et si vous n’avez pas envie de savoir à quoi ressemble un morceau qui s’intitule Meditation is the Practice of Death (la méditation est un entraînement à la mort), c’est, excusez-moi de vous le dire, que vous manquez sacrément de curiosité.

God is Good
Om
Drag City 2009

01 - Thebes
02 - Meditation is the Practice of Death
03 - Cremation Ghat I
04 - Cremation Ghat II

lundi 22 février 2021

0664 - Initials B.B.


Pour ceux qui n’auraient pas fait attention au déplorable jeu de mot d’il y a quelques jours, je me permets d’en remettre une couche... même si la chanson Initials B.B. est plus à chercher du côté de Dvořák et de sa Symphonie du Nouveau Monde (pour la composition) et Days of Pearly Spencer de David McWilliams (pour les arrangements) que du côté de Britten.

Initials B.B. de Serge Gainsbourg est une sorte d’album-compilation. Présenté comme un album à sa sortie en 68 mais constitué de titres déjà publiés auparavant sur des e.p. 4 titres. Et qui réunit le meilleur de ce dont Gainsbourg était capable... et si ce n’est le pire (les années quatre-vingt seront très douloureuses) mais des morceaux très limite...
Le meilleur d’abord : une parfaite pop anglaise sixties chantée en français. Comic Strip, Initials B.B., Bonnie and Clyde et, surtout, Qui est « In » Qui est « Out » n’ont rien à envier aux classiques d’outre-Manche au niveau de la mélodie et de l’instrumentation et proposent souvent des textes plus malins, mieux écrits que ceux des voisins britons.
Pour le reste, on va du morceau en demi teinte (Bloody Jack) aux chansons dont les textes étaient déjà douteux en 1968 mais ne peuvent en aucun cas passer cinquante ans plus tard (Hold-Up qui semble banaliser les agressions sexuelles ou Black and White encore très colonial)...

Bref, avec Gainsbourg, on était visiblement à Quitte ou Double... ce pourrait presque être le titre d’une de ses chansons, non ?

Initials B.B.
Serge Gainsbourg
Philips 2001

01 - Initials B.B.
02 - Comic Strip
03 - Bloody Jack
04 - Docteur Jekyll et Monsieur Hyde
05 - Torrey Canyon
06 - Shi Ba Du Ba Loo Ba
07 - Ford Mustang
08 - Bonnie and Clyde
09 - Black and White
10 - Qui est « In » Qui est « Out »
11 - Hold-Up
12 - Marilu


dimanche 21 février 2021

0663 - Columbia


Ça fait longtemps qu’on s’est pas fait un petit Oasis, non ? Plus d’un mois... et, encore, c’était un bootleg...
Bon, un tout petit alors.

D’autant que le single Don’t Look Back in Anger vient de fêter ses 25 ans - c’était vendredi. Sacré coup de vieux que je prends dans la gueule. Car Don’t Look Back in Anger est la chanson qui m’a fait basculer dans l’oasismania. Mais j’ai déjà publié le billet sur Don’t Look Back in Anger et n’ai (pour l’instant...) qu’un seul exemplaire du single. Il va falloir trouver autre chose.

En 2004 - c’était il y a une éternité - Oasis fêtait les dix ans de son premier album Definitely Maybe - et ça nous semblait déjà une éternité. Pour l’occasion, une réédition de Columbia, le premier morceau d’Oasis à avoir fait l’objet d’une publication, avait vu le jour sous forme de CD promotionnels.
Réédition ? Pas tout à fait, malgré la pochette blanche, clin d’œil à l’absence de couverture du vinyle d’origine sur lequel était gravé la démo du morceau. Le Columbia de ce CD promo n’est en effet pas la démo d’origine (qui apparaît sur le single Supersonic). C’est la version album. Mais retouchée. Plus poussive. Plus pataude. Lourdaude. Du moins, il me semble... car d’aucuns m’ont déjà affirmé que c’était exactement la même version. Peut-être suis-je sourd. Ou fou. Ou n’est-ce qu’un problème de remasterisation.

Un bel objet (offert par Gilles, merci !)... sauf musicalement... la seule version de Columbia que je possède et qui ne me plaise pas.

Columbia
Oasis
Helter Skelter 2004

01 - Columbia

samedi 20 février 2021

0662 - Green Street


J’ai repensé tout le week-end aux cinq disques de jazz « Coup de Coeur » que j’avais lâchement laissés, seuls, abandonnés, jeudi (il y a une semaine), sur leur présentoir. Regrets. Regrets. Que je ne pouvais laisser devenir éternels.

En rentrant de la médiathèque, mardi, où j’étais enfin allé rendre mes emprunts, je me suis arrêté à Gibert, prêt à sauver ces 5 disques que j’avais repérés. Ils n’étaient plus que trois... J’espère que le Freddie Hubbard (Red Clay) et le Kenny Dorham (Una Mas) qui avaient entre temps disparu ont trouvé un foyer qui saura les aimer...

Parmi les trois, Green Street de Grant Green... qui reprend donc la tradition (répandue en jazz) des titres-jeu de mot sur le nom de l’artiste (on citera comme exemples Blue Train de Coltrane, Miles Ahead ou Milestones de Miles Davis).
Grant Green était un guitariste. De ceux qu’on imagine, en l’écoutant, avoir douze ou quinze doigts plutôt que dix... on me dira que Django n’en avait que huit valides... J’avais déjà emprunté un disque de Grant Green à la médiathèque de Versailles. Le seul dans leur catalogue, un disque mineur de sa discographie - je ne me rappelle pas le titre sur le moment, flemme de chercher. Léger ennui à l’écoute. J’ai pris le risque, me suis fié à la réputation de Grant Green, et ai tout de même acheté ce Green Street sans écoute préalable.

