10 juillet. Natacha vient de s'acheter Olympus Sleeping (commandé sur Amazon, reçu aujourd'hui), dernier album de Razorlight, sorti en fin d'année dernière après près de dix ans de silence - même si Johnny Borrell, le leader omnipotent du groupe, s'est essayé entre temps à l'exercice solo... Problème, je suis en vacances et Natacha, non... et elle refuse catégoriquement de l'écouter la première fois en ma présence... Tu vas te moquer... Tu vas me dire que c'est nul, pourri...
Comme si j'étais incapable de passer outre mes a priori, comme si j'étais incapable de laisser une chance à un disque... Certes, depuis 12 ans que nous sommes ensemble, j'ai souvent critiqué, moqué, parodié Razorlight... c'est vrai je déteste leurs plus célèbres morceaux America et surtout In the Morning... c'est vrai je n'aime pas leur son, qui manque franchement d'épaisseur... c'est vrai je déteste l'attitude de Johnny Borrell, sa propension à se mettre torse poil... et aussi le fait que ma femme le trouve beau...
Pourtant, j'ai aussi reconnu que je n'avais pas passé un moment désagréable quand elle m'a emmené les voir en concert à la Maroquinerie... et j'ai plutôt apprécié leur troisième album Slipway Fires. Sur ce disque, le groupe renonce à sa volonté de séduire et de décrocher la première place des ventes. Au contraire, c'est un album plus intime, plus honnête, où Borrell se livre, montre ses blessures, assume ses erreurs. C'est touchant, parfois naïf (non, je n'ai pas dit niais), ça semble surtout honnête...et c'est, selon moi, une qualité essentielle.
Slipway Fires
Razorlight
Mercury 2008
01 - Wire to Wire
02 - Hostage of Love
03 - You and the Rest
04 - Tabloid Lover
05 - North London Trash
06 - 60 Thompson
07 - Stinger
08 - Burberry Blue Eyes
09 - Blood for Wild Blood
10 - Monster Boots
11 - The House
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