On ne lit bien qu’un crayon à la main. Je crois que c’est dans une interview de Pivot que j’ai lu ceci. Et j’ai effectivement souvent un crayon et une feuille ou un carnet à portée quand je lis… mais pas toujours… et pas, malheureusement, lorsque je lus ce court passage synesthésique dans Les Deux Étendards au cours duquel compositeurs et sections de l’orchestre prenaient des couleurs dans la bouche des protagonistes du roman de Rebatet. Je le regrette car je n’ai pas retrouvé le passage ce matin - la patience n’est pas mon fort, j’ai abandonné les recherches au bout d’un quart d’heure et d’une triple diagonalisation des mêmes 80 pages au sein desquelles il me semblait que ledit passage devait se lover.
La question qui me taraude est désormais de savoir quelle couleur attribuer aux et aux autres. The Boy with the Arab Strap est-il vraiment vert ? No Room for Squares est-il vraiment jaune ? Chopin par Argerich se pare-t-il de rouge ? Et les Nocturnes de Chopin par Planès, magnifique disque acheté à Gibert Versailles à cause de sa couverture et sur le nom de Planès, interprète d’un de plus merveilleux disques de piano de ma collection, sont-elles bleues ?
Complete Nocturnes
Frédéric Chopin / Alain Planès
Harmonia Mundi 2021
CD1
01-06 - Nocturnes 01 à 06
07-08 - Nocturnes 15 et 16
09-12 - Nocturnes 07 à 10
CD2
01-02 - Nocturnes 11 et 12
03-04 - Nocturnes 17 et 18
05-06 - Nocturnes 13 et 14
07 - Nocturne 21
08 - Nocturne 19
09 - Nocturne 20
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