J'ai découvert First Utterance de Comus par deux biais quasi-simultanément. Par YouTube, toujours, en cliquant sur les liens proposés (je n'ai aucune idée de ce que j'écoutais alors pour qu'on me propose d'écouter Comus) et par une (excellente) compilation empruntée à la bibliothèque Gather in the Mushrooms sur laquelle se trouve The Herald, un des morceaux de l'album.
Ce qui frappe avant tout, c'est cette pochette, ce monstre, ce démon, cette bête dessiné à l'encre noire.
Peut-on juger un disque à sa pochette ? Dans le cas de First Utterance de Comus, absolument.
Car la musique de Comus est différente, inhabituelle du moins. Cordes inquiétantes, guitares acoustiques déroutantes, flûtes survoltées, construction ambitieuse des morceaux, stridences, longs passages instrumentaux, accélérations, ralentissements, tempêtes et accalmies... Et il y a les voix... Une voix féminine, qui, dans le contexte, évoquera une vierge, une innocente, que l'on prépare au sacrifice ou un chœur de prêtresses antiques, à laquelle répond une voix masculine effrayante, nasale, bestiale qui éructe, crie, bêle, ricane.
Le tout ressemble à un culte païen qui s'inviterait dans une communauté hippie - Fairport Convention ayant viré sataniste. Ayant vu pour la première fois The Wicker Man (celui avec Christopher Lee, pas le remake) à la même époque, il m'est impossible de ne pas les associer ; le disque sonne comme la parfaite bande originale du film...
Évidemment, hors de question d'acheter cet album en CD - les rééditions CD sont de toute façon aussi rares que celles sur vinyles (les éditions originales sont rares et hors de prix). Cette pochette mérite le grand format. J'ai commandé mon vinyle chez un disquaire italien via le net. Deux vinyles 12", le premier pour l'album et le second pour un e.p. sorti peu après l'album. Petite originalité, l'album est un 33 tours, le e.p. un 45 tours.
Ce qui frappe avant tout, c'est cette pochette, ce monstre, ce démon, cette bête dessiné à l'encre noire.
Peut-on juger un disque à sa pochette ? Dans le cas de First Utterance de Comus, absolument.
Car la musique de Comus est différente, inhabituelle du moins. Cordes inquiétantes, guitares acoustiques déroutantes, flûtes survoltées, construction ambitieuse des morceaux, stridences, longs passages instrumentaux, accélérations, ralentissements, tempêtes et accalmies... Et il y a les voix... Une voix féminine, qui, dans le contexte, évoquera une vierge, une innocente, que l'on prépare au sacrifice ou un chœur de prêtresses antiques, à laquelle répond une voix masculine effrayante, nasale, bestiale qui éructe, crie, bêle, ricane.
Le tout ressemble à un culte païen qui s'inviterait dans une communauté hippie - Fairport Convention ayant viré sataniste. Ayant vu pour la première fois The Wicker Man (celui avec Christopher Lee, pas le remake) à la même époque, il m'est impossible de ne pas les associer ; le disque sonne comme la parfaite bande originale du film...
Évidemment, hors de question d'acheter cet album en CD - les rééditions CD sont de toute façon aussi rares que celles sur vinyles (les éditions originales sont rares et hors de prix). Cette pochette mérite le grand format. J'ai commandé mon vinyle chez un disquaire italien via le net. Deux vinyles 12", le premier pour l'album et le second pour un e.p. sorti peu après l'album. Petite originalité, l'album est un 33 tours, le e.p. un 45 tours.
First Utterance
Comus
Dawn 1971 - Castle Communications 1996
A1 - Diana
A2 - The Herald
A3 -Drip Drip
B1 - Song to Comus
B2 - The Bite
B3 - Bitten
B4 - The Prisoner
C1 - Diana (single version)
C2 - In the Lost Queen's Eye
D1 - Winter is a Coloured Bird
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