En janvier dernier, j’ai organisé un petit concours pour fêter le premier anniversaire de mon blog, Archives MLM, avec un petit lot à la clé - oui, tout était petit. J’envisage de renouveler l’opération cette année. J’ai commencé à réfléchir (déjà, oui, plus de six mois à l’avance... on est prévoyant ou on ne l’est pas...) à la forme que prendrait ce nouveau concours : on ne va pas faire la même chose tous les ans. Et j’ai une première idée...
Hier, vous l’aurez remarqué, dans le dernier numéro de En Retard, j’ai cité Alain Souchon. Un extrait de Sous les Jupes des Filles. J’ai déjà cité Souchon sur Disco 1950. À deux reprises. Avec, à chaque fois, les mêmes vers d’une chanson qui, elle, ne se trouve pas parmi celles sélectionnées sur (Collection) - ni d’ailleurs sur (Collection). Comme les Beatles, pour ses best-of, Souchon a construit un album bleu et un album rouge - il a simplement interverti l’ordre.
Je profite de ce billet sur l’album rouge de Souchon, appelons ainsi cette compilation qui regroupe ses meilleurs morceaux depuis la fin des années 80 jusqu’à 2001, pour rendre hommage à celui qui est une autre de mes principales influences. Oui, en écriture, je revendique l’influence de Souchon. Celui-ci se laisse certes parfois aller à quelques facilités - le nombre de « pas beau » dans ses textes me paraît effrayant - mais la limpidité et l’inventivité de certaines formules sont assurément des exemples que j’essaie de suivre.
Deux exemples qui me servent d’idéaux à atteindre :
- dans Foule Sentimentale, que nous connaissons tous : « On nous Claudia Schiffer, on nous Paul-Loup Sulitzer » - boum... stupéfiant, cinglant, implacable... quel besoin d’un verbe quand on dispose d’un nom ?
- dans Ballade de Jim (peut-être ma préférée de Souchon) : « Les lacets le gravier et dans l’air du soir, la Chrysler s’envole dans les fougères et les nénuphars ». Action et décors plantés en quelques mots à peine. Économie de moyens au service d’une parfaite fluidité.
Souchon est un maître... que bizzarrement les profs de français détestent (sondage personnel)...
Et le concours que je prépare pour janvier prochain ? Il pourrait s’agir de repérer dans les posts d’Archives MLM une allusion à une chanson, un album, un compositeur, etc. et de deviner le disque présenté en conséquence un ou deux jours plus tard sur Disco 1950. Il faut que je mûrisse encore un peu le truc...
Hier, vous l’aurez remarqué, dans le dernier numéro de En Retard, j’ai cité Alain Souchon. Un extrait de Sous les Jupes des Filles. J’ai déjà cité Souchon sur Disco 1950. À deux reprises. Avec, à chaque fois, les mêmes vers d’une chanson qui, elle, ne se trouve pas parmi celles sélectionnées sur (Collection) - ni d’ailleurs sur (Collection). Comme les Beatles, pour ses best-of, Souchon a construit un album bleu et un album rouge - il a simplement interverti l’ordre.
Je profite de ce billet sur l’album rouge de Souchon, appelons ainsi cette compilation qui regroupe ses meilleurs morceaux depuis la fin des années 80 jusqu’à 2001, pour rendre hommage à celui qui est une autre de mes principales influences. Oui, en écriture, je revendique l’influence de Souchon. Celui-ci se laisse certes parfois aller à quelques facilités - le nombre de « pas beau » dans ses textes me paraît effrayant - mais la limpidité et l’inventivité de certaines formules sont assurément des exemples que j’essaie de suivre.
Deux exemples qui me servent d’idéaux à atteindre :
- dans Foule Sentimentale, que nous connaissons tous : « On nous Claudia Schiffer, on nous Paul-Loup Sulitzer » - boum... stupéfiant, cinglant, implacable... quel besoin d’un verbe quand on dispose d’un nom ?
- dans Ballade de Jim (peut-être ma préférée de Souchon) : « Les lacets le gravier et dans l’air du soir, la Chrysler s’envole dans les fougères et les nénuphars ». Action et décors plantés en quelques mots à peine. Économie de moyens au service d’une parfaite fluidité.
Souchon est un maître... que bizzarrement les profs de français détestent (sondage personnel)...
Et le concours que je prépare pour janvier prochain ? Il pourrait s’agir de repérer dans les posts d’Archives MLM une allusion à une chanson, un album, un compositeur, etc. et de deviner le disque présenté en conséquence un ou deux jours plus tard sur Disco 1950. Il faut que je mûrisse encore un peu le truc...
(Collection)
Alain Souchon
Virgin 2001
01 - Ballade de Jim
02 - C’est comme vous voulez
03 - J’veux du cuir
04 - Portbail
05 - Quand je serai ko
06 - La Beauté d’Ava Gardner
07 - Ultra Moderne Solitude
08 - Les Cadors
09 - Foule Sentimentale
10 - L’Amour à la Machine
11 - Sous les Jupes des Filles
12 - C’est déjà ça
13 - Rive Gauche
14 - Caterpillar
15 - Le Baiser
16 - Pardon
17 - La Vie ne vaut rien
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