Il n'est pas impossible que ce lundi 14 octobre 2019 soit mon dernier jour de liberté. En effet, il est possible que je termine la soirée aux urgences psychiatriques - et, après quelques tests, on ne me laissera probablement plus sortir. Pourquoi terminerais-je à l'asile ? Car ce soir je vais voir (avec Natacha) King Gizzard & the Lizard Wizard en concert à l'Olympia et que cette expérience risque d'avoir des effets inattendus sur mon cerveau.
King Gizzard (abrégeons ce nom trop long, révélateur de l'état d'esprit déjanté du groupe australien) est un des groupes phare d'une espèce de mouvement néo-psychédélique auxquels appartiennent également Tame Impala (d'autres Australiens qui ont provisoirement (?) quitté le navire pour une pop eighties un peu dégueulasse), Pond (Australiens...) et Temples (ouf, des Britons) pour ne citer que les plus connus...
Et c'est un groupe littéralement dément. Capable de sortir cinq albums la même année, d'écrire une chanson dont les trois quarts du texte consistent à répéter Rattlesnake, d'offrir un album gratuit sur le net plusieurs semaines avant de le publier dans les circuits traditionnels, de changer d'un coup totalement de registre (il semblerait que leur dernier album soit un disque de métal eighties... et ça, ça fait vraiment peur !)...
Je ne connais que quatre albums de King Gizzard parmi la petite douzaine qu'ils ont publié en dix ans d'existence et I'm in your Mind Fuzz est le premier que j'ai écouté. Alerté par la rumeur qu'un groupe fantastique publiait des albums aussi incroyables qu'indescriptibles, je l'avais emprunté à la médiathèque de Versailles, c'était le seul en rayon. Je l'ai acheté peu après. I'm in your Mind Fuzz porte exceptionnellement bien son titre, ça tourne, ça tangue, ça vibre, ça descend en piqué et ça s'insinue dans la tête. On en ressort hypnotisé, lessivé, brainwashé... il faudrait quelques néologismes de plus pour décrire l'écoute de ce groupe... j'aurais tout le temps de les inventer, ces nouveaux mots, à l'asile...
Et c'est un groupe littéralement dément. Capable de sortir cinq albums la même année, d'écrire une chanson dont les trois quarts du texte consistent à répéter Rattlesnake, d'offrir un album gratuit sur le net plusieurs semaines avant de le publier dans les circuits traditionnels, de changer d'un coup totalement de registre (il semblerait que leur dernier album soit un disque de métal eighties... et ça, ça fait vraiment peur !)...
Je ne connais que quatre albums de King Gizzard parmi la petite douzaine qu'ils ont publié en dix ans d'existence et I'm in your Mind Fuzz est le premier que j'ai écouté. Alerté par la rumeur qu'un groupe fantastique publiait des albums aussi incroyables qu'indescriptibles, je l'avais emprunté à la médiathèque de Versailles, c'était le seul en rayon. Je l'ai acheté peu après. I'm in your Mind Fuzz porte exceptionnellement bien son titre, ça tourne, ça tangue, ça vibre, ça descend en piqué et ça s'insinue dans la tête. On en ressort hypnotisé, lessivé, brainwashé... il faudrait quelques néologismes de plus pour décrire l'écoute de ce groupe... j'aurais tout le temps de les inventer, ces nouveaux mots, à l'asile...
I'm in your Mind Fuzz
King Gizzard & the Lizard Wizard
Heavenly Recordings 2016
01 - I'm in your Mind
02 - I'm not in your Mind
03 - Cellophane
04 - Im in your Mind Fuzz
05 - Empty
06 - Hot Water
07 - Am I in Heaven ?
08 - Slow Jam 1
09 - Satan Speeds Up
10 - Her and I (Slow Jam 2)
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