NFR! (pour Norman Fucking Rockwell - il y a beaucoup de fuck et de bitch et d’autres crudités dans les textes de Lana del Rey), je l’ai acheté lors des dernières soldes à la Fédé des Achats des Cadres en même temps que le Yardbirds et le semi-pirate d’Oasis qui eux n’avaient pas de réduc et qu’un Neil lui bien soldé.
NFR! bénéficie d’une excellente réputation, comme tous les albums de Lana, les derniers en particulier. NFR! serait même, d’après les sites internet qui recueillent et agrègent les critiques des principaux magazines anglophones selon un système de notation ramené sur 100, le meilleur album d’Elizabeth Grant - c’est son état civil.
Pour ma part, après Ultraviolence, j’avais suivi l’affaire de loin, il me semblait difficile de rivaliser avec ce disque superbe, avec des morceaux basés essentiellement sur des piano-voix, quelques touches de hip-hop et une imagerie rétro-glamour. J’avais tort. NFR! ne vaut certes pas Ultraviolence - c’est mon avis - mais est un très bel album, d’une constance admirable (si ce n’est la chanson qui taquine péniblement le standard Summertime) et qui semble d’une simplicité confondante, comme réalisé sans aucun effort. Un disque où les tubes et les phrases accrocheuses (Fuck it, I Love You, quelle déclaration !) s’enchaînent sur 70 minutes (qui sort encore des albums aussi longs au rythme d’un tous les 18 mois ?) et on en redemande. J’en redemande, en tout cas… j’ai quelques albums de retard du coup.
NFR!
Lana del Rey
Interscope Records 2019
01 - Norman ******* Rockwell
02 - Mariners Apartment Complex
03 - Venice *****
04 - **** It I Love You
05 - Doin’ Time
06 - Love Song
07 - Cinnamon Girl
08 - How to Disappear
09 - California
10 - The Next Best American Record
11 - The Greatest
12 - Bartender
13 - Happiness is a Butterfly
14 - Hope is a Dangerous Thing for a Woman like me to Have - But I Have It
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