Bien m’en a pris. En jazz, la guitare est, de mon avis, un instrument trop peu spectaculaire. Moins spectaculaire en tout cas qu’un saxophone ou une batterie. Une question de son. D’épaisseur et de puissance. Ce Green Street n’est donc pas, malgré les superbes arpèges et soli de Grant Green, malgré la basse qui sautille et la batterie qui joue à la marelle (je ne sais pas si l’image est claire), un disque qui déclenche chez moi une ferveur comme peuvent le faire My Favorite Things, A New Perspective (on en reparle sous peu, ailleurs) ou les albums d’Art Blakey... mais c’est un album qui me donne envie de me servir un bon verre de cognac (ça tombe bien, Cécile et Richard m’ont offert une excellente bouteille - encore merci !!!), de taper du pied... et d’apprendre tous les morceaux en yahourt, de savoir les rejouer à la bouche, comme je le fais avec les soli de rock... on n’est finalement pas si loin de la ferveur...

Green Street
Grant Green
Blue Note 2002

01 - No. 1 Green Street
02 - ‘Round about Midnight
03 - Grant’s Dimensions
04 - Green with Envy
05 - Alone Together
06 - Green with Envy (alternate take)
07 - Alone Together (alternate take)

vendredi 19 février 2021

0661 - Impromptus Op. 90 et 142 ; Sonate Arpeggione


Enfin ! Le Schubert promis !

Quoi ? Encore les Impromptus ? C’est déjà le quatrième billet, le quatrième disque sur ces fameux Impromptus... Quand on aime, on compte pas, paraît-il...
C’est cette fois un enregistrement un peu plus ancien que les précédents. Fin des années 40. Avec le son particulier de cette époque. Précis. Clinique. Parfois un peu froid dans les aigus. Très beau dans les graves. Et une légère raideur que l’on attribuera au mono. C’est une beauté que je trouve en tout cas très austère, parfait complément de l’enregistrement de Lubimov auquel je trouve des qualités toutes autres.

Mais le disque ne s’arrête pas là...

Ce n’est pas tous les jours qu’on apprend un nouveau mot. Arpeggione. Une sorte de guitare dont on joue comme un violoncelle dixit Wikipédia. Rien que pour cet ajout indispensable à ma culture - à condition que je n’oublie pas le mot d’ici quelques jours - ce disque est une bénédiction.
Malheureusement, ce n’est pas avec cet enregistrement que je saurai comment un arpeggione sonne : la sonate est jouée ici dans des arrangements pour violoncelle. On se rattrape heureusement sur le casting. Rien de moins que Rostropovich, le violoncelliste - je ne suis pas sûr d’en connaître d’autre... ah si, Pau Casals... dont je connais la rue, à Boulogne - et, au piano, le compositeur britannique Benjamin Britten (je ne vais pas frimer : de BB, je ne connais que les initiales et la reprise par Jeff Buckley de Corpus Christi Carol).
C’est donc avec une certaine gourmandise que je me lance dans cette Sonate Arpeggione... Douche froide. On va faire simple : je n’ai trouvé aucune honnêteté dans ce morceau. Tout m’y semble artificiel : les passages tristes, nostalgiques, sont lugubres, les passages joyeux sont guillerets - et ce n’est pas un compliment. Quant à l’articulation entre ces humeurs... il n’y en a pas, ça passe de l’une à l’autre sans prévenir...

Je retourne aux Impromptus.

Impromptus Op. 90 et 142 ; Sonate Arpeggione
Franz Schubert / Rudolf Firkusny - Mstislav Rostropovich - Benjamin Britten
Diapason 2017

01-04 - Impromptus D 899 Op. 90
05-08 - Impromptus D 935 Op. 142
09-11 - Sonate pour Arpeggione et Piano en La Mineur D 821

jeudi 18 février 2021

0660 - The Ticket that Exploded

It’s All in her Head, explications.

Il s’agit du titre d’un des neuf morceaux du génial (oui, génial) premier album The Ticket that Exploded des Dead Rabbits. Disque que j’ai écouté en barbouillant la toile. J’avais fait un quart ou un tiers du boulot quand j’ai trouvé le titre. C’est à ce moment-là que j’ai passé le disque. À fort volume, c’est la seule façon raisonnable de l’écouter.
The Ticket that Exploded est un album psychédélique, hypnotique, joué par un groupe qui aurait retenu toutes les leçons du shoegaze. Les guitares forment un mur du son infranchissable, la batterie est sèche. Les voix - qui ne se soucient pas vraiment de justesse - répètent comme des mantras amphétaminés quelques phrases sans importance. Le tout est intense, fiévreux, prend aux tripes et fait bouillir le cerveau.

J’ai longtemps fréquenté un forum internet consacré à Oasis. Jusqu'à sa fermeture définitive, il y a trois ou quatre ans - soit plusieurs années après la séparation du groupe. C’est sur ce forum que j’ai entendu parler des Dead Rabbits pour la première fois, par le même forumeur (c’est un barbarisme classique sur le net) par lequel j’avais entendu parler d’Om. Nombreux étaient ceux qui s’étonnaient que je continue à traîner sur un forum consacré à un groupe mort depuis des années. Y découvrir The Ticket that Exploded est une justification suffisante.

Il n’y a rien que je n’aime pas dans cet album. Même la couverture, pourtant extrêmement simple, me fascine. On repérera en haut à droite de la toile un clin d’œil à ces disques orange et blanc cassé.

Sur Instagram, le compte officiel des Dead Rabbitsliké ma photo du tableau. Je n’en suis pas peu fier.

