Ceux qui ont lu mon billet d’hier soir sur Archives ont deviné quel serait le disque du jour sur Disco... et ils ont eu raison... mes lecteurs commencent à avoir l’habitude de ce dialogue un peu tiré par les cheveux entre mes deux blogs...
J’ai acheté ce très bel exemplaire (pochette en très bon état, disque sans une trace) de Revolver à L’Occase de l’Oncle Tom, Langstross (Grand Rue) à Strasbourg, il y a une douze ou treize ans. Je l’ai probablement un peu surpayé. Peu importe. Un vinyle mono (le vrai son des années 60, du moins jusqu’en 67 / 68) du meilleur (oui, j’ose le dire : meilleur que le Sergent Poivre et la Rue de l’Abbaye) album des Beatles, parfaitement conservé, ça n’a pas de prix... quand on aime on ne compte pas... l’argent ne fait pas le bonheur... il n’y a que les vivants qui dépensent... si tu veux savoir ce que Dieu pense de l’argent, regarde à qui il le donne, etc. - je m’égare quelque peu.
Je considère ce disque comme un des trésors de ma collection, aux côtés de mon édition israélienne d’Aftermath et de mon édition boîte de médocs de Ladies and Gentlemen we are Floating in Space. Revers de la médaille, je le sors assez peu, par peur de l’abimer... donc je l’écoute assez peu. Et comme je ne l’ai pas en CD (quelle honte... il y a 5 ou 6 albums des Beatles que tout le monde devrait acheter et écouter en boucle avant d’avoir droit d’acheter un quelconque autre disque), j’écoute trop rarement Revolver.
Ce n’est pas un album parfait (aucun album des Beatles ne l’est), un album qui contient la gnangnan Yellow Submarine ne peut l’être... mais cet album est la meilleure réponse à tous ceux qui oseront encore dire que « les Beatles, c’est nul... » (il y en a - pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font). I’m Only Sleeping, Love You To, For No One (respectivement une de John, une de George, une de Paul : pas de jaloux) sont le genre de chansons qui l’espace des 2 ou 3 minutes qu’elles durent vous font croire que vous êtes en train d’écouter la meilleure chanson du monde... et l’album se conclut sur Tomorrow Never Knows et là, vous êtes effectivement en train d’écouter le meilleur morceau pop ou rock (classez ça comme vous voulez) du monde... j’exagère à peine.
Revolver
The Beatles
Parlophone 1966
A1 - Taxman
A2 - Eleanor Rigby
A3 - I’m Only Sleeping
A4 - Love You To
A5 - Here, There and Everywhere
A6 - Yellow Submarine
A7 - She Said She Said
B1 - Good Day Sunshine
B2 - And Your Bird Can Sing
B3 - For No One
B4 - Dr. Robert
B5 - I Want To Tell You
B6 - Got to Get You Into my Life
B7 - Tomorrow Never Knows
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