FNAC Limoges cette après-midi - mardi. J’ai acheté un livre de poche (des nouvelles de Simenon, du Maigret) et deux vinyles. Des 33 tours, 12’’. Deux compilations. Une des Everly Brothers (j’ai bien pris garde que Let It Be Me fasse partie de la sélection). Une de Chuck Berry (on pourra ainsi comparer sa monotonie avec celle Bob Marley).
Ce n’était pourtant pas ce pourquoi j’avais accepté d’enfiler mon masque. Enfin, le Maigret, si, je voulais m’en prendre un (j’ai un vague projet de roman policier... ça finira sûrement, au mieux, en nouvelle, plus probablement en cinq pages de brouillon oubliées au fond d’un tiroir) ainsi qu’un Nestor Burma (il n’y en avait pas en rayon). Non, ce que je voulais avant tout, c’était Homegrown de Neil Young dont je vous ai déjà parlé à deux reprises sur ce blog. Il était en rayon. 5 euros plus cher que sur Rakuten. Je devrai certes attendre deux ou trois semaines de plus - ce qui n’est pas grand chose pour un album qui aurait dû sortir il y a 45 ans - le temps de la livraison, mais, pour 5 euros, je suis prêt à patienter - il n’y a pas de petites économies.
Homegrown est le deuxième de ses albums studio « perdus » (c’est-à-dire enregistrés, prêts à sortir et mis de côté pour d’obscures raisons pendant des décennies) que Neil Young se décide à publier après Hitchhiker, il y a 3 ans.
Hitchhiker était (est) un album solo, entièrement acoustique. Neil seul avec sa guitare, sa voix étrange et son harmonica. Avec un piano parfois, sur une seule chanson (de mémoire, je n’ai pas le disque sous la main). Neil à son meilleur. Oui, c’est le Neil que je préfère. J’adore le Neil qui chevauche sa Gibson le temps de longs morceaux aussi électriques qu’épiques (Dangerbird, Cortez The Killer, Cowgirl in the Sand...). Je vénère le Neil folkeux capable de construire une chanson incroyable en un claquement de doigts et deux pincements de cordes (Ambulance Blues, Will to Love...).
On connaissait la plupart des chansons présentes sur Hitchhiker avant que l’album ne soit publié. Certaines ont été réenregistrées dans des versions très différentes, électriques, en studio (Hitchhiker, The Old Country Waltz) ou en concert (Powderfinger) ou dans des versions au contraire très proches (Pocahontas, Ride my Llama). Hitchhiker ne constitue pas pour autant une simple collection de démos. Il se dégage de ces dix titres une vraie homogénéité (d’ailleurs souvent absente des albums de Neil) et une chaleur qui rappelle un peu un album comme After the Goldrush.
Ce n’était pourtant pas ce pourquoi j’avais accepté d’enfiler mon masque. Enfin, le Maigret, si, je voulais m’en prendre un (j’ai un vague projet de roman policier... ça finira sûrement, au mieux, en nouvelle, plus probablement en cinq pages de brouillon oubliées au fond d’un tiroir) ainsi qu’un Nestor Burma (il n’y en avait pas en rayon). Non, ce que je voulais avant tout, c’était Homegrown de Neil Young dont je vous ai déjà parlé à deux reprises sur ce blog. Il était en rayon. 5 euros plus cher que sur Rakuten. Je devrai certes attendre deux ou trois semaines de plus - ce qui n’est pas grand chose pour un album qui aurait dû sortir il y a 45 ans - le temps de la livraison, mais, pour 5 euros, je suis prêt à patienter - il n’y a pas de petites économies.
Homegrown est le deuxième de ses albums studio « perdus » (c’est-à-dire enregistrés, prêts à sortir et mis de côté pour d’obscures raisons pendant des décennies) que Neil Young se décide à publier après Hitchhiker, il y a 3 ans.
Hitchhiker était (est) un album solo, entièrement acoustique. Neil seul avec sa guitare, sa voix étrange et son harmonica. Avec un piano parfois, sur une seule chanson (de mémoire, je n’ai pas le disque sous la main). Neil à son meilleur. Oui, c’est le Neil que je préfère. J’adore le Neil qui chevauche sa Gibson le temps de longs morceaux aussi électriques qu’épiques (Dangerbird, Cortez The Killer, Cowgirl in the Sand...). Je vénère le Neil folkeux capable de construire une chanson incroyable en un claquement de doigts et deux pincements de cordes (Ambulance Blues, Will to Love...).
On connaissait la plupart des chansons présentes sur Hitchhiker avant que l’album ne soit publié. Certaines ont été réenregistrées dans des versions très différentes, électriques, en studio (Hitchhiker, The Old Country Waltz) ou en concert (Powderfinger) ou dans des versions au contraire très proches (Pocahontas, Ride my Llama). Hitchhiker ne constitue pas pour autant une simple collection de démos. Il se dégage de ces dix titres une vraie homogénéité (d’ailleurs souvent absente des albums de Neil) et une chaleur qui rappelle un peu un album comme After the Goldrush.
Hitchhiker
Neil Young
Reprise 2017
01 - Pocahontas
02 - Powderfinger
03 - Captain Kennedy
04 - Hawaii
05 - Give me Strength
06 - Ride my Llama
07 - Hitchhiker
08 - Campaigner
09 - Human Highway
10 - The Old Country Waltz
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