The Ticket that Exploded
Dead Rabbits 
Fuzz Club Records 2016

01 - Heavenly Way
02 - Pulling the Trigger
03 - MMB
04 - Never Fall
05 - Before I’m too Late
06 - It’s All in her Head
07 - When I’m Blue
08 - It’s You
09 - Keep me Warm

mercredi 17 février 2021

0659 - Sûr & Certain


J’avais prévu un billet sur Schubert aujourd’hui. Je n’avais pas fini de l’écrire et attendais une dernière écoute, pendant que Natacha serait en train de faire « la plume de paon », avant de conclure. Changement de dernière minute. Ce sera finalement Tonton David - c’est un autre genre, certes - qui, selon un tweet de Pierpoljack (ça en fait des noms qui ressurgissent du passé) vient de nous quitter à l’âge de 53 ans. Petit hommage avec son premier tube, Sûr & Certain

Le single 2 titres de Sûr et Certain est un de mes plus vieux disques. Probablement acheté au Mammouth du côté de Belfort.
J’ai rigolé pendant des mois au son reggae et résolument anti-sérieux de Sûr & Certain dont je reprenais à tue-tête le refrain qui n’a jamais semblé aussi pertinent qu’aujourd’hui : Je suis sûr, sûr qu’on nous prend pour des cons non mais j’en suis certain : quelque chose ne tourne pas rond...
La face B S.O.S. Hommes Battus était marrante elle aussi même si musicalement très pauvre : une minute trente de parler-chanter où Tonton David racontait être rentré tard chez lui et s’être fait défoncé par sa copine (elle m’a mis un uppercut, une droite, deux front-kicks... je ne suis plus sûr et certain de l’ordre des coups portés).

J’avoue tricher un peu, je n’ai pas actuellement le CD à la maison. Il est toujours à Strasbourg, chez mes parents. Il fait partie des disques que je dois récupérer. Petite entorse au principe de ce blog. Totalement justifiée... avec Tonton David, c’est un petit bout de ma jeunesse qui s’en va.

Sûr & Certain
Tonton David
Delabel 1993

01 - Sûr & Certain
02 - S.O.S. Hommes Battus

mardi 16 février 2021

0658 - Head Hunters


Je n’ai pas acheté que Michael Jackson & The Jackson 5, jeudi dernier, à Gibert. Je suis aussi allé traîner du côté du rayon jazz, toujours bien fourni. Plusieurs disques y étaient distingués d’un autocollant indiquant « Coup de Coeur » d’un vendeur. J’étais à deux doigts de faire une razzia. Puis je me suis ravisé. Pour des raisons qui m’échappent à présent. Il y a des choses ainsi que je ne m’explique pas.

Je ne suis reparti qu’avec Head Hunters de Herbie Hancock. Qui n’avait même pas d’autocollant « Coup de Coeur ». Mais qui est un classique que j’avais envie d’entendre depuis très longtemps. Et que je n’ai pas trouvé à la médiathèque de Versailles.
Head Hunters a la réputation d’être l’album de la rupture dans la discographie d’Herbie Hancock. Rupture musicale. Ou, si ce n’est celui de la rupture, alors le plus représentatif d’une deuxième partie de carrière où Herbie quitte le jazz « traditionnel » (ce n’est certainement pas le bon mot : le génial Inventions & Dimensions n’a rien de banal) pour un jazz électrique et funky, décrié par les uns, applaudi par les autres.
Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre. J’appréhendais un peu. Craignais un chef d’œuvre de mauvais goût, bourré jusqu’à la gueule de sons de synthétiseurs à vomir.

Des sons étranges, déroutants, il y en a... mais de flûtes et d’autres instruments à vent. Car pour ce qui est des claviers, ils sont magiques. Et les interprétations, cools comme jamais sans jamais sombrer dans le vulgaire. Il n’y a qu’à écouter Watermelon Man, réinvention complète d’un morceau du premier album, Takin’ Off, sorti dix ans plus tôt, pour s’en convaincre : Herbie est vraiment le meilleur.

Head Hunters
Herbie Hancock
Columbia 2011

01 - Chameleon
02 - Watermelon Man
03 - Sly
04 - Vein Melter

lundi 15 février 2021

0657 - Raga Bhairav - Sarod


Nous avons acheté une planche de fakir. Enfin, Natacha a acheté une planche de fakir. Une moderne. Ce n’est pas un morceau de bois hérissé de clous rouillés. C’est une espèce de grand coussin rectangulaire, assez peu épais, garni de centaines de picots de plastique. De l’acupuncture soft à la maison, en quelque sorte. J’étais sceptique, on s’en doute. J’ai essayé tout de même. Et je dois admettre que c’est plutôt agréable. Avec la bonne ambiance, on somnole et on se sent décoller et planer.

La bonne ambiance, justement. Lumières tamisées. Un peu d’encens. Et la musique appropriée. Par chance, beaucoup de disques fonctionnent excellemment bien pour ces séances de détente. Si on veut de la pure musique d’ambiance (ce qu’on appelle de la musique d’ascenseur), on pourra opter pour Silent Sound (j’ai donc finalement trouvé une utilité à ce disque, hors sa valeur en collection). Si on préfère la musique sérieuse, Sur un Sentier Recouvert fonctionne à merveille. Pour une ambiance folk, apaisée, profiter à fond des chansons, de leur mélodie, des arrangements, je recommande Ghosteen et Sea Change. Et si on veut carrément faire une expérience spirituelle, on peut choisir Ravi Shankar ou ce Raga Bhairav de Partho Sarothy.

J’ai actuellement ce disque publié dans l’excellente collection Ocora de Radio France en double à la maison. J’ai en effet l’exemplaire de la médiathèque de Versailles depuis plusieurs mois - il va vraiment falloir que je me renseigne : quand et comment puis-je rendre ces emprunts ? - et je viens de recevoir mon exemplaire, commandé il y a dix jours. Comme d’habitude, livret soigné et instructif. Musique sublime servie par un son impeccable. Et l’envie grandissante d’acheter de nombreux titres de la collection...

