Aftermath, comme promis.
Ce matin (dimanche), Natacha s’est réveillé avec Chanson pour l’Éthiopie (ou peu importe le vrai titre) en tête. La faute à un documentaire merdique sur Renaud vu sur je ne sais quelle chaîne de la TNT il y a quelques jours. J’ai pour ma part eu un étrange mashup de Morgane de Toi et Mistral Gagnant en tête pendant plusieurs jours - sauf à la plage où c’était Dès que le Vent Soufflera… tatata…
Je ne sais comment elle a réussi mais Natacha est parvenue durant le petit déjeuner à chasser les Chanteurs sans Frontières de son esprit avec Mothers Little Helper des Stones. Elle m’a alors demandé de passer la chanson. J’ai mis le CD d’Aftermath sur la platine, ai lancé la lecture et ai adoré l’intro et le début de Mothers Little Helper avant de me rendre compte (oui, il m’a fallu une bonne minute, j’ai honte) que c’était Paint It, Black qui faisait vibrer les enceintes et le parquet.
Paint It, Black ou Mothers Little Helper en ouverture, c’est la principale différence entre les éditions britanniques et américaines d’Aftermath - mais pas la seule : trois titres en moins aussi pour la seconde. Enfin, américaine et britannique, c’est une façon de parler puisque mon CD est japonais et mon vinyle (avec Mothers Little Helper, donc) est lui israélien - et c’est a priori un premier pressage. Je l’avais déniché chez L’Occase de l’Oncle Tom à Strasbourg, persuadé d’avoir dégoté une pépite à plusieurs centaines euros… ce qui n’est pas le cas même si je considère tout de même mon vinyle d’Aftermath comme un petit trésor.
Un jour, il y a très longtemps, j’ai demandé à ma mère qu’elle était selon elle la meilleure chanson des Stones. Elle a répondu en écrasant du pouce un insecte imaginaire sur la table Under my Thumb. Ce qui est une réponse idiote - on parle du groupe qui a Paint It, Black, Sympathy for the Devil ou Jumpin’ Jack Flash à son répertoire (chacun complètera la liste à son goût) - et une réponse excellente, digne de celle qui consiste à rétorquer Kinks ou Pretty Things à la question Scarabées ou Pierres qui Roulent ?
C’est surtout une réponse qui montre la qualité d’Aftermath : des morceaux comme Paint It, Black ou Mothers Little Helper ne suffisent pas à éclipser des petits joyaux comme Lady Jane ou Under my Thumb ou les tentatives plus soul comme Out of Time ou Take It or Leave It.
Pour revenir à Mothers Little Helper, après Paint It, Black, j’ai mis Flowers sur la platine CD. Je n’ai pas encore branché la platine vinyle sur le nouvel ampli… et n’ai pas l’intention de le faire. J’attends d’avoir changé tout le matériel.
Aftermath
The Rolling Stones
PAX 1966
A1 - Mothers Little Helper
A2 - Stupid Girl
A3 - Lady Jane
A4 - Under my Thumb
A5 - Doncha Bother Me
A6 - Goin’ Home
B1 - Flight 505
B2 - High and Dry
B3 - Out of Time
B4 - It’s not Easy
B5 - I am Waiting
B6 - Take It or Leave It
B7 - Think
B8 - What to Do
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire