C’est en trainant sur Discogs, me plongeant dans la discographie des uns ou des autres, à la recherche de disques rares ou originaux (dans le sens de rigolo) dont j’ignorerais l’existence et qui pourraient devenir de nouvelles cibles pour compléter ma collection, que j’ai appris que WPC avait sorti un nouvel album en janvier dernier. Il est étonnant que je n’ai pas eu vent de la sortie de ce Cotillions - puisqu’il s’appelle ainsi - plus tôt alors même que j’attendais avec impatience une suite au très bon Ogilala sorti en 2017. Étonnant ? Quoique... vu que le disque a l’air peu disponible en CD - je l’ai commandé à la FNAC qui me le promet pour le... 09 septembre - on peut penser que l’album n’a pas fait l’objet d’une très intense promotion. WPC lui même semble se moquer un peu de vendre des cartons de disques ou non, il sait de toute façon que ses meilleures années (commercialement parlant en tout cas) sont loin derrière lui...
Ah oui, WPC... Qui qu’est-ce que ça ? Derrière ces initiales se cache une certain William Patrick Corgan plus connu sous le diminutif de Billy, leader, chanteur, guitariste, songwriter, dictateur (of the free world) des Smashing Pumpkins. L’un des héros de mon adolescence et de mes 20 ans, avec les frères Gallagher et Jason Spaceman Pierce. Pour Ogilala, son deuxième album solo, 12 ans après TheFutureEmbrace, il avait choisi de ne plus se faire appeler Billy, qu’il jugeait trop gamin et était revenu à son état civil.
Je ne mentirais pas totalement (ce qui veut aussi dire que je ne dirais pas totalement la vérité - ce n’est cependant pas à moi de trier le vrai du faux) si je disais que Ogilala est exactement l’album de Billy - je continuerai à l’appeler Billy - Corgan que j’attendais depuis près de quinze ans, depuis l’échec de Zwan, son groupe Post-Pumpkins. Ogilala en effet est un album humble. Simple. Un album de chansons. Nues ou presque. Dépouillées. Sans artifice de production. Acoustiques. Folk. Ballades. L’album d’un songwriter apaisé, qui ne court plus après une gloire passée. Qui se contente de ce qu’il a toujours su faire le mieux : prendre sa guitare (ou s’installer à son piano) et construire une mélodie qui rendra les trois minutes que durera la chanson un peu plus belles, un peu plus faciles à supporter - une mission pas si facile.
En espérant que Cotillions - annoncé dans la même veine - soit au moins à moitié aussi chaleureux et réconfortant que Ogilala.
En espérant que Cotillions - annoncé dans la même veine - soit au moins à moitié aussi chaleureux et réconfortant que Ogilala.
Ogilala
WPC
BMG 2017
01 - Zowie
02 - Processional
03 - The Spaniards
04 - Aeronaut
05 - The Long Goodbye
06 - Half-Life of an Autodidact
07 - Amarinthe
08 - Antietam
09 - Mandarynne
10 - Shiloh
11 - Archer
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