Raga Bhairav - Sarod
Partho Sarothy
Ocora 2004

01 - Alap
02 - Jhor
03 - Tarparan
04 - Dhamar

dimanche 14 février 2021

0656 - In Love


Nouvelle soirée musicalcoolique (même si modération, notre pire ennemi, s’était invité à la fête cette fois) ce vendredi soir. J’ai DJayé une partie de la soirée avant de passer le relais à Natacha quand j’ai dû faire un passage aux stands. Quand ce fut au tour de Natacha de changer les disques sur la platine, elle a commencé par les Blacks Angels, a passé encore une ou deux chansons qui m’échappent présentement puis m’a demandé de l’aide... je me suis retrouvé à diriger les opérations depuis le canapé et, bizzarrement, ça m’a semblé plus facile d’y trouver des idées (un peu) plus originales... The Mystery Lights furent rapidement de la partie... suivis de près par Peace.

Je ne me souviens pas d’où j’ai entendu parler de Peace la première fois. Je me souviens avoir regardé un ou deux de leurs clips, notamment celui de Follow Baby, sur YouTube à l’époque de la sortie de leur premier album, In Love, avoir acheté ledit album dans la foulée, à la FNAC de Dijon, avoir beaucoup écouté le disque pendant quelques semaines... puis de l’avoir mis de côté pour ne presque plus le reprendre.
Deux raisons à cette mise à l’écart. Dans la foulée de ce premier album, le groupe a commencé a travaillé sur un second opus et a mis en ligne des morceaux qui, dans mes souvenirs, étaient plus que nazes... notamment une chanson avec un passage en rap absolument ridicule. Rien de tel qu’un disque pourri pour me cacher toute la discographie d’un groupe. Surtout, In Love, s’il démarre bien (et même très bien), s’essouffle sur la durée. L’écouter en entier en boucle devenait lassant.

Je me le suis repassé en entier ce matin, après avoir redécouvert deux morceaux hier soir, cette impression demeure. Le disque, portés par d’excellents morceaux (Higher than the Sun, Follow Baby, Wraith...) et sans réel morceau faible, est un peu trop long.
Après vérification sur Discogs, il apparaît que ma version est une édition Deluxe... 4 morceaux (Drain, Step a Lil Closer, Scumbag et Bloodshake) sont des bonus - des faces B de singles, en fait... à trop vouloir en mettre sur une même édition, l’équilibre de l’album a été rompu... il faudrait que j’écoute une édition normale, plus ramassée pour pouvoir l’affirmer mais In Love était peut-être bien un excellent album... malgré une couverture plus que laide - ça aussi il faut le dire... - même si j’aime bien les burritos

In Love
Peace
Columbia / Sony 2013

01 - Higher than the Sun
02 - Follow Baby
03 - Lovesick
04 - Float Forever
05 - Wraith
06 - Drain
07 - Delicious
08 - Waste of Paint
09 - Step a Lil Closer
10 - Toxic
11 - Sugarstone
12 - California Daze
13 - Scumbag
14 - Bloodshake

samedi 13 février 2021

0655 - Michael Jackson & The Jackson 5


Je voulais un tube de vert. Cyprès. Ou quelque chose d’approchant. Huile. J’ai déjà la couleur en gouache. Je voulais la même. Je ne l’ai pas trouvée. A priori, le seul tube qui manquait dans le présentoir Sennelier était celui que je voulais. Je n’en suis pas tout à fait sûr non plus, que le tube qui manquait fût celui que je voulais. Ni même que le tube que je voulais existât. J’ai finalement pris un « Terre d’Ombre Naturelle », on verra si ça fait l’affaire pour ce que je projette.
Je voulais aussi acheter quelques toiles vierges, je risque d’être bientôt à court, si j’avance au même rythme que les dernières semaines. Elles étaient un peu chères à mon goût. Bref, j’étais bredouille ou presque chez Gibert, ce jeudi midi... Il fallait réagir. Voilà pour l’excuse - si jamais j’avais besoin d’une excuse pour acheter des disques.

Ce vinyle Michael Jackson & The Jackson 5, publié à l’occasion des soixante ans de la Motown, depuis son bac à soldes, me suppliait de l’emporter. J’ai entendu ses prières. Et les ai exaucées. Il y avait longtemps que je voulais un best-of des Jackson 5. À force d’entendre ABC et surtout I Want You Back à la radio. Ou de tomber sur des vidéos de la fratrie sur YouTube. J’ai pourtant attendu ce vendredi après-midi pour faire tourner le (splendide) vinyle vert.
Est-ce parce que j’étais occupé à tenter de rédiger (avec grandes difficultés) un nouvel épisode de la Roulette Russe ? J’ai trouvé ce best-of très gnangnan. La voix du petit Michael, mignonne sur une chanson, devient presque irritante sur 40 minutes. Et les interprétations... Ain’t no Sunshine chanté par un enfant, ça devient carrément touche-pipi...

Déçu donc, j’étais - voilà que je parle comme Yoda - ... mais, en allant faire quelques courses avec Natacha, un peu plus tard, je ne pouvais m’empêcher de fredonner I Want You Back... 

Michael Jackson & The Jackson 5
Michael Jackson & The Jackson 5
Capitol / Universal 2019

A1 - ABC
A2 - Never Can Say Goodbye
A3 - Ready or Not (Here I Come)
A4 - I’ll be There
A5 - Dancing Machine
A6 - Hallelujah Day
A7 - Ben
B1 - I Want You Back
B2 - Ain’t no Sunshine
B3 - Got to be There
B4 - Rockin’ Robin
B5 - My Girl
B6 - You’ve Got a Friend

vendredi 12 février 2021

0654 - The Smashing Pumpkins 1991-1998


Quel intérêt d’acheter une autre compilation des Smashing Pumpkins, sans aucun inédit (le seul inédit annoncé sur le disque, Mayonaise (acoustic) a depuis été publié sur Still Becoming Apart) alors que j’en possède un Greatest Hits déjà particulièrement bien fourni, tous les albums (les vrais, pas ceux du groupe reformé sous le même nom) et (presque) tous les singles ?

