Qu’ont en commun Bill Fay (le septuagénaire) et Durand Jones (accompagné des Indications) ? Un label qui, visiblement, bosse excellemment bien. Car, en plus de la folk du premier et de la funk-soul des seconds, Dead Oceans (c’est le nom dudit label) a également publié, entre autres, l’album du retour des shoegazers de Slowdive et quelques albums des bruitistes de A Place to Bury Strangers (on en reparlera) - le catalogue est touffu et varié.
Durand Jones & the Indications est un album que j’ai pris presque au hasard à la médiathèque (il était, si je me souviens bien, sur le présentoir des recommandations) et dont je suis aussitôt tombé amoureux. Il faut dire que, comme celui des Black Pumas auquel j’ai très envie de le comparer, l’album débute par un roulement de batterie à tomber et propose tout du long de ses trente trois trop courtes (quoique, on y gagne certainement en intensité à ne pas trop s’étaler) minutes une palette de styles, d’ambiances et d’émotions apte à conquérir les plus récalcitrants à la soul (existent-ils ces gens sourds à la soul ?).
Si j’ajoute (mon préféré) J.P. Bimeni, cela fait donc trois excellentes raisons de croire en la musique de l’âme aujourd’hui.
Durand Jones & The Indications
Durand Jones & The Indications
Dead Oceans 2016 / 2018
01 - Make a Change
02 - Smile
03 - Can’t Keep my Cool
04 - Groovy Babe
05 - Giving Up
06 - Is it any Wonder ?
07 - Now I’m Gone
08 - Tuck ‘N’ Roll
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