samedi 16 juillet 2022

1173 - 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)


On en a parlé et parlé sur ce blog, de Kula Shaker. Encore et encore. Et encore. Depuis plus de deux ans et demi. Car on en a écouté à la maison, en voiture et ailleurs (?), du Kula Shaker. Depuis notre découverte de leur reprise de Hush. On a exploré toute leur discographie (ou presque, il nous manque quelques disques, une poignée, pour que nous soyons complets), album après album, single après single, éditions courantes et éditions plus rares. Kula Shaker est devenu une obsession.
Mais 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs) marque une étape supplémentaire dans notre relation fanatique avec Kula Shaker. C’est le premier disque du groupe que nous avons attendu, le premier publié depuis qu’on s’intéresse au groupe. Plus ou moins annoncé depuis dix-huit mois, avec un premier morceau Whatever It Is (I’m Against It) dévoilé il y a plus d’un an, l’album s’est même beaucoup beaucoup fait attendre.

Une si longue attente n’est jamais bonne. Impatience. Doute. Espérances démesurées. Redoute. On passe par tous les états quand on attend si longtemps. Et quand le titre de l’album, titre assez effroyable, il faut le reconnaître, est révélé, on doute plus encore. Et quand la couverture, plutôt réussie esthétiquement mais, sur le fond, affichant un syncrétisme assez naïf pour ne pas dire un peu niais, est à son tour rendue publique, on commence à craindre le pire. Puis, on reprend confiance, on se dit que la musique, elle, sera… sera quoi ?

Et puis le voilà enfin à la maison, prêt à être déposé sur la platine, ce sixième album du groupe, six ans après le précédent qui lui-même avait été publié après une pause de six ans - qui a dit fainéants ? - prêt à délivrer sa vérité. Ça n’a pas été facile non plus de l’obtenir. FNAC.com au 1er juillet m’annonçait encore une livraison prévue pour le 24 juin… aucun magasin FNAC ne semblait en posséder un exemplaire en rayon. Gibert n’en avait qu’à son magasin du boulevard Saint Michel (qui est en couverture de l’album, d’ailleurs). Il a fallu aller le chercher à Paris. Bon ok, ça n’a pas été si difficile.

On se prépare psychologiquement avant d’écouter un disque qu’on attend depuis longtemps. On sait qu’on va être déçus. Parce que tous les Kula Shaker nous ont déçus à la première écoute. Parce qu’un album qu’on attend depuis trop longtemps ne peut pas être à la hauteur de l’attente qu’il a suscitée. Puis on y va. On se lance. On lance le disque.

Des petits sketches comiques qui vont vite m’agacer - il faudra les passer bientôt - des morceaux qui passent les uns après les autres. Rien d’atroce… mais rien qui ne m’accroche vraiment si ce n’est les deux morceaux que je connais déjà (Whatever It Is (I’m Against It) et The Once and Future King, single dévoilé une ou deux semaines avant la sortie de l’album), mon coeur se serre au fur et à mesure, petite souffrance. C’est idiot mais je souffre quand un disque d’un groupe que j’aime ne me plaît pas. Enfin, une chanson retient vraiment mon attention… After the Fall (pt. 2 & 3)… ah zut, le disque est fini… mouais… on se met un petit Pink Floyd puis on va se coucher.

Le lendemain, nouvel essai. Ça sonne vraiment Beatles ça. Ça aussi… mais c’est pas si mal. Pas si niais qu’à la première écoute. Ça aussi, tiens. On enchaîne même deux écoutes complètes (bon, les sketches avec Crispian en chaire, on les sautera dès la fois suivante). On conquiert les chansons une par une. Il y a du mieux, il y a du bien… mais je ne suis toujours pas certain d’être totalement convaincu.

Week-end à Limoges. Pour trouver un appartement. Et pour un entretien d’embauche. Et pour visiter l’exposition de David à Saint-Léonard-de-Noblat (allez-y). Nous n’avons pas pris le temps d’encoder le disque. Après cinq ou six écoutes à la maison, on va devoirse passer du disque trois quatre cinq jours.
Pendant le week-end, plusieurs chansons de l’album me sont venues en tête. J’ai chantonné plusieurs chansons. Je les ai yahourtées avec plaisir. C’est bon signe. Très bon signe.

En écrivant ces quelques lignes, je me rappelle mes premières écoutes - désastreuses - de Standing on the Shoulder of Giants d’Oasis. C’est aujourd’hui, un album que j’adore et chéris. Je souhaite le même destin à 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)

1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)
Kula Shaker
Strange F.O.L.K. Records 2022

01 - Intro (Dearly Beloved)
02 - Whatever It Is (I’m Against It)
03 - Hometown 
04 - Burning Down
05 - Love in Separation
06 - Segue (Let us Pray)
07 - Gingerbread Man 
08 - Farewell Beautiful Dreamer
09 - Where Have all the Brave Knights Gone ?
10 - Segue (Raining Buckets)
11 - 108 Ways to Leave your Narcissist
12 - After the Fall (pt. 1)
13 - Don’t Forsake Me
14 - 303 Revisited
15 - The Once and Future King
16 - Shattered Bones
17 - After the Fall (pt. 2 & 3)
18 - Closing Words (Windows of our Hearts
19 - Bumblebee
20 - Coda (Cinema Club)

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