Natacha répondrait aucun. Premièrement, parce qu’elle n’est pas très fan des Citrouilles Épatantes. Deuxièmement, parce qu’il n’y a plus de place à la maison pour ranger les disques, les quatre colonnes à CD achetées il y a plus de dix ans débordent de tous côtés - une bibliothèque est en train de changer de fonction - alors à quoi bon acheter des disques sans utilité ?

Ma réponse est toute autre, on s’en doute puisque je n’ai pas résisté en tombant sur l’annonce du CD The Smashing Pumpkins 1991-1998 d’occasion à 4,50 euros sur Rakuten. Ce qui m’a décidé avant tout, ce sont les illustrations inédites de Vasily Kafanov. La pochette de ce disque promotionnel est, si je ne me trompe pas, le premier fruit de la collaboration entre l’artiste d’origine russe et le groupe, quelques mois avant la sortie de Machina / The Machines of God et des singles qui en seront extraits.
Et l’envie de réécouter ces chansons qui ont bercé mes 17-21 ans (époque où je me passais les albums des Pumpkins en boucle, en alternance avec ceux de Radiohead, de My Bloody Valentine, d’Oasis et de Spiritualized) dans un nouvel ordre, inattendu - il est d’ailleurs étonnant qu’un simple disque promotionnel ait fait l’objet de tant d’attention de la part de la maison de disques, explore si bien toutes les facettes du groupe et propose un ordre si bien pensé pour les chansons - c’est toujours bon la redécouverte.

The Smashing Pumpkins 1991-1998
The Smashing Pumpkins 
Virgin 1999

01 - Disarm
02 - Bullet with Butterfly Wings
03 - Ava Adore
04 - 1979
05 - Landslide
06 - Cherub Rock
07 - I am One
08 - Perfect
09 - Today
10 - Tonight, Tonight
11 - Mayonaise (acoustic)
12 - Siva
13 - Eye
14 - Zero 
15 - Pug
16 - Drown
17 - Thirty-Three
18 - Rhinoceros 

jeudi 11 février 2021

0653 - K 2.0


Pour poursuivre avec Mountain Lifter...

L’illustration ci-dessus, une fois n’est pas coutume, n’est pas la pochette de l’album. La couverture, vous pouvez la voir dans mon premier article consacré à K 2.0. Non, cette illustration est une photo du carton d’emballage dans lequel était rangé mon exemplaire de l’édition limitée du vinyle de l’album... et une série de 11 partitions (une par chanson) magnifiquement illustrées... Du moins, c’est ce qui était annoncé sur le site officiel de Kula Shaker. Car, oui, 5 ans après la publication de l’album, il reste encore des exemplaires neufs en vente - comme il restait des 10’’ live de Govinda / Smart Dogs.
Des partitions donc. Quelque chose dont je ne pourrai donc rien faire (à part les encadrer et les afficher) puisque je ne sais pas lire la musique. J’ai d’ailleurs acheté il y a quelques mois un livre de partitions de K, en pensant que c’était un livre de tablatures... dont je ne peux rien tirer... Surprise inverse cette fois. Les 11 partitions qui accompagnent le vinyle de K 2.0 ne sont pas des partitions... mais des tablatures... que je n’ai pas encore pris temps de travailler alors qu’elles sont en ma possession depuis un mois... il faut croire que je fais trop de choses... non, ce doit être autre chose.

Dernière surprise sur ce vinyle, la version de Let Love Be (With U) n’est pas la même que sur le CD - elle s’appelle d’ailleurs Love B (with U) ici... après quelques rapides recherches, la version originale est celle du vinyle, l’autre, celle du CD, est la version single... bref, on ne va pas expliquer le pourquoi du comment, ce n’est guère important, ce n’est pas la meilleure chanson de l’album, loin de là...

Non, la meilleure, c’est Infinite Sun... ou alors Oh Mary... High Noon peut-être... à moins que ce ne soit Mountain Lifter...

K 2.0
Kula Shaker
Strangefolk Records 2016

A1 - Infinite Sun
A2 - Holy Flame
A3 - Death of Democracy
A4 - Love B (with U)
A5 - Here Come my Demons
B1 - 33 Crows
B2 - Oh Mary
B3 - High Noon
B4 - Hari Bol (The Sweetest Sweet)
B5 - Get Right Get Ready
B6 - Mountain Lifter

mercredi 10 février 2021

0652 - Why Don’t You Do It For Me ?


J’ai profité des frais de port réduits (relativement parlant) que permet une grosse commande pour compléter ma petite (pour l’instant) collection de 22-20s avec le single (extrait du premier album du groupe) Why Don’t You Do It For Me ? trouvé neuf, encore sous cellophane, pour trois fois rien.
Que puis-je en dire ? La face B est une reprise très sympa, très représentative du groupe, d’un morceau  blues que je ne connaissais pas auparavant. La pochette n’est pas terrible, il faut bien l’admettre... et c’est à peu près tout, dois-je bien avouer... ça tombe bien : je suis fatigué, j’ai beaucoup travaillé aujourd’hui - ça sent la térébenthine dans tout le salon.

Why Don’t You Do It For Me ?
22-20s
Heavenly / EMI 2004

01 - Why Don’t You Do It For Me ?
02 - She Suits me to a T

mardi 9 février 2021

0651 - Lamentate

À mes parents qui, dimanche, me signalaient très gentiment que des concerts intéressants étaient disponibles sur le site internet d’Arte, j’ai répondu (comme d’habitude) par une espièglerie : « merci mais nous n’écoutons plus que des chants grégoriens, tout ce qui a été ajouté à la musique depuis est superflue ». Je suis ainsi, je en sais pas dire merci simplement... ça doit venir de mon éducation - ils l’ont donc finalement bien mérité, mes parents.

