Chez Point Show, il y a un mois environ, un peu plus, un mois et demi, fouillant dans les bacs pleins de nouveaux arrivages, parmi tous les disques des années 80 (datant de ou réédités lors de la décennie), je repère deux vinyles aux superbes couvertures. Dead Can Dance, c’est le nom du groupe. Je n’en sais rien ou pas grand chose. J’hésite quelques jours. Je me décide finalement pour l’album Dead Can Dance. À cause de ce masque dont je ne sais s’il est africain ou d’Asie du Sud-Est, la photo est belle, superbement éclairée, un grain très sympa. La police dans laquelle le nom du groupe est écrit n’est pas mal non plus.
On se doute que ce n’est pas de la sunshine-pop… je crains un peu… j’ai tort. C’est sombre, certes mais ni austère ni déprimant. Agressif encore moins. Une musique plutôt éthérée, des rythmiques tribales, des passages qui n’hésitent pas à jouer la répétition, effet d’hypnose. Une voix masculine neutre, sans trop d’effets, assez froide. Une voix féminine plus lyrique, plus chaude, plus exotique aussi. On a l’impression d’un étrange mélange entre un rock post-punk / new-wave et de sons produits par des tribus vivant dans une forêt vierge. La musique d’un rituel chamaniste qui se nourrirait d’une noirceur typique des années 80. Original et intrigant. Un peu effrayant aussi.
Je crois que l’autre disque de Dead Can Dance qui était chez Point Show n’est plus en rayon. Dommage, j’avais envie d’en savoir plus.
Dead Can Dance
Dead Can Dance
4AD / Beggars Banquet / Virgin 1984
A1 - The Fatal Impact
A2 - The Trial
A3 - Frontier
A4 - Fortune
A5 - Ocean
B1 - East of Eden
B2 - Thresold
B3 - A Passage in Time
B4 - Wild in the Woods
B5 - Musica Eternal
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