Quand on me demande si j’écoute la radio, je réponds « rarement et en voiture seulement... FIP ». Il fut un temps où en voiture (alors de location), nous écoutions beaucoup Nostalgie. Étrange station de radio capable d’enchaîner les pires horreurs de la chanson française (la tribu des Michel : Berger, Fugain, Polnareff, Brant, Dassin, Balavoine...) avec des morceaux anglophones ultra-cools des années 60 et 70.
Parmi ces derniers, l’excellente Days of Pearly Spencer, seul véritable tube (de l'année 1967, décidément bénie) de feu le Nord-Irlandais (qui se considérait comme Irlandais et était partisan de la réunification de l’île - un gars bien, donc) David McWilliams. Couplets parlés-chantés (c’est pas du Sprechgesang non plus, ne craignez rien), refrain scandé introduit pas un martèlement furieux de batterie et un déluge de cordes enjouées... et un style, une classe comme on n’en fait plus depuis au moins quarante ans...
Ma réédition (pochette assez laide - que veut dire Dance For Ever, sans blague ?) datant des années 80 du 45 tours de Days of Pearly Spencer est un des premiers disques - on pourrait même dire le premier, il faisait partie du premier lot - que j’ai achetés lorsque j’ai découvert la boutique Décibul.
Et depuis, je n’ai plus besoin de me farcir du Michel Montagné ou du Michèle Gall pour écouter cet excellent morceau qui me donne la nostalgie d’une époque... que je n’ai pas connue.
Days of Pearly Spencer
David McWilliams
Pathé Marconi 1967 / 1983
A - Days of Pearly Spencer
B - Harlem Lady
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