Pour joindre tout de même le geste à la parole, j’en ai profité le soir même pour me passer Lamentate d’Arvo Pärt reçu quelques jours auparavant mais que je n’avais pas encore pris le temps d’écouter. Ce n’est pas un compositeur que je me permets d’écouter à la légère. La musique d’Arvo Pärt, je l’ai déjà dit, est d’une délicatesse et d’une spiritualité qui appellent un respect complet, total. Et même de la dévotion, oserais-je. J’ai attendu d’être de nuit, quand le silence est réel - pas le silence du jour ni de la soirée : le silence de minuit - pour poser le disque sur la platine.
Le premier morceau Da Pacem Domine nous ramène plusieurs siècles en arrière - tout en étant parfaitement de son temps (la composition a moins de 20 ans). Quatre voix a capella. Six trop courtes minutes de grâce et d’apesanteur. Qui feront regretter l’existence des voisins et l’impossibilité de mettre à plein volume pour se laisser complètement porter.
Lamentate qui suit, malgré toutes ses audaces, malgré toutes ses beautés, ses coups d’éclat, malgré la présence d’Alexei Lubimov - pianiste qui a jamais sera pour moi une référence - semble presque de trop derrière Da Pacem Domine. Lamentate, est une composition (inspirée par une œuvre d’Anish Kapoor - artiste qui, pour ma part, ne me procure aucune émotion) complexe, torturée, douloureuse. L’apaisement se trouve dans Da Pacem Domine...
Dans cette résurgence de chant grégorien, là où toute la musique occidentale est née. Le reste n’est que du superflu.

Lamentate
Arvo Pärt
ECM Records 2005

01 - Da Pacem Domine
Lamentate
02 - Minacciando
03 - Spietato
04 - Fragile
05 - Pregando
06 - Solitudine - stato d’Animoji
07 - Consolante
08 - Stridendo
09 - Lamentabile
10 - Risolutamente
11 - Fragile e Conciliante

lundi 8 février 2021

0650 - Meat is Murder


Mon petit jeu de mots sur le slogan végétarien a visiblement eu du succès : Natacha l’a trouvé très drôle... et maman a tenté de me l’expliquer en commentaire. Meat is Murder donc.

Meat is Murder est le second album des Smiths, groupe mené par le végane extrémiste Morrissey. Le troisième si l’on compte la compilation Hatful of Hollow sortie peu après un premier album dont le groupe n’était pas entièrement satisfait. D’Hatful of Hollow, on retrouve d’ailleurs How Soon is Now ? l’extraordinaire hymne des sorcières à gros seins joué aujourd’hui (enfin, hier, étant donné que les concerts sont de l’histoire ancienne) encore lors des concerts de Morrissey et de Johnny Marr, probablement l’un des quatre ou cinq plus grands morceaux sortis de la plume du duo.
Sur Meat is Murder tous les ingrédients qui feront le génie de The Queen is Dead sont déjà réunis : guitares cristallines, hululements ultra-romantiques (I Want the One I can’t Have), textes très lettrés, morceaux décalés (Rusholme Ruffians) et même un côté héroïque, quasi épique (The Headmaster Rituals) qu’on ne soupçonnerait pas forcément chez les Smiths. Une sorte de répétition générale avant le chef d’œuvre. 

Bon, c’est pas tout, j’ai pas fini mon saucisson, moi...

Meat is Murder
The Smiths
WEA 1985 / 1993

01 - The Headmaster Ritual
02 - Rusholme Ruffians
03 - I Want the One I can’t Have
04 - What She Said
05 - That Joke isn’t Funny Anymore
06 - How Soon is Now ?
07 - Nowhere Fast
08 - Well I Wonder
09 - Barbarism Begins at Home
10 - Meat is Murder

dimanche 7 février 2021

0649 - Hopes and Fears


Natacha a des plaisirs coupables. Et elle se cherche des excuses pour ces perversions.
Keane, par exemple. Elle a mis du temps à vraiment admettre, à dire clairement et ouvertement qu’elle aimait leurs singles. Il a fallu qu’on reçoive leur premier album Hopes and Fears, aujourd’hui, pour cela.

Avant ça, elle a commencé par louvoyer... Non, mais finalement, Keane, quand t’entends ce qui sort aujourd’hui, c’est pas si mal... a ensuite tenté l’argument d’autorité... Keane, c’est mieux que ce que fait Noel Gallagher aujourd’hui... avant de jouer la séduction... en fait, j’aimerais juste qu’on ait le disque pour lire le billet que t’écrirais sur l’album sur le blog... il se trouve que je suis sensible à la flatterie.

Bon, je lui ai commandé son disque. Il est là depuis cette après-midi. On l’a écouté (presque) en entier. Les arguments de Natacha sont valables, je l’admets. C’est de la grosse daube quand même. Voilà pour le billet.

Hopes and Fears
Keane 
Interscope Records / Island Records 2004

01 - Somewhere Only we Know
02 - This is the Last Time
03 - Bend and Break
04 - We Might as well be Strangers
05 - Everybody’s Changing
06 - Your Eyes Open
07 - She Has no Time
08 - Can’t Stop Now
09 - Sunshine
10 - Untitled 1
11 - Bedshaped

samedi 6 février 2021

0648 - Millionaire


Où s’arrête le discographie d’un groupe ou d’un artiste ?

