samedi 23 mai 2020

0389 - Nagauta


Depuis la déconfiture du confinement, Rakuten n’arrête pas de me proposer des réductions, des bons d’achat, des promotions, etc. Je ne suis pas sûr et certain que toutes ces offres soient réellement avantageuses. Peu importe, il faut bien que je rattrape ces deux mois de diète dépensière. Je commande, j’achète.
D’autre part ou par ailleurs ou... les bibliothèques de Versailles n’ont toujours pas été réouvertes. Trois mois bientôt que j’ai à la maison les disques empruntés la dernière fois sans possibilité d’en changer. Et tous les emprunts ont été prolongés jusqu’au 7 juillet... Ça aussi, ça me manque. Pouvoir tenter des trucs à la médiathèque. Emprunter un disque juste parce que la couverture est belle ou parce que le nom du compositeur sonne bien (à mes oreilles) ou le nom du groupe cool. Emprunter des enregistrements de folklores asiatiques ou africains. Découvrir des groupes de rock totalement barrés. Des albums de jazz oubliés de (presque) tous.

Histoire de joindre l’utile à l’agréable, j’ai donc décidé de profiter des offres promotionnelles de Rakuten pour acheter des disques dont je ne sais rien ou pas grand chose. Pour prendre des risques. J’ai notamment commandé Samurai un album dont je ne sais rien si ce n’est que la pochette me plait énormément et qu’un client l’a excellemment bien noté sur le site. Un album de prog-rock a priori. Je crois l’avoir écouté sur YouTube, il y a longtemps... mais il est possible que ce soit un disque homonyme... et, de toute façon, je ne m’en souviens pas vraiment.
Las, le vendeur a annulé ma commande. Il ne l’avait plus en stock. On n’en saura donc pas plus pour l’instant...

Quelle longue introduction pour finalement évoquer un disque qui n’a rien à voir, Nagauta par l’ensemble Kineya. Rien à voir si ce n’est la reproduction en couverture d’une estampe de Hiroshige où l’un des acteurs (c’est une scène de kabuki) tient un katana, le sabre des samouraïs.
J’ai acheté Nagauta il y a deux ou trois ans, peu après l’avoir emprunté à la médiathèque de Versailles. Un très beau disque, présenté avec soin, comme toujours dans la collection Ocora / Radio France. Je ne l’écoute cependant pas exactement tous les jours. En effet, il s’agit de musique de théâtre japonais. Une musique passionnante tout autant qu’exigeante, étrange voire perturbante pour des oreilles aussi occidentalisées que les miennes, radicale par certains égards... et surtout indescriptible pour mes pauvres moyens. D’où l’intérêt de la longue introduction : du pur remplissage.

Nagauta
Ensemble Kineya
Ocora Radio France 2000

01 - Kurama Yama
02 - Niwaka Jishi
03 - Reimei
04 - Ninin Wankyû

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