Billet numéro 450. On s’approche doucement mais sûrement des 500 billets... et il y a tant de groupes et d’artistes que j’aime dont je n’ai pas encore pris le temps de parler... Portishead (merci de ne pas prononcer le sh au milieu du nom comme un « ch » mais comme un « s ») fait assurément partie de ceux-ci.
Je ne sais même plus depuis quand j’ai Dummy, leur premier album. Je me rappelle avoir acheté le second album, Portishead, fin 2000 ou début 2001. Dummy faisait déjà partie de ma collection. Je crois, avant de l’acheter, l’avoir emprunté à la bibliothèque de la Robertsau, bibliothèque de quartier, à Strasbourg. Là, non plus, je ne serai pas affirmatif. En fait, j’ai l’impression d’avoir toujours eu Dummy, ce qui est évidemment faux...
Dummy, c’est évidemment le méga-tube (oui, même toi, tu l’as déjà entendu) Glory Box, avec son refrain que j’adore chanter à tue-tête (Gimme a reason to love you / Gimme a reason to be a woman (Donne-moi une raison de t’aimer / Donne-moi une raison d’être une femme) - je dois avoir un problème de genre mal résolu...) mais pas seulement. Ce sont 11 excellentes chansons à l’ambiance de bande originale de film étrange, nourries de samples (Lalo Schifrin sur Sour Times, Wayne Shorter sur Strangers...) et de beats presque hip-hop, striées de guitares corrosives (Adrian Utley a, plus tard, également assuré les parties de six cordes saturées sur Fantaisie Militaire) (NDA : guitares corrosives, ça ne veut rien dire, même pour moi) et portées par la voix inquiétante et envoûtante de Beth Gibbons.
Dummy, c’est surtout un album inclassable (est-ce du rock ? de l’électro ? un lointain dérivé de jazz ? le terme trip-hop qui lui a été accolé ne signifie, je pense, pas grand chose, est un peu trop fourre-tout - il y a finalement peu de rapport entre Portishead, Massive Attack et Morcheeba) dont on aurait pu craindre qu’il vieillisse atrocement mal tant il sonnait moderne au milieu des années 90 mais qui, plus de 25 ans après sa publication, semble avoir encore quelques années d’avance...
Je ne sais même plus depuis quand j’ai Dummy, leur premier album. Je me rappelle avoir acheté le second album, Portishead, fin 2000 ou début 2001. Dummy faisait déjà partie de ma collection. Je crois, avant de l’acheter, l’avoir emprunté à la bibliothèque de la Robertsau, bibliothèque de quartier, à Strasbourg. Là, non plus, je ne serai pas affirmatif. En fait, j’ai l’impression d’avoir toujours eu Dummy, ce qui est évidemment faux...
Dummy, c’est évidemment le méga-tube (oui, même toi, tu l’as déjà entendu) Glory Box, avec son refrain que j’adore chanter à tue-tête (Gimme a reason to love you / Gimme a reason to be a woman (Donne-moi une raison de t’aimer / Donne-moi une raison d’être une femme) - je dois avoir un problème de genre mal résolu...) mais pas seulement. Ce sont 11 excellentes chansons à l’ambiance de bande originale de film étrange, nourries de samples (Lalo Schifrin sur Sour Times, Wayne Shorter sur Strangers...) et de beats presque hip-hop, striées de guitares corrosives (Adrian Utley a, plus tard, également assuré les parties de six cordes saturées sur Fantaisie Militaire) (NDA : guitares corrosives, ça ne veut rien dire, même pour moi) et portées par la voix inquiétante et envoûtante de Beth Gibbons.
Dummy, c’est surtout un album inclassable (est-ce du rock ? de l’électro ? un lointain dérivé de jazz ? le terme trip-hop qui lui a été accolé ne signifie, je pense, pas grand chose, est un peu trop fourre-tout - il y a finalement peu de rapport entre Portishead, Massive Attack et Morcheeba) dont on aurait pu craindre qu’il vieillisse atrocement mal tant il sonnait moderne au milieu des années 90 mais qui, plus de 25 ans après sa publication, semble avoir encore quelques années d’avance...
Dummy
Portishead
Go ! Discs 1994
01 - Mysterons
02 - Sour Times
03 - Strangers
04 - It Could be Sweet
05 - Wandering Star
06 - It’s a Fire
07 - Numb
08 - Roads
09 - Pedestal
10 - Biscuit
11 - Glory Box
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire