Je n’avais jamais vu l’émission Rembob’INA sur LCP avant ce dimanche soir. Je crois que je n’avais jamais regardé la chaîne LCP avant ce dimanche soir - pourquoi aurais-je eu envie de regarder LCP ? qui regarde LCP ?
Ce dimanche soir donc, j’ai regardé Rembob’INA. Je zappais - ça m’arrive - et je suis tombé sur cette émission consacrée aux archives de la télévision. Ce dimanche soir, le thème était la musique en direct sur les antennes. Il y eut du Paul Personne - je ne connaissais que de nom, pas mal en première écoute - du FFF - je ne savais pas qu’il était aussi heavy - du Rory Gallagher, toujours aussi brut de décoffrage. Et il y eut Cream qui jouait I’m so Glad.
Le lendemain, désespéré par ma situation professionnelle, je suis allé en ville faire ce que je fais de mieux : dépenser de l’argent, en livres (un recueil de Pierre Reverdy) et en disque. Je n’étais pas très inspiré en arrivant chez Point Show, n’avais pas d’idée précise. C’est en farfouillant au hasard dans les bacs que j’ai extirpé Goodbye, en excellent état, dernier album du trio claptonien Cream.
Le disque sent la fin de l’aventure. Mi-live, mi-studio. Comme s’il avait été impossible de terminer un album complet. C’est d’ailleurs la partie concert qui se révèle la plus passionnante - malgré la présence de George Harrison sur un des morceaux enregistrés en studio - et notamment les neuf minutes intenses de I’m so Glad.
Goodbye
Cream
Polydor 1969
A1 - I’m so Glad
A2 - Politician
B1 - Sitting on Top of the World
B2 - Badge
B3 - Doing that Scrapyard Thing
B4 - What a Bringdown
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