J’ai reçu le single 45 tours, 7 pouces de Millionaire aujourd’hui, état nickel, presque comme neuf. Natacha s’est étonnée, tu achètes du Beady Eye ? Je ne vois pas ce qu’il y a de si surprenant à ce que j’achète du Beady Eye. Nous avons après tout les deux albums et un single que j’avais acheté pour sa face B. Et je projette d’en acheter d’autres, des disques du groupes... mais je comprends ce qu’elle veut dire : pourquoi acheter ça maintenant et ne pas l’avoir acheté il y a dix ans ? Mille raisons et d’autres encore. Manque d’argent étant la première.
D’un autre côté, est-ce vraiment du Beady Eye que j’ai acheté ? Car ce qui m’intéressait le plus sur ce single, ce n’est pas la face A - à l’heure où j’écris ceci, je ne suis pas encore Millionaire, j’espère l’être à l’heure où vous lirez ces lignes - mais la face B, Man of Misery. Pas un morceau exceptionnel. Un rock à la Liam, dans la lignée de I Believe in All ou Pass me Down the Wine, publiés en faces B chez Oasis. Moins réussi que les deux morceaux cités. Mais un morceau d’Oasis, lui aussi. Car, si Oasis n’a jamais publié Man of Misery, le groupe l’a bien enregistré - on en a même entendu un extrait dans une publicité pour Pretty Green, la marque de fringues créée par Liam.
C’est donc une extension de la discographie d’Oasis que j’ai acheté avec le single Millionaire, comme l’étaient Different Gear, Still Speeding et Noel Gallagher’s High Flying Birds... des disques où figurent des chansons d’Oasis qu’Oasis n’a jamais sorties...

En plus, c’est une édition limitée numérotée. Strictement identique (numéro mis à part) à l’édition classique du single mais limitée tout de même... mon numéro est le 2427. Si c’est pas une plus-value pour ma collection...

Millionaire
Beady Eye
Beady Eye Records 2011

01 - Millionaire
02 - Man of Misery

vendredi 5 février 2021

0647 - Seventeen Seconds


Quand je fouille dans la discothèque d’autrui, c’est aussi pour y redécouvrir des disques que je possède moi-même et que je n’ai pas écoutés depuis longtemps, susciter (ressusciter ?) une envie d’écouter des disques trop longtemps négligés. En fouinant dans celle de mon frère, j’ai cru - mais je me demande si je n’ai pas rêvé - apercevoir l’excellentissime Pornography des Cure.

Ça m’a rappelé que Natacha avait regardé, quelques jours auparavant, peut-être une ou deux semaines, Marie-Antoinette de Sofia Coppola, film dans lequel on entend l’intro d’un morceau des Cure - qui n’est pas sur Pornography - que j’avais depuis lors très envie de réécouter sans prendre le temps de le faire : flemme de déplacer les piles de disques qui bloquent l’accès à la platine vinyle...
En effet, je croyais me souvenir que ce morceau des Cure était le morceau d’ouverture de Seventeen Seconds que je ne possède qu’en 33 tours, acheté il y a bien longtemps à L’Occase de l’Oncle Tom (Strasbourg, Grand Rue) sur les conseils d’un certain Billy Corgan qui a intitulé 17 le dernier morceau d’Adore (en fait un extrait d’une durée de... 17 secondes d’une démo de Blissed and Gone).
J’avais tort, le morceau en question était Plainsong, exceptionnel morceau d’ouverture de Disintegration, album à mon avis inférieur (bien que plus célèbre) à Seventeen Seconds ou Pornography mais que je possède, lui, en CD et que j’aurais pu donc me passer sans difficulté... je ne m’en suis pas privé d’ailleurs.

Tout ça pour dire que c’est un autre album des Cure et une chanson qui ne se trouve pas sur Seventeen Seconds qui m’ont fait me replonger dans ce dernier... pour mon plus grand plaisir... est-ce vraiment le mot ?

Encore un album à écouter la nuit. Batterie tour à tour amorphe et raide. Guitares glaciales. Basse qui glisse sur les atmosphères lugubres. Chant refusant toute séduction et tout effet vocal. Seventeen Seconds trace une ligne sombre à travers les ténèbres et les brumes et n’en dévie jamais. C’est un cortège funèbre qui n’offre aucune pause si ce n’est celle nécessaire au passage de la face A à la face B. Ce n’est pas pour autant un album réellement triste. Ni nostalgique. Plutôt lucide. Et résigné. Qui a dit déprimant ?
On n’en ressort pas indemne, forcément un peu groggy... et, je ne sais comment dire, avec la curieuse sensation d’être un peu moins idiot qu’avant de l’avoir écouté.

Seventeen Seconds
The Cure
Fiction Records 1984

A1 - A Reflection 
A2 - Play for Today
A3 - Secrets
A4 - In your House
A5 - Three
B1 - The Final Sound
B2 - A Forest
B3 - M
B4 - At Night
B5 - Seventeen Seconds

jeudi 4 février 2021

0646 - A Groovy Place

Il y a plus de dix ans, peut-être douze ou quinze, que j’avais envie de m’acheter A Groovy Place... c’est enfin chose faite. Commandé il y a une semaine. Livraison expresse. Écoute dans l’après-midi. Deux fois de suite.

Pourtant, je détestais The Mike Flowers Pops quand je tombais sur leurs clips à la télé, à l’époque, en 1996. Son Light my Fire me plaisait encore moins que la version originale due aux Portes. Pire, son Wonderwall version easy-listening me faisait crier au massacre, au meurtre, au sacrilège... on n’a pas d’humour quand on a 15 ans, on a encore moins d’humour quand on est un fan hardcore...

Le temps a fait son œuvre. Je n’écoute presque plus Wonderwall par Oasis, trop entendue, un peu trop jouée - enfin, j’ai essayé... - à la guitare aussi... mais, curieusement, de temps à autres, une sorte d’écho de la version Mike Flowers résonnait dans ma tête et j’avais envie de la réentendre...

Étrangement, l’album est plutôt une réussite. C’est kitsch, évidemment... c’est maniéré... mais ça sonne de manière plutôt sympathique et, surtout, A Groovy Place est cohérent. Qui aurait pu penser qu’un album rassemblant des chansons originales, des reprises des Doors, d’Oasis, du Velvet Underground (sous forme, gloups, d’un medley... tant qu’à flirter avec le mauvais goût, autant s’y vautrer), de Björk (Venus as a Boy), de Prince (1999) et de vieux standards (qui n’en sont pas pour moi, je ne les connaissais pas) puisse être aussi fluide, puisse autant couler de source... et tant donner envie de chanter... déguisé en Austin Powers ?

