Qu’est ce qui a bien pu se passer le 25 mars pour que j’oublie de prévoir pour le 26 mon billet sur Urban Hymns, troisième album de The Verve et choisisse pour cette date un autre disque - excellent, il est vrai. Avais-je pris trop d’avance sur l’un ou l’autre de mes blogs ? Un décalage se serait alors introduit dans mon organisation et j’aurais simplement oublié la référence que j’avais glissée dans un de mes articles ? Je ne sais... Je ne peux l’expliquer... Mon article du 25 Mars sur Archives contenait en effet une citation d’une chanson de Urban Hymns et appelait donc un article (avec lien) sur Disco. Article que je n’entreprends qu’aujourd’hui...
Urban Hymns est un disque très important dans la constitution de ma collection. Celle-ci comprend certes quelques vieilleries mais a réellement débuté avec Oasis et ses singles. Sur la seconde partie de 1997, je n’ai acheté que du Oasis. Une dizaine de disques... à un moment, dans ma chambre, je n’avais plus que des disques d’Oasis : les autres, je les avais abandonnés dans le salon ou dans la bibliothèque du couloir, je ne m’en souciais plus. Urban Hymns est le premier disque que j’ai acheté qui n’était pas du Oasis. Ceci dit, avec The Verve, on ne s’éloigne pas trop du style des frères Gallagher... on reste dans le rock anglais mélodique et pas trop aventureux.
Urban Hymns montre à la fois la facilité déconcertante avec laquelle on peut écrire une bonne chanson pop et l’extrême difficulté d’y arriver effectivement tout en sonnant original. Sonnet, The Drugs Don’t Work, Weeping Willow, Space and Time et Lucky Man, en effet ressemblent à des variations sur la suite d’accords (suite d’accords déjà présente sur History single de A Northern Soul)... tout en conservant chacune une identité propre...
Urban Hymns pourrait être un chef d’œuvre de pop anglaise, porté par les morceaux précités et par l’immense single Bitter Sweet Symphony et les excellentes This Time et One Day - ce qui fait déjà 8 morceaux quasi-parfaits... je suis sûrement trop exigeant. Malheureusement, The Verve a toujours eu tendance à se laisser aller à quelques jams qui accouchent de chansons sans intérêt : The Rolling People, Catching the Butterfly, Neon Wilderness c’est assez lourdaud voire indigeste en plus des moyennes Velvet Morning et Come On. Tant pis, Urban Hymns ne restera qu’un très très bon album. Et c’est déjà immense...
Urban Hymns
The Verve
Hut 1997
01 - Bitter Sweet Symphony
02 - Sonnet
03 - The Rolling People
04 - The Drugs don’t Work
05 - Catching the Butterfly
06 - Neon Wilderness
07 - Space and Time
08 - Weeping Willow
09 - Lucky Man
10 - One Day
11 - This Time
12 - Velvet Morning
13 - Come On
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