Scène récurrente.
Moi : "Demain, sur le blog, un disque que tu n'aimes pas."
Natacha : "C'est les Smashing Pumpkins ?"
Moi : "Non c'est Björk, les Stereophonics, les Manics, Blur..." (rayez les mentions inutiles)
Moi : "Non c'est Björk, les Stereophonics, les Manics, Blur..." (rayez les mentions inutiles)
Les Pumpkins, c'est un peu pour Natacha, ce que Razorlight est pour moi. Enfin, pas vraiment mais un peu quand même. Bref, c'est compliqué... elle ne les aime pas mais n'insiste pas trop non plus... on essaye chacun de garder une certaine mesure.
Il était cependant temps de lui faire plaisir et d'enfin aborder de front (pas à travers un disque promo ou un disque de remixes) les Citrouilles épatantes (Citrouilles écrasantes ? Dans tous les cas, le nom du groupe est, je le reconnais, assez nase).
C'est le premier album des Pumpkins que j'ai possédé mais pas le premier que j'ai écouté. C'est le plus connu mais pas le meilleur. C'est celui où chacun trouvera quelque chose qui lui plait (Natacha, par exemple, aime 1979 - c'est révélateur d'un penchant inavoué pour la new-wave) mais pas celui que je conseillerais pour se plonger dans la discographie du groupe. C'est celui où le groupe montre tout ce qu'il sait faire mais pas son album plus maitrisé. En somme, un album où l'on n'est pas à un paradoxe près.
J'ai découvert le groupe de Billy Corgan grâce à une amie du lycée qui s'en était déclarée fan... ignorant tout dudit groupe, ça m'avait intrigué. Nous étions en 98 ou 99, le clip de Perfect passait sur M6, j'avais peu accroché à l'album Adore en l'empruntant à la bibliothèque, mon amie m'avait dit de plutôt me pencher sur Mellon Collie (abrégeons un peu... là encore le titre est niais et trop long) et sur Siamese Dream. J'ai trouvé le premier à la bibliothèque...
Il m'a fallu un peu de temps pour digérer la voix très nasillarde de Billy Corgan et le grand écart entre le gros métal bourrin béta (An Ode to No One, X.Y.U), les morceaux épiques (Porcelina of the Vast Oceans, Thru the Eyes of Ruby), les ballades psyché (Galápagos, Thirty-Three), les acoustiques teintés de beats synthétiques (We Only Come out at Night), les rocks alternatifs (Zero, Bullet with Butterfly Wings) et tant d'autres choses encore donnant à l'album un caractère très dispersé, fouillis... mais aussi assez virtuose...
28 titres, c'est un peu long. Même quand, comme Billy Corgan, on en écrit une petite centaine en vue de l'album. L'avantage, c'est que l'auditeur a moins de scrupules à ne venir qu'y picorer quelques morceaux par écoute, à ne pas écouter l'ensemble à chaque fois. C'est en effet un album qui peut se visiter de plein de façons, en intégralité, par moitié, dans l'ordre, par genre, par durée, par couleurs... Et qu'on peut aimer autant pour ses défauts que pour ses nombreuses qualités. Un condensé de tout ce pourquoi on peut adorer ou détester les Pumpkins...
C'est le premier album des Pumpkins que j'ai possédé mais pas le premier que j'ai écouté. C'est le plus connu mais pas le meilleur. C'est celui où chacun trouvera quelque chose qui lui plait (Natacha, par exemple, aime 1979 - c'est révélateur d'un penchant inavoué pour la new-wave) mais pas celui que je conseillerais pour se plonger dans la discographie du groupe. C'est celui où le groupe montre tout ce qu'il sait faire mais pas son album plus maitrisé. En somme, un album où l'on n'est pas à un paradoxe près.
J'ai découvert le groupe de Billy Corgan grâce à une amie du lycée qui s'en était déclarée fan... ignorant tout dudit groupe, ça m'avait intrigué. Nous étions en 98 ou 99, le clip de Perfect passait sur M6, j'avais peu accroché à l'album Adore en l'empruntant à la bibliothèque, mon amie m'avait dit de plutôt me pencher sur Mellon Collie (abrégeons un peu... là encore le titre est niais et trop long) et sur Siamese Dream. J'ai trouvé le premier à la bibliothèque...
Il m'a fallu un peu de temps pour digérer la voix très nasillarde de Billy Corgan et le grand écart entre le gros métal bourrin béta (An Ode to No One, X.Y.U), les morceaux épiques (Porcelina of the Vast Oceans, Thru the Eyes of Ruby), les ballades psyché (Galápagos, Thirty-Three), les acoustiques teintés de beats synthétiques (We Only Come out at Night), les rocks alternatifs (Zero, Bullet with Butterfly Wings) et tant d'autres choses encore donnant à l'album un caractère très dispersé, fouillis... mais aussi assez virtuose...
28 titres, c'est un peu long. Même quand, comme Billy Corgan, on en écrit une petite centaine en vue de l'album. L'avantage, c'est que l'auditeur a moins de scrupules à ne venir qu'y picorer quelques morceaux par écoute, à ne pas écouter l'ensemble à chaque fois. C'est en effet un album qui peut se visiter de plein de façons, en intégralité, par moitié, dans l'ordre, par genre, par durée, par couleurs... Et qu'on peut aimer autant pour ses défauts que pour ses nombreuses qualités. Un condensé de tout ce pourquoi on peut adorer ou détester les Pumpkins...
Mellon Collie and the Infinite Sadness
The Smashing Pumpkins
Virgin 1995
Dawn to Dusk
01 - Mellon Collie and the Infinite Sadness
02 - Tonight, Tonight
03 - Jellybelly
04 - Zero
05 - Here is no Why
06 - Bullet with Butterfly Wings
07 - To Forgive
08 - An Ode to no one
09 - Love
10 - Cupid de Locke
11 - Galápagos
12 - Muzzle
13 - Porcelina of the Vast Oceans
14 - Take me Down
Twilight to Starlight
01 - Where Boys Fear to Tread
02 - Bodies
03 - Thirty-Three
04 - In the Arms of Sleep
05 - 1979
06 - Tales of a Scorched Earth
07 - Thru the Eyes of Ruby
08 - Stumbleine
09 - X.Y.U.
10 - We Only Come Out at Night
11 - Beautiful
12 - Lily (My One and Only)
13 - By Starlight
14 - Farewell and Goodnight
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