Je faisais hier part de mon étonnement quant au choix du prénom Jacqueline comme titre de plusieurs chansons. J’avais un peu exagéré en parlant d’obsession... puisque je n’ai que deux exemples en tête... The Coral, donc, sur Roots & Echoes. Et Franz Ferdinand en ouverture de... Franz Ferdinand, leur premier album. Ce qui me paraît déjà beaucoup pour un prénom passé de mode en France depuis environ 1923... à moins que ce ne soit dû à une fascination des jeunes groupes anglais du début du XXIème pour la Kennedy-Onassis...
Jacqueline, disions-nous, chez Franz Ferdinand, avec son refrain It’s Always Better on Holiday / So Much Better on Holiday / That’s why we only Work when we need the Money (On est toujours mieux en vacances / tellement mieux en vacances / Et c’est pourquoi nous ne travaillons que lorsque nous avons besoin d’argent), lance un premier album homonyme joué à pleine vitesse où la guitare semble faire la course avec la basse et la batterie et où la moitié des textes (qui pour une partie d’entre eux tiennent davantage de la succession de slogans) sont autant scandés que chantés jusqu’à en perdre haleine.
C’est un disque qui donne envie de danser (n’importe comment, évidemment), de taper du pied, de crier Take me Out ou This Fire is out of Control / I’m Gonna Burn this City (ce feu est hors de contrôle / je vais brûler cette ville) avec et par dessus Alex Kapranos, de faire de l’air-guitare et même de chantonner un peu en allemand (sur Darts of Pleasure). C’est aussi un disque qu’on évitera d’écouter en boucle... sous peine d’être lassé. C’est le problème des albums qui assument leur manque de profondeur au profit du fun.
Franz Ferdinand
Franz Ferdinand
Domino 2004
01 - Jacqueline
02 - Tell Her Tonight
03 - Take me Out
04 - The Dark of the Matinée
05 - Auf Achse
06 - Cheating on You
07 - This Fire
08 - Darts of Pleasures
09 - Michael
10 - Come on Home
11 - 40’
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