Fantaisie Militaire, choix facile pour le billet du jour.
J'ai acheté l'album en 2008 ou 2009 au Virgin Megastore des Champs Élysées (aujourd'hui fermé...), après une écoute intensive, en boucle, de La Nuit je Mens, sur une compilation des Inrockuptibles appartenant à Natacha.
La Nuit je Mens est bien sûr le plat de résistance (jeu de mot) de l'album et peut avoir tendance à écraser les autres compositions de l'album pour qui l'écouterait d'une oreille trop distante, trop distraite. En effet, Fantaisie Militaire est un album passionnant mais pas tout à fait équilibré, soufflant un peu le chaud et le froid, qui a vite faite de désarçonner l'auditeur qui s'attend à douze morceaux dans la lignée de La Nuit je mens.
On ne sait souvent sur quel pied danser, dès Malaxe, entrée en matière très étrange où Bashung étire les syllabes au delà du raisonnable. Les décharges électriques de Mes Prisons tranchent au milieu des arrangements presque trip-hop de 2043 ou d'Ode à la Vie. Samuel Hall, dont le "refrain" Allez au Diable / Je m'appelle Samuel Hall / Et je vous déteste tous hante souvent mes pensées, est une relecture assez perturbante, presque dérangeante, plus parlée que chantée, sur fond de percussions et de basses électroniques, d'un vieux titre country anonyme.
D'autres morceaux restent cependant très immédiats. Deux brillent particulièrement en fin d'album : Aucun Express, ballade en forme de voyage sur le corps de la bien-aimée et, surtout, Sommes-Nous et son texte incompréhensible Sommes-nous des gonzesses / Sommes-nous de connivence / Ou le dernier coquelicot... car c'est cela aussi Bashung, au-delà d'arrangements osés, novateurs, ce sont des textes alambiqués, mêlant thèmes et idées en des jeux de mots inattendus et des juxtapositions déroutantes... un voyage autant littéraire que musical.
Un album que je n'écoute presque jamais en entier, d'une traite, mais dans lequel pourtant je ne néglige aucun morceau... comme un ensemble de trois ou quatre e.p. en fait...
La Nuit je Mens est bien sûr le plat de résistance (jeu de mot) de l'album et peut avoir tendance à écraser les autres compositions de l'album pour qui l'écouterait d'une oreille trop distante, trop distraite. En effet, Fantaisie Militaire est un album passionnant mais pas tout à fait équilibré, soufflant un peu le chaud et le froid, qui a vite faite de désarçonner l'auditeur qui s'attend à douze morceaux dans la lignée de La Nuit je mens.
On ne sait souvent sur quel pied danser, dès Malaxe, entrée en matière très étrange où Bashung étire les syllabes au delà du raisonnable. Les décharges électriques de Mes Prisons tranchent au milieu des arrangements presque trip-hop de 2043 ou d'Ode à la Vie. Samuel Hall, dont le "refrain" Allez au Diable / Je m'appelle Samuel Hall / Et je vous déteste tous hante souvent mes pensées, est une relecture assez perturbante, presque dérangeante, plus parlée que chantée, sur fond de percussions et de basses électroniques, d'un vieux titre country anonyme.
D'autres morceaux restent cependant très immédiats. Deux brillent particulièrement en fin d'album : Aucun Express, ballade en forme de voyage sur le corps de la bien-aimée et, surtout, Sommes-Nous et son texte incompréhensible Sommes-nous des gonzesses / Sommes-nous de connivence / Ou le dernier coquelicot... car c'est cela aussi Bashung, au-delà d'arrangements osés, novateurs, ce sont des textes alambiqués, mêlant thèmes et idées en des jeux de mots inattendus et des juxtapositions déroutantes... un voyage autant littéraire que musical.
Un album que je n'écoute presque jamais en entier, d'une traite, mais dans lequel pourtant je ne néglige aucun morceau... comme un ensemble de trois ou quatre e.p. en fait...
Fantaisie Militaire
Alain Bashung
Barclay 1998
01 - Malaxe
02 - La Nuit je Mens
03 - Fantaisie Militaire
04 - 2043
05 - Mes Prisons
06 - Ode à la Vie
07 - Dehors
08 - Samuel Hall
09 - Aucun Express
10 - Au Pavillon des Lauriers
11 - Sommes-Nous
12 - Angora
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