Et si je ne devais en garder qu’un ?
Un seul disque ? Pourquoi n’en garder qu’un seul ? Quelle torture ! Quels seraient les disques que j’emmènerais sur une île déserte ? Quelle question à la con, je vous jure... Qu’irais-je foutre sur une île déserte ?
Question d’autant plus stupide que je suis incapable d’y répondre.
En rock, ce serait probablement Ladies & Gentlemen we are Floating in Space... mais ce pourrait être Adore... ou Loveless... ou Forever Changes... ou Marquee Moon... ou On the Beach... ou Spirit of Eden... ou... ou... ou... non, il est impossible de choisir.
En jazz, c’est à peine mieux... comment choisir entre Inventions & Dimensions, My Favorite Things, Tony Fruscella ou A New Perspective ?
etc. etc.
Il n’y a qu’en musique classique que je n’aurais pas trop de difficulté à choisir. Si je ne dois en garder qu’un, ce serait à coup sûr (presque sûr) cet enregistrement des Impromptus de Schubert par Alexei Lubimov.
Je pourrais avancer plein d’explications pour ce choix. Les compositions, évidemment. La pochette. Le son des piano d’époque restaurés. L’interprétation. L’interprète. Le fait que je l’ai beaucoup cherché, ce disque, sans le trouver, en magasin et que je l’ai donc commandé directement auprès du petit label indépendant Zig-Zag Territoires. Le fait que c’est un des premiers disques que j’ai empruntés à la médiathèque de Versailles. Le lien que ce disque entretient avec un autre disque d’importance (importance dans mon histoire personnelle) de ma discothèque.
Il y a cependant des choses qui ne s’expliquent pas et qu’il est plus joli de ne pas expliquer, de ne pas chercher à expliquer. Et mon amour pour ce disque fait partie de ces choses.
Impromptus
Franz Schubert - Alexei Lubimov
Zig-Zag Territoires 2009
01-04 - Quatre Impromptus 1827 (op. 90, D.899)
05-08 - Quatre Impromptus 1828 (op. 142, D.935)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire