En choisissant de parler aujourd'hui des Œuvres pour piano de Janáček par Alain Planès, j'ai eu envie de relire Les Testaments Trahis de Milan Kundera. Je l'ai lu la première fois dans un car, en retour d'une sortie scolaire (ou quelque chose du genre) en 2005. J'avais acheté ce disque dès le week-end suivant, à Paris, à la FNAC rue de Rennes, il me semble... On retrouve d'ailleurs Kundera à la préface du disque - ce que j'ignorais en l'achetant.
Je relis donc la septième partie de l'essai, intitulée Le Mal-Aimé de la Famille et intégralement consacrée au compositeur tchèque (on rencontre d'autres références au musicien au cours des neuf parties du livre). Milan Kundera y raconte être allé chercher des disques de Janáček à la FNAC en 1992, il en dresse l'inventaire et commente. S'il faisait de même aujourd'hui, il n'aurait rien (ou presque) à écrire...
Je ne ferai pas semblant de m'y connaître en musique. Je ne peux, je ne sais analyser une œuvre. Et je n'en ai pas envie. Pas envie de décortiquer, de réfléchir sur la musique. Je fonctionne à l'instinct. Disons donc des œuvres pour piano de Janáček que leur apparente simplicité n'a d'égale que leur intensité. Il n'y a pas de chichis, pas de démonstrations gratuites, aucun passage destiné au plaisir des virtuoses. Chaque note semble importante, profonde, destinée à produire, à exprimer une émotion, à faire vibrer une corde sensible chez l'auditeur, aucune n'est là pour la décoration, pour faire le nombre.
En couverture, La Route, une toile de Nicolas de Staël, un peintre dont je n'ai jamais vu une toile (seulement quelques esquisses au Musée des Beaux-Arts de Dijon) mais pour lequel j'ai une admiration (basée sur des reproductions, beaucoup de reproductions) sans bornes.
Les tableaux de Nicolas de Staël sont apparemment simples, de grands aplats de couleurs. On pourrait même croire à des abstractions quasi-géométriques. Tous les détails sont ignorés. Ne reste que la lumière... et quelle lumière...
Il n'est en rien facile de se débarrasser du superflu... De Staël y est arrivé avec sa peinture, Janáček avec sa musique...
Je relis donc la septième partie de l'essai, intitulée Le Mal-Aimé de la Famille et intégralement consacrée au compositeur tchèque (on rencontre d'autres références au musicien au cours des neuf parties du livre). Milan Kundera y raconte être allé chercher des disques de Janáček à la FNAC en 1992, il en dresse l'inventaire et commente. S'il faisait de même aujourd'hui, il n'aurait rien (ou presque) à écrire...
Je ne ferai pas semblant de m'y connaître en musique. Je ne peux, je ne sais analyser une œuvre. Et je n'en ai pas envie. Pas envie de décortiquer, de réfléchir sur la musique. Je fonctionne à l'instinct. Disons donc des œuvres pour piano de Janáček que leur apparente simplicité n'a d'égale que leur intensité. Il n'y a pas de chichis, pas de démonstrations gratuites, aucun passage destiné au plaisir des virtuoses. Chaque note semble importante, profonde, destinée à produire, à exprimer une émotion, à faire vibrer une corde sensible chez l'auditeur, aucune n'est là pour la décoration, pour faire le nombre.
En couverture, La Route, une toile de Nicolas de Staël, un peintre dont je n'ai jamais vu une toile (seulement quelques esquisses au Musée des Beaux-Arts de Dijon) mais pour lequel j'ai une admiration (basée sur des reproductions, beaucoup de reproductions) sans bornes.
Les tableaux de Nicolas de Staël sont apparemment simples, de grands aplats de couleurs. On pourrait même croire à des abstractions quasi-géométriques. Tous les détails sont ignorés. Ne reste que la lumière... et quelle lumière...
Il n'est en rien facile de se débarrasser du superflu... De Staël y est arrivé avec sa peinture, Janáček avec sa musique...
Œuvres pour Piano
Leoš Janáček - Alain Planès
Harmonia Mundi 1994
01-02 - 1. X. 1905 [Sonáta]
03-12 - Sur un Sentier Recouvert (premier cahier)
13-17 - Sur un Sentier Recouvert (second cahier)
18-21 - Dans les Brumes
22 - Souvenir
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