Je parlais hier couleurs. J’évoquais également Belle and Sebastian et leur troisième album, The Boy with the Arab Strap. De Belle and Sebastian, il y a ceux qui préfèrent le vert. D’autres le rouge. Ou l’un des jaunes. Le bleu-gris de Tigermilk. Rares sont ceux qui ont pour favori l’un des albums postérieurs. Chacun ses raisons.
Mon préféré restera The Boy with the Arab Strap, le vert. Parce que c’est par cet album que j’ai découvert les Écossais. Pas seulement. Parce que le titre d’ouverture est formidable avec son entrée en matière comme en sourdine et cette montée progressive dans la mélodie, de plus en plus chantée, de moins en moins parlée, jusque dans le refrain. Parce que la deuxième partie de l’album est simplement parfaite, entamée par un spoken word qui s’enchaîne excellemment avec une chanson pop toute en cascade de cordes, une deuxième partie qui contient une chanson d’une minute trente (Simple Things) qui n’a pas besoin de durer davantage pour être essentielle et qui se conclut par un véritable envoi, entêtant, hypnotique (The Rollercoaster Ride).
Le seul hic, c’est que je ne suis pas certain que ces chansons sonnent vertes à mes oreilles. Je les vois plutôt orange. Sucrées et amères.
The Boy with the Arab Strap
Belle and Sebastian
Jeepster Recordings 1998
01 - It Could Have Been a Brilliant Career
02 - Sleep the Clock Around
03 - Is It Wicked not to Care ?
04 - Ease Your Feet in the Sea
05 - A Summer Wasting
06 - Seymour Stein
07 - A Space Boy Dream
08 - Dirty Dream Number Two
09 - The Boy with the Arab Strap
10 - Chickfactor
11 - Simple Things
12 - The Rollercoaster Ride
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