Les Stooges, on a l'impression qu'ils jouent de la guitare avec une agrafeuse. C'est Natacha qui devrait tenir un blog sur la musique. Son sens de la formule est bien meilleur que celui de la plupart des critiques professionnels.
Je n'ai pas été très tendre avec Iggy la dernière fois. Pourtant j'aime bien The Idiot... Mais voilà, Iggy a fait mieux seul et beaucoup beaucoup mieux avec The Stooges. Notamment avec Fun House. Un album considéré comme l'un des plus grands albums rock de tous les temps, voire le plus grand.
Rhino, un label coupable de rééditions incroyablement bonnes, publie en 1999 les sessions complètes de Fun House dans un coffret de 7 CD. Long article enthousiaste, extatique dans Rock & Folk...
Encouragé par une si solide réputation, j'achète l'album une première fois, au Virgin Megastore de Strasbourg pour trois fois rien. Une édition CD bon marché (la seule disponible dans le magasin). Un de ces disques ornés d'un petit autocollant jaune avec un point d'exclamation pour signaler un classique.
Quelle déception... c'est inécoutable. Un bourbier sonore informe. Je réessaye plusieurs fois, en laissant passer un peu de temps entre chaque tentative d'écoute... rien à faire. Dans mon souvenir, même la couverture n'est pas nette, une tâche rouge et orange.
2005 ou 2006. Je ne sais plus ce que je cherche à Gibert ce jour-là, peut être erre-je sans but, à la recherche d'un coup de cœur subit. Je tombe sur ce double CD de Fun House (un pour l'album, remasterisé, un pour une sorte de best-of des sessions d'enregistrement), publié chez Rhino. Les articles de Rock & Folk me reviennent immédiatement en tête. Et puis, la couverture cette fois est nette, Iggy se détache nettement, on distingue les différents éléments, les visages... Un peu de netteté ? Bon présage. Malgré les mauvais souvenirs de mes quelques écoutes de mon propre exemplaire de l'album, je n'hésite pas, j'achète le disque.
Et oui, c'est le meilleur disque rock de tous les temps. Inégalé et inégalable. Aucun doute quand on l'écoute. J'ai déjà dit la même chose pour Marquee Moon et pour Forever Changes. C'était vrai. C'est encore plus vrai pour Fun House.
Fun House, c'est un album quasi entier basé sur un unique riff. C'est une ballade (Dirt) poisseuse, terrifiante. C'est une fin d'album en bordel intégral. C'est Iggy qui hurle Lord en ouverture de TV Eye. C'est Iggy qui ressasse comme un enragé I feel alright sur 1970. C'est la nique à tous les prétendus rockeurs qui se bouchent le nez quand est évoqué un saxophone. C'est du free-jazz sans être du jazz, c'est du punk sept ans avant le punk, c'est du free-jazz-punk, quoi que cela puisse bien vouloir dire. Fun House c'est l'étalon à l'aune duquel tout disque rock devrait être mesuré... et peu lui arrivent à la cheville...
Quant à mon édition pourrie, je l'ai refilée à mon frère en le prévenant que c'était de la merde et que s'il voulait savoir à quoi ressemble vraiment Fun House, il devrait acheter un meilleur disque avec un meilleur son...
Rhino, un label coupable de rééditions incroyablement bonnes, publie en 1999 les sessions complètes de Fun House dans un coffret de 7 CD. Long article enthousiaste, extatique dans Rock & Folk...
Encouragé par une si solide réputation, j'achète l'album une première fois, au Virgin Megastore de Strasbourg pour trois fois rien. Une édition CD bon marché (la seule disponible dans le magasin). Un de ces disques ornés d'un petit autocollant jaune avec un point d'exclamation pour signaler un classique.
Quelle déception... c'est inécoutable. Un bourbier sonore informe. Je réessaye plusieurs fois, en laissant passer un peu de temps entre chaque tentative d'écoute... rien à faire. Dans mon souvenir, même la couverture n'est pas nette, une tâche rouge et orange.
2005 ou 2006. Je ne sais plus ce que je cherche à Gibert ce jour-là, peut être erre-je sans but, à la recherche d'un coup de cœur subit. Je tombe sur ce double CD de Fun House (un pour l'album, remasterisé, un pour une sorte de best-of des sessions d'enregistrement), publié chez Rhino. Les articles de Rock & Folk me reviennent immédiatement en tête. Et puis, la couverture cette fois est nette, Iggy se détache nettement, on distingue les différents éléments, les visages... Un peu de netteté ? Bon présage. Malgré les mauvais souvenirs de mes quelques écoutes de mon propre exemplaire de l'album, je n'hésite pas, j'achète le disque.
Et oui, c'est le meilleur disque rock de tous les temps. Inégalé et inégalable. Aucun doute quand on l'écoute. J'ai déjà dit la même chose pour Marquee Moon et pour Forever Changes. C'était vrai. C'est encore plus vrai pour Fun House.
Fun House, c'est un album quasi entier basé sur un unique riff. C'est une ballade (Dirt) poisseuse, terrifiante. C'est une fin d'album en bordel intégral. C'est Iggy qui hurle Lord en ouverture de TV Eye. C'est Iggy qui ressasse comme un enragé I feel alright sur 1970. C'est la nique à tous les prétendus rockeurs qui se bouchent le nez quand est évoqué un saxophone. C'est du free-jazz sans être du jazz, c'est du punk sept ans avant le punk, c'est du free-jazz-punk, quoi que cela puisse bien vouloir dire. Fun House c'est l'étalon à l'aune duquel tout disque rock devrait être mesuré... et peu lui arrivent à la cheville...
Quant à mon édition pourrie, je l'ai refilée à mon frère en le prévenant que c'était de la merde et que s'il voulait savoir à quoi ressemble vraiment Fun House, il devrait acheter un meilleur disque avec un meilleur son...
Fun House
The Stooges
Elektra 1970 - Rhino 2005
Disc one
01 - Down on the Street
02 - Loose
03 - T.V. Eye
04 - Dirt
05 - 1970
06 - Fun House
07 - L.A. Blues
Disc two
01 - T.V. Eye (takes 7 & 8)
02 - Loose (demo)
03 - Loose (take 2)
04 - Loose (take 22)
05 - Lost in the Future
06 - Down on the street (take 1)
07 - Down on the street (take 8)
08 - Dirt (take 4)
09 - Slide (Slidin' the Blues) (take 1)
10 - 1970 (take 3)
11 - Fun House (take 2)
12 - Fun House (take 3)
13 - Down on the Street (single mix)
14 - 1970 (single mix)
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