A Groovy Place
The Mike Flowers Pops
London Records 1996

01 - A Groovy Place
02 - Wonderwall
03 - The ‘In’ Crowd
04 - Light my Fire
05 - Please Release Me
06 - Venus as a Boy
07 - Crusty Girl
08 - The Velvet Underground Medley
09 - Freebase
10 - 1999

mercredi 3 février 2021

0645 - Mark Hollis


J’ai regardé il y a quelques jours, sur YouTube, le live à Montreux (fameux festival à l’origine plutôt orienté jazz) de Talk Talk (1986). Le look des musiciens vaut sacrément le détour (mention spéciale pour le guitariste à la splendide coupe mulet) mais l’interprétation des chansons du groupe est excellente... et il y a la voix et le charisme (malgré les cheveux trop longs qui se détachent au fur et à mesure du concert pour recouvrir son visage déjà caché par des lunettes noires) incroyables de Mark Hollis...

Mark Hollis, après la séparation de Talk Talk (j’ai découvert il y a quelques jours que Rustin’ Man qui accompagne Beth Gibbons sur Out of Season n’est autre que Paul Webb, bassiste du groupe), n’a sorti qu’un seul album solo, sobrement intitulé Mark Hollis, avant de se retirer du monde de la musique pour se consacrer à sa famille... puis de nous quitter il y a presque deux ans.

Mark Hollis est dans la lignée de Spirit of Eden et de Laughing Stock, les deux derniers albums de Talk Talk. Loin de la recherche du tube et de la réussite facile. L’ambiance est un peu plus apaisée, moins claustrophobe, plus acoustique aussi que sur ses deux prédécesseurs.
J’ai réécouté - je l’avais emprunté à la médiathèque il y a quelques mois de ça mais jamais commandé... jusqu’à ce live à Montreux qui a rendu cet achat urgentissime - l’album juste après l’avoir reçu, aujourd’hui. Et je me suis aperçu que je n’avais jamais écouté Spirit of Eden, Laughing Stock ou Mark Hollis à la nuit tombée... voilà ce que je vais me passer dans quelques minutes.

Mark Hollis
Mark Hollis
Polydor 1998

01 - The Colour of Spring
02 - Watershed
03 - Inside Looking Out
04 - The Gift
05 - A Life (1895 - 1915)
06 - Westward Bound
07 - The Daily Planet
08 - A New Jerusalem

mardi 2 février 2021

0644 - Papillon


Nous sommes allés déjeuner chez mon frère, dimanche. J’en ai profité, comme à chaque fois, pour inspecter sa discothèque, voir s’il y a des disques que je ne connais pas, vérifier si ce blog a un peu d’influence sur lui...

Passant en revue ses étagères, j’ai vu qu’il possédait 6 ou 7 albums d’Editors. Pour ma part, je me suis arrêté aux trois premiers. J’écoute encore de temps en temps le premier, The Back Room, beaucoup moins le second An End Has a Start, presque jamais le troisième In this Light and on this Evening. Les suivants, pour le peu que j’en ai entendu, tendent trop vers le style U2...
Je l’avais bien aimé pourtant, quand il était sorti, ce troisième album, s’éloignant du rock à guitares pour tendre vers une espèce d’électro-rock où des synthés hurlaient à la place des riffs tranchants entendus sur le premier album. J’aimais aussi le design de la pochette. J’avais acheté, comme à mon habitude, tous les singles que j’avais pu dénichés... puis je me suis lassé.

Ai-je envie aujourd’hui d’écouter Papillon, le premier single extrait de In this Light and on this Evening ? Pas tellement... même si je suis assez curieux de savoir si ça a autant vieilli que je le crains. Et un remix de ce même Papillon ? Absolument pas.

Reste la pochette, dans le même style que celle de l’album, que je trouve toujours aussi réussie.

Papillon
Editors
Kitchenware 2009

01 - Papillon
02 - Papillon Tiësto Remix

lundi 1 février 2021

0643 - Adventure


Parlons magie. Ou miracle. Ou alchimie. Ou science aux subtils équilibres.

Comment se fait-il que Marquee Moon soit parfait, magnifique, de bout en bout passionnant... et que Adventure, son successeur qui, pourtant, contient les mêmes ingrédients (ou presque) paraisse si plat, si banal ? Pas mauvais, certainement pas. Simplement, à cent mille lieues du chef d’œuvre qui l’a précédé. J’ai pourtant essayé et essayé. Plusieurs fois. Rien n’y fait. Je ne retrouve sur Adventure aucune trace de la magie de Marquee Moon.
Je ne sais pas. Aucune idée. Ou si, une idée... une seule.

J’ai acheté Adventure quelques mois, peut être un an ou deux, après ma découverte Marquee Moon. En soldes. Une vieille édition - bon marché. Alors que de Marquee Moon, j’ai une superbe réédition, remasterisée, avec des inédits (certes finalement dispensables).
Le problème vient peut-être de là. Du son. Je n’oublierai jamais mes premières écoutes de Fun House, sur un vieux CD au son dégueulasse. Atroce. Et la soudaine révélation avec la réédition par Rhino... le son, toujours le son... il n’y a que le son qui compte... enfin non, pas que...

Il faut que je laisse une chance, une dernière (?), à Adventure... et que je m’achète dès que possible une bonne réédition. Et je verrai bien si la magie opère.

Adventure
Television
Elektra 1978 / ????

01 - Glory
02 - Days
03 - Foxhole
04 - Careful
05 - Carried Away
06 - The Fire
07 - Ain’t that Nothing
08 - The Dream’s Dream