lundi 11 avril 2022

1077 - Mr. Fantasy


Le truc bizzarre, je ne le lui avais pas passé de but en blanc, à froid, à Natacha, je ne suis pas comme ça. Non, ce n’était même que le troisième disque de la matinée. Le second - oui, je m’amuse à rebours - était Mr. Fantasy de Traffic.

Mr. Fantasy est le dernier disque en date que j’ai acheté - en même temps qu’un exemplaire de Fresh Cream de Cream. Je l’ai commandé, d’occasion, après m’être souvenu qu’il me restait un peu d’argent sur mon compte tirelire chez Gibert.
J’étais bien décidé, mercredi dernier, non celui d’avant, à l’emprunter à la médiathèque de Versailles ou à l’acheter s’ils ne l’avaient pas au catalogue. La bibliothèque était fermée, j’ai commandé le disque quelques jours après. Car ça fait plus de vingt ans que j’ai entendu parler de Mr. Fantasy pour la première fois. Il était plus que temps d’en savoir, d’en entendre davantage.
C’était dans le fascicule Tribu[te] sur le psychédélisme, avec Pink Floyd en couverture, 16 pages lues et relues qui m’ont donné envie d’écouter, m’ont fait découvrir Ladies and Gentlemen, les Ascenseurs du 13ème étage, Loveless, Love, Quiksilver Messenger Service, les Flaming Lips… et m’ont éloigné pour des années de Kula Shaker… aucune source d’information n’est parfaite…


Pourquoi avoir mis tant de temps à me pencher sur un Mr. Fantasy à la critique dithyrambique ? Je ne sais pas trop, une succession de rendez-vous manqués… pourquoi était-ce devenu d’un coup si urgent ? Pour plein de raisons, certaines trop compliquées à expliquer et d’autres que je préfère garder secrètes pour l’instant.

Toujours est-il que la description de Mr. Fantasy, les éloges faits à cet album n’étaient pas usurpés. Pure merveille. Musique inventive et se réinventant à chaque moment. Instrumentation ultra-riche. Idées de production excellentes (ce remontoir sur House for Everyone !!!)…
Et ceux qui pensent que le format album est dépassé feraient bien de se pencher sur ce disque… au bout de 10 titres l’album s’achève et un second, complètement différent débute : le même album. Les mêmes titres à deux trois exceptions près dans un ordre radicalement changé font de la version britannique (les dix premiers titres) et de la version américaine (les deux suivants) deux œuvres jumelles, complémentaires qu’on écoute l’une après l’autre sans sensation de redite. L’illustration parfaite qu’un album n’est pas qu’une collection de chansons, c’est une construction, une intention, une vision complète d’artiste.

Sinon, des groupes évoqués dans ce Tribu[te], il me reste Soft Machine à écouter. C’est pour très bientôt.

Mr. Fantasy 
Traffic
Island Records 1967 / 1968 / 20??

01 - Heaven is in your Mind
02 - Berkshire Poppies
03 - House for Everyone
04 - No Face, No Name, No Number
05 - Dear Mr. Fantasy
06 - Dealer
07 - Utterly Simple
08 - Coloured Rain
09 - Hope I Never Find me There
10 - Giving to You
11 - Paper Sun
12 - Dealer
13 - Coloured Rain
14 - Hole in my Shoe
15 - No Face, No Name, No Number
16 - Heaven is in your Mind
17 - House for Everyone
18 - Berkshire Poppies
19 - Giving to You
20 - Smiling Phases
21 - Dear Mr. Fantasy
22 - We’re a Fade